HVE pour tous les crus bourgeois du Médoc en 2030
Parmi les ambitions affichées par l’Alliance des crus bourgeois du Médoc figure celle d’amener « toute la famille » vers la certification HVE pour le classement 2030/2035. Cet objectif se veut une première étape vers un engagement collectif en RSE.
Certification HVE requise pour tous les prétendants au classement des crus bourgeois 2030/2035 puis engagement collectif en Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), tels sont les objectifs définis par la feuille des routes de l’Alliance des crus bourgeois.
« Nous demandons à tous les crus d’être certifiés HVE pour le classement 2030/2035. Dans dix-huit à vingt-quatre mois, nous allons commencer à préparer le cahier des charges de ce classement et nous y intégrerons donc l’exigence de la HVE pour tous nos adhérents », détaille Franck Bijon, président de l’Alliance des crus bourgeois. Sans éluder le fait que « cette HVE sera très certainement réformée d’ici là pour sa voie A alors que la voie B sera supprimée ».
La poursuite d’un engagement déjà lancé
À ce jour, près de 70 % des 250 propriétés adhérentes à l’Alliance sont déjà certifiées HVE. La prise en compte de cette certification dans le classement des crus bourgeois du Médoc a démarré de façon progressive dès le classement 2015/2020.
Pour le classement qui approche, celui de 2025/2030, la certification est déjà requise pour les crus bourgeois supérieurs et exceptionnels. Pour les autres crus bourgeois, il est demandé une validation de la certification environnementale de niveau 2, le seuil qui précède la HVE.
Un choix considéré comme stratégique
Pourquoi avoir choisi la certification HVE alors qu’elle est actuellement décriée ? Franck Bijon estime que c'est un choix stratégique.
« Certes le référentiel HVE n’est pas parfait. Mais celui de Terra Vitis non plus, et de toute façon quel que soit le référentiel que vous prenez, il y a des choses à dire. Une partie de la production estime sans doute que l’on devrait aller encore plus loin, mais je préfère retenir que c’est en faisant de cette manière que l’on va faire avancer tout le monde dans un engagement progressif vers le développement durable ». Pour l’heure, l’Alliance réfléchit à la mise en adéquation des ressources à envisager pour mener à bien cette ambition. Accompagnement internalisé ou externalisé ? La question n’est pas encore tranchée.