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&laquo;&nbsp;Il ne faut que quelques centimes d&rsquo;euros pour redonner une viabilit&eacute; &eacute;conomique &agrave; toute une fili&egrave;re de production de tomate destin&eacute;e &agrave; la transformation&nbsp;&raquo;, clament les Organisations de producteurs de la fili&egrave;re tomate industrie, qui appellent &agrave; plus de responsabilit&eacute; dans les n&eacute;gociations entre leurs partenaires et la grande distribution. &laquo;&nbsp;Une augmentation des prix par la grande distribution de 2 &agrave; 3 centimes par kilogramme de ketchup ou de sauce permettrait &agrave; l&rsquo;ensemble des acteurs de la fili&egrave;re Tomate transform&eacute;e de p&eacute;renniser leurs outils de production agricole, de transformation agroalimentaire, et de renouveler ainsi les g&eacute;n&eacute;rations tout en garantissant la qualit&eacute; et la souverainet&eacute; alimentaire fran&ccedil;aise exprim&eacute;es et attendues par tous&nbsp;&raquo;, assurent les organisations dans un communiqu&eacute;.

Selon elles, &laquo;&nbsp;la valorisation de leur tomate n&rsquo;est pas align&eacute;e sur les co&ucirc;ts engendr&eacute;s&nbsp;&raquo;. En effet, la r&eacute;mun&eacute;ration actuelle est en complet d&eacute;calage avec leurs engagements notamment ceux vers la transition agro&eacute;cologique qui ont n&eacute;cessit&eacute; des investissements forts, et dans un contexte de plus en plus fr&eacute;quent d&rsquo;al&eacute;as climatiques. Au niveau des consommateurs, qui mangent 3 &agrave; 5&nbsp;kg de sauces tomates et ketchup par personne et par an, l&rsquo;augmentation repr&eacute;senterait 10 &agrave; 15 centimes par an.
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A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/concentre-pour-assurer-la-continuite-alimentaire">&laquo;&nbsp;La fili&egrave;re des l&eacute;gumes industrie est concentr&eacute;e pour assurer la continuit&eacute; alimentaire&nbsp;&raquo;</a>

Selon les OP de la filière tomate industrie, la valorisation de la tomate n'est pas alignée sur les coûts engendrés. Elles appellent à une augmentation des prix.

Tomate transformée : les organisations de producteurs réclament une meilleure valorisation

Parce que tourisme, gastronomie et agriculture sont li&eacute;s, le Comit&eacute; R&eacute;gional du Tourisme de Nouvelle-Aquitaine, la Chambre R&eacute;gionale d'Agriculture, l'Agence de l'Alimentation Nouvelle-Aquitaine et l'Institut du Go&ucirc;t Nouvelle-Aquitaine ont lanc&eacute; d&eacute;but f&eacute;vrier une op&eacute;ration conjointe de promotion. Initi&eacute;e dans la foul&eacute;e du mois de l'agriculture propos&eacute; par la R&eacute;gion et baptis&eacute;e Je visite ce que je mange, son objectif est de promouvoir le tourisme r&eacute;gional sous l'angle de sa gastronomie et au-del&agrave;, des terroirs et des hommes qui les fa&ccedil;onnent. Et qui mieux que ceux visitent la r&eacute;gion ou qui y vivent pour en parler ? C'est par le biais d'un concours photo accol&eacute; &agrave; un site internet d&eacute;di&eacute; que se d&eacute;roule la campagne de communication. Sur le site &laquo; je visite ce que je mange &raquo;, les internautes peuvent retrouver des recettes, des reportages, un agenda des march&eacute;s de producteurs ou encore des informations sur l'agritourisme dans la r&eacute;gion. Et pour les amateurs de photographie, un concours est en ligne jusqu'au 8 mars. Les participants sont invit&eacute;s &agrave; partager leurs photos de la R&eacute;gion dans l'un des 6 th&egrave;mes propos&eacute;s&nbsp;: Art de vivre, Faune/Flore, Insolite, Paysages, Produit du terroir, P&ecirc;che. Les photos des professionnels seront soumises &agrave; un jury professionnel tandis que les photos amateurs seront soumises au vote du public du 29/03/2021 au 19/04/2021. &Agrave; la cl&eacute;, de nombreux cadeaux pour les laur&eacute;ats des diff&eacute;rentes cat&eacute;gories.

Sous-titrée « savourons nos destinations » l'opération Je visite ce que je mange associe plusieurs partenaires régionaux pour promouvoir dans le même temps tourisme, gastronomie et agriculture régionale.

L'agriculture en scène dans l'opération Je visite ce que je mange

<h2>D&rsquo;o&ugrave; vient Carbonapp&nbsp;?</h2>Nicolas Ferriere&nbsp;: Carbonapp r&eacute;unit diff&eacute;rents co-fondateurs dont Paul et Gaultier, qui produisent du biochar. Le biochar c&rsquo;est quoi&nbsp;? Et bien c&rsquo;est un produit issu de la pyrolyse du bois. Riche en phosphate, il trouve des d&eacute;bouch&eacute;s dans les domaines de la fertilisation et de l&rsquo;alimentation animale. Le biochar rec&egrave;le une &eacute;norme capacit&eacute; &agrave; stocker le carbone et c&rsquo;est ce qui nous a conduit &agrave; nous int&eacute;resser &agrave; la compensation carbone. Pour ma part, j&rsquo;ai travaill&eacute; dans le secteur des certificats d&rsquo;&eacute;conomies d&rsquo;&eacute;nergie (CEE), un dispositif qui a de fortes similitudes avec les certificats carbone et le lien s&rsquo;est donc fait naturellement. Aujourd&rsquo;hui, notre &eacute;quipe compte cinq personnes et plusieurs embauches sont pr&eacute;vues en 2021. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/4/7/8/3758745-1-fre-FR/f025600526d9-carbonapp-jpg" alt="" height="1354" width="1688" /><figcaption>Nicolas Ferriere, co-fondateur de Carbonapp (Cr&eacute;dit photo : Carbonapp)</figcaption></figure>

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<h2>Quel est le r&ocirc;le de Carbonapp dans le processus de compensation carbone&nbsp;?</h2>Nicolas Ferriere&nbsp;: Carbonapp fait office d&rsquo;interm&eacute;diaire entre des exploitations agricoles et des grandes entreprises ou collectivit&eacute;s territoriales souhaitant s&rsquo;engager dans le m&eacute;canisme de compensation volontaire. Celle-ci consiste &agrave; financer un projet qui va r&eacute;duire ou s&eacute;questrer des gaz &agrave; effet de serre (GES). C&rsquo;est donc un outil qui permet &agrave; ces organisations de s&rsquo;inscrire dans une trajectoire de neutralit&eacute; carbone nette. Cet outil qu&rsquo;est la compensation carbone est compl&eacute;mentaire d&rsquo;une d&eacute;marche de comptabilisation et de r&eacute;duction des &eacute;missions de GES et la quantit&eacute; d&rsquo;&eacute;missions compens&eacute;es correspond &agrave; la partie r&eacute;siduelle, incompressible de son propre p&eacute;rim&egrave;tre d&rsquo;activit&eacute;. Ainsi, lorsque la compensation est associ&eacute;e &agrave; une d&eacute;marche d&rsquo;&eacute;vitement et de r&eacute;duction des &eacute;missions, ce n&rsquo;est pas du &laquo;&nbsp;greenwashing&nbsp;&raquo;.<h2>Avec quelles entreprises &ecirc;tes-vous en contact et sur quelles bases contractuelles&nbsp;?</h2>Nicolas Ferriere&nbsp;: Nous sommes en contact avec des entreprises de tout secteur : t&eacute;l&eacute;communication, assurance, industries, fonci&egrave;res immobili&egrave;res, ou encore des acteurs du b&acirc;timent. Nous signons avec ces entreprises des contrats de d&eacute;l&eacute;gation de service stipulant express&eacute;ment un volume exprim&eacute; en tonnes &eacute;quivalent CO2 (TeqCO2) assorti d&rsquo;un prix ferme &agrave; la tonne. Nous avons formalis&eacute; nos premiers contrats dans le secteur forestier et nous abordons aujourd&rsquo;hui le secteur agricole.<h2>Comment approchez-vous le milieu agricole&nbsp;?</h2>Nicolas Ferriere&nbsp;: Nous souhaitons apporter notre expertise &agrave; la chaine de valeur existante qui a d&eacute;j&agrave; abord&eacute; ce virage de la transition climatique. Nous sommes en contact avec des Chambres d&rsquo;agriculture, avec des coop&eacute;ratives agricoles, des soci&eacute;t&eacute;s comme le CER et d&rsquo;autres formes de groupements. Ces structures sont susceptibles de f&eacute;d&eacute;rer des groupes d&rsquo;agriculteurs et de massifier la valorisation des cr&eacute;dits carbone. Mais nous n&rsquo;excluons pas d&rsquo;entrer en relation directe avec des agriculteurs.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/300-elevages-bientot-labellises-bas-carbone" target="_blank" title="">300 &eacute;levages bient&ocirc;t labellis&eacute;s bas carbone</a>
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<h2>Quels sont les contours exacts de vos prestations&nbsp;?</h2>Nicolas Ferriere&nbsp;: Nous rendons la certification Label bas-carbone lisible pour les acteurs de terrain et assurons le montage et l&rsquo;instruction du dossier de labellisation aupr&egrave;s du minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique et solidaire, en s&rsquo;assurant de sa conformit&eacute; aux crit&egrave;res d&rsquo;&eacute;ligibilit&eacute;. Lorsque ce dernier d&eacute;cerne le Label bas-carbone, nous accompagnons la contractualisation du porteur de projet avec le financeur en d&eacute;fendant ses int&eacute;r&ecirc;ts. L&rsquo;objectif est bien d&rsquo;agir de concert avec la fili&egrave;re en la d&eacute;lestant de toute la partie administrative de la labellisation et en assurant le financement.<h2>A quel prix peut-on esp&eacute;rer valoriser la tonne &eacute;quivalent CO2&nbsp;?</h2>Nicolas Ferriere&nbsp;: Dans le secteur forestier, la fourchette est comprise entre 25 et 45 euros hors taxes la tonne selon les sp&eacute;cificit&eacute;s techniques des projets et la conformation du terrain. En agriculture, ce sont &agrave; la fois les co&ucirc;ts induits par les changements de pratiques et les co-b&eacute;n&eacute;fices, tels que la r&eacute;duction de la d&eacute;pendance au soja import&eacute;, qui vont en partie jouer sur le prix. Actuellement, on peut miser sur une fourchette comprise entre 30 et 40 euros hors taxes la tonne. Ce qu&rsquo;il faut comprendre, c&rsquo;est qu&rsquo;au-del&agrave; du prix ramen&eacute; &agrave; la TeqCO2, nous tenons compte de l&rsquo;ensemble des co-b&eacute;n&eacute;fices&nbsp;: pr&eacute;servation de la ressource en eau, de la biodiversit&eacute;, des sols, entreprises locales etc. Ils justifient un prix qui peut &ecirc;tre plus &eacute;lev&eacute; mais ces co-b&eacute;n&eacute;fices sont particuli&egrave;rement appr&eacute;ci&eacute;s des financeurs.<h2>Quelles sont les perspectives &agrave; moyen terme tant en volume qu&rsquo;en prix&nbsp;?</h2>Nicolas Ferriere&nbsp;: Avec la Strat&eacute;gie nationale bas carbone (SNBC), la France s&rsquo;est fix&eacute;e l&rsquo;objectif d&rsquo;atteindre la neutralit&eacute; carbone en 2050. Le cadre r&eacute;glementaire sera n&eacute;cessairement de plus en plus contraignant pour les entreprises comme l&rsquo;illustre l&rsquo;obligation pour celles employant entre 51 et 250 salari&eacute;s d&rsquo;&eacute;tablir un bilan simplifi&eacute; de leurs &eacute;missions de GES avant le 31 d&eacute;cembre 2023.La demande risque donc d&rsquo;&ecirc;tre soutenue pendant de longues ann&eacute;es. S&rsquo;agissant des prix, je peux citer l&rsquo;exemple de fonci&egrave;res immobili&egrave;res qui s&rsquo;engagent massivement, et sur le long terme, dans l&rsquo;achat de cr&eacute;dits carbone pour se donner les moyens d&rsquo;atteindre leurs objectifs en 2050 mais aussi parce qu&rsquo;elles estiment que les prix du carbone vont augmenter.<h2>Comment se r&eacute;mun&egrave;re CarbonApp&nbsp;?</h2>Nicolas Ferriere&nbsp;: Support&eacute;e par le financeur, notre marge repr&eacute;sente quelques euros la tonne et tient compte d&rsquo;une d&eacute;gressivit&eacute; en fonction des volumes engag&eacute;s dans la d&eacute;l&eacute;gation de services. Cette marge est ensuite partag&eacute;e pour r&eacute;mun&eacute;rer le travail des acteurs agricoles interm&eacute;diaires qui participent &agrave; la massification de l&rsquo;offre et &agrave; l&rsquo;&eacute;mergence de ces projets.<h2>Et l&rsquo;humain dans tout cela&nbsp;?</h2>Nicolas Ferriere&nbsp;: Les entreprises ne veulent pas se contenter de g&eacute;rer de la paperasse, de faire office de guichet, de r&eacute;aliser des virements bancaires, sans savoir o&ugrave; et comment sont fl&eacute;ch&eacute;s les cr&eacute;dits carbone individuels et collectifs. Les acheteurs de cr&eacute;dits carbone ne sont pas hors-sol. Ils veulent avoir un lien avec les exploitations agricoles qu&rsquo;ils soutiennent. Carbonapp s&rsquo;attachera &agrave; &eacute;tablir ce lien en employant diff&eacute;rents moyens de communication, dont la vid&eacute;o.

Le Label bas-carbone (LBC) ouvre la voie à la rétribution de démarches vertueuses en matière de décarbonation. Encore faut-il assurer le pont entre l’offre et la demande. C’est la vocation d’opérateurs de compensation carbone tels que Carbonapp, récemment cofondée par Nicolas Ferriere. Interview.

« Les acheteurs de crédits carbone ne sont pas hors-sol »

Au menu de l&rsquo;&eacute;mission de France3, &laquo;&nbsp;La ferme pr&eacute;f&eacute;r&eacute;e des Fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;, il y avait de la charcuterie corse, des huitres bretonnes, du vin d&rsquo;Alsace produit en biodynamie, de la viande bovine du Limousin, des champignons, des l&eacute;gumes bio, du cresson, du reblochon, du th&eacute; de La R&eacute;union. Bref, un plateau t&eacute;l&eacute; des plus all&eacute;chants, servi par St&eacute;phane Bern, ardent d&eacute;fenseur de notre patrimoine national. On pourra d&rsquo;ailleurs bient&ocirc;t en manger du St&eacute;phane Bern, du nom du jeune veau Hereford ainsi baptis&eacute; par la Ferme de Gorce en Charente, class&eacute;e 5&egrave;me par les votants. On pourra l&rsquo;accompagner des p&acirc;tes bio que la Ferme des Mions Nord (class&eacute;e 3&egrave;me) produit dans le d&eacute;partement du Nord, ces p&acirc;tes dont on a craint la rupture d&rsquo;approvisionnement il y a tout juste un an, quand le Salon de l&rsquo;agriculture fermait ses portes pr&eacute;matur&eacute;ment et avant que la France ne soit claquemur&eacute;e pendant deux mois pour cause d&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie de coronavirus.Les t&eacute;l&eacute;spectateurs qui, pour l&rsquo;&eacute;mission, avaient &eacute;t&eacute; invit&eacute;s &agrave; voter sur internet parmi une s&eacute;lection de quatorze exploitations, ont finalement choisi la Ferme du Hitton. Situ&eacute;e dans le Gers, elle produit des herbes aromatiques et du lait d&rsquo;&acirc;nesses des Pyr&eacute;n&eacute;es, &agrave; la base de toute une gamme de cosm&eacute;tiques bio.<h1>&laquo;&nbsp;La guerre de l&rsquo;eau&nbsp;&raquo;, ou le retour &agrave; la normale sur France 2</h1>La pr&eacute;dilection de nos concitoyens pour des produits non alimentaires et non essentiels augure peut-&ecirc;tre la fin d&rsquo;une parenth&egrave;se d&eacute;senchant&eacute;e due au Covid. Esp&eacute;rons qu&rsquo;elle n&rsquo;occulte pas totalement la &laquo;&nbsp;reconnaissance du ventre&nbsp;&raquo; et ce besoin primaire que l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie a raviv&eacute; dans notre soci&eacute;t&eacute; rompue &agrave; l&rsquo;opulence alimentaire. Une opulence toute relative, au regard des trous dans la fourchette, c&ocirc;t&eacute; production, et des fins de mois difficiles pour beaucoup, y compris au sein de la population agricole, c&ocirc;t&eacute; consommation.La tr&ecirc;ve fut de courte dur&eacute;e. Vingt-quatre heures apr&egrave;s la diffusion de &laquo;&nbsp;La ferme pr&eacute;f&eacute;r&eacute;e&nbsp;&raquo;, France 2 prenait le relais de cette s&eacute;quence m&eacute;diatique que l&rsquo;agriculture monopolise traditionnellement au moment du Salon de l&rsquo;agriculture. Le sujet, tel que l&rsquo;&eacute;mission &laquo;&nbsp;Envoy&eacute; sp&eacute;cial&nbsp;&raquo; les affectionne, &eacute;tait beaucoup plus clivant. Au menu&nbsp;: la &laquo;&nbsp;guerre de l&rsquo;eau&nbsp;&raquo; livr&eacute;e par des d&eacute;fenseurs de l&rsquo;environnement &agrave; des agriculteurs d&eacute;sireux de s&eacute;curiser leur production (et nos assiettes), par la cr&eacute;ation de ressources en eau. Ici dans les Deux-S&egrave;vres avec le projet de cr&eacute;ation de r&eacute;serves de substitution, l&agrave; dans le Lot-et-Garonne avec l&rsquo;inauguration r&eacute;cente, mais non officielle et pour cause, du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-lac-de-caussade-est-plein-et-la-digue-n-a-pas-pete" target="_blank" title="">lac de Caussade</a>. Apr&egrave;s le consensuel et pl&eacute;biscit&eacute; documentaire <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/nous-paysans-l-instant-de-survie" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;Nous Paysans&nbsp;&raquo;</a>, une forme de retour &agrave; la normale.&nbsp;

[Edito] ... une exploitation du Gers produisant des cosmétiques bio ! Un an après la razzia dans les supermarchés pour cause de pandémie et de crainte de pénurie alimentaire, les produits non essentiels se refont une place en tête de gondole. Un bon signe ?

Et la ferme préférée des Français est...

Le constat des deux co-fondateurs d'<a href="http://www.agricarbone.com/">Agricarbone</a> ? 130 millions de tonnes de mati&egrave;res organiques (r&eacute;sidus et biomasse) sont actuellement disponibles chez les agriculteurs fran&ccedil;ais.Or, ce gisement de carbone organique peine &agrave; &ecirc;tre valoris&eacute; car les fili&egrave;res existantes sont peu structur&eacute;es ou en d&eacute;veloppement. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est le cas de la m&eacute;thanisation en plein boom, de la combustion de biomasse ou du biocarburant de deuxi&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration&nbsp;&raquo;, illustre Amaury de Souanc&eacute;.Le march&eacute; d&rsquo;AgricarboneD&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, le client &laquo;&nbsp;m&eacute;thaniseur&nbsp;&raquo; qui recherche des biomasses au meilleur prix et souhaite valoriser le co-produit g&eacute;n&eacute;r&eacute; sur site, &agrave; savoir le digestat (lisier, fumier, vinasse...)De l&rsquo;autre, l&rsquo;agriculteur qui produit des biomasses r&eacute;siduelles et souhaite les valoriser au meilleur prix. Contrairement au m&eacute;thaniseur, lui recherche des mati&egrave;res organiques pour compenser les biomasses commercialis&eacute;es.Quels sont les freins &agrave; leur collaboration&nbsp;?Les milieux industriels et agricoles ne partagent ni le m&ecirc;me langage ni les m&ecirc;mes contraintes techniques, logistiques et &eacute;conomiques.&laquo;&nbsp;On a &eacute;galement une diversit&eacute; d&rsquo;acteurs qui n&rsquo;est pas &eacute;vidente &agrave; appr&eacute;hender, compl&egrave;te Amaury de Souanc&eacute;. A cela s&rsquo;ajoute une variabilit&eacute; quantitative des productions agricoles, une opacit&eacute; des march&eacute;s (co&ucirc;t des mati&egrave;res et &eacute;volution des prix) et une logistique complexe. Il faut &eacute;galement lever les contraintes agronomiques, en particulier sur la compensation en carbone des agriculteurs.&nbsp;&raquo;La solution&nbsp;?<a href="http://www.agricarbone.com/">Agricarbone fait l&rsquo;interm&eacute;diaire entre le m&eacute;thaniseu</a>r (ou plus largement les industries biosourc&eacute;es) et l&rsquo;agriculteur. La startup leur propose d&rsquo;externaliser leur approvisionnement en biomasse agricole et la gestion du retour au sol des effluents d&rsquo;&eacute;levage aux propri&eacute;t&eacute;s fertilisantes reconnues. &gt; <a href="https://www.youtube.com/channel/UCwWDKKfcD_iXXl3wbbhyfwg/playlists" target="_blank">A voir en replay vid&eacute;o sur Youtube.</a> <a href="https://anchor.fm/agri-startup-summit" target="_blank">&gt; Disponible en podcast.</a>

Agricarbone est une jeune entreprise française fondée il y a trois ans par Amaury de Souancé et Simon Peltier autour de l’« agriculture du carbone ».

Vendée - Méthanisation - « Faciliter l’approvisionnement en biomasse et la valorisation des résidus organiques »

Le CTIFL co-organise avec l&rsquo;Anefeel, la Coordination Rurale, la FCD, la FNPFruits, Restauco, Saveurs Commerce, l'UNCGFL et Felcoop, deux&nbsp; &eacute;v&eacute;nements digitaux autour de la fili&egrave;re Abricot. &laquo;&nbsp;L&rsquo;objectif de la premi&egrave;re session du 9 mars est de rassembler la fili&egrave;re&nbsp;autour d'un plateau TV pour r&eacute;agir et croiser les attentes autour des &eacute;l&eacute;ments de l&rsquo;offre et la consommation de l&rsquo;abricot &raquo;, indique un communiqu&eacute; du CTIFL. Lors de cette &eacute;mission, seront expos&eacute;es des donn&eacute;es de march&eacute;, les r&eacute;sultats d'une enqu&ecirc;te sur la perception de l'offre par les consommateurs, ou encore la place de l'abricot dans les points de vente. Une table ronde r&eacute;unissant diff&eacute;rents acteurs de l'amont et de l'aval de la fili&egrave;re aura lieu sur le th&egrave;me "Atouts et faiblesses de l'abricot".

La seconde session sous format webinaire sera d&eacute;di&eacute;e aux &eacute;l&eacute;ments techniques disponibles en production, distribution et commerce. Au programme, trois session sur le "z&eacute;ro phyto", la ma&icirc;trise de la qualit&eacute; et enfin sur les horizons 2022 &agrave; 2050.

Les inscriptions sont ouvertes &agrave; partir du 18 f&eacute;vrier <a href="https://www.ctifl.fr/Pages/Agenda.aspx">sur le site du CTIFL</a>.

Deux évènements digitaux autour de la filière abricot auront lieu les 9 et 30 mars 2021.

Abricot : deux événements organisées en mars sur la production, la distribution et la consommation

Depuis 3 ans, ces plantes sont install&eacute;es dans des cultures maraich&egrave;res en Vend&eacute;e, avec le projet REGULEG port&eacute; par le CTIFL. Marco Altanirano, un agriculteur du groupe Dephy.Ferme de Vend&eacute;e nous en parle : Marco ALTANIRANO, Chef de culture pour l&rsquo;EARL Riverford Vend&eacute;e. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/8/5/7/3757588-1-fre-FR/4f46925edd1c-capdl-png" alt="" height="382" width="1077" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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Globalement, sur les 3 ann&eacute;es, la pratique a &eacute;volu&eacute;. Cette ann&eacute;e, les auxiliaires &eacute;taient d&eacute;j&agrave; bien pr&eacute;sents sur les plantes de services, ils ont pu intervenir sur les premiers pucerons. Nous avons d&ucirc; r&eacute;aliser deux interventions sur l&rsquo;ensemble de la culture, mais pas sur la partie am&eacute;nag&eacute;e avec les plantes. Dans la partie am&eacute;nag&eacute;e avec les plantes de services, aucun traitement n&rsquo;a &eacute;t&eacute; n&eacute;cessaire jusqu&rsquo;&agrave; maintenant. On a laiss&eacute; les auxiliaires travailler tout seul et on a vu que, par rapport au t&eacute;moin, les populations restaient tr&egrave;s &eacute;quilibr&eacute;es donc assez faibles en pucerons et les auxiliaires se d&eacute;veloppaient sur la population de pucerons qui est arriv&eacute;e.Au fil des ann&eacute;es, on a pu voir que toutes les plantes ne se pr&ecirc;taient pas &agrave; notre objectif donc au bout de la troisi&egrave;me ann&eacute;e on a s&eacute;lectionn&eacute; les plantes qui convenaient le mieux. L&rsquo;ann&eacute;e prochaine je pense qu&rsquo;on le fera de mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale. &raquo;Le point de vue du conseiller : Maxime CHABALIER, Chambre d&rsquo;agriculture Pays de la Loire : &laquo; Avec la diminution des mol&eacute;cules pour lutter contre les ravageurs en cultures maraich&egrave;res, les am&eacute;nagements agro &eacute;cologiques vont devenir des leviers essentiels. Ce dispositif permet d&rsquo;abord de rendre utile un espace habituellement occup&eacute; par des adventices. Sur les trois ann&eacute;es du projet, on a d&eacute;j&agrave; bien avanc&eacute; sur la s&eacute;lection des plantes de services et l&rsquo;identification des facteurs de r&eacute;ussites de la m&eacute;thode. La mise en place de plantes p&eacute;rennes et de m&eacute;lange est aussi en cours d&rsquo;exp&eacute;rimentation avec l&rsquo;ARELPAL. Enfin, c&rsquo;est un dispositif qui doit &ecirc;tre adapt&eacute; &agrave; chaque syst&egrave;me et aux auxiliaires recherch&eacute;s. &raquo;

Les plantes de services ont pour objectif d’abriter précocement des prédateurs de pucerons avant l’implantation des cultures. Ainsi, lorsque les cultures sont installées, leurs prédateurs peuvent rapidement intervenir et réguler les populations de pucerons

Des plantes de services pour la gestion des pucerons en maraîchage

Cr&eacute;&eacute;e en 2014, la start-up nantaise sp&eacute;cialis&eacute;e dans les stations m&eacute;t&eacute;o connect&eacute;es a int&eacute;gr&eacute;, d&egrave;s 2015, des tensiom&egrave;tres destin&eacute;s &eacute;valuer, en temps r&eacute;el et &agrave; distance, l&rsquo;&eacute;tat hydrique des sols. Weenat renforce la robustesse de son analyse en faisant appel &agrave; des sondes capacitives.A la diff&eacute;rence des tensiom&egrave;tres, les sondes capacitives sont en effet capables de quantifier l&rsquo;humidit&eacute; pr&eacute;sente dans un volume de sol donn&eacute;.&nbsp;Elles fournissent ainsi une information beaucoup plus pr&eacute;cise, notamment dans les situations extr&ecirc;mes que sont les &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse ou au contraire de saturation hydrique.Install&eacute;e au plus pr&egrave;s des racines, la sonde capacitive Weenat mesure avec pr&eacute;cision la teneur en eau volumique et la temp&eacute;rature du sol tous les 10 cm. Elle permet ainsi de d&eacute;terminer l&rsquo;&eacute;volution de la teneur en eau &agrave; la suite d&rsquo;une pluie ou d&rsquo;une irrigation et de suivre l&rsquo;&eacute;volution en fonction des consommations journali&egrave;res de la culture &agrave; diff&eacute;rentes profondeurs.<h1>Quatre seuils d&rsquo;alerte</h1>La sonde capacitive est adapt&eacute;e &agrave; tous les types de sols et &agrave; tous les syst&egrave;mes d&rsquo;irrigation (goutte-&agrave;-goutte, aspersion, irrigation gravitaire). Une fois le type de sol renseign&eacute;, l&rsquo;outil traduit automatiquement sur l&rsquo;application Weenat la teneur en eau volumique de la parcelle en un &eacute;tat hydrique selon quatre seuils : saturation, confort, vigilance, stress hydrique. Il est possible d&rsquo;afficher afficher l&rsquo;&eacute;volution de l&rsquo;&eacute;tat hydrique sous la forme d&rsquo;un graphique. L&rsquo;agriculteur peut param&eacute;trer des alertes pour &ecirc;tre averti d&egrave;s que la teneur en eau d&rsquo;un horizon franchit un seuil.

La sonde permet de jauger l’évolution de la teneur en eau du sol sur les différents horizons du sol. Quatre seuils d’alerte sont prédéfinis sur l’application mobile.

Weenat intègre une sonde capacitive pour piloter l’irrigation

Le courant actuel du manger local est une vraie opportunit&eacute; pour les agriculteurs qui voudraient trouver un nouveau d&eacute;bouch&eacute; pour leur production. Et local ne veut pas syst&eacute;matiquement dire vente directe. La grande et moyenne distribution (GMS) dans un p&eacute;rim&egrave;tre plus ou moins vaste autour de l&rsquo;exploitation est &eacute;galement une solution &agrave; envisager. &laquo;&nbsp;Les producteurs ont plus de poids qu&rsquo;il y a quinze ans car le consommateur veut des produits locaux. Vous ne repr&eacute;sentez pas forc&eacute;ment du chiffre mais une attente et une image positive&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume Thomas Lesoin, dirigeant de la Brasserie du Bouffay &agrave; Nantes.Il s&rsquo;exprimait lors d&rsquo;un webinaire organis&eacute; sur le sujet par la Chambre d&rsquo;agriculture des Pays de la Loire et la Chambre de commerce et d&rsquo;industrie (CCI) Nantes-St Nazaire. Cet &eacute;v&eacute;nement faisait suite &agrave; la signature d&rsquo;une charte d&rsquo;engagement avec Auchan, E.Leclerc, Intermarch&eacute;, Syst&egrave;me U et Carrefour pour promouvoir et d&eacute;velopper les produits locaux en enseigne de distribution.&laquo;&nbsp;Cette d&eacute;marche avec autant de distributeurs est une premi&egrave;re &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale. Nous aimerions la diffuser sur l&rsquo;ensemble des Pays de la Loire&nbsp;&raquo;, esp&egrave;re Fabien Vignal, conseiller en commercialisation &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture.Comme souvent, c&rsquo;est lors de p&eacute;riodes compliqu&eacute;es que naissent les belles initiatives. C&rsquo;est le cas de la charte d&rsquo;engagement sign&eacute;e &agrave; la suite de difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement durant le premier confinement. &laquo;&nbsp;D&rsquo;une part les enseignes &eacute;taient en rupture de stock et d&rsquo;autre part il y avait des producteurs qui souhaitaient entrer en contact avec les enseignes mais qui ne savaient pas comment faire&nbsp;&raquo;, r&eacute;sume Michelle Delcroix-Fialeix de la CCI.<h1 class="Standard">Se faire accompagner</h1>Fiche technique du produit, agr&eacute;ment sanitaire pour les productions animales, &eacute;tiquetage conforme ou encore proc&eacute;dure formalis&eacute;e de retrait/rappel&hellip; Autant d&rsquo;aspects techniques qu&rsquo;il est n&eacute;cessaire de connaitre pour acc&eacute;der au march&eacute; de la GMS. Pour s&rsquo;y retrouver dans ce labyrinthe normatif, la Chambre d&rsquo;agriculture propose aux agriculteurs de Loire-Atlantique de les accompagner. &laquo;&nbsp;Nous jouons le r&ocirc;le de r&eacute;gulateur et d&rsquo;accompagnateur. L&rsquo;id&eacute;e est d&rsquo;amener de la m&eacute;thodologie afin que les producteurs ne partent pas d&eacute;sordonn&eacute;s. Mon travail en particulier consiste &agrave; analyser les aspects positifs et n&eacute;gatifs de chaque produit et d&rsquo;&eacute;tablir une strat&eacute;gie en fonction&nbsp;&raquo;, souligne Fabien Vignal.En mati&egrave;re de strat&eacute;gie justement, la premi&egrave;re d&eacute;cision &agrave; prendre concerne la cible &agrave; viser. Deux choix s&rsquo;offrent aux producteurs. Ils peuvent commercialiser leur production de gr&eacute; &agrave; gr&eacute; directement aupr&egrave;s des magasins ou passer par les centrales d&rsquo;achats afin d&rsquo;&ecirc;tre r&eacute;f&eacute;renc&eacute;s sur l&rsquo;ensemble de la r&eacute;gion. &laquo;&nbsp;Tout d&eacute;pendra du volume. Un producteur de fromage qui doit &eacute;couler une tonne de produit pourra s&rsquo;adresser aux quelques magasins autour de chez lui. Par contre si la production repr&eacute;sente 30 tonnes, la centrale d&rsquo;achat peut &ecirc;tre une solution plus adapt&eacute;e&nbsp;&raquo;, illustre le conseiller de la Chambre d&rsquo;agriculture lig&eacute;rienne.<div class="citation">
 "Nous restons ma&icirc;tres de nos ventes"
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En Loire-Atlantique, la ferme de Mezerac commercialise depuis 2010 la totalit&eacute; des yaourts, fromages blanc, beurres et cr&egrave;mes transform&eacute;s sur l&rsquo;exploitation &agrave; la GMS. &laquo; Au d&eacute;but, nous passions par les centrales d&rsquo;achats. Mais avec les volumes importants, les conditions &eacute;taient compliqu&eacute;es, nous avons d&eacute;cid&eacute; de repasser en direct avec les magasins. C&rsquo;est plus confortable pour nous&nbsp;&raquo;, se souvient Chantal Bri&egrave;re, l&rsquo;une des trois associ&eacute;s de l&rsquo;exploitation. C&rsquo;est aussi ce choix de vente en direct aux magasins qu&rsquo;a fait la brasserie du Bouffay. &laquo;&nbsp;Nous sommes contents de notre choix car nous restons ma&icirc;tres de nos ventes. Il y a aussi le fait que nous restons petits face &agrave; une centrale d&rsquo;achat. Aujourd&rsquo;hui nous savons que nous pouvons perdre un magasin mais pas cinquante d&rsquo;un coup&nbsp;&raquo;, analyse Thomas Lesoin.Le temps &agrave; passer repr&eacute;sente le revers de la m&eacute;daille de ce mode de commercialisation en direct aux magasins. &laquo;&nbsp;Il faut entretenir la relation avec le chef de rayon mais aussi avec le directeur. Il faut &ecirc;tre pers&eacute;v&eacute;rant et renouveler les appels r&eacute;guli&egrave;rement. Quand le chef de rayon change, il est n&eacute;cessaire de recommencer tout le travail&nbsp;&raquo;, assure Chantal Bri&egrave;re. Pour ne pas perdre de temps sur la commercialisation, la Brasserie du Bouffay a fait le choix de d&eacute;l&eacute;guer toute la partie relationnelle avec la GMS &agrave; une agence. &laquo;&nbsp;Ils prennent un pourcentage des ventes mais &ccedil;a nous &eacute;vite toute la d&eacute;marche de r&eacute;f&eacute;rencement et de d&eacute;marchage pour laquelle il faudrait embaucher&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille le dirigeant de l&rsquo;entreprise.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Quelles sont les erreurs &agrave; &eacute;viter ? &laquo; Lors du lancement de nouveaux partenariats avec des magasins, il ne faut pas proposer de faire la mise en rayon de ses produits &raquo;, insiste Chantal Bri&egrave;re. De sa propre exp&eacute;rience, elle retient que cette initiative s&rsquo;av&egrave;re particuli&egrave;rement chronophage. Elle a &eacute;galement constat&eacute; que dans ce type de situation le magasin se d&eacute;sengage totalement du r&eacute;arrangement et du r&eacute;approvisionnement des produits. Du c&ocirc;t&eacute; de la brasserie du Bouffay, Thomas Lesoin conseille de ne pas trop &eacute;craser ses prix au d&eacute;but. &laquo; Il vaut mieux garder de la marge car au fur et &agrave; mesure des mois et des ann&eacute;es, des co&ucirc;ts risquent de venir s&rsquo;ajouter, notamment via des demandes d&rsquo;aides &agrave; la vente de la part des magasins &raquo;, pr&eacute;cise-t-il.
</aside>

Pour être en adéquation avec les attentes sociétales, la grande distribution recherche des partenariats commerciaux avec des producteurs locaux. Si le débouché peut sembler intéressant pour ces derniers, il impose la mise en place d’une méthodologie rigoureuse en amont.

Produits locaux : de nouvelles opportunités de commercialisation en GMS

<div class="field_LQ9844218C">
&laquo;&nbsp;Une vraie menace, qui n&rsquo;est plus voil&eacute;e, plane sur l&rsquo;avenir des Bulletins de sant&eacute; du v&eacute;g&eacute;tal (BSV)&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute;, d&eacute;but janvier, le pr&eacute;sident de l&rsquo;APCA (Chambres d&rsquo;agriculture), S&eacute;bastien Windsor. Ces outils d&rsquo;information &eacute;pid&eacute;miologique sur les v&eacute;g&eacute;taux ont &eacute;t&eacute; mis en place en 2009 avec le premier Plan Ecophyto. Outils indispensables &agrave; la surveillance biologique des territoire, ils informent les agriculteurs et les conseillers&nbsp;sur l'&eacute;tat sanitaire et le risque phytosanitaire des cultures et d&eacute;livrent des messages r&egrave;glementaires.

<h3 class="field_LQ9843973C">Une r&eacute;duction de 23 % des moyens en 2019</h3>

Ils sont financ&eacute;s principalement par les redevances pour pollution diffuse et pilot&eacute;s par les Chambres d&rsquo;agriculture. En 2019, ce service subissait une r&eacute;duction de 23&nbsp;% de ses moyens. Au printemps, plusieurs recommandations ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es afin de &laquo;&nbsp;renforcer leur fiabilit&eacute;, leur pertinence et leur utilit&eacute;&nbsp;&raquo;. Leurs auteurs proposaient par exemple de diversifier les sources financi&egrave;res, notamment &laquo;&nbsp;par des redevances sanitaires, des subventions des Conseils r&eacute;gionaux et des contributions professionnelles&nbsp;&raquo;. Un &eacute;tat des lieux des besoins de l&rsquo;Etat et des Chambres d&rsquo;agriculture est pr&eacute;vu. Selon le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;APCA, Christophe Hillairet,&nbsp;&laquo;&nbsp;c&rsquo;est de la responsabilit&eacute; r&eacute;galienne de l&rsquo;Etat d&rsquo;assurer la surveillance v&eacute;g&eacute;tale du territoire&nbsp;&raquo;. S&eacute;bastien Windsor pr&eacute;vient quant &agrave; lui que &laquo;&nbsp;si nous devions financer nous-m&ecirc;mes cet effort, nous devrions le facturer aux agriculteurs&nbsp;&raquo;.
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Mis en place en 2009 et pilotés par les Chambres d'agriculture, les Bulletins de santé du végétal (BSV) sont menacés. Leur financement est remis en question.

Les Bulletins de santé du végétal menacés

Une trentaine de ces mannequins gonflables ont &eacute;t&eacute; accroch&eacute;s &agrave; des arbres de l'esplanade des Invalides, non loin de l'Assembl&eacute;e nationale. Des banderoles ont &eacute;t&eacute; d&eacute;ploy&eacute;es entre les troncs, affirmant notamment que "l'agriculture fran&ccedil;aise subit un &eacute;norme plan social organis&eacute; dans le plus grand silence". En l'absence de salon de l'agriculture &agrave; cause de la crise sanitaire de Covid-19, la Coordination rurale a choisi d&rsquo;"interpeler les citoyens" et de les "inviter &agrave; r&eacute;fl&eacute;chir sur l&rsquo;&eacute;tat de l&rsquo;agriculture". Chasuble jaune sur le dos, les militants ont pos&eacute; devant la presse un genou &agrave; terre et poing lev&eacute;, dans un nuage de fumig&egrave;nes, jaunes &eacute;galement. "Genou &agrave; terre, cela veut dire que ceux qui sont encore debout pensent &agrave; ceux qui ne sont plus l&agrave;", a d&eacute;clar&eacute; le pr&eacute;sident du syndicat Bernard Lannes.<blockquote class="twitter-tweet">150 agriculteurs et responsables d&eacute;partementaux de la <a href="https://twitter.com/coordinationrur?ref_src=twsrc%5Etfw">@coordinationrur</a> r&eacute;unis aux Invalides pour dire Stop aux fermes qui ferment ! <a href="https://t.co/HRfX4VQdST">pic.twitter.com/HRfX4VQdST</a>&mdash; Coordination Rurale (@coordinationrur) <a href="https://twitter.com/coordinationrur/status/1367443738948157441?ref_src=twsrc%5Etfw">March 4, 2021</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> 
Selon les chiffres les plus r&eacute;cents de la MSA, 372 suicides d'exploitants agricoles ont &eacute;t&eacute; recens&eacute;s en 2015, soit plus d'un par jour. Mais ce nombre est largement minor&eacute;, selon le syndicat, pour lequel on d&eacute;nombre plut&ocirc;t deux suicides chaque jour et 1 500 d&eacute;p&ocirc;ts de bilan par an, faute de prix r&eacute;mun&eacute;rateurs. "Deux coll&egrave;gues par jour, c'est insupportable", l&acirc;che Dominique Pipet, b&eacute;ret sur la t&ecirc;te et fourche en bois &agrave; la main, sur laquelle est placard&eacute; le message "Exploit&eacute; agricole". A la retraite depuis peu, l'ex-&eacute;leveur bovin de la Vienne n'a jamais pu se verser de salaire : "Pas de salaire, pas de vacances, on payait nos dettes !". Il a c&eacute;d&eacute; son exploitation bio &agrave; "deux jeunes". "Ils ont besoin d'&ecirc;tre courageux car on ne subit que des trahisons politiques", dit-il."On nous a mis sur l'&eacute;chafaud de la mondialisation", d&eacute;nonce au m&eacute;gaphone le mara&icirc;cher S&eacute;bastien H&eacute;raud, &eacute;galement vice-pr&eacute;sident de la Coordination rurale, qui refuse de "se laisser faire par les &eacute;colos bobos urbains qui nous m&eacute;prisent et veulent nous dicter notre conduite". "La d&eacute;mobilisation nous guette", s'inqui&egrave;te Emmanuelle Chignat, viticultrice et &eacute;leveuse en Dordogne. "On essaie, nos efforts sont concrets mais &ccedil;a ne s'am&eacute;liore pas. On ne voit pas le bout du tunnel".

Ils voulaient marquer les esprits : environ 70 agriculteurs de la Coordination rurale se sont rassemblés jeudi à Paris, entourés de mannequins en combinaison de travail pendus à des arbres, pour témoigner du malaise de la profession.

Genou à terre, la Coordination rurale alerte sur les suicides et les "fermes qui ferment"

En Normandie, la d&eacute;marche HVE en est &agrave; ses d&eacute;buts. Gilles Fortin, formateur &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture, liste les d&eacute;marches existantes dans diverses fili&egrave;res : la fili&egrave;re viticole, en avance ; l&rsquo;exemple d&rsquo;une coop vend&eacute;enne qui a labellis&eacute; 80 adh&eacute;rents pour la cr&eacute;ation d&rsquo;une fili&egrave;re baguette HVE. Le label concerne l&rsquo;exploitation et non un atelier. Et la d&eacute;marche peut &ecirc;tre individuelle ou collective, avec des co&ucirc;ts de certification entre 300 et 400 euros par an pendant trois ans.

<h3>Le niveau 1</h3>

Pour l&rsquo;obtenir, l&rsquo;exploitant doit faire valider par un organisme agr&eacute;&eacute; son bilan &laquo; conditionnalit&eacute; &raquo; sur trois domaines : environnement, sant&eacute; des v&eacute;g&eacute;taux, BCAE. &Agrave; renouveler tous les ans. 
La Chambre d&rsquo;agriculture est habilit&eacute;e &agrave; le valider.

<h3>Le niveau 2</h3>

L&rsquo;agriculteur contacte un organisme certificateur qui s&rsquo;assure de la conformit&eacute;, durant trois ans, de l&rsquo;exploitation avec un r&eacute;f&eacute;rentiel contenant 16 exigences de moyens. &laquo; Il faut conna&icirc;tre les enjeux environnementaux de votre exploitation, pr&eacute;cise Gilles Fortin, savoir expliquer vos pratiques &raquo;.

<h3>Le niveau 3</h3>

L&rsquo;agriculteur doit atteindre un total de 10 points dans trois modules, quatre s&rsquo;il est irriguant. Le module Biodiversit&eacute; &laquo; n&rsquo;est pas tr&egrave;s compliqu&eacute; &agrave; couvrir en Normandie, au regard du patrimoine paysager &raquo;, note Gilles Fortin. Le 2e, sur la gestion des phytosanitaires, en revanche, est plus difficile &agrave; atteindre, notamment pour les c&eacute;r&eacute;aliers. &laquo; L&rsquo;approche repose notamment sur la limitation des IFT (Indice de Fr&eacute;quence des Traitements), herbicides et non herbicides, indique le formateur : on compare l&rsquo;utilisation de l&rsquo;exploitation par rapport &agrave; une moyenne r&eacute;gionale&nbsp;&raquo;. Enfin, pour le module Fertilisation, il s&rsquo;agit d&rsquo;ajuster au mieux le plan de fumure ou les &eacute;pandages en cours de campagne culturale. Dans la philosophie du label, les pr&eacute;cautions prises par l&lsquo;agriculteur pour s&eacute;curiser et r&eacute;duire ses intrants sont valoris&eacute;es. L&rsquo;utilisation d&rsquo;outils d&rsquo;aide &agrave; la d&eacute;cision (OAD) apporte des points.

<div class="encadre">Lire aussi <a href="https://www.agriculteur-normand.com/le-maraicher-stephane-legrand-decroche-la-certification-hve">Le maraicher St&eacute;phane Legrand d&eacute;croche la certification HVE</a></div>

<div class="souspapier">D&eacute;bats &bull; HVE : le flou sur la valeur ajout&eacute;e 
On en a parl&eacute; au moment des EGA, on en parle dans les n&eacute;gociations sur la PAC : la certification environnementale risque de devenir incontournable, mais les agriculteurs se demandent si elle sera synonyme de valorisation pour leurs exploitations. 
Le label HVE est comme la petite b&ecirc;te qui monte, qui monte&hellip; et qui risque, un de ces jours, de chatouiller ceux qui ne l&rsquo;ont pas. Sera-t-il obligatoire pour entrer dans les &eacute;co-r&eacute;gimes pr&eacute;vus dans la future PAC ? C&rsquo;est une piste que le ministre de l&rsquo;Agriculture lui-m&ecirc;me laisse entendre. 
Le label est d&eacute;j&agrave; inscrit dans la loi EGAlim : les cantines scolaires doivent introduire 50% de produits issus de labels &laquo; durables&nbsp;&raquo; dans leurs assiettes en 2022. D&egrave;s 2021, les agriculteurs labellis&eacute;s HVE seront exon&eacute;r&eacute;s des conseils strat&eacute;giques phyto et b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 2 500 euros dans le cadre du plan de relance. Il permet d&rsquo;acc&eacute;der plus facilement &agrave; certaines aides d&rsquo;investissement. Enfin, la R&eacute;gion Normandie pr&eacute;voit d&rsquo;aider les exploitations &agrave; se certifier. D&eacute;marrage en Normandie 
Parall&egrave;lement aux formations programm&eacute;es dans la R&eacute;gion, la Chambre d&rsquo;agriculture de Normandie a lanc&eacute; la machine dans l&rsquo;Orne en invitant les agriculteurs &agrave; des r&eacute;unions d&rsquo;information. 
&Agrave; Mortagne-au-Perche, mercredi 10&nbsp;f&eacute;vrier, ils sont dix. Face aux explications du formateur Gilles Fortin, ils oscillent entre int&eacute;r&ecirc;t et scepticisme. Pour Nicolas Tison, responsable de la commission Environnement territoire &agrave; la Chambre d&rsquo;agriculture, &laquo;&nbsp;le label HVE est reconnu sur le plan national, c&rsquo;est un avantage par rapport aux petits labels locaux&nbsp;&raquo;. &laquo; Il valorise l&rsquo;environnement, mais pas notre porte-monnaie &raquo;, s&rsquo;inqui&egrave;te dans la salle un participant qui demande&nbsp;: &laquo;&nbsp;le miscanthus que je vends en direct, est-ce que je vais le retrouver sur le prix si je suis certifi&eacute;&nbsp;? &raquo; Question pratique d&rsquo;un &eacute;leveur : &laquo;&nbsp;comment &ccedil;a se passe au niveau de la collecte de mon lait ?&nbsp;&raquo; La certification concerne l&rsquo;exploitation, mais la d&eacute;marche doit &ecirc;tre collective, dans les fili&egrave;res longues. &laquo; Il y a des bruits de couloir chez certains transformateurs qui laissent penser qu&rsquo;il y aura une valorisation &raquo;, r&eacute;v&egrave;le Nicolas Tison. Par exemple, c&ocirc;t&eacute; NatUp ou Approvert Reconnaissance 
Pour Nicolas Tison, la certification r&eacute;pond &agrave; une &eacute;volution in&eacute;vitable : &laquo; il y a une lame de fond sur les enjeux phyto, fertilisation, sur lesquels des &eacute;volutions sont n&eacute;cessaires. Quel outil pour les construire&nbsp;? Celui-ci offre un cadre et permet aussi de faire reconna&icirc;tre ce qui est d&eacute;j&agrave; fait &raquo;. 
Laurent Jahandier est &eacute;leveur porcin au Pin-la-Garenne, membre d&rsquo;une association d&rsquo;&eacute;leveurs engag&eacute;s dans une d&eacute;marche avec une GMS : &laquo; le contrat int&egrave;gre un plan de progr&egrave;s. On a 4 ou 7 ans pour atteindre les objectifs, bien-&ecirc;tre animal, autonomie &eacute;nerg&eacute;tique, etc. &raquo; 
Pour lui, le HVE, &laquo; il faut y aller. On a toujours envie de faire mieux et on a besoin de reconnaissance, on en manque &raquo;. &laquo; C&rsquo;est une mani&egrave;re de montrer ses bonnes pratiques de mani&egrave;re structur&eacute;e &raquo;, abonde Gilles Fortin. 
Si la valorisation directe reste &agrave; inventer, au-del&agrave; de certains circuits courts, les gestes du gouvernement en faveur de la certification montrent des int&eacute;r&ecirc;ts indirects &agrave; adh&eacute;rer. La HVE, une petite b&ecirc;te &agrave; suivre de pr&egrave;s.</div>

La Chambre d’agriculture de Normandie a invité les agriculteurs à s’informer sur le label HVE au cours de trois réunions dans l’Orne. La certification environnementale, progressive et créée par l’Etat, est encore peu présente dans la région.

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