<div>
<p><strong>Des op&eacute;rateurs bordelais commencent &agrave; s&rsquo;emparer du label Z&eacute;ro r&eacute;sidu de pesticides (ZRP)</strong>, cr&eacute;&eacute; par le collectif Nouveaux champs. Mais jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, il s&rsquo;agissait essentiellement de gros faiseurs, &agrave; l&rsquo;instar de la cave coop&eacute;rative de Tutiac, qui a lanc&eacute; en septembre dernier trois vins ZRP en partenariat avec Intermarch&eacute;. Ou encore de la cave des vignerons de Puisseguin Saint-&Eacute;milion, qui pr&eacute;voit de commercialiser plusieurs r&eacute;f&eacute;rences ZRP sous une nouvelle marque ombrelle au second semestre 2022.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/les-ventes-des-produits-labellises-zero-residu-de-pesticides-ont-progresse-de-9-en-2021" target="_blank">Les ventes des produits labellis&eacute;s &laquo;&nbsp;Z&eacute;ro r&eacute;sidu de pesticides&nbsp;&raquo; ont progress&eacute; de 9&nbsp;% en 2021</a></div>

<p>Mais du fait de l&rsquo;investissement assez lourd n&eacute;cessaire pour obtenir le label, aucun domaine girondin n&rsquo;avait encore franchi le pas. C&rsquo;est d&eacute;sormais chose r&eacute;volue. <strong>La chambre d&rsquo;agriculture de la Gironde vient de signer un partenariat avec le collectif Nouveaux champs, afin d&rsquo;accompagner les petits op&eacute;rateurs dans cette labellisation. Ce qui a permis &agrave; deux exploitations d&rsquo;entrer dans la d&eacute;marche.</strong></p>

<h3>Un suivi complet, de l&rsquo;audit de d&eacute;part aux analyses de vin</h3>

<p>La chambre propose tout un programme, comprenant un<strong> diagnostic, un suivi de parcelles, des audits et des analyses des lots</strong>. Analyse de r&eacute;sidus de pesticides sur les lots existants et des risques de contamination crois&eacute;e, &eacute;laboration du programme de traitements, tra&ccedil;abilit&eacute; avec le logiciel Mes Parcelles, audit interne suivant le cahier des charges, ou encore analyse des lots suivis sont ainsi r&eacute;alis&eacute;s par la chambre, <strong>pour un prix annuel de 3 015&nbsp;euros</strong>. &Agrave; cela s&rsquo;ajoute l&rsquo;adh&eacute;sion au collectif Nouveaux champs, pour 150&nbsp;euros. &Agrave; savoir : le conseil d&eacute;partemental de la Gironde apporte un soutien financier de 1 200&nbsp;euros par entreprise entrant dans la d&eacute;marche en 2022.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi | <a href="https://www.reussir.fr/vigne/lanalyse-de-residus-face-au-defi-de-la-communication" target="_blank">L&rsquo;analyse de r&eacute;sidus face au d&eacute;fi de la communication</a></div>

<p><strong>La chambre esp&egrave;re bien attirer davantage de domaines</strong>. &laquo;&nbsp;<em>Nous avons organis&eacute; un webinaire sur le sujet d&eacute;but f&eacute;vrier, </em>t&eacute;moigne Edwige Reber, conseill&egrave;re viticole &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de la Gironde.<em> Il y a eu une cinquantaine de participants, et beaucoup de questions. Mais le contexte actuel cause beaucoup d&rsquo;inqui&eacute;tudes, les gens ont du mal &agrave; se projeter. Beaucoup de vignerons attendent que le mill&eacute;sime 2022 soit pass&eacute; pour se positionner.</em>&nbsp;&raquo; Affaire &agrave; suivre.</p>
</div>

<div class="outils__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>voir plus loin</h3>
</div>

<p>Dans son dossier de presse dat&eacute; de mars&nbsp;2022, le collectif Nouveaux champs revendique <strong>quinze vins labellis&eacute;s et neuf adh&eacute;rents dans la fili&egrave;re vitivinicole</strong>. Les r&eacute;f&eacute;rences sont majoritairement commercialis&eacute;es via la grande distribution.</p>

<p>Le collectif a <strong>cinq engagements principaux</strong> : pratiquer une agriculture responsable et faire de la r&eacute;duction de l&rsquo;utilisation des pesticides un des premiers combats, agir avec une transparence totale, d&eacute;fendre l&rsquo;origine France, s&rsquo;appuyer sur le socle <a href="https://www.reussir.fr/vigne/hve" target="_blank">HVE</a> et les principes de l&rsquo;agro&eacute;cologie et s&rsquo;engager pour des emballages plus respectueux de la plan&egrave;te.</p>
</div>



La chambre d’agriculture de la Gironde a signé un partenariat avec le collectif Nouveaux champs. Elle peut ainsi accompagner les petits vignerons le souhaitant dans cette labellisation.

Le label Zéro résidu de pesticides accessible aux petites structures viticoles

<div>
<p>&laquo;&nbsp;<em>Les v&ecirc;lages et les agnelages s&rsquo;encha&icirc;nent, on sait que pendant trois mois on ne va pas dormir beaucoup</em>, assume Arnaud Dupont, &eacute;leveur en Sa&ocirc;ne-et-Loire d&rsquo;ovins et de bovins allaitants. <em>Mais on se relaie et on sait que le reste de l&rsquo;ann&eacute;e, nous n&rsquo;avons plus de mise bas &agrave; g&eacute;rer.</em>&nbsp;&raquo; &Agrave; trois sur l&rsquo;exploitation, il est plus facile de se r&eacute;partir les t&acirc;ches. Sur les gros chantiers, en plus des mises bas, Arnaud peut compter sur l&rsquo;aide de son fr&egrave;re et de sa m&egrave;re, qui sont ses associ&eacute;s. Et certains travaux sont communs &agrave; la conduite des ovins et des bovins. &laquo;&nbsp;<em>Potentiellement les ovins peuvent p&acirc;turer sur toutes parcelles, comme les bovins. Nous devons nous assurer que toutes les cl&ocirc;tures sont &eacute;tanches pour les moutons, c&rsquo;est un chantier de grande ampleur</em>&nbsp;&raquo;, souligne Arnaud Dupont. Cependant, l&rsquo;atelier ovin demande plus de travail que les bovins. &laquo;&nbsp;<em>Ramen&eacute;e &agrave; l&rsquo;UGB, notre troupe ovine repr&eacute;sente 10&nbsp;% du cheptel, mais au niveau du temps de travail on d&eacute;passe cette proportion</em>&nbsp;&raquo;, souligne Arnaud, qui a la charge de l&rsquo;atelier ovin.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/patre/faire-cohabiter-chevaux-et-moutons" target="_blank">Faire cohabiter chevaux et moutons</a></div>

<p>Comme dans un syst&egrave;me mono sp&eacute;cifique, l&rsquo;observation de la pousse de l&rsquo;herbe doit &ecirc;tre rigoureusement suivie pour s&rsquo;assurer de la quantit&eacute; de fourrage pr&eacute;sente pour les deux esp&egrave;ces. &laquo;<em>&nbsp;Comme les ovins et les bovins sont au p&acirc;turage en m&ecirc;me temps, nous observons tous les deux les niveaux d&rsquo;herbe quand nous sommes sur les parcelles</em>, d&eacute;veloppent les fr&egrave;res Dupont. <em>Quand l&rsquo;herbe vient &agrave; manquer, il nous suffit d&rsquo;ouvrir une porte sur un autre parc. Cela est bien entendu possible dans notre cas avec notre gros &icirc;lot de parcelles d&rsquo;un seul tenant.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<p>Si au p&acirc;turage, les observations des &eacute;leveurs et des &eacute;quipes de l&rsquo;Inrae n&rsquo;ont fait &eacute;tat d&rsquo;aucun incident entre les deux esp&egrave;ces qui &laquo;&nbsp;<em>g&eacute;n&eacute;ralement ne se m&eacute;langent pas</em>&nbsp;&raquo;, d&rsquo;apr&egrave;s Arnaud Dupont, un autre probl&egrave;me peut se poser. &laquo;&nbsp;<em>Quand on veut sortir par exemple les vaches d&rsquo;un parc, il faut savoir ruser pour que les brebis ne suivent pas.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/patre/au-paturage-les-vaches-apportent-beaucoup-aux-brebis" target="_blank">Au p&acirc;turage, les vaches apportent beaucoup aux brebis</a></div>

<p>Les avantages de la mixit&eacute; ovin-bovin au p&acirc;turage sont multiples. D&rsquo;autres aspects, connus ou en voie d&rsquo;exploration sont &eacute;galement &agrave; noter. Nous avons bri&egrave;vement abord&eacute; la question du parasitisme. Les troupeaux b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;un effet de dilution de leurs parasites respectifs (qui ne sont pas les m&ecirc;mes entre ovins et bovins, permettant une diminution de l&rsquo;utilisation des anthelminthiques et du nombre de traitements. D&rsquo;autre part, la mixit&eacute; simultan&eacute;e au p&acirc;turage serait-elle un moyen de limiter la pr&eacute;dation des ovins par les loups gr&acirc;ce &agrave; la pr&eacute;sence imposante des vaches ? Des &eacute;tudes pourraient &ecirc;tre men&eacute;es en ce sens.</p>
</div>

<div class="encadre__wrapper">
<h2>R&eacute;utiliser des b&acirc;timents bovins pour les moutons</h2>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/patre/sites/patre/files/_RPA694_DOSS_TRAVAIL_NIV1_3.JPG" /><figcaption>Laurent Solas, conseiller ovin &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de Sa&ocirc;ne-et-Loire. &copy; B. Morel</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>&laquo;&nbsp;<em>Depuis d&eacute;but 2000, je n&rsquo;ai plus le droit de mettre des bovins dans mon b&acirc;timent qui se trouve au milieu des maisons</em>, explique Pascal Meul&eacute;, &eacute;leveur dans la Ni&egrave;vre.<em> Alors plut&ocirc;t que de laisser &agrave; l&rsquo;abandon cette belle b&acirc;tisse qui date du XIXe&nbsp;si&egrave;cle, je l&rsquo;utilise pour l&rsquo;hivernage des moutons.</em>&nbsp;&raquo; Avec une surface au sol de 40 par 12 m&egrave;tres, il y a largement la place pour accueillir ses 125 brebis et leurs agneaux, dont les agnelages sont tr&egrave;s group&eacute;s. &laquo;&nbsp;<em>C&rsquo;est en accord avec ma strat&eacute;gie qui consiste &agrave; ne pas avoir de gros investissements&nbsp;&agrave; l&rsquo;atelier ovin, tout en gardant un confort de travail correct</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveur, pragmatique. Tout est modulable dans le b&acirc;timent ovin qui s&rsquo;av&egrave;re tr&egrave;s fonctionnel.</p>

<p>Pour les associ&eacute;s du gaec Dupont en Sa&ocirc;ne-et-Loire, la r&eacute;flexion est la m&ecirc;me, on essaye de mutualiser les &eacute;quipements. &laquo;&nbsp;On a adapt&eacute; la contention bovine pour qu&rsquo;elle puisse convenir pour les ovins, mais on a quand m&ecirc;me &eacute;quip&eacute; la bergerie comme il faut pour se simplifier le travail&nbsp;&raquo;, stipule Arnaud Dupont.</p>
</div>

<div class="avis__wrapper">
<div class="surtitre">
<h3>Laurent Solas, conseiller ovin &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de Sa&ocirc;ne-et-Loire</h3>
</div>

<h2>Maintenir la coh&eacute;sion entre associ&eacute;s avec plusieurs ateliers</h2>

<p>&nbsp;</p>

<div class="clearl">&nbsp;</div>

<figure><img alt="" src="https://www.reussir.fr/patre/sites/patre/files/_RPA694_DOSS_TRAVAIL_NIV1_3.JPG" /><figcaption>Laurent Solas, conseiller ovin &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture de Sa&ocirc;ne-et-Loire. &copy; B. Morel</figcaption></figure><p>&nbsp;</p>

<p>&laquo;&nbsp;Au niveau d&rsquo;un gaec, la pr&eacute;sence de deux ateliers ovins et bovins permet une r&eacute;partition du travail entre les associ&eacute;s. Chacun a son p&eacute;rim&egrave;tre de travail bien d&eacute;fini et cela peut &eacute;viter de se marcher sur les pieds, tout en &eacute;tant s&ucirc;r que le travail a &eacute;t&eacute; fait. Cela permet d&rsquo;optimiser le temps de travail et des allers-retours inutiles pour savoir qui a fait quoi. Chaque atelier a ses sp&eacute;cificit&eacute;s et il n&rsquo;est pas toujours &eacute;vident de tout conna&icirc;tre de l&rsquo;&eacute;levage ovin et de l&rsquo;&eacute;levage bovin. D&rsquo;o&ugrave; une r&eacute;partition des t&acirc;ches qui va jusqu&rsquo;&agrave; la r&eacute;partition des connaissances.</p>

<div class="lireaussi">Lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/patre/en-gaec-pour-partager-le-travail-et-les-reflexions" target="_blank">En gaec pour partager travail et r&eacute;flexion</a></div>

<p>Si chacun est responsable de son atelier, il y a une coh&eacute;sion qui est maintenue entre les associ&eacute;s. Dans le m&ecirc;me temps, il faut &eacute;videmment que tous aient un minimum de comp&eacute;tences sur chaque production afin de pouvoir venir en renforts lors des gros chantiers, notamment les mises bas. Tout comme chacun doit pouvoir faire au minimum les soins lorsque le responsable d&rsquo;atelier est absent. Avec la mixit&eacute; au p&acirc;turage, il est n&eacute;cessaire de bien communiquer car le syst&egrave;me se base sur le partage de la ressource en herbe. Enfin, le fait d&rsquo;avoir diff&eacute;rentes productions sur la m&ecirc;me exploitation offre aux associ&eacute;s et &eacute;ventuels salari&eacute;s une ouverture d&rsquo;esprit vers d&rsquo;autres m&eacute;thodes de travail et d&rsquo;autres fili&egrave;res agricoles.&nbsp;&raquo;</p>
</div>



La mixité ovin-bovin suggère la conduite simultanée de deux ateliers avec des besoins spécifiques en termes de temps de travail, de matériel, de conditions de logements. La réflexion doit se faire à l’échelle de l’exploitation.

Mutualiser et s’organiser pour gérer ovins et bovins

<h3><a href="https://www.reussir.fr/vigne/des-pistes-emergent-pour-lutter-contre-la-secheresse-en-viticulture" target="_blank" title="Des pistes &eacute;mergent pour lutter contre la s&eacute;cheresse en viticulture">Des pistes &eacute;mergent pour lutter contre la s&eacute;cheresse en viticulture</a></h3>

<p class="normal">De nombreux essais sont men&eacute;s afin de trouver des solutions pour prot&eacute;ger les vignes de la s&eacute;cheresse. Voici les principaux r&eacute;sultats.</p>

<h3><a href="https://www.reussir.fr/vigne/les-biostimulants-une-aide-pour-contrer-la-secheresse-en-viticulture" target="_blank" title="Les biostimulants, une aide pour contrer la s&eacute;cheresse en viticulture">Les biostimulants, une aide pour contrer la s&eacute;cheresse en viticulture</a></h3>

<p class="normal">L&rsquo;utilisation de biostimulants peut aider &agrave; r&eacute;duire le stress hydrique de la vigne tout en jouant sur la qualit&eacute; aromatique des vins.</p>

<h3><a href="https://www.reussir.fr/vigne/dossier/irrigation-les-technologies-pour-loptimiser" target="_blank" title="Irrigation : Les technologies pour l&rsquo;optimiser en viticulture">Irrigation : Les technologies pour l&rsquo;optimiser en viticulture</a></h3>

<p class="normal">L&rsquo;irrigation se dessine comme une solution parmi d&rsquo;autres pour maintenir la viticulture fran&ccedil;aise &agrave; un certain potentiel de production. Mais compte tenu des tensions croissantes sur la ressource, son efficience conditionne son avenir.</p>

<h3><a href="https://www.reussir.fr/vigne/reduire-le-feuillage-pour-sadapter-au-climat" target="_blank" title="R&eacute;duire le feuillage de la vigne pour s&rsquo;adapter au climat">R&eacute;duire le feuillage de la vigne pour s&rsquo;adapter au climat</a></h3>

<p class="normal">Initi&eacute;e pour retarder la maturit&eacute;, une exp&eacute;rimentation alsacienne montre &eacute;galement l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de r&eacute;duire la surface foliaire pour g&eacute;rer le stress hydrique.</p>

<div class="field field--name-field-chapo field--type-text-long field--label-hidden field__item">
<h3><a href="https://www.reussir.fr/vigne/filets-et-baisse-de-surface-foliaire-contre-le-rechauffement" target="_blank" title="Filets et baisse de surface foliaire contre le r&eacute;chauffement climatique">Filets et baisse de surface foliaire contre le r&eacute;chauffement climatique</a></h3>

<p class="normal">Ce mardi 7 septembre, &agrave; partir de 16h, la Sicarex du Beaujolais et l&rsquo;IFV organisent des portes ouvertes &agrave; Pouilly. L&rsquo;occasion de faire le point sur les essais men&eacute;s dans le cadre du projet OnAuraVitChau.</p>

<h3><a href="https://www.reussir.fr/vigne/irrigation-mode-demploi" target="_blank" title="Irrigation en viticulture&thinsp;: mode d&rsquo;emploi">Irrigation en viticulture&thinsp;: mode d&rsquo;emploi</a></h3>

<p class="normal">Face &agrave; la multiplicit&eacute; des &eacute;pisodes de s&eacute;cheresse, de plus en plus de viticulteurs en AOC envisagent l&rsquo;irrigation. Voici ce qu&rsquo;il faut savoir avant de se lancer.</p>

<h3><a href="https://www.reussir.fr/vigne/du-vegetal-pour-un-travail-de-fond" target="_blank">Le compost&nbsp;v&eacute;g&eacute;tal, une solution bon march&eacute; pour un travail de fond</a></h3>

<p class="normal">Dans la pratique, les apports de mati&egrave;re organique sous forme v&eacute;g&eacute;tale se r&eacute;sument souvent &agrave; un choix assez restreint&thinsp;: du compost de d&eacute;chets verts ou de sous-produits issus de la viticulture. Voici l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de ces fertilisants.</p>
</div>



Alors que le département du Var est en vigilance sécheresse depuis le 1er avril, voici quelques conseils pour protéger la vigne au mieux.

Sécheresse au vignoble : des pistes de lutte

<p>Le 16 mars dernier, le gouvernement lan&ccedil;ait un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-resilience-les-aides-pour-le-secteur-agricole" target="_blank">Plan de r&eacute;silience destin&eacute; &agrave; amortir les impacts de la guerre en Ukraine sur le prix des mati&egrave;res premi&egrave;res</a>, notamment le carburant, l&rsquo;&eacute;nergie et l&rsquo;alimentation animale. Concernant ce dernier poste, un budget de 308,5 millions d&rsquo;euros a &eacute;t&eacute; mobilis&eacute; par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.</p><p>Le montant de l&rsquo;aide repose sur deux param&egrave;tres que sont d&rsquo;une part le montant des charges d&rsquo;aliment sur une p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence, &agrave; savoir celle comprise entre le 16 mars et le 15 juillet 2021, et d&rsquo;autre part le taux de d&eacute;pendance &agrave; l&rsquo;alimentation animale.</p><p>Le taux de d&eacute;pendance est calcul&eacute; sur le dernier exercice clos au plus tard le 28 f&eacute;vrier 2022 ou le plan d&rsquo;entreprise pour les nouveaux install&eacute;s. Ce taux de d&eacute;pendance s&rsquo;obtient en faisant le rapport entre les charges d&rsquo;alimentation sur les charges d&rsquo;exploitation totales, &agrave; l&rsquo;exclusion dans les deux cas des charges relatives &agrave; un atelier sous contrat de production ou d&rsquo;int&eacute;gration, ces derniers faisant l&rsquo;objet d&rsquo;une notification &agrave; part.</p><h2>Taux d&rsquo;aide de 40% ou 60% sinon aide forfaitaire</h2><p>Les &eacute;leveurs pour lesquels le taux de d&eacute;pendance est compris entre 10% (inclus) et 30% (exclu) percevront une aide forfaitaire de 1000 euros. Ceux soumis &agrave; un taux de d&eacute;pendance compris entre 30% (inclus) et 50% (exclu) seront indemnis&eacute;s &agrave; hauteur de 40% de leur charge d&rsquo;aliment sur la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence de quatre mois et ceux d&eacute;pendants &agrave; 50% et plus seront indemnis&eacute;s &agrave; hauteur de 60% de leur charge d&rsquo;aliment, toujours sur la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence de quatre mois. Le plafond est fix&eacute; &agrave; 35 000 euros par exploitation et le montant minimal &eacute;ligible est &agrave; 500 euros. Il faut pouvoir justifier d&rsquo;au moins 3000 euros de charges d&rsquo;alimentation sur la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence. Si l&rsquo;enveloppe de 308,5 millions d&rsquo;euros est d&eacute;pass&eacute;e, un coefficient stabilisateur sera appliqu&eacute; par FranceAgriMer.</p><h2>Site de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure</h2><p>Les demandes d&rsquo;aide doivent &ecirc;tre formalis&eacute;es sur <a href="https://pad.agriculture.gouv.fr/pad-presentation/vues/publique/retrait-dispositif.xhtml?codeDispositif=UKRAINE_ELEVEUR_2022" target="_blank">la plateforme d&rsquo;acquisition de donn&eacute;e ouverte par FranceAgriMer du 30 mai (&agrave; partir de 14 heures) jusqu&rsquo;au 17 juin &agrave; 14 heures</a>. Le dossier doit comporter une attestation de confiance pr&eacute;cisant le montant des charges d&rsquo;alimentation sur la p&eacute;riode de r&eacute;f&eacute;rence, le montant des charges d&rsquo;alimentation sur le dernier exercice clos au plus tard le 28 f&eacute;vrier 2022, le montant total des charges d&rsquo;exploitation sur le dernier exercice clos au plus tard le 28 f&eacute;vrier 2022. L&rsquo;attestation de confiance peut &ecirc;tre d&eacute;livr&eacute;e par un centre de gestion agr&eacute;&eacute;, un expert-comptable ou encore un commissaire aux comptes identifi&eacute;. Un mod&egrave;le est int&eacute;gr&eacute; au site de t&eacute;l&eacute;proc&eacute;dure.</p><p>Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, le dispositif pourrait b&eacute;n&eacute;ficier &agrave; plus de 100 000 &eacute;leveurs d&egrave;s cet &eacute;t&eacute;, pour un montant variant entre 1000 et 35 000 euros par exploitation.</p>


Ouvert jusqu’au 17 juin, le dispositif vise à compenser une partie des surcoûts sur une période de quatre mois. Le dispositif pourrait bénéficier à plus de 100 000 éleveurs dès cet été, pour un montant variant entre 1000 et 35 000 euros par exploitation en fonction du taux de dépendance à l’aliment.

Plan de résilience spécial aliment : la téléprocédure est ouverte

<div>
<p>Les adh&eacute;rents du Cefel (Station d&rsquo;exp&eacute;rimentation fruits et l&eacute;gumes), dans le Tarn-et-Garonne, ont vot&eacute; lors de la derni&egrave;re assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale mi-avril, une augmentation de la part professionnelle dans le budget de la station. <strong>&laquo;&nbsp;<em>Les th&eacute;matiques financ&eacute;es par FranceAgriMer sont de plus en plus &eacute;loign&eacute;es des pr&eacute;occupations des producteurs</em></strong>, rapporte Marie-Eve Biargues, directrice du Cefel. <em>Il est donc de plus en plus difficile d&rsquo;avoir des projets retenus r&eacute;pondant aux producteurs et &agrave; FranceAgriMer. Ainsi, pour 2022, le montant des aides FranceAgriMer passe au Cefel de 252 000&nbsp;&euro; en 2021 &agrave; 66 000&nbsp;&euro; en 2022 puis 22 000&nbsp;&euro; en 2023.</em>&nbsp;&raquo;</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/pomme-limiter-la-vitrescence-en-conservation">Pomme : comment limiter la vitrescence en conservation</a></div>

<p>Pour pallier ce manque, le Conseil d&rsquo;administration a envisag&eacute; l&rsquo;am&eacute;lioration des ventes de r&eacute;colte et de prestations et l&rsquo;augmentation des cotisations. Ainsi pour 2023, <strong>les cotisations professionnelles repr&eacute;senteront 25&nbsp;% du budget</strong> contre 20&nbsp;% jusqu&rsquo;ici. Un autre quart proviendra de subventions publiques, la moiti&eacute; restante en autofinancement de la station. &laquo;&nbsp;<em>Cette d&eacute;cision constitue une marque de confiance des producteurs qui r&eacute;affirment leur volont&eacute; de maintenir la performance de leur outil d&rsquo;exp&eacute;rimentation</em>&nbsp;&raquo;, souligne la directrice. Les adh&eacute;rents du Cefel sont 14 OP, 4 structures SA ou syndicat de d&eacute;fense et 10 structures &laquo;&nbsp;volontaires&nbsp;&raquo;. Cette d&eacute;cision a des cons&eacute;quences sur la diffusion des r&eacute;sultats. Seules les exp&eacute;rimentations b&eacute;n&eacute;ficiant de subventions publiques seront diffus&eacute;es au grand public.</p>

<div class="lireaussi"><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/des-filets-peripheriques-permettent-de-limiter-les-degats-de-suzukii">Cerise : &laquo;&nbsp;Des filets p&eacute;riph&eacute;riques permettent de limiter les d&eacute;g&acirc;ts de Drosophila suzukii&nbsp;&raquo;</a></div>

<p>&nbsp;</p>
</div>



La part des cotisations professionnelles va augmenter dans le budget de la station d'expérimentation du Cefel, passant de 20 à 25 %.

Tarn-et-Garonne : les professionnels se mobilisent pour le Cefel

<p><strong>E</strong>ngag&eacute;e depuis l&rsquo;ann&eacute;e 2020, la r&eacute;flexion autour de la question de la souffrance animale trouve une premi&egrave;re forme de r&eacute;alisation avec la nomination obligatoire d&rsquo;un r&eacute;f&eacute;rent bien-&ecirc;tre animal au sein de chaque &eacute;levage (d&eacute;cret n&deg;2020-1625 du 20 d&eacute;cembre 2020). Dans un contexte o&ugrave; la souffrance animale est de plus en plus difficilement admise par la soci&eacute;t&eacute; civile, l&rsquo;ambition de cette nouvelle r&eacute;glementation est de renforcer la formation et la sensibilisation des &eacute;leveurs et de leurs salari&eacute;s au bien-&ecirc;tre des animaux.</p><h2><strong>D&eacute;signation du r&eacute;f&eacute;rent bien-&ecirc;tre animal</strong></h2><p><strong>C</strong>oncr&egrave;tement, &agrave; partir du 1er janvier 2022, tous les &eacute;levages d&rsquo;animaux de rente, de compagnie et &eacute;quid&eacute;s et les &eacute;levages d&rsquo;animaux sauvages apprivois&eacute;s ou tenus en captivit&eacute;, doivent se conformer &agrave; cette obligation et donc, avoir d&eacute;sign&eacute; un r&eacute;f&eacute;rent en charge du bien-&ecirc;tre animal en leur sein.</p><p><strong>L</strong>a d&eacute;signation est officielle et, sur chaque site de l&rsquo;&eacute;levage, elle doit &ecirc;tre annonc&eacute;e par voie d&rsquo;affichage et par ailleurs mentionn&eacute;e de mani&egrave;re explicite dans le registre d&rsquo;&eacute;levage. Il faut veiller &agrave; inscrire tous les renseignements utiles &agrave; la d&eacute;signation de la personne : son nom, son pr&eacute;nom, ses coordonn&eacute;es, la date de la d&eacute;signation. Le document doit &ecirc;tre sign&eacute;.</p><h2><strong>Une formation obligatoire</strong></h2><p><strong>L</strong>a formation est per&ccedil;ue comme un levier important pour accompagner la remise en question et le renouvellement des pratiques. Ainsi, le r&eacute;f&eacute;rent bien-&ecirc;tre de l&rsquo;exploitation devra obligatoirement recevoir une formation sp&eacute;cifique autour de ces enjeux. Dans un premier temps, l&rsquo;obligation de formation ne vaut que pour les r&eacute;f&eacute;rents en &eacute;levage de volailles et de porcs, principales fili&egrave;res exportatrices du pays.</p><p><strong>P</strong>ar la suite, le l&eacute;gislateur rendra obligatoire la formation pour les r&eacute;f&eacute;rents bien-&ecirc;tre des &eacute;levages &eacute;quins et des centres &eacute;questres. &Agrave; ce jour, le calendrier n&rsquo;est pas encore connu. Toutefois, les r&eacute;f&eacute;rents bien-&ecirc;tre animal des autres fili&egrave;res (ovines, bovines&hellip;) n&rsquo;&eacute;tant pas encore soumises &agrave; l&rsquo;obligation de formation, peuvent spontan&eacute;ment se pr&eacute;senter et suivre de mani&egrave;re volontaire une formation.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Dans le cadre de la formation obligatoire, les r&eacute;f&eacute;rents bien-&ecirc;tre animal ont 6 mois pour s&rsquo;inscrire &agrave; un module distanciel commun (de 2 heures) et, au minimum, une formation labellis&eacute;e &laquo; bien-&ecirc;tre animal &raquo;. Au bout de 18 mois, la formation doit &ecirc;tre achev&eacute;e. Il ne s&rsquo;agit toutefois pas d&rsquo;une fin d&eacute;finitive car les r&eacute;f&eacute;rents bien-&ecirc;tre animal auront &agrave; renouveler r&eacute;guli&egrave;rement leur formation.</p>
</aside>



Depuis le 1er janvier 2022, tous les élevages doivent avoir désigné un responsable bien-être animal. Quelles sont ses missions ? Quelles sont ses obligations ?

Exploitations : quel est le rôle du référent bien-être animal ?

<p>[Edito] Mai 2022 surclasse ainsi mai 2011, dont la temp&eacute;rature moyenne s&rsquo;&eacute;tablissait &laquo;&nbsp;seulement&nbsp;&raquo; 1,9&deg;C au-dessus des normales (celles-ci &eacute;tant &eacute;tablies sur la p&eacute;riode de 30 ans 1981-2010). Selon M&eacute;t&eacute;o-France, ce mois de mai se d&eacute;marque aussi par sa pluviom&eacute;trie extr&ecirc;mement d&eacute;ficitaire, <em>&laquo;&nbsp;vraisemblablement parmi les mois de mai les plus secs avec mai 1989, mai 2011 et mai 1976&nbsp;&raquo;</em>, cette derni&egrave;re ann&eacute;e marquant encore bon nombre de m&eacute;moires d&rsquo;agriculteurs.</p><p>Un &laquo;&nbsp;joli mois de mai&nbsp;&raquo; chaud et sec donc, pour le plus grand bonheur des vacanciers, mais qui compromet dores et d&eacute;j&agrave; le potentiel de rendement des c&eacute;r&eacute;ales d&rsquo;hiver, des fourrages et des cultures de printemps.</p><p>Fraichement nomm&eacute;e, la Premi&egrave;re ministre <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-premiere-ministre-au-chevet-des-agriculteurs-touches-par-la-secheresse" target="_blank" title="">Elisabeth Borne est d&eacute;j&agrave; au chevet des agriculteurs</a>, et promet que l&rsquo;Etat va de nouveau sortir le ch&eacute;quier cette ann&eacute;e&nbsp;: outre les 400 millions d&rsquo;euros pr&eacute;vus pour les &eacute;leveurs impact&eacute;s par la hausse des co&ucirc;ts de l&rsquo;alimentation (qui seront ouverts pour les &eacute;leveurs touch&eacute;s par la s&eacute;cheresse) les 100 millions d'euros suppl&eacute;mentaires mis &agrave; disposition des agences de l'eau, le dispositif des calamit&eacute;s agricoles pour les fourrages sera activ&eacute; <em>&laquo;&nbsp;partout o&ugrave; &ccedil;a se justifiera&nbsp;&raquo;</em>, a-t-elle indiqu&eacute; lors d&rsquo;un d&eacute;placement le 26 mai sur une exploitation du Loiret.</p><p>Signe de l&rsquo;impact de la s&eacute;cheresse sur les cultures, les bl&eacute;s, qui &eacute;taient encore d&eacute;but mai dans de bonnes conditions, ont perdu 16 points de notation en l&rsquo;espace de 15 jours. Et pour cause&nbsp;: le stress hydrique a &eacute;t&eacute; concomitant avec la p&eacute;riode sensible de fertilit&eacute; et de remplissage des &eacute;pis. Si la situation est la plus alarmante dans l&rsquo;extr&ecirc;me Sud-Est, qui pr&eacute;sente un d&eacute;ficit de pr&eacute;cipitations et de fortes &eacute;vapotranspirations depuis plusieurs mois d&eacute;j&agrave;, <em>&laquo;&nbsp;les situations de stress hydrique progressent de jour en jour, affectant les sols superficiels partout en France, et p&eacute;nalisant d&eacute;sormais des situations moyennes et profondes qui ne b&eacute;n&eacute;ficient pas de l&rsquo;irrigation d&rsquo;appoint&nbsp;&raquo;</em>, alerte l&rsquo;institut technique Arvalis. Celui-ci vient d&rsquo;ailleurs d&rsquo;annoncer le jumelage entre des stations d&rsquo;exp&eacute;rimentation portugaises et proven&ccedil;ales, autour de l&rsquo;adaptation au d&eacute;r&egrave;glement climatique, et notamment les risques de s&eacute;cheresses et de fortes temp&eacute;ratures.</p><p>Adaptation des vari&eacute;t&eacute;s, modification des itin&eacute;raires de cultures, gestion de l&rsquo;eau, augmentation de la fertilit&eacute; des sols&hellip; les solutions d&rsquo;adaptation au changement climatique sont multiples et doivent &ecirc;tre exp&eacute;riment&eacute;es &agrave; large &eacute;chelle. Car on le voit d&eacute;sormais, les records d&rsquo;aujourd&rsquo;hui seront les normes de demain, avec des s&eacute;cheresses plus fr&eacute;quentes et une multiplication des ph&eacute;nom&egrave;nes extr&ecirc;mes.</p>


Ce mois de mai 2022 est, selon Météo-France, le mois le plus chaud jamais enregistré en France depuis le début des mesures, avec une température moyenne supérieure de 3°C aux normales. Face à des phénomènes climatiques de plus en plus extrêmes, les rendements sont d’ores et déjà affectés.

Les records climatiques remplacent les records de rendements

<p class="MsoPlainText">En visite dans cette exploitation de 230 hectares, situ&eacute;e entre la Beauce et la Sologne et sp&eacute;cialis&eacute;e dans les c&eacute;r&eacute;ales, les fraises et les asperges, la Premi&egrave;re ministre a longuement &eacute;chang&eacute; avec un jeune agriculteur qui lui a expliqu&eacute; que <em>"cette ann&eacute;e, la s&eacute;cheresse avait d&eacute;marr&eacute; de bonne heure".</em></p><p class="MsoPlainText"><em>"Nous prenons des mesures pour g&eacute;rer la ressource en eau et &eacute;viter que la situation ne soit ing&eacute;rable cet &eacute;t&eacute;"</em>, a expliqu&eacute; Mme Borne, qui &eacute;tait accompagn&eacute;e du ministre de l'Agriculture Marc Fesneau et de la ministre de la Transition &eacute;cologique Am&eacute;lie de Montchalin.</p><p class="MsoPlainText">Consigne a &eacute;t&eacute; donn&eacute;e aux pr&eacute;fets <em>"de pr&eacute;server au maximum la ressource en eau",</em> avec <em>"des messages &agrave; tous les Fran&ccedil;ais pour baisser leur consommation d'eau"</em>, et pour les situations les plus difficiles <em>"des arr&ecirc;t&eacute;s s&eacute;cheresse et donc des restrictions sur les usages non prioritaires",</em> a-t-elle ajout&eacute;. A ce jour, 23 d&eacute;partements sont concern&eacute;s par une restriction d'eau.</p><p class="MsoPlainText">La cheffe du gouvernement a par ailleurs rappel&eacute; que 400 millions d'euros seront allou&eacute;s <em>"aux &eacute;leveurs qui peuvent avoir du fait de la s&eacute;cheresse des difficult&eacute;s sur l'alimentation animale"</em>, dans le cadre du plan d'aide exceptionnelle mis en place suite &agrave; la guerre en Ukraine et &agrave; l'envol&eacute;e des prix de ces aliments. <em>"Le guichet de mise en place de cette aide ouvrira d&egrave;s lundi"</em>, a-t-elle annonc&eacute;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-de-resilience-les-aides-pour-le-secteur-agricole" target="_blank" title="">Plan de r&eacute;silience : les aides pour le secteur agricole</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Elisabeth Borne a &eacute;galement rappel&eacute; le doublement de l'enveloppe (de 20 &agrave; 40 millions d'euros) <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/top-depart-pour-la-3eme-revolution-agricole" target="_blank" title="">&agrave; destination des agriculteurs d&eacute;sireux d'investir dans du mat&eacute;riel pour optimiser la consommation de l'eau</a>, et les 100 millions d'euros suppl&eacute;mentaires mis &agrave; disposition des agences de l'eau pour aider les fili&egrave;res agricoles &agrave; s'adapter ou cr&eacute;er des retenues d'eau.</p><p class="MsoPlainText"><em>"Par ailleurs, partout o&ugrave; &ccedil;a se justifiera nous activerons cette ann&eacute;e le dispositif des calamit&eacute;s agricoles pour les fourrages"</em>, a-t-elle ajout&eacute;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p class="typography h2 dark text-left plc-mb-basis"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-reforme-de-l-assurance-recoltes-en-3-questions" target="_blank" title="">La r&eacute;forme de l'assurance r&eacute;coltes en 3 questions</a>
</aside>
<p class="MsoPlainText">Enfin, elle a assur&eacute; que son gouvernement allait <em>"poursuivre le grand chantier de la r&eacute;forme de l'assurance-r&eacute;colte"</em>, afin que <em>"le nouveau dispositif s'applique &agrave; partir du 1er janvier 2023".</em> <em>"Je veux le dire tr&egrave;s clairement aux agriculteurs, mon gouvernement est &agrave; leurs c&ocirc;t&eacute;s pour les accompagner dans cette transition",</em> a conclu Mme Borne.</p><blockquote class="twitter-tweet"><p lang="fr" dir="ltr">&Agrave; Aur&eacute;lien, &agrave; Valentin, &agrave; tous les agriculteurs et les &eacute;leveurs : nous sommes &agrave; vos c&ocirc;t&eacute;s. Mon Gouvernement est &agrave; la t&acirc;che pour aider ceux qui sont les plus touch&eacute;s par la s&eacute;cheresse et pour vous accompagner dans l&rsquo;adaptation de vos exploitations au changement climatique. <a href="https://t.co/7AcGPlNNe2">pic.twitter.com/7AcGPlNNe2</a></p>&mdash; &Eacute;lisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) <a href="https://twitter.com/Elisabeth_Borne/status/1529884809136332800?ref_src=twsrc%5Etfw">May 26, 2022</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script> 



Elisabeth Borne, en déplacement jeudi 26 mai dans le Loiret sur une exploitation agricole touchée par la sécheresse, a assuré que son gouvernement était "déterminé à agir pour éviter que la situation ne se dégrade" et "accompagner financièrement les agriculteurs".

La Première ministre au chevet des agriculteurs touchés par la sécheresse

<p>L&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 25 janvier 2022 a partiellement red&eacute;fini le sort des Zones de non traitement (ZNT), en &eacute;tendant aux personnes travaillant r&eacute;guli&egrave;rement &agrave; proximit&eacute; des zones trait&eacute;es, le respect des distances de s&eacute;curit&eacute; s&rsquo;appliquant jusqu&rsquo;ici aux riverains. Ces distances sont de 10 m ou 5 m selon les cultures et les produits appliqu&eacute;s, &eacute;ventuellement r&eacute;ductibles &agrave; 5 m et 3 m moyennant l&rsquo;adoption de <a href="https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/instruction-2021-364" target="_blank">dispositifs anti-de&#769;rive officiellement list&eacute;s</a>. Le m&ecirc;me arr&ecirc;t&eacute; a par ailleurs impos&eacute; d&rsquo;informer, en amont des traitements, les r&eacute;sidents et travailleurs pr&eacute;sents &agrave; proximit&eacute; des zones d&rsquo;&eacute;pandage. Cette obligation est du ressort des chartes d&eacute;partementales d&rsquo;engagement, lesquelles devront &ecirc;tre op&eacute;rationnelles d&rsquo;ici au 26 juillet prochain. Probl&egrave;me&nbsp;: comment signaler &agrave; des personnes impossibles &agrave; identifier le d&eacute;clenchement d&rsquo;un traitement au d&eacute;terminisme tr&egrave;s circonstanciel tels que fen&ecirc;tre m&eacute;t&eacute;o ou franchissement de seuil parasitaire ?</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-znt-s-appliquent-desormais-aux-travailleurs-a-proximite-des-champs" target="_blank" title="">Les ZNT s&rsquo;appliquent d&eacute;sormais aussi aux lieux de travail</a>
</aside>
<h2>L&rsquo;AOP Pomme du Limousin pionni&egrave;re</h2><p>La solution, l&rsquo;entreprise corr&eacute;zienne ARinsight l&rsquo;a trouv&eacute;e avec une application mobile test&eacute;e avec succ&egrave;s depuis deux ans au sein de l&rsquo;AOP Pomme du Limousin. Au cours de la premi&egrave;re campagne test, en 2020, l&rsquo;application a enregistr&eacute; le signalement de 4635 parcelles trait&eacute;es. Le nombre a doubl&eacute; en 2021, pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; pr&egrave;s de 11 000. &laquo;&nbsp;<em>Le nombre de producteurs de l&rsquo;AOP Pomme du Limousin ayant recours&nbsp;&agrave; Phyto'Alerte devrait continuer &agrave; monter car les responsables de la fili&egrave;re professionnelle incitent les producteurs &agrave; y recourir</em>, d&eacute;clare Fabrice Micouraud, consultant pour ARinsight. <em>E</em><em>n effet, chacun peut mesurer aujourd'hui l'int&eacute;r&ecirc;t de cette application dans un secteur o&ugrave; les relations &eacute;taient particuli&egrave;rement tendues et parfois proches du fait divers. Le recours &agrave; cette solution a permis sans conteste de ramener une certaine concorde dans les relations entre les arboriculteurs et les riverains&nbsp;</em>&raquo;.</p><h2>Confidentialit&eacute; et anonymat</h2><p>Le respect des r&egrave;gles de confidentialit&eacute; et d'anonymat n&rsquo;est pas le dernier int&eacute;r&ecirc;t de l&rsquo;application, tant du c&ocirc;t&eacute; des agriculteurs que des riverains ou randonneurs. &laquo;&nbsp;<em>Aucune donn&eacute;e n'est conserv&eacute;e et les statistiques d'utilisation ne sont pas accessibles, sauf au client avec mention dans le cahier des charges</em>, pr&eacute;cise Fabrice Micouraud. <em>Aucune inscription avec communication d'une adresse mail n'est n&eacute;cessaire pour les riverains et randonneurs t&eacute;l&eacute;chargeant gratuitement et anonymement l'application</em>&nbsp;&raquo;. Phyto&rsquo;alerte renvoie ainsi les SMS et autres panneaux en bord de champ &agrave; la Pr&eacute;histoire, avec une efficience et une audience potentiellement surpuissantes. A deux r&eacute;serves pr&egrave;s&nbsp;toutefois : qu&rsquo;agriculteurs et riverains s&rsquo;en saisissent massivement. Dans le Limousin, Phyto&rsquo;Alerte a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; du soutien de la Dreal Nouvelle-Aquitaine dans le cadre du Plan r&eacute;gional sant&eacute; environnement (PRSE3) visant &agrave; r&eacute;duire l&rsquo;exposition des populations aux produits phytosanitaires.</p><h2>D&eacute;ploiement national</h2><p>Fort de son retour d&rsquo;exp&eacute;rience, &laquo; <em>sans aucun&nbsp;bug</em>&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise Fabrice Micouraud, ARinsight d&eacute;ploie d&eacute;sormais son application au plan national, incluant les Dom-Tom, en ciblant toutes les fili&egrave;res et toute entreprise utilisant des produits phytosanitaires et souhaitant informer, pr&eacute;venir, des riverains, employ&eacute;s, ou toute personne susceptible d'intervenir dans les zones trait&eacute;es, le d&eacute;lai de rentr&eacute;e &eacute;tant pris en compte lors du signalement. Si l&rsquo;application est gratuite pour les riverains, son prix pourrait s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; quelques dizaines d&rsquo;euros par an pour les agriculteurs, selon les surfaces en jeu et l&rsquo;adh&eacute;sion en collectif (coop&eacute;ratives, organisations de producteurs...). ARinsight verrait bien aussi les collectivit&eacute;s investir et s&rsquo;investir dans la promotion de ses usages au plan territorial.</p>


Après deux campagnes de tests fructueux dans l’AOP Pomme du Limousin, l’entreprise corrézienne ARinsight déploie son application mobile aussi simple qu’efficace pour prévenir riverains et travailleurs, une obligation des futures chartes d’engagement encadrant les applications phytos dans les Zones de non traitement.

ZNT : prévenir les riverains en trois clics avec l’appli Phyto’Alerte

<p>Un foyer de peste porcine africaine (PPA) a &eacute;t&eacute; confirm&eacute; le 25 mai en Allemagne dans la commune de Forchheim (Baden-W&uuml;rttemberg), situ&eacute;e &agrave; 6 km de la fronti&egrave;re fran&ccedil;aise, au niveau des limites Sud et Nord des d&eacute;partements du Bas-Rhin et du Haut-Rhin, indique le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture dans un communiqu&eacute;. L'&eacute;levage concern&eacute; compte 35 porcs &eacute;lev&eacute;s en plein air. L&rsquo;ensemble de l&rsquo;&eacute;levage a &eacute;t&eacute; d&eacute;peupl&eacute; et aucun cas n&rsquo;a &eacute;t&eacute; identifi&eacute; &agrave; ce stade au sein de la faune sauvage dans la zone alentour.</p><h2>Premier cas dans l&rsquo;Ouest de l&rsquo;Allemagne</h2><p>Les autorit&eacute;s allemandes vont intensifier la recherche de carcasses de sangliers et contr&ocirc;ler les exploitations agricoles aux alentours. Une zone de protection et de surveillance a &eacute;t&eacute; mise en place par les autorit&eacute;s allemandes, en lien avec la Commission europ&eacute;enne. L&rsquo;enqu&ecirc;te &eacute;pid&eacute;miologique est en cours en Allemagne pour d&eacute;terminer l&rsquo;origine de la maladie.</p><p>Tr&egrave;s pr&eacute;sente en Asie, la PPA circule depuis une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es en Europe de l&rsquo;Est et est pr&eacute;sente dans l&rsquo;Est de l&rsquo;Allemagne depuis septembre 2020 avec quelques cas isol&eacute;s. Le foyer confirm&eacute; le 25 mai &agrave; Forchheim est le premier mis en &eacute;vidence &agrave; la fronti&egrave;re occidentale de l&rsquo;Allemagne.</p><h2>Plan de pr&eacute;vention activ&eacute;, cellule de crise cr&eacute;&eacute;e</h2><p>C&ocirc;t&eacute; fran&ccedil;ais, conform&eacute;ment aux mesures pr&eacute;vues dans le cadre du Plan de pr&eacute;vention de la PPA &eacute;labor&eacute; en f&eacute;vrier 2022, le minist&egrave;re a d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; mise en &oelig;uvre le renforcement de la surveillance en faune sauvage, le recensement de l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; des d&eacute;tenteurs de porcs et de sangliers (notamment les exploitations et les &eacute;levages) et l&rsquo;&eacute;valuation et l&rsquo;appui aux mesures de bios&eacute;curit&eacute; en &eacute;levage. Le minist&egrave;re appelle du reste au strict respect des mesures de bios&eacute;curit&eacute; par les professionnels de la fili&egrave;re porcine, &agrave; la fois en &eacute;levage et dans les moyens de transports, notamment ceux en provenance de la nouvelle zone de foyer allemand. &laquo;&nbsp;<em>Les animaux et aliments ne doivent avoir aucun contact avec la faune sauvage et les r&egrave;gles de tra&ccedil;abilit&eacute; doivent &ecirc;tre strictement respect&eacute;es</em>&nbsp;&raquo;, indique le minist&egrave;re. Ce dernier a pr&eacute;vu de r&eacute;unir la semaine prochaine l&rsquo;ensemble des professionnels et des services de l'&eacute;tat &laquo;&nbsp;<em>en format cellule de crise pour rappeler la vigilance collective voire &eacute;voquer le renforcement de l'action de l'Etat</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Aucun danger pour l&rsquo;Homme</h2><p>La PPA est sans danger et non transmissible pour l&rsquo;Homme. La consommation de viande et de charcuterie&ndash; et plus g&eacute;n&eacute;ralement de tout produit alimentaire &agrave; base de porc ou de sanglier &ndash; ne pr&eacute;sente aucun risque pour l&rsquo;Homme. Pour les porcs et les sangliers, la PPA peut se transmettre par les animaux infect&eacute;s, les mat&eacute;riels, les v&eacute;hicules et les personnes ayant &eacute;t&eacute; en contact avec des animaux infect&eacute;s. Elle peut &eacute;galement se transmettre par les viandes et charcuteries issues d&rsquo;animaux infect&eacute;s qui peuvent &ecirc;tre consomm&eacute;es via les restes alimentaires par des sangliers ou des porcs domestiques. Il n&rsquo;existe, &agrave; ce jour, aucun vaccin ni traitement contre le virus.</p>


Le ministère de l’Agriculture annonce la détection d’un foyer de peste porcine africaine au sein d’un élevage porcin allemand situé à 6 km de la frontière française. Il s’agit du premier cas mis en évidence à la frontière occidentale de l’Allemagne, où des cas isolés sont présents depuis septembre 2020 dans l’Est du pays.

La peste porcine aux portes de la frontière franco-allemande

<p>"<em>Nous devons plus que jamais pr&eacute;server le foncier agricole</em> (...). <em>Pourtant les ventes de terres destin&eacute;es &agrave; &ecirc;tre urbanis&eacute;es sont au plus au haut depuis dix ans, malgr&eacute; toutes les politiques de ma&icirc;trise</em>", a alert&eacute; son pr&eacute;sident, Emmanuel Hyest.<br>En d&eacute;cembre dernier, le Parlement a adopt&eacute; une proposition de loi port&eacute;e par le d&eacute;put&eacute; LREM Jean-Bernard Sempastous, premi&egrave;re &eacute;tape pour mieux r&eacute;guler l'acc&egrave;s aux terres agricoles face aux app&eacute;tits des soci&eacute;t&eacute;s d'investissements.<br>Ces derni&egrave;res poss&egrave;dent d&eacute;sormais deux tiers de la surface agricole utile, au d&eacute;triment du "<em>mod&egrave;le fran&ccedil;ais des exploitations familiales</em>", avait-il alert&eacute;. &Eacute;chappant aux contr&ocirc;les administratifs comme &agrave; ceux des Safer, elles contribuent par leurs cessions de parts et autres op&eacute;rations &agrave; l'agrandissement des parcelles plut&ocirc;t qu'&agrave; leur reprise par de nouveaux entrants.<br>D'apr&egrave;s Emmanuel Hyest, la "<em>tr&egrave;s forte concentration</em>" des terres agricoles pr&eacute;sente un risque notamment dans le secteur de l'&eacute;levage, <em>"avec des difficult&eacute;s &agrave; c&eacute;der de belles exploitations" </em>dans le lait ou la fili&egrave;re bio.<br>"<em>Il y a un enjeu d'occupation du territoire, de r&eacute;silience des exploitations, et on l'a vu pendant la crise : ce n'est pas la taille qui fait la r&eacute;silience</em>", a-t-il relev&eacute; lors de la pr&eacute;sentation du rapport annuel des march&eacute;s fonciers ruraux.<br>En l'espace d'un demi-si&egrave;cle, <strong>le nombre d'exploitations agricoles a diminu&eacute; de 76% </strong>pour atteindre 389.500 en 2020, tandis que leur surface moyenne a &eacute;t&eacute; multipli&eacute;e par 3,6.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/emmanuel-hyest-president-de-la-fnsafer-la-nouvelle-loi-ne-compliquera-pas-les-transactions-vertueuses" target="_blank" title="">Emmanuel Hyest, pr&eacute;sident de la FNSafer : &laquo; La nouvelle loi ne compliquera pas les transactions vertueuses &raquo;</a>
</aside>
<h2>Des JA non issus du milieu&nbsp;</h2><p>Le pr&eacute;sident de la F&eacute;d&eacute;ration nationale des Safer a &eacute;galement confirm&eacute; l'existence d'un "<em>ph&eacute;nom&egrave;ne d'exode urbain</em>" dans le sillage de l'&eacute;pid&eacute;mie de Covid-19, qui redynamise certains territoires ruraux, mais fait aussi monter les prix avec de fortes pressions sur les jeunes agriculteurs.<br>Les Safer (soci&eacute;t&eacute;s d'am&eacute;nagement foncier et d'&eacute;tablissement rural) sont charg&eacute;es de veiller, pour le compte de l'&Eacute;tat, sur les transactions portant sur les terres, pr&eacute;s, vignes et for&ecirc;ts.<br>Elles ont aid&eacute; environ 1.500 nouveaux agriculteurs &agrave; s'installer en 2021, la plupart d'entre eux n'&eacute;tant pas issus du monde agricole, afin d'oeuvrer au renouvellement des chefs d'exploitation de plus en plus vieillissants, <strong>60% d'entre eux ayant plus de 50 ans aujourd'hui.</strong><br>Le texte vot&eacute; en d&eacute;cembre devrait &ecirc;tre la premi&egrave;re &eacute;tape d'une grande loi fonci&egrave;re, promise de longue date par Emmanuel Macron sans avoir abouti pendant son premier quinquennat, et que les syndicats agricoles appellent de leurs voeux.</p>


Pour faciliter le renouvellement des générations d'agriculteurs, il faut préserver les terres agricoles et faire rapidement évoluer la loi, a prévenu la fédération nationale des organes de régulation du foncier (Safer), lors d'une conférence de presse le 24 mai.

Les jeunes agriculteurs, une denrée rare

<p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">3 500 abattoirs en Allemagne, 3 200 en Autriche, 1 600 en Italie, 234 en France&nbsp;: tel est le d&eacute;compte effectu&eacute; par la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne. Il en dit long &agrave; la fois sur le d&eacute;faut de maillage du territoire et/ou sur la taille des unit&eacute;s en service. &laquo;&nbsp;<em>Alors qu&rsquo;un mouvement de fond pour un meilleur ancrage de l&rsquo;alimentation dans les territoires semble se dessiner d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e, les politiques publiques peinent encore &agrave; favoriser la pr&eacute;servation du tissu d&rsquo;abattoirs en place et l&rsquo;accompagnement de nouveaux projets d&rsquo;abattage au service du territoire. Pourtant, sans abattoir de proximit&eacute;, la pratique de l&rsquo;&eacute;levage paysan n&rsquo;est plus possible</em>&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce que vient de rappeler la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne dans un courrier adress&eacute; aux &eacute;lus locaux et aux candidats aux prochaines &eacute;lections l&eacute;gislatives.</p><h2 class="MsoBodyText" style="text-align:left;">250 millions d&rsquo;euros via France Relance</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:left;">Au cours de la mandature pass&eacute;e, dans le cadre du Plan de relance lanc&eacute; en septembre 2020, le gouvernement a allou&eacute; 250 millions d&rsquo;euros &agrave; l&rsquo;am&eacute;lioration de la bios&eacute;curit&eacute; au sein des &eacute;levages et &agrave; la modernisation des abattoirs. Selon un pr&eacute;-bilan r&eacute;alis&eacute;s par le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture un an plus tard, 132 dossiers ont &eacute;t&eacute; trait&eacute;s par FranceAgriMer, dont 46 incluant des dispositifs de contr&ocirc;le par vid&eacute;osurveillance. Les aides attribu&eacute;es s&rsquo;&eacute;chelonnent &agrave; ce stade de 3 000 euros &agrave; 2 millions d&rsquo;euros, avec une moyenne de 640 000 euros, s&rsquo;adressant &agrave; des projets de toute dimension &eacute;conomique et &agrave; des abattoirs de tous types (animaux de boucherie, volailles et multi esp&egrave;ces). Ces projets ont contribu&eacute; &agrave; la cr&eacute;ation de 390 emplois et &agrave; la formation de plus de 1215 employ&eacute;s.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-experimentation-sur-la-videosurveillance-en-abattoir-jugee-concluante" target="_blank" title="">L&rsquo;exp&eacute;rimentation de la vid&eacute;osurveillance en abattoir jug&eacute;e concluante</a>
</aside>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Plus de 30 projets d&rsquo;abattage mobile</h2><p class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne prend sa part &agrave; l&rsquo;extension du maillage en participant activement &agrave; l&rsquo;exp&eacute;rimentation de l&rsquo;abattage mobile, permis par le loi Egalim 1 d&rsquo;octobre 2018. Le syndicat soutient et accompagne une trentaine de projets d&rsquo;abattoirs de proximit&eacute; de tous types port&eacute;s par des collectifs d&rsquo;&eacute;leveurs.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/abattage-a-la-ferme-le-baeuf-ethique-decroche-son-agrement-definitif" target="_blank" title="">Abattage &agrave; la ferme : le B&oelig;uf &eacute;thique d&eacute;croche son agr&eacute;ment d&eacute;finitif</a>
</aside>



La Confédération paysanne interpelle les élus et les candidats aux élections législatives sur le nécessité de conserver sinon de développer les abattoirs de proximité. Le syndicat soutient une trentaine de projets d’abattoirs mobiles.

Tous nos articles et événements - Gestion des exploitations

Tous les résultats (3257)

Les actualités (3240)

L'agenda (5)

Les outils (0)

Les guides (12)