En plein &eacute;pisode de&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/secheresse" target="_blank">s&eacute;cheresse</a>, le service de statistique du minist&egrave;re de l'Agriculture vient de faire para&icirc;tre, le 9 ao&ucirc;t, sa premi&egrave;re estimation de la&nbsp;vendange 2022. Au 1er ao&ucirc;t, la&nbsp;r&eacute;colte&nbsp;est attendue entre 42,6 et 45,6 millions d'hectolitres, soit un niveau sup&eacute;rieur (+13% &agrave; +21%) &agrave; la&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/vendanges-2021-un-volume-plus-faible-quespere" target="_blank">faible r&eacute;colte de 2021</a>, marqu&eacute;e par un &eacute;pisode s&eacute;v&egrave;re et &eacute;tendu de&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/gel-28-32-de-pertes-de-recolte-pour-la-viticulture-en-2021-dapres-les-premieres-estimations" target="_blank">gel au printemps</a>. Selon ces premi&egrave;res estimations, la&nbsp;production viticole 2022&nbsp;est attendue &laquo;&nbsp;proche de la moyenne quinquennale&nbsp;&raquo; de 2017-2021.En 2022, globalement, la&nbsp;floraison&nbsp;s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e dans des conditions climatiques plus favorables que l&rsquo;an dernier. La hausse sur un an concerne l'ensemble des&nbsp;bassins viticoles&nbsp;&agrave; l&rsquo;exception, notamment, de celui des&nbsp;Charentes&nbsp;particuli&egrave;rement touch&eacute; par les&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/meteo-le-gel-sera-encore-tres-grave-cette-annee-pour-lagriculture" target="_blank">&eacute;pisodes de&nbsp;gel&nbsp;</a>et de&nbsp;gr&ecirc;le&nbsp;au printemps. Tr&egrave;s affect&eacute;s &eacute;galement par ces ph&eacute;nom&egrave;nes cette ann&eacute;e, le&nbsp;Bordelais&nbsp;et le&nbsp;Sud-Ouest&nbsp;n'atteindront pas la moyenne quinquennale. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/2/0/8/4668025-1-fre-FR/eb6cc2c34b8a-reussir-vigne-jpg" alt="" height="587" width="867" /></figure>

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<h2>Incertitudes li&eacute;es &agrave; la s&eacute;cheresse</h2>Dans sa note Agreste, le minist&egrave;re pr&eacute;vient qu'il &laquo;&nbsp;s&rsquo;agit d&rsquo;une premi&egrave;re estimation &agrave; affiner au regard de l&rsquo;incertitude entourant l&rsquo;&eacute;volution de la s&eacute;cheresse en cours&nbsp;&raquo;. En effet, si elle se poursuivait, de nombreux bassins risqueraient une diminution de la production, notamment le&nbsp;Beaujolais, le&nbsp;Val de Loire, le&nbsp;Sud-Ouest, le&nbsp;Languedoc&nbsp;et&nbsp;Roussillon, le&nbsp;Sud-Est, et la&nbsp;Corse. Les vendanges devraient &ecirc;tre particuli&egrave;rement pr&eacute;coces cette ann&eacute;e et d&eacute;buter fin-ao&ucirc;t,&nbsp;voire mi-ao&ucirc;t. Les maladies sont peu pr&eacute;sentes dans les vignobles.En&nbsp;Champagne, le vignoble a &eacute;t&eacute; peu touch&eacute; par le gel d&rsquo;avril. La v&eacute;g&eacute;tation compte 12 jours d&rsquo;avance par rapport &agrave; la moyenne d&eacute;cennale. Les vendanges devraient d&eacute;buter fin ao&ucirc;t. Les pluies en juin ont permis une bonne recharge des sols. Le mildiou est discret. Le potentiel de production est donc prometteur et se situe au-dessus du niveau moyen de 2017-2021.<h2>En Languedoc-Roussillon, les vendanges ont d&eacute;but&eacute; fin juillet</h2>En&nbsp;Bourgogne, les estimations au 1er&nbsp;ao&ucirc;t sont optimistes&nbsp;: la production serait proche du plein potentiel et sup&eacute;rieure au niveau moyen quinquennal. L&rsquo;&eacute;tat sanitaire est bien pr&eacute;serv&eacute;. Les vendanges sont pr&eacute;vues fin ao&ucirc;t.Dans le&nbsp;Beaujolais, la floraison s&rsquo;est bien d&eacute;roul&eacute;e. Dans ce vignoble, le potentiel est prometteur &eacute;galement mais celui-ci commence &agrave; &ecirc;tre entam&eacute; par la s&eacute;cheresse.En&nbsp;Alsace, la pluviom&eacute;trie a &eacute;t&eacute; particuli&egrave;rement faible depuis le printemps. Le poids moyen des grappes est inf&eacute;rieur &agrave; la moyenne d&eacute;cennale, notamment pour le c&eacute;page Gewurztraminer. La production devrait se situer en-dessous des niveaux moyens quinquennaux.En&nbsp;Savoie, 2022 se caract&eacute;rise par une pr&eacute;cocit&eacute; de la v&eacute;g&eacute;tation et une situation saine. La production devrait &ecirc;tre proche de la moyenne quinquennale.Dans le&nbsp;Jura, la vendange s&rsquo;annonce prometteuse en volume, au-dessus des niveaux moyens quinquennaux apr&egrave;s le gel d&eacute;vastateur de 2021.Dans le&nbsp;Val de Loire, les vendanges sont aussi pr&eacute;vues en avance. Localement, des vignobles ont &eacute;t&eacute; affect&eacute;s par le gel d&rsquo;avril et la gr&ecirc;le de juin. Mais apr&egrave;s la faible r&eacute;colte de 2021, le potentiel de production devrait &ecirc;tre sup&eacute;rieur &agrave; la moyenne quinquennale. La s&eacute;cheresse pourrait cependant amoindrir le rendement en jus et les volumes. Le d&eacute;marrage des vendanges est attendu d&eacute;but septembre.Dans les&nbsp;Charentes, le vignoble a &eacute;t&eacute; impact&eacute; par la gr&ecirc;le de juin. D&eacute;but ao&ucirc;t, les pertes &eacute;taient estim&eacute;es &agrave; 15% des surfaces. Dans les parcelles qui n&rsquo;ont pas subi la gr&ecirc;le, le potentiel de production est prometteur mais celui-ci pourrait &ecirc;tre r&eacute;duit par la s&eacute;cheresse. La production est attendue en recul par rapport &agrave; la moyenne de 2021 et &agrave; la moyenne quinquennale.&nbsp;Dans le&nbsp;Bordelais, le gel d&rsquo;avril et la gr&ecirc;le de juin ont touch&eacute; le vignoble. 10&nbsp;000 ha sont concern&eacute;s &agrave; des degr&eacute;s divers. Les vendanges seront pr&eacute;coces, elles devraient d&eacute;buter &agrave; la mi-ao&ucirc;t. La production est annonc&eacute;e en dessous du niveau moyen quinquennal.Dans les autres vignobles du Sud-Ouest, l&rsquo;Armagnac, notamment, a &eacute;t&eacute; touch&eacute; par le gel. La gr&ecirc;le a fortement endommag&eacute; certains vignobles. La production ne devrait pas atteindre le niveau moyen quinquennal. Et s&rsquo;il venait &agrave; se prolonger, le d&eacute;ficit hydrique pourrait encore r&eacute;duire les rendements.En&nbsp;Languedoc-Roussillon, les toutes premi&egrave;res vendanges ont d&eacute;but&eacute; pr&eacute;cocement, fin juillet. Les sorties de grappes ont &eacute;t&eacute; belles mais la production du bassin, qui s&rsquo;annon&ccedil;ait un peu sup&eacute;rieure &agrave; la moyenne quinquennale, pourrait &ecirc;tre revue &agrave; la baisse en raison de la s&eacute;cheresse qui affecte les grains de raisin, surtout en Roussillon et dans le Gard.Dans le&nbsp;Sud-Est, l&rsquo;&eacute;tat sanitaire est pr&eacute;serv&eacute;. La v&eacute;g&eacute;tation est en avance de 10 jours. Malgr&eacute; la s&eacute;cheresse, le rendement devrait atteindre son niveau moyen quinquennal. Dans le nord de la zone, la floraison a &eacute;t&eacute; abondante. Pourtant, le potentiel initial tr&egrave;s prometteur se r&eacute;duit progressivement avec la s&eacute;cheresse qui se prolonge.En&nbsp;Corse, le mildiou et l&rsquo;o&iuml;dium sont contenus. A ce stade, la r&eacute;colte s&rsquo;annonce en avance avec un potentiel en hausse par rapport &agrave; 2021 et &agrave; la moyenne quinquennale. Mais sur l&rsquo;Ile de Beaut&eacute; &eacute;galement, la s&eacute;cheresse qui commence &agrave; impacter la vigne pourrait r&eacute;duire finalement les rendements.

Une récolte attendue entre 42,6 et 45,6 millions d'hectolitres, ce sont les prévisions de vendange 2022 diffusées par le service de statistique du ministère de l'Agriculture ce 9 août. Pour l’ensemble du vignoble français, ces premières estimations laissent entrevoir une récolte proche de la moyenne quinquennale 2017-2021. Dans toutes les régions, les vendanges vont se dérouler précocement.

Des vendanges 2022 précoces et autour de 44 millions d’hectolitres

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Certification HVE requise pour tous les pr&eacute;tendants au classement des crus bourgeois 2030/2035 puis engagement collectif en Responsabilit&eacute; soci&eacute;tale des entreprises (RSE), tels sont les objectifs d&eacute;finis par la feuille des routes de l&rsquo;Alliance des crus bourgeois.

&laquo;&nbsp;Nous demandons &agrave; tous les crus d&rsquo;&ecirc;tre certifi&eacute;s HVE pour le classement 2030/2035. Dans dix-huit &agrave; vingt-quatre mois, nous allons commencer &agrave; pr&eacute;parer le cahier des charges de ce classement et nous y int&eacute;grerons donc l&rsquo;exigence de la HVE pour tous nos adh&eacute;rents&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille Franck Bijon, pr&eacute;sident de l&rsquo;Alliance des crus bourgeois. Sans &eacute;luder le fait que &laquo;&nbsp;cette HVE sera tr&egrave;s certainement <a href="https://www.reussir.fr/vigne/hve-le-ministere-de-lagriculture-defini-ses-axes-devolution-du-referentiel">r&eacute;form&eacute;e</a> d&rsquo;ici l&agrave; pour sa voie A alors que la voie B sera supprim&eacute;e&nbsp;&raquo;.

<h3>La poursuite d&rsquo;un engagement d&eacute;j&agrave; lanc&eacute;</h3>

&Agrave; ce jour, pr&egrave;s de 70&nbsp;% des 250 propri&eacute;t&eacute;s adh&eacute;rentes &agrave; l&rsquo;Alliance sont d&eacute;j&agrave; certifi&eacute;es HVE. La prise en compte de cette certification dans le classement des crus bourgeois du M&eacute;doc a d&eacute;marr&eacute; de fa&ccedil;on progressive d&egrave;s le classement 2015/2020.

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/le-classement-2020-des-crus-bourgeois-du-medoc-devoile">Le classement 2020 des crus bourgeois d&eacute;voil&eacute;</a></div>

Pour le classement qui approche, celui de 2025/2030, la certification est d&eacute;j&agrave; requise pour les crus bourgeois sup&eacute;rieurs et exceptionnels. Pour les autres crus bourgeois, il est demand&eacute; une validation de la certification environnementale de niveau 2, le seuil qui pr&eacute;c&egrave;de la HVE.

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 <div class="field field--name-image field--type-image field--label-hidden field__item"> <img loading="lazy" src="https://www.reussir.fr/vigne/sites/vigne/files/styles/normal_size/public/_RVI298_ESSE_REG_GIRONDE_CRU_BOURGEOIS.jpg.webp?itok=2lAiZKXY" width="747" height="498" alt="La certification HVE est d&eacute;j&agrave; obligatoire pour les crus bourgeois sup&eacute;rieurs et exceptionnels du futur classement 2025/2030." typeof="foaf:Image" /></div>
 
 <div class="field field--name-field-legende field--type-string field--label-hidden field__item">La certification HVE est d&eacute;j&agrave; obligatoire pour les crus bourgeois sup&eacute;rieurs et exceptionnels du futur classement 2025/2030.</div>
 
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 E. Tournier

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<h3>Un choix consid&eacute;r&eacute; comme strat&eacute;gique</h3>

Pourquoi avoir choisi la certification HVE alors qu&rsquo;elle est actuellement d&eacute;cri&eacute;e ? Franck Bijon estime que c'est un choix strat&eacute;gique.

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/la-haute-valeur-environnementale-une-certification-ameliorer">La HVE, une certification environnementale &agrave; am&eacute;liorer</a></div>

&laquo;&nbsp;Certes le r&eacute;f&eacute;rentiel HVE&nbsp;n&rsquo;est pas parfait. Mais celui de Terra Vitis non plus, et de toute fa&ccedil;on quel que soit le r&eacute;f&eacute;rentiel que vous prenez, il y a des choses &agrave; dire. Une partie de la production estime sans doute que l&rsquo;on devrait aller encore plus loin, mais je pr&eacute;f&egrave;re retenir que c&rsquo;est en faisant de cette mani&egrave;re que l&rsquo;on va faire avancer tout le monde dans un engagement progressif vers le d&eacute;veloppement durable&nbsp;&raquo;. Pour l&rsquo;heure, l&rsquo;Alliance r&eacute;fl&eacute;chit &agrave; la mise en ad&eacute;quation des ressources &agrave; envisager pour mener &agrave; bien cette ambition. Accompagnement&nbsp;internalis&eacute; ou externalis&eacute; ? La question n&rsquo;est pas encore tranch&eacute;e.
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Parmi les ambitions affichées par l’Alliance des crus bourgeois du Médoc figure celle d’amener « toute la famille » vers la certification HVE pour le classement 2030/2035. Cet objectif se veut une première étape vers un engagement collectif en RSE.

HVE pour tous les crus bourgeois du Médoc en 2030

&laquo;&nbsp;La baisse des pr&eacute;l&egrave;vements en eau est essentielle pour nous adapter au changement climatique. Nous devons mieux lutter contre les gaspillages, prioriser nos usages et faire &eacute;voluer certaines de nos pratiques agricoles dans la suite du Varenne de l&rsquo;eau&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; ce lundi &Eacute;lisabeth Borne devant les adh&eacute;rents du Medef r&eacute;unis &agrave; Paris &agrave; l&rsquo;occasion de leur universit&eacute; d&rsquo;&eacute;t&eacute; et au cours de laquelle la Premi&egrave;re ministre a d&eacute;fini les premiers jalons de la Planification &eacute;cologique d&eacute;cr&eacute;t&eacute;e par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique pour son second mandat. &laquo;&nbsp;Nous allons travailler secteur par secteur en rassemblant toutes les parties prenantes autour des ministres comp&eacute;tents, a d&eacute;clar&eacute; &Eacute;lisabeth Borne. Chaque secteur aura des objectifs de baisse des &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre et d&rsquo;adaptation au changement climatique et devra d&eacute;finir une liste d&rsquo;actions tr&egrave;s concr&egrave;tes &agrave; mener, un calendrier de mise &agrave; &oelig;uvre pr&eacute;cis avec des points&nbsp;d&rsquo;&eacute;tape&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/eau-et-climat-gare-aux-mirages" target="_blank" title="">Eau et climat&nbsp;: gare aux mirages</a>
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<h2>L&rsquo;eau, la for&ecirc;t et les &eacute;nergies d&eacute;carbon&eacute;es d&rsquo;abord</h2>La gestion de l&rsquo;eau, la pr&eacute;servation de la for&ecirc;t et la production d&rsquo;&eacute;nergie d&eacute;carbon&eacute;e, &agrave; savoir le nucl&eacute;aire et les &eacute;nergies renouvelables, constituent donc les trois premiers chantiers de la Planification &eacute;cologique, que la Premi&egrave;re ministre veut voir d&eacute;marrer &laquo;&nbsp;d&egrave;s septembre&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Pour ne pas perdre de temps, d&egrave;s que des mesures feront l&rsquo;objet d&rsquo;un accord, nous acterons leur mise en &oelig;uvre sans attendre la fin de tout le processus de n&eacute;gociation. Au cours de l&rsquo;automne, cette d&eacute;marche sera engag&eacute;e pour l&rsquo;ensemble des secteurs avec comme objectif d&rsquo;aboutir d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e &agrave; une premi&egrave;re vision compl&egrave;te de notre Planification &eacute;cologique&nbsp;&raquo;. Le secr&eacute;tariat g&eacute;n&eacute;ral &agrave; Planification &eacute;cologique&nbsp;en assurera le suivi &laquo;&nbsp;transparent&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;le partage avec tous les Fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo; via un tableau de bord qui sera rendu public.<h2>Plan de sobri&eacute;t&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique</h2>Selon la Premi&egrave;re ministre, la Planification &eacute;cologique&nbsp;sera la pendant du Green deal europ&eacute;en. &laquo;&nbsp;Nous avons besoin d&rsquo;un plan global et complet&nbsp;&raquo; qui &eacute;tablira les &laquo;&nbsp;transformations suppl&eacute;mentaires que nous devons engager dans les fa&ccedil;ons de nous d&eacute;placer, de nous nourrir, de produire, de nous loger, de consommer&nbsp;&raquo;.S&rsquo;agissant du volet &eacute;nerg&eacute;tique et du risque de p&eacute;nurie patent dans les mois &agrave; venir, Elisabeth Borne a appel&eacute; chaque entreprise &laquo;&nbsp;&agrave; &eacute;tablir en septembre son propre plan de sobri&eacute;t&eacute;&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Si nous agissons collectivement, &nbsp;nous pouvons surmonter ce risque de p&eacute;nurie, mais si chacun ne prend pas sa part, ou que toutes les hypoth&egrave;ses d&eacute;favorables se conjuguaient, nous serions amen&eacute;s &agrave;&nbsp;imposer des baisses de consommation&nbsp;&raquo;, a pr&eacute;venu la Premi&egrave;re ministre. &laquo;&nbsp;Je vous donne rendez-vous d&eacute;but octobre, a-t-elle lanc&eacute; aux entrepreneurs. Nous disposerons&nbsp;du premier bilan des plans de sobri&eacute;t&eacute; engag&eacute;s et des derni&egrave;res pr&eacute;cisions des experts. Je pr&eacute;senterai alors les premiers sc&eacute;narios et nous aurons une vision plus claire des risques de rationnement. Ensemble, nous pouvons surmonter la menace de p&eacute;nurie d&rsquo;&eacute;nergie cet hiver&nbsp;&raquo;, s&rsquo;est-elle montr&eacute;e optimiste.Elle a de son c&ocirc;t&eacute; fix&eacute; aux diff&eacute;rents minist&egrave;res un objectif de r&eacute;duction de consommation d'&eacute;nergie &laquo;&nbsp;d&rsquo;au moins 10% dans les deux prochaines ann&eacute;es &raquo;,&nbsp;soit le m&ecirc;me effort que celui demand&eacute; aux entreprises.

Avec la préservation de la forêt et la quête d’énergies décarbonées, la gestion de l’eau fait partie des trois premiers chantiers de la Planification écologique, que la Première ministre veut mettre en œuvre « dès le mois de septembre ».

E. Borne : « La baisse des prélèvements en eau est essentielle pour nous adapter au changement climatique »

La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne a organis&eacute; le 28 ao&ucirc;t des vendanges sauvages dans une parcelle de vigne du Ch&acirc;teau d&rsquo;Esclans, domaine du Var repris en 2019 par le g&eacute;ant du luxe LVMH aux mains de Bernard Arnault. L&rsquo;objectif du syndicat minoritaire agricole&nbsp;: &laquo;&nbsp;d&eacute;noncer l&rsquo;accaparement du foncier agricole et la financiarisation qui en d&eacute;coule&nbsp;&raquo;, selon un post Facebook. &laquo;&nbsp;La loi Sempastous, cens&eacute;e encadrer ces montages soci&eacute;taires, n&rsquo;emp&ecirc;chera pas ces comportements pr&eacute;dateurs. Reprenons la terre &agrave; la finance&nbsp;! Vite une loi fonci&egrave;re &agrave; la hauteur&nbsp;!&nbsp;&raquo;, &eacute;crit la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne.

<div class="lireaussi">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/vigne/node/25346" target="_blank">Le contr&ocirc;le des cessions de parts sociales agricoles &eacute;volue</a></div>

Dimanche matin, 300 personnes selon Les Soul&egrave;vements de la Terre qui a rejoint le mouvement (200 selon l&rsquo;AFP) se sont donn&eacute; rendez-vous sur la parcelle et apr&egrave;s la distribution de 200 s&eacute;cateurs ont commenc&eacute; &agrave; couper des grappes de raisin.

<blockquote class="twitter-tweet">
Action coup de poing de la <a href="https://twitter.com/ConfPaysanne?ref_src=twsrc%5Etfw">@ConfPaysanne</a> avec <a href="https://twitter.com/lessoulevements?ref_src=twsrc%5Etfw">@lessoulevements</a> dans le Var contre l'accaparement du foncier. Lancement d'une vendange militante d'un domaine rachet&eacute; par <a href="https://twitter.com/LVMH?ref_src=twsrc%5Etfw">@LVMH</a> <a href="https://twitter.com/chateaudesclans?ref_src=twsrc%5Etfw">@chateaudesclans</a> <a href="https://t.co/acyXHywM09">pic.twitter.com/acyXHywM09</a>
&mdash; Conf' Paysanne (@ConfPaysanne) <a href="https://twitter.com/ConfPaysanne/status/1563808542100004865?ref_src=twsrc%5Etfw">August 28, 2022</a></blockquote>
<script async="" src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>&laquo;&nbsp;Suite &agrave; la vendange rapide d&rsquo;1,5 tonne de raisins, nous avons d&eacute;ambul&eacute; parmi les vignes puis sur la d&eacute;partementale jusqu'&agrave; la future cave de LVMH, encore en chantier. Nous y avons alors d&eacute;ploy&eacute; des pressoirs et foul&eacute; le raisin pour en faire plus de 1000 litres de jus redistribu&eacute; aux participants [&hellip;]&nbsp;&raquo;, &eacute;crit l&rsquo;organisation qui d&eacute;clare &laquo;&nbsp;avoir ainsi repris sa part des anges&nbsp;&raquo;.

L'enjeu c'est de d&eacute;noncer l'accaparement des terres &agrave; travers des grosses soci&eacute;t&eacute;s

LVMH a pris le contr&ocirc;le en 2019 de ce domaine de 267 hectares, dont 74 hectares en vignes AOP c&ocirc;tes-de-provence, en acqu&eacute;rant 55% des parts via sa filiale Mo&euml;t Hennessy. &laquo; L'enjeu, c'est de d&eacute;noncer l'accaparement des terres qui a lieu aujourd'hui &agrave; travers des grosses soci&eacute;t&eacute;s qui se revendent des parts financi&egrave;res entre elles et qui &eacute;chappent &agrave; tous les outils de r&eacute;gulation et de r&eacute;partition des terres agricoles &raquo;, a expliqu&eacute; Sylvain Apostolo, porte-parole de la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne dans le Var, selon nos confr&egrave;res d&rsquo;Agra Presse.

L'action s'est d&eacute;roul&eacute;e dans le calme, sous l'&oelig;il de gendarmes et d'agents de s&eacute;curit&eacute; du domaine qui ne sont pas intervenus pour stopper la vendange de ces quelques rangs de vigne.

Contact&eacute; par Reussir.fr, le groupe LVMH n&rsquo;a pas r&eacute;agi &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; nous publions cet article.

<div class="lireaussi">Lire aussi&nbsp;: <a href="https://www.reussir.fr/vigne/node/26096" target="_blank">Quel prix des vignes par bassins viticoles et AOP en 2021 ? Retrouvez le bar&egrave;me indicatif</a></div>

La Confédération paysanne a récolté plus de 1,5 tonne de raisins le 28 août d’une parcelle du Château d’Esclans pour dénoncer l’accaparement des terres.

Vendanges sauvages d’une parcelle de vigne appartenant à LVMH 

Si vous &ecirc;tes un.e innovateur.trice agricole, que vous avez d&eacute;velopp&eacute; ou adopt&eacute; une nouvelle technologie ou de nouvelles pratiques agricoles, et que vous pouvez en d&eacute;montrer les impacts positifs sur la durabilit&eacute; socio&eacute;conomique ou environnementale de votre exploitation, ce concours est pour vous&nbsp;!&nbsp; Et vous avez une semaine de plus pour postuler, avant le vendredi 2 septembre&nbsp;!Les candidats seront s&eacute;lectionn&eacute;s et trois gagnants seront annonc&eacute;s le premier soir du SIMA le 6 novembre 2022 &agrave; Paris, et auront l&rsquo;opportunit&eacute; de pr&eacute;senter leur innovation devant un auditoire d&rsquo;experts agricoles internationaux pendant le SIMA.&nbsp; Leurs frais de d&eacute;placement et d&rsquo;h&eacute;bergement seront pris en charge.Alors, n&rsquo;attendez pas, postulez d&egrave;s maintenant &agrave; <a href="https://www.nuffieldfrance.fr/sima-farming-awards/" target="_blank">https://www.nuffieldfrance.fr/sima-farming-awards/</a> avant le 2 septembre&nbsp;!

Les SIMA Farming Awards sont promus en collaboration par SIMA et Nuffield France, qui célèbrent cette année respectivement leur 100ème et 40ème anniversaires.  Quels que soient la taille de l’exploitation, la filière ou l’âge de l’exploitant.e, ce nouveau concours est ouvert à tous les agriculteurs innovateurs de France, Irlande, Pays Bas, Royaume Uni, Belgique, Allemagne, Italie, Espagne et Roumanie.

SIMA Farming Awards – clôture des candidatures repoussée au 2 septembre !

Qui fournit 1,1 milliard de repas par an &agrave; 2,78 euros le co&ucirc;t mati&egrave;re pour une entr&eacute;e, un plat, un produit laitier et/ou dessert&nbsp;? La restauration scolaire. Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, environ 75% des 12,9 millions d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves mangent au moins une fois par semaine dans l&rsquo;une des 100 000 cantines scolaires, et 60% y mangent au moins quatre fois par semaine. Et selon une enqu&ecirc;te de l&rsquo;Association des maires de France (AMF) r&eacute;alis&eacute;e en 2020, le co&ucirc;t moyen global d&rsquo;un repas s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 7,63 euros, avec comme premi&egrave;res composantes le co&ucirc;t du personnel (3,46 euros), l&rsquo;achat de denr&eacute;es alimentaires (2,78 euros) et les charges d&rsquo;exploitation (1,16 euros).<h2>Qui paie la cantine&nbsp;?</h2>A quelques jours de la rentr&eacute;e scolaire, les entreprises de restauration collective, qui g&egrave;rent 40% des cantines scolaires (contre 60% g&eacute;r&eacute;es en direct par les collectivit&eacute;s), r&eacute;clament une hausse de 7% de leurs prestations, s&rsquo;alignant de fait sur la hausse des prix &agrave; la consommation, de 6,1% sur un an selon l&rsquo;Insee. La balle est dans le camp des collectivit&eacute;s qui, pour les deux tiers d&rsquo;entre elles, supportent plus de 50% du co&ucirc;t de la cantine, le solde &eacute;tant abond&eacute; par les familles et dans une moindre mesure par la Caf et l&rsquo;Etat. La cantine scolaire fait largement l&rsquo;objet d&rsquo;une tarification sociale. Si elle permet de garantir &agrave; tous les &eacute;l&egrave;ves (ou presque) l&rsquo;acc&egrave;s, plus que l&eacute;gitime, &agrave; des repas complets, sains et &eacute;quilibr&eacute;s, elle ne participe pas &agrave; inculquer la &laquo;&nbsp;vraie&nbsp;&raquo; valeur de l&rsquo;alimentation. Et qui en paie le prix&nbsp;depuis des d&eacute;cennies ? Les agriculteurs, sous-r&eacute;mun&eacute;r&eacute;s.<h2>L&rsquo;&eacute;chec du ch&egrave;que alimentaire</h2>Depuis 2018 et la loi Egalim, l&rsquo;Etat essaie de corriger le tir. Effectifs depuis le 1er janvier 2022 dans la restauration collective publique, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-restauration-collective-monte-en-gamme-sous-l-effet-des-lois-egalim-et-climat" target="_blank">les seuils de 50% de produits durables et de qualit&eacute;, dont 20% de produits bio, seront &eacute;tendus &agrave; la restauration collective priv&eacute;e en 2024</a>. Depuis le 1er mars 2022, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-etiquetage-de-l-origine-generalise-a-toutes-les-viandes-servies-dans-les-cantines-et-restaurants" target="_blank">toute la restauration collective a l&rsquo;obligation d&rsquo;afficher l&rsquo;origine de toutes les viandes</a>, et plus seulement du b&oelig;uf, histoire de contrarier les 50% de viande d&rsquo;import, aux standards parfois douteux, et qui gavent nos cantines.&nbsp;Malheureusement, ces avanc&eacute;es sont annihil&eacute;es par l&rsquo;inflation galopante, que la grande distribution grand chevalier blanc d&eacute;joue &agrave; coups de boucliers tarifaires, au m&eacute;pris de la hausse des co&ucirc;ts subie par la production, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-pour-les-eleveurs-de-ruminants-le-compte-n-y-est-pas" target="_blank">au moment o&ugrave; la s&eacute;cheresse risque de rendre exsangues de tr&egrave;s nombreuses exploitations</a>.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/cheque-alimentaire-3-3-nous-producteurs-on-ne-sait-plus-faire-avec-une-alimentation-au-rabais" target="_blank" title="">Ch&egrave;que alimentaire (3/3) : &laquo; Nous producteurs, on ne sait plus faire avec une alimentation au rabais &raquo;</a>
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Quant &agrave; l&rsquo;Etat, il apporte son obole &agrave; travers la Loi sur le pouvoir d&rsquo;achat et ses dotations aux collectivit&eacute;s (568 millions d&rsquo;euros) et son aide exceptionnelle de solidarit&eacute; aux m&eacute;nages (150&euro; par foyer + 50&euro; par enfant), laquelle se substitue au ch&egrave;que alimentaire, perdu en rase campagne &eacute;lectorale. Dommage. Le ch&egrave;que alimentaire aurait eu la vertu de retirer une arme &agrave; la guerre des prix et de participer &agrave; reconnecter l&rsquo;agriculture et la soci&eacute;t&eacute;. Une sorte de &laquo;&nbsp;fork to farm&nbsp;&raquo; pour changer du &laquo;&nbsp;farm to fork&nbsp;&raquo;, la strat&eacute;gie europ&eacute;enne de&nbsp;&laquo;&nbsp;la ferme &agrave; la fourchette&nbsp;&raquo;.A l&rsquo;occasion du Conseil des ministres &ndash; de rentr&eacute;e -, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a pr&eacute;par&eacute; les esprits &agrave; &laquo; la fin de l&rsquo;abondance, la fin de l&rsquo;&eacute;vidence, la fin de l&rsquo;insouciance &raquo;. Reste la providence.

[Edito] Portée notamment par la loi Egalim, la montée en gamme de la restauration collective est percutée de plein fouet par la hausse des prix des produits alimentaires. La fin de la dépréciation de l’alimentation n’est pas pour demain. Après « farm to fork », à quand « fork to farm » ?

Ma cantine va craquer ou l’impossible montée en gamme

L&rsquo;acheminement vers la Pologne, l&rsquo;Espagne ou encore l&rsquo;Italie des 9300 tonnes de big-bags collect&eacute;s (en 2021) par Adivalor va bient&ocirc;t prendre fin. A compter de 2023, les big-bags g&eacute;n&eacute;r&eacute;s par l&rsquo;utilisation des semences et des engrais prendront la direction de Gisors (Eure), o&ugrave; une usine de recyclage entrera en service au mois de juin. D&egrave;s 2024, &agrave; pleine charge, l&rsquo;usine sera en mesure de traiter l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; des big-bags usag&eacute;s et collect&eacute;s en France.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/finie-la-mise-en-decharge-des-films-de-paillage-maraicher" target="_blank" title="">Finie la mise en d&eacute;charge des films de paillage maraicher</a>
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<h2>Un investissement de 10 millions d'euros</h2>Cette nouvelle unit&eacute; de recyclage est port&eacute;e par la soci&eacute;t&eacute; Novus, qui a consenti un investissement de 10 millions d&rsquo;euros. Le projet b&eacute;n&eacute;ficie &eacute;galement des financements et d&rsquo;un pr&ecirc;t de la BPI dans le cadre du plan &laquo; France Relance &raquo;. Il est &eacute;galement soutenu par les metteurs en marche&#769; d&rsquo;engrais et de semences, repre&#769;sente&#769;s respectivement par la socie&#769;te&#769; Soveea (*) et l&rsquo;association Ares (**), actionnaires d&rsquo;Adivalor et qui se sont engage&#769;s &agrave; garantir la capacite&#769; de l&rsquo;e&#769;co-organisme a&#768; approvisionner l&rsquo;usine.A base de polypropyl&egrave;ne et de poly&eacute;thyl&egrave;ne basse densit&eacute;, les mati&egrave;res plastiques recycl&eacute;es seront incorpor&eacute;es dans la fabrication d&rsquo;emballages neufs, en substitution de mati&egrave;re plastique vierge.(*) Soci&eacute;t&eacute; de valorisation des emballages des &eacute;co-actions des engrais et d'amendements(**) Association pour la r&eacute;cup&eacute;ration et le recyclage des emballages de semences.

Une usine de recyclage entrera en service en juin 2023 à Gisors (Eure), à l’initiative de la société Novus, en partenariat avec Adivalor. Sa capacité de 10 000 t/an équivaut au gisement national.

Les big-bags usagés bientôt recyclés en France

&Eacute;merveill&eacute;s par le site historique, des centaines de montlu&ccedil;onnais mais aussi des touristes de passage, ont pu, le temps d&rsquo;une soir&eacute;e, d&eacute;couvrir la richesse du patrimoine de la ville tout en d&eacute;gustant burgers,frites et glaces concoct&eacute;s &agrave; partir de produits locaux et pr&eacute;par&eacute;s par l&rsquo;&eacute;quipe des Jeunes Agriculteurs de l&rsquo;Allier.Une premi&egrave;re &agrave; Montlu&ccedil;onUne nouvelle exp&eacute;rience &agrave; l&rsquo;ouest du d&eacute;partement de l&rsquo;Allier seulement quelques jours apr&egrave;s celle, d&eacute;j&agrave; bien &eacute;tablie, de la pause fermi&egrave;re de Saint-Pour&ccedil;ain-sur-Sioule qui rencontre, ann&eacute;e apr&egrave;s ann&eacute;e, toujours un si beau succ&egrave;s.250 repas servisAu total, ce ne sont pas moins de&nbsp;250 repas qui ont &eacute;t&eacute; servis tout au long de la soir&eacute;e du 6 ao&ucirc;t dernier.Un jeu pour comprendre l&rsquo;agricultureInstall&eacute;s sur l&rsquo;esplanade du ch&acirc;teau des Ducs de Bourbon, en plein coeur de la cit&eacute;, les jeunes producteurs ont ainsi pu proposer aux visiteurs, outre ce service de restauration et de buvette, un jeu sur le vrai / faux afin de d&eacute;couvrir l&rsquo;agriculture de mani&egrave;re ludique.Un bal de cl&ocirc;tureUne soir&eacute;e festive qui s&rsquo;est termin&eacute;e dans la bonne humeur &agrave; travers un bal qui s&rsquo;est cl&ocirc;tur&eacute; aux alentours de minuit.Une manifestation qui devrait, de nouveau, avoir lieu l&rsquo;an prochain.

C’était une première à l’Ouest du département de l’Allier. Une manifestation ayant pour objectif de promouvoir la variété des productions de l’agriculture bourbonnaise et le dynamisme de toute une profession.

Ils prennent la pause à Montluçon, en nocturne autour du château des ducs

Jamais les engrais de synth&egrave;se dits NPK - fabriqu&eacute;s &agrave; partir d'azote, de phosphore ou de potasse - n'ont &eacute;t&eacute; aussi chers: les prix internationaux ont tripl&eacute; entre d&eacute;but 2021 et mi-2022. &laquo;&nbsp;La difficult&eacute; de mon travail est de pr&eacute;voir o&ugrave; ils vont &ecirc;tre dans les prochains 18 mois&nbsp;&raquo;, admettait Jo&euml;l Jackson, directeur g&eacute;n&eacute;ral et analyste du march&eacute; des engrais chez BMO Capital Markets, en juillet lors d'une conf&eacute;rence&nbsp;d'analystes aux &Eacute;tats-Unis.En Europe, les engrais NPK s'inscrivent &agrave; un niveau &laquo;&nbsp;historique&nbsp;&raquo;, car index&eacute;s sur les prix du gaz - qui constituent 90% des co&ucirc;ts de production des engrais azot&eacute;s comme l'ammoniac et l'ur&eacute;e. Or, le gaz naturel poursuit sa flamb&eacute;e au fur et &agrave; mesure que la Russie en guerre contre l'Ukraine ferme le robinet d'approvisionnement de gaz vers le vieux continent.<h2>L'ammoniac touch&eacute;...</h2>Pour maintenir leur rentabilit&eacute;, plusieurs fabricants europ&eacute;ens d'engrais cessent leur production d'ammoniac, obtenu en combinant l'azote de l'air et l'hydrog&egrave;ne provenant du gaz naturel. Ce qui n'&eacute;tait pas arriv&eacute; depuis la crise financi&egrave;re de 2008.A pr&egrave;s de 300 euros le MWh de gaz aujourd'hui, &laquo;&nbsp;contre 20 euros en moyenne sur les 10 ans pass&eacute;s&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;on a un gros probl&egrave;me: &ccedil;a ne passe plus pour tous ceux qui fabriquent de l'ammoniac, car le gaz est 10 &agrave; 15 fois plus cher qu'avant&nbsp;&raquo;, explique &agrave; l'AFP Nicolas Broutin, patron de la filiale fran&ccedil;aise du producteur norv&eacute;gien Yara, num&eacute;ro un europ&eacute;en des engrais azot&eacute;s. Yara a arr&ecirc;t&eacute; pour la deuxi&egrave;me fois cette ann&eacute;e son usine de Ferrare en Italie en juillet. Au printemps, celle du Havre en France avait cess&eacute; de produire trois semaines. Depuis janvier, Yara a produit 15% de moins d'ammoniac en Europe que l'an pass&eacute;, selon Deutsche Bank.Cette semaine, alors que les prix du gaz ont encore bondi, le premier producteur polonais Azoty a annonc&eacute; qu'il suspendait 90% de sa production d'ammoniac, et le premier producteur lituanien Achema a aussi annonc&eacute; l'arr&ecirc;t de son usine le 1er septembre. &laquo;&nbsp;Le risque de p&eacute;nurie si toute l'Europe s'arr&ecirc;te est r&eacute;el, il peut y avoir un probl&egrave;me de ressource car on fabrique les engrais l'hiver en pr&eacute;vision du printemps 2023&nbsp;&raquo;, ajoute M. Broutin.<h2>... et la potasse</h2>Les agriculteurs risquent aussi de manquer de potasse &agrave; cause des sanctions contre la Russie, l'un des principaux producteurs, et des sanctions pesant contre le Belarus, &laquo;&nbsp;responsable d'un sixi&egrave;me de la production de la potasse mondial&nbsp;&raquo; rappelle Jo&euml;l Jackson. Avant la guerre, la Russie &eacute;tait le premier exportateur mondial d'engrais NPK.Le patron de l'ONU a rappel&eacute; que les engrais et produits agricoles russes &eacute;taient exempt&eacute;s des sanctions et devaient pouvoir librement acc&eacute;der aux march&eacute;s mondiaux &laquo;&nbsp;sans entrave&nbsp;&raquo;, au risque d'une crise alimentaire mondiale en 2023.Le Br&eacute;sil, puissance agricole dont la Russie est le premier fournisseur d'engrais, &laquo;&nbsp;a d&eacute;j&agrave; pris conscience de sa d&eacute;pendance qui va peser sur la campagne agricole 2023&nbsp;&raquo;, soulignent les experts du guide mondial CyclOpe des mati&egrave;res premi&egrave;res.Les fabricants redoutent une &laquo;&nbsp;destruction artificielle de la demande&nbsp;&raquo; dit M. Jackson: les agriculteurs risquent de se rationner ou de faire l'impasse sur certains engrais devenus inabordables. &laquo;&nbsp;Ca se voit d&eacute;j&agrave; partout en Europe&nbsp;&raquo;, ajoute M. Broutin. &laquo;&nbsp;C'est en 2023-2024 que se fera sentir la hausse des prix des engrais et &eacute;ventuellement leur moindre utilisation&nbsp;&raquo; ajoute le CyclOpe qui s'attend &agrave; une production agricole &laquo;&nbsp;sensiblement r&eacute;duite&nbsp;&raquo; en Afrique.Dans le monde globalis&eacute; des engrais, ces perturbations, pour l'instant essentiellement europ&eacute;ennes, font les affaires de certains. Pour se passer de gaz russe, les producteurs europ&eacute;ens importent notamment depuis fin 2021 de l'ammoniac d'Am&eacute;rique du Nord ou d'Australie, selon M.Broutin.Certains y voient un avantage pour les engrais organiques (fumiers etc..) ou ceux produits &agrave; partir d'hydrog&egrave;ne &laquo;&nbsp;vert&nbsp;&raquo;. En attendant, le num&eacute;ro un mondial des engrais, le canadien Nutrien, va augmenter sa production de potasse pour compenser d'&eacute;ventuelles d&eacute;faillances russes ou bi&eacute;lorusses. Jo&euml;l Jackson pr&eacute;voit au minimum un doublement des b&eacute;n&eacute;fices de Nutrien cette ann&eacute;e.

Par manque des engrais de base dont la Russie est un gros pourvoyeur, les prix de l'alimentation pourraient exploser l'an prochain, ainsi que la faim dans le monde, alertent industriels et analystes du marché des engrais, à l'unisson de l'ONU.

Derrière la flambée du gaz en Europe, le spectre d'une pénurie mondiale d'engrais

Temps fort de la Foire &agrave; l'Ail, le concours des vins des Coteaux de Limagne fait la part belle aux vins d&eacute;partementaux en promouvant les vignerons professionnels comme la vigne familiale. Pour cette ann&eacute;e 2022, le jury compos&eacute; d'une vingtaine de personne, devait d&eacute;partager 34 &eacute;chantillons dans sept cat&eacute;gories diff&eacute;rentes. Ces &eacute;chantillons sont issus des vins r&eacute;colt&eacute;s en amont par l'organisation, c'est-&agrave;-dire les &eacute;lus de la commune de Billom. Chaque couleur est repr&eacute;sent&eacute;e : rouge, ros&eacute; et blanc. Les vignerons professionnels ont pr&eacute;sent&eacute; particuli&egrave;rement des &eacute;chantillons en AOC C&ocirc;tes d'Auvergne, &eacute;labor&eacute;s &agrave; partir de gamay, de pinot et chardonnay. Les vignerons amateurs &eacute;taient repr&eacute;sent&eacute;s par les membres actifs de l'association VIA 63, mais aussi des associations se positionnant sur les vins natures. Comme chaque ann&eacute;e, le sud-Limagne s'est distingu&eacute; par la qualit&eacute; du travail de ses vignerons. "La qualit&eacute; des vins est reconnue au cours d'une d&eacute;gustation &agrave; l'aveugle. Le jury participe &agrave; des formations &oelig;nologiques afin de ma&icirc;triser les qualit&eacute;s du vin, le respect de la typicit&eacute; du terroir, mais aussi l'absence de d&eacute;faut" explique Pierrick Bellat, organisateur du concours. Les r&eacute;sultats se sont calcul&eacute;s aux dixi&egrave;mes de points. Les vignerons de Boudes ont &eacute;t&eacute; r&eacute;compens&eacute;s par le jury avec plusieurs prix venant valoriser le travail pour le domaine Charmensat, pour Xavier Abonnat et David Pelissier. Du c&ocirc;t&eacute; de Vic-le-Comte, le Domaine de Lachaux pr&eacute;sentait un Pinot dans la cat&eacute;gorie IGP Puy-de-D&ocirc;me. Le jury a soulign&eacute; sa bonne longueur et lui a attribu&eacute; une belle note de 15/20. La famille Sciortino participe depuis plus de vingt ans au concours. Dans la cat&eacute;gorie des ros&eacute;s, le jury a &eacute;t&eacute; unanime sur le premier prix attribu&eacute; &agrave; la Cuv&eacute;e des Pimprenelles. Enfin, du c&ocirc;t&eacute; de la Cave Saint-Verny, c'est le blanc AOC C&ocirc;tes d'Auvergne qui a marqu&eacute; le palais des d&eacute;gustateurs pour sa cuv&eacute;e Terre et Laves. Meilleure note de l'ann&eacute;e avec un 17, les d&eacute;gustateurs ont jug&eacute; remarquable le travail des coop&eacute;rateurs.&nbsp;

Dans le cadre de la traditionnelle Foire à l'Ail, la commune de Billom organisait le dimanche 14 août son 53ème concours des vins des Coteaux de Limagne.

Les vins puydômois primés  au concours des Coteaux de Limagn

30%&nbsp;: c&rsquo;est l&rsquo;&eacute;conomie d&rsquo;eau g&eacute;n&eacute;r&eacute;e par la r&eacute;utilisation d&rsquo;eaux us&eacute;es trait&eacute;es issues de la station d&rsquo;Aureilhan (Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es) sur une surface de 8 ha de ma&iuml;s, &agrave; laquelle il faut ajouter 10% d&rsquo;&eacute;conomie d&rsquo;engrais. Men&eacute; depuis 2018 &agrave; titre exp&eacute;rimental par SEDE Environnement, avec le soutien des pouvoirs publics, le projet de recherche SmartFertiReuse, est l&rsquo;un des rares exemples, en France, de r&eacute;utilisation d&rsquo;eaux us&eacute;es trait&eacute;es (REUT).<h2>Possible en viticulture</h2>Dans l&rsquo;Aude, c&rsquo;est la vigne qui profite de la REUT, dans le cadre d&rsquo;un projet exp&eacute;rimental conduit par l&rsquo;INRAE sur sa station de Pech-Rouge. Un d&eacute;monstrateur de 80 ha re&ccedil;oit les eaux sortant de la station d&rsquo;&eacute;puration de Narbonne-Plage. Comparativement aux eaux us&eacute;es rejet&eacute;es dans l&rsquo;environnement, qui subissent classiquement deux traitements, les eaux destin&eacute;es &agrave; irriguer la vigne re&ccedil;oivent un traitement tertiaire reposant sur la chloration et l&rsquo;irradiation UV. Son but est d&rsquo;&eacute;liminer de fa&ccedil;on cibl&eacute;e les micro-organismes pathog&egrave;nes, bact&eacute;ries ou virus, pr&eacute;sentant des risques de contamination pour l&rsquo;environnement, la sant&eacute; humaine, animale et v&eacute;g&eacute;tale. Ce traitement tertiaire est rigoureusement suivi par l&rsquo;Agence r&eacute;gionale de la sant&eacute; (ARS) qui r&eacute;alise notamment le tra&ccedil;age de mol&eacute;cules dangereuses (comme celles pr&eacute;sentes dans les m&eacute;dicaments&shy;&shy;) afin de v&eacute;rifier que leur quantit&eacute; ne d&eacute;passe pas le seuil autoris&eacute; dans l&rsquo;eau potable. De nombreuses analyses de l&rsquo;eau sont ainsi r&eacute;alis&eacute;es d&egrave;s la sortie de la station d&rsquo;&eacute;puration, puis au niveau du sol, des raisins et jusque dans le vin, afin que les exigences sanitaires soient strictement respect&eacute;es.&nbsp;R&eacute;sultats ? Le premier mill&eacute;sime est en bouteilles&nbsp;!<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/eau-et-climat-gare-aux-mirages" target="_blank" title="">Eau et climat&nbsp;: gare aux mirages</a>
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<h2>La France en retard...</h2>D&rsquo;un point de vue r&eacute;glementaire, la r&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es trait&eacute;es pour l'irrigation des cultures est autoris&eacute;e depuis un arr&ecirc;t&eacute; du 2 ao&ucirc;t 2010, compl&eacute;t&eacute; par un arr&ecirc;t&eacute; du 25 juin 2014. En mars dernier, un nouveau d&eacute;cret a &eacute;largi l&rsquo;&eacute;ventail des r&eacute;usages. Ces diff&eacute;rents arr&ecirc;t&eacute;s ont fait suite &agrave; plusieurs exp&eacute;rimentations men&eacute;es depuis de longues ann&eacute;es, notamment dans les &icirc;les (R&eacute;, Noirmoutier, Ol&eacute;ron, Porquerolles&hellip;) o&ugrave; les contraintes hydriques sont souvent exacerb&eacute;es. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/3/1/2/4662133-1-fre-FR/1bec7f6cacfd-carte-reut-2017-jpg" alt="Evolution du nombre de cas de REUT en fonction, avort&eacute;s, en projet et abandonn&eacute;s parmi les 128 cas de REUT recens&eacute;s en mai 2017 (Source : Cerema)" height="604" width="1212" /><figcaption>Evolution du nombre de cas de REUT en fonction, avort&eacute;s, en projet et abandonn&eacute;s parmi les 128 cas de REUT recens&eacute;s en mai 2017 (Source : Cerema)</figcaption></figure>

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Selon le Cerema, un centre d&rsquo;expertise partag&eacute; par l&rsquo;Etat et les collectivit&eacute;s, 63&nbsp;cas de REUT &eacute;taient recens&eacute;s en 2017, portant &nbsp;le taux de r&eacute;utilisation des eaux use&#769;es&nbsp;a&#768; moins de 0,6 %.&nbsp;Selon l'INRAE, ce taux s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 2,4 % en moyenne en Europe du Nord. Il est beaucoup plus e&#769;leve&#769; dans les pays m&eacute;diterran&eacute;ens. Il pointe ainsi &agrave; 60% &agrave; Malte et 85% en Isra&euml;l.&nbsp;Dans ce pays, les deux tiers des eaux us&eacute;es trait&eacute;es servent l&rsquo;irrigation. A Shafdan, sur le littoral proche de Tel Aviv, l&rsquo;usine de traitement des eaux de Mekorot traite 370&nbsp;000 m3/jour. Le processus de traitement s&rsquo;ach&egrave;ve par un lagunage sur sable, laissant l&rsquo;eau s&rsquo;infiltrer sur un horizon de 150 m avant de rejoindre l&rsquo;aquif&egrave;re d&rsquo;eau douce. Un cycle de 400 jours au bout duquel l&rsquo;eau pomp&eacute;e affiche des caract&eacute;ristiques propres &agrave; l&rsquo;eau de boisson. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/3/1/2/4662136-1-fre-FR/fdd1c8cca79c-couv-jpg" alt="Vue a&eacute;rienne de la station de Shafdan en banlieue de Tel Aviv en Isra&euml;l, pays o&ugrave; le taux de re&#769;utilisation des eaux use&#769;es atteint 85%, les deux tiers servant l&rsquo;irrigation (Cr&eacute;dit photo : Mekorot)" height="1578" width="1980" /><figcaption>Vue a&eacute;rienne de la station de Shafdan en banlieue de Tel Aviv en Isra&euml;l, pays o&ugrave; le taux de re&#769;utilisation des eaux use&#769;es atteint 85%, les deux tiers servant l&rsquo;irrigation (Cr&eacute;dit photo : Mekorot)</figcaption></figure>

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<h2>... mais une volont&eacute; politique affich&eacute;e</h2>En 2019, les Assises de l&rsquo;eau ont fixe&#769; un objectif de triplement de la REUT a&#768; l&rsquo;horizon 2025. Dans le cadre du Varenne de l&rsquo;eau, l&rsquo;&Eacute;tat s&rsquo;est engag&eacute; &agrave; am&eacute;liorer la connaissance des eaux non-conventionnelles via la cr&eacute;ation d&rsquo;un observatoire d&eacute;di&eacute; &agrave; la r&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es trait&eacute;es au sein du portail national de l&rsquo;assainissement communal. L&rsquo;objectif est de capitaliser les retours d&rsquo;exp&eacute;rience et de faire conna&icirc;tre ces techniques aupr&egrave;s des collectivit&eacute;s territoriales. Les exp&eacute;rimentations locales devraient aussi se multiplier.L&rsquo;Europe pousse aussi &agrave; la roue. Dans la perspective du futur r&egrave;glement europ&eacute;en entourant la REUT et entrant en vigueur le 23 juin 2023, la Commission europ&eacute;enne vient de publier ses lignes directrices pour aider les autorit&eacute;s nationales et les entreprises concern&eacute;es &agrave; appliquer les r&egrave;gles de l'UE relatives &agrave; la r&eacute;utilisation en toute s&eacute;curit&eacute; des eaux us&eacute;es urbaines trait&eacute;es pour l'irrigation agricole.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bassines-du-poitou-a-fleur-d-eau-et-de-peau" target="_blank" title="">Bassines du Poitou&nbsp;: &agrave; fleur d&rsquo;eau... et de peau</a>
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<h2>Des limites financi&egrave;res et hydrologiques</h2>La REUT pourrait donc apporter sa contribution &agrave; la r&eacute;duction des tensions sur la ressource et &agrave; la s&eacute;curisation de la production agricole de vue de la ressource. Dans un d&eacute;partement comme la Charente-Maritime, selon la Chambre d&rsquo;agriculture, les volumes d&rsquo;eau us&eacute;es &eacute;quivalent aux volumes pr&eacute;lev&eacute;s pour l&rsquo;irrigation.&nbsp;Les eaux us&eacute;es trait&eacute;es repr&eacute;sentent un gisement annuel de 8,4 milliards de m3 en France m&eacute;tropolitaine.&nbsp;Selon Eaufrance, l&rsquo;agriculture pr&eacute;l&egrave;ve 3,6 milliards de m3 (2016) pour irriguer.Sans compter les autres leviers d&rsquo;adaptation (assolements, gestion des sols, pilotage de l&rsquo;irrigation...), la REUT s&rsquo;ajouterait aux autres infrastructures de stockage, existantes et potentielles, que sont les barrages, les retenues collinaires, les retenues de substitution collectives, les transferts d&rsquo;eau entre bassins ou encore la r&eacute;alimentation artificielle des nappes.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-2-10-oui-a-la-creation-de-nouvelles-ressources-sans-irriguer-davantage" target="_blank" title="">A l&rsquo;eau 2050 (2/10) : Oui &agrave; la cr&eacute;ation de nouvelles ressources... sans irriguer davantage</a>
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Cependant, selon l&rsquo;INRAE, les proce&#769;de&#769;s induits par les REUT sont cou&#770;teux, une probl&eacute;matique commune &agrave; tous les types d&rsquo;infrastrutures. Ils sont pluto&#770;t re&#769;serve&#769;s a&#768; des zones p&eacute;ri-urbaines, proches des stations d&rsquo;e&#769;puration, et a&#768; des zones c&ocirc;ti&egrave;res. Cependant, lorsqu'ils sont faibles, les volumes de rejet d'une station d'e&#769;puration urbaine peuvent repre&#769;senter une part significative du de&#769;bit d&rsquo;un cours d&rsquo;eau et leur re&#769;utilisation pour l'irrigation agricole, en re&#769;duction du rejet en cours d'eau, peut alors avoir un impact hydrologique dommageable.&nbsp;Dans l&rsquo;H&eacute;rault par exemple, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-l-eau-2050-6-10-dans-l-herault-la-vigne-reclame-a-boire" target="_blank">le Sche&#769;ma de&#769;partemental d&rsquo;irrigation (SDI) 2018-2030 a exclu la possibilit&eacute; de mobiliser les eaux us&eacute;es trait&eacute;es de l&rsquo;agglom&eacute;ration de Montpellier</a>.En dehors des zones urbaines et littorales, les rejets de stations d&rsquo;e&#769;puration soutiennent l&rsquo;&eacute;tiage des cours d&rsquo;eau. Les eaux us&eacute;es ne donc pas jamais totalement &laquo;&nbsp;perdues&nbsp;&raquo;.

Encore embryonnaire en France, la réutilisation des eaux usées traitées (REUT) constitue une ressource potentielle éprouvée dans de nombreux pays. Même s’il ne faut pas en sous-estimer les limites, d'ordre financier et hydrologique, le recyclage des eaux usées peut apporter sa contribution à la sécurisation de la production agricole.

Les eaux usées traitées, un peu plus qu’une goutte d’eau pour irriguer

A l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence de presse, au cours de laquelle le ministre de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;voil&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-les-premieres-mesures-d-urgence" target="_blank">les mesures de court terme destin&eacute;es &agrave; contrecarrer les cons&eacute;quences de la s&eacute;cheresse</a>, B&eacute;rang&egrave;re Couillard, secr&eacute;taire d&rsquo;Etat charg&eacute;e de l&rsquo;&eacute;cologie a lou&eacute;, &agrave; propose de la ressource en eau, &laquo;&nbsp;une utilisation extr&ecirc;mement raisonn&eacute;e des agriculteurs et un respect des restrictions particuli&egrave;rement important&nbsp;&raquo;. Un satisfecit que Marc Fesneau a fait sien. &laquo;&nbsp;Je voudrais saluer la grande responsabilit&eacute; du monde agricole qui dans cette p&eacute;riode de rationnement, dans un dialogue qui a &eacute;t&eacute; fructueux je crois avec les services de l&rsquo;Etat au niveau d&eacute;partemental, a pu ajuster le pr&eacute;l&egrave;vement qui &eacute;tait n&eacute;cessaire pour le monde agricole aux n&eacute;cessit&eacute;s et contingences g&eacute;n&eacute;r&eacute;es par le s&eacute;cheresse&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; le ministre de l&rsquo;Agriculture, jugeant &laquo;&nbsp;marginaux&nbsp;&raquo; les &eacute;carts de conduite imputables aux agriculteurs. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/5/3/1/4661353-1-fre-FR/a9674dca0c4e-carte-se-chersse-220822-jpg" alt="En date du 22 ao&ucirc;t, 93 d&eacute;partements ont pris des arr&ecirc;t&eacute;s restreignant l&rsquo;usage de l&rsquo;eau, dont 78 affect&eacute;s par au moins un territoire au niveau &laquo; crise &raquo; (Source : minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique)" height="1148" width="1624" /><figcaption>En date du 22 ao&ucirc;t, 93 d&eacute;partements ont pris des arr&ecirc;t&eacute;s restreignant l&rsquo;usage de l&rsquo;eau, dont 78 affect&eacute;s par au moins un territoire au niveau &laquo; crise &raquo; (Source : minist&egrave;re de la Transition &eacute;cologique)</figcaption></figure>

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<h2>15% de contr&ocirc;les non conformes</h2>En date du 22 ao&ucirc;t, l&rsquo;Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB) avait r&eacute;alis&eacute; 7500 contr&ocirc;les dont 85% ont r&eacute;v&eacute;l&eacute; un usage conforme &agrave; la r&egrave;glementions en vigueur, les 15% non conformes &eacute;tant principalement &laquo;&nbsp;le fait des consommateurs&nbsp;&raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; B&eacute;rang&egrave;re Couillard. Apr&egrave;s une phase de &laquo;&nbsp;p&eacute;dagogie et de sensibilisation, 250 contr&ocirc;les ont donn&eacute; lieu &agrave; des actions judiciaires, dans un souci d&rsquo;&eacute;quit&eacute; vis-&agrave;-vis de tous ceux qui respectent la r&eacute;glementation&nbsp;&raquo;.En date du 22 ao&ucirc;t, 93 d&eacute;partements ont pris des arr&ecirc;t&eacute;s restreignant l&rsquo;usage de l&rsquo;eau, dont 78 affect&eacute;s par au moins un territoire au niveau &laquo;&nbsp;crise&nbsp;&raquo;, induisant des restrictions fortes notamment en mati&egrave;re d&rsquo;irrigation.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/eau-et-climat-gare-aux-mirages" target="_blank" title="">Eau et climat&nbsp;: gare aux mirages</a>
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<h2>En attendant la remont&eacute;e du Varenne &agrave; la surface</h2>Si les deux minist&egrave;res sont actuellement focalis&eacute;s sur la gestion de crise, la question de gestion et de l&rsquo;allocation des ressources en eau ne devrait pas tarder &agrave; remonter &agrave; la surface. Sur le papier, la feuille de route est &eacute;crite dans <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varenne-de-l-eau-les-engagements-du-gouvernement" target="_blank">le Varenne de l&rsquo;eau et de l&rsquo;adaptation au changement climatiques conclu en f&eacute;vrier dernier</a>, et dont les trois volets &ndash; assurance multirisque, adaptation des syst&egrave;mes agricoles, gestion de la ressource &ndash; n&rsquo;ont pas encore &eacute;t&eacute; activ&eacute;s. Si le premier est programm&eacute; pour le 1er janvier &nbsp;sur 2023, les deux autres s&rsquo;op&eacute;reront sur un pas temps beaucoup plus distendu, compte-tenu de la relative rigidit&eacute; des syst&egrave;mes et/ou des consciences ou de l&rsquo;aridit&eacute; des financements mobilisables.<div class="citation">
 "La souverainet&eacute; alimentaire, c&rsquo;est un bien commun, la capacit&eacute; &agrave; se nourrir, c&rsquo;est un bien commun, les agriculteurs ne prennent pas l&rsquo;eau pour eux"
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S&rsquo;agissant du stockage mais aussi de la r&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es, o&ugrave; la France accuse un d&eacute;calage par rapport &agrave; nos voisins espagnol et italien historiquement plus contraints, le ministre de l&rsquo;Agriculture escompte bien faire tomber les digues jug&eacute;es &laquo;&nbsp;dogmatiques&nbsp;&raquo; par la FNSEA pour mieux faire pousser des digues de retenues collinaires et de substitution. &laquo;&nbsp;Il faut travailler sur les r&eacute;serves en eau&nbsp;&raquo;, a martel&eacute; Marc Fesneau sur France Info le 23 ao&ucirc;t. &laquo;&nbsp;Il faut faire en agriculture ce que l&rsquo;on conseiller &agrave; chacune d&rsquo;entre nous quand on a une maison&nbsp;: on r&eacute;cup&egrave;re l&rsquo;eau de pluie quand il y en a trop pour pouvoir arroser son jardin, c&rsquo;est exactement le m&ecirc;me syst&egrave;me (...). Sans eau, il n&rsquo;y a pas d&rsquo;agriculture, c&rsquo;est un combat multimill&eacute;naire, le combat du monde agricole pour acc&eacute;der &agrave; l&rsquo;eau (...). La souverainet&eacute; alimentaire, c&rsquo;est un bien commun, la capacit&eacute; &agrave; se nourrir, c&rsquo;est un bien commun, les agriculteurs ne prennent pas l&rsquo;eau pour eux&nbsp;&raquo;, a encore dit le ministre, rejetant les proc&egrave;s en confiscation de l&rsquo;eau et refusant de &laquo;&nbsp;r&eacute;pondre au dogmatisme par le dogmatisme&nbsp;&raquo;, en &eacute;voquant les changements de syst&egrave;mes et d&rsquo;assolements d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/irrigants-de-france-le-varenne-de-l-eau-n-est-absolument-pas-obsolete" target="_blank" title="">Irrigants de France&nbsp;: &laquo;&nbsp;Le Varenne de l&rsquo;eau n&rsquo;est absolument pas obsol&egrave;te&nbsp;&raquo;</a>
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La r&eacute;utilisation des eaux us&eacute;es trait&eacute;es, elle aussi tr&egrave;s en-de&ccedil;&agrave;&nbsp;des pratiques de certains nos voisins m&eacute;diterran&eacute;ens, reste aussi largement &agrave; explorer. Elle figure &agrave; l&rsquo;agenda du Varenne. Dans un d&eacute;partement comme la Charente-Maritime, les volumes d&rsquo;eaux us&eacute;es &eacute;quivalent aux volumes pr&eacute;lev&eacute;s pour l&rsquo;irrigation, selon la Chambre d&rsquo;agriculture.

Les ministères de l’Agriculture et de la Transition écologique louent le civisme des agriculteurs, dont les écarts de conduites sont « marginaux ».  Passée la crise, le Varenne va remonter à la surface, avec l'objectif de faire tomber les digues « dogmatiques », s'agissant notamment du stockage des eaux excédentaires.

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