<p style="text-align:justify;">Les troubles respiratoires infectieux sont provoqu&eacute;s par l&rsquo;action combin&eacute;e d&rsquo;agents pathog&egrave;nes et de facteurs d&rsquo;&eacute;levage (logement, stress, alimentation&hellip;). Leur ma&icirc;trise demande un diagnostic appuy&eacute; sur l&rsquo;int&eacute;gration des donn&eacute;es &eacute;pid&eacute;miologiques, cliniques, analytiques et des pratiques d&rsquo;&eacute;levage.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Des sympt&ocirc;mes vari&eacute;s avec le thermom&egrave;tre comme premier r&eacute;flexe&hellip;</strong></p><p style="text-align:justify;">Lors d&rsquo;un &eacute;pisode respiratoire, les sympt&ocirc;mes observ&eacute;s sont la perte d&rsquo;app&eacute;tit, de la l&eacute;thargie, de la toux, de la dyspn&eacute;e ou du jetage. Mais l&rsquo;hyperthermie est le premier signe d&rsquo;une infection, notamment en phase virale. La prise de temp&eacute;rature de tous les animaux du lot pour identifier les asymptomatiques doit &ecirc;tre syst&eacute;matique pour pouvoir les isoler et les traiter pr&eacute;cocement (pour rappel, temp&eacute;rature normale du bovin 38,5 &deg;C, jusqu&rsquo;&agrave; 39 &deg;C sur le veau). La fi&egrave;vre baisse par la suite et on peut avoir une infection bact&eacute;rienne importante avec une hyperthermie mod&eacute;r&eacute;e.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&hellip; et un diagnostic clinique imparfait, d&rsquo;o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; du recours &agrave; l&rsquo;analyse</strong></p><p style="text-align:justify;">Au vu des sympt&ocirc;mes, votre v&eacute;t&eacute;rinaire pourra identifier la localisation du probl&egrave;me avec des infections des voies respiratoires hautes (rhinite, trach&eacute;ite, bronchite) et celles du poumon (pneumonie), plus difficiles &agrave; soigner. Mais il est rarement possible d&rsquo;identifier avec pr&eacute;cision l&rsquo;agent causal. En effet, en mati&egrave;re de maladie respiratoire, les agents pathog&egrave;nes sont nombreux et vari&eacute;s&nbsp;avec des virus (syncytial (BoRSV), PI3, coronavirus, ad&eacute;novirus, IBR, BVD&hellip;), des bact&eacute;ries (pasteurelles, mycoplasmes&hellip;), des parasites (strongles pulmonaires), voire certains champignons comme l&rsquo;aspergillose. Ces agents interagissent entre eux et il est rare de n&rsquo;identifier qu&rsquo;un pathog&egrave;ne. C&rsquo;est pourquoi le recours aux analyses de laboratoire s&rsquo;av&egrave;re indispensable pour affiner le traitement et mieux cibler la pr&eacute;vention.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Un traitement &agrave; mettre en place le plus pr&eacute;cocement possible</strong></p><p style="text-align:justify;">Sous prescription de votre v&eacute;t&eacute;rinaire, le traitement visera &agrave; soulager le plus rapidement possible l&rsquo;animal avec des anti-inflammatoires et &agrave; pr&eacute;venir les complications bact&eacute;riennes avec des antibiotiques ayant une bonne diffusion pulmonaire. Il est &agrave; compl&eacute;ter avec un antiparasitaire lors de suspicion de strongylose. Plus le traitement sera rapide, plus le taux de gu&eacute;rison sera &eacute;lev&eacute; et moins les s&eacute;quelles seront importantes sur les animaux.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une approche globale de l&rsquo;&eacute;levage n&eacute;cessaire en cas de probl&egrave;me</strong></p><p style="text-align:justify;">Si un &eacute;pisode clinique se d&eacute;clare, c&rsquo;est qu&rsquo;il y a eu rupture d&rsquo;&eacute;quilibre entre l&rsquo;immunit&eacute; des animaux et l&rsquo;agression des agents pathog&egrave;nes. Sont alors &agrave; v&eacute;rifier l&rsquo;alimentation, notamment la compl&eacute;mentation min&eacute;rale et vitaminique, les transitions alimentaires ou l&rsquo;acc&egrave;s facile &agrave; de l&rsquo;eau de qualit&eacute; et en quantit&eacute; pour tous les animaux. La pr&eacute;sence d&rsquo;abreuvoirs mal plac&eacute;s ou avec un d&eacute;bit insuffisant est souvent constat&eacute;e, les animaux les plus faibles du lot ne pouvant pas boire comme ils veulent. Le m&eacute;lange de diff&eacute;rentes tranches d&rsquo;&acirc;ge sous le m&ecirc;me toit est &agrave; proscrire car cela constitue une source d&rsquo;agents pathog&egrave;nes&nbsp;; les animaux plus &acirc;g&eacute;s sont porteurs sains et contaminent les veaux des cases adjacentes.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Un r&ocirc;le majeur de l&rsquo;ambiance du b&acirc;timent avec de l&rsquo;air sans courant d&rsquo;air</strong></p><p style="text-align:justify;">En cas de probl&egrave;me r&eacute;current, une analyse d&rsquo;ambiance est indispensable. Les animaux produisent chaque jour une forte quantit&eacute; de mol&eacute;cules toxiques (ammoniac, gaz carbonique&hellip;) et d&rsquo;eau qui sera &eacute;limin&eacute;e par la liti&egrave;re ou sous forme de vapeur d&rsquo;eau. Pour une stabulation de 50 vaches avec leurs veaux, c&rsquo;est plus de 1.000 litres d&rsquo;eau &agrave; &eacute;vacuer chaque jour&nbsp;! L&rsquo;humidit&eacute; maintient une liti&egrave;re moite, diminue la capacit&eacute; des animaux &agrave; lutter contre le froid et favorise le d&eacute;veloppement des agents infectieux. La ventilation du b&acirc;timent est d&eacute;terminante pour r&eacute;guler l&rsquo;humidit&eacute; ambiante (80 % maximum) et la temp&eacute;rature (entre 5&deg;C et 25&deg;C). L&rsquo;emploi de fumig&egrave;nes permet d&rsquo;identifier les flux d&rsquo;airs et leur vitesse, la totalit&eacute; du produit devant &ecirc;tre &eacute;limin&eacute; en moins de 5 minutes. Le renouvellement d&rsquo;air peut &ecirc;tre insuffisant si tout est ferm&eacute; ou n&eacute;faste avec apparition de courants d&rsquo;air si les zones de circulation d&rsquo;air sont mal con&ccedil;ues. Les mesures correctives passent par l&rsquo;am&eacute;lioration de la circulation d&rsquo;air horizontale, au moyen de filets brise-vent, bardage bois ajour&eacute; ou t&ocirc;les perfor&eacute;es, plac&eacute;s au-dessus des cloisons afin de prot&eacute;ger les animaux de l&rsquo;air entrant. Si la ventilation statique s&rsquo;av&egrave;re insuffisante, une ventilation m&eacute;canique peut &ecirc;tre n&eacute;cessaire.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Un bon espace de vie pour les animaux</strong></p><p style="text-align:justify;">En lien avec leurs besoins physiologiques et comportementaux, les animaux ont besoin de disposer d&rsquo;une superficie minimale, ce qui correspond au respect d'une densit&eacute; maximale (nombre d'animaux/m<sup>2</sup>) au-del&agrave; de laquelle on observe une diminution des performances et une augmentation des pathologies et des interactions agressives. La ma&icirc;trise des facteurs de risque est un maillon indispensable au contr&ocirc;le des maladies respiratoires qui ne peut se r&eacute;duire &agrave; la prescription du duo antibiotiques-vaccins. La d&eacute;marche globale est modulable au cas par cas en fonction de la s&eacute;v&eacute;rit&eacute; de la situation et des possibilit&eacute;s d&rsquo;am&eacute;nagement.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Une pr&eacute;vention bas&eacute;e sur la vaccination</strong></p><p style="text-align:justify;">Dans l&rsquo;objectif d&rsquo;un usage raisonn&eacute; des antibiotiques et d&rsquo;un bien-&ecirc;tre animal am&eacute;lior&eacute;, une pr&eacute;vention des maladies respiratoires est indispensable. La comparaison de lots vaccin&eacute;s et non vaccin&eacute;s montre un gain de 8&nbsp;% de croissance suppl&eacute;mentaire pour les animaux vaccin&eacute;s. Il existe de nombreux vaccins &agrave; vis&eacute;e respiratoire, certains utilisables d&egrave;s la naissance et un vaccin contre le mycoplasme est d&eacute;sormais disponible. Le choix se fera en concertation avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, en prenant en compte les r&eacute;sultats des analyses des &eacute;pisodes pr&eacute;c&eacute;dents, l&rsquo;&acirc;ge des animaux &agrave; prot&eacute;ger, la saison des probl&egrave;mes. La vaccination n&rsquo;est efficace que si tous les crit&egrave;res sont r&eacute;unis, &agrave; savoir une ambiance de vie correcte et une immunit&eacute; op&eacute;rante. Une &eacute;tude a d&eacute;montr&eacute; le r&ocirc;le majeur de la vitamine A dans l&rsquo;efficacit&eacute; vaccinale et les connaissances r&eacute;centes confirment l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de coupler vaccination intra-nasale et injectable, et vaccins vivants puis inactiv&eacute;s, pour une meilleure protection. La vaccination concerne principalement les jeunes animaux mais il est parfois n&eacute;cessaire de vacciner les adultes pour enrayer la circulation des pathog&egrave;nes dans le b&acirc;timent.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Un impact &eacute;conomique consid&eacute;rable</strong></p><p style="text-align:justify;">En Europe, chaque ann&eacute;e, les maladies respiratoires sont responsables de plus de 500 millions d&rsquo;euros de pertes pour le secteur bovin. Le co&ucirc;t par veau allaitant dans un &eacute;levage confront&eacute; &agrave; un &eacute;pisode clinique a &eacute;t&eacute; estim&eacute; &agrave; 123 euros. L&rsquo;enjeu &eacute;conomique est tel que des engraisseurs demandent une vaccination &agrave; la ferme avec une mise sur le march&eacute; d&rsquo;animaux valablement immunis&eacute;s, avec une plus-value &agrave; la cl&eacute;. Des organisations de producteurs ont d&eacute;j&agrave; mis en place une contractualisation pour un partenariat gagnant-gagnant entre le vendeur et l&rsquo;acheteur.</p><p style="text-align:justify;"><strong>Kit diagnostic respiratoire</strong></p><p style="text-align:justify;">GDS Creuse met &agrave; votre disposition un outil facile &agrave; mettre en place, incluant les pathog&egrave;nes respiratoires les plus importants, avec un r&eacute;sultat rapide et une prise en charge partielle pour inciter &agrave; son emploi. Lors de pathologie, 3 bovins malades sont &agrave; pr&eacute;lever &agrave; l&rsquo;aide d&rsquo;&eacute;couvillons nasaux profonds (ENP) ou, s&rsquo;il y a un mort, un pr&eacute;l&egrave;vement de poumon. Pour b&eacute;n&eacute;ficier du kit, votre v&eacute;t&eacute;rinaire utilise le formulaire mis &agrave; disposition par GDS Creuse. Dans le cadre du tiers-payant ruminants int&eacute;gral, GDS creuse centralise toutes les factures du LDA et vous fait b&eacute;n&eacute;ficier de tarifs n&eacute;goci&eacute;s. Le reste &agrave; charge pour l&rsquo;&eacute;leveur est de 73,73 &euro; HT par pool analys&eacute; (3 ENP ou pr&eacute;l&egrave;vement de poumon). Le taux de d&eacute;couverte d&rsquo;agents pathog&egrave;nes est de 90 % et on note une &eacute;mergence inqui&eacute;tante de <em>Mycoplasma bovis</em>, notamment en atelier d&rsquo;engraissement. Comme tous vos r&eacute;sultats d&rsquo;analyse, vous pouvez les retrouver sur votre espace privatif dans WebGDS.</p><p style="text-align:justify;"><strong>&laquo;&nbsp;Je d&eacute;termine les facteurs de risque de mon &eacute;levage&nbsp;&raquo;, un &eacute;l&eacute;ment de la bo&icirc;te &agrave; outils GDS Creuse</strong></p><p style="text-align:justify;">Face des pathologies respiratoires, apr&egrave;s la gestion de l&rsquo;urgence (soigner les animaux malades), un &eacute;tat des lieux est &agrave; effectuer pour adapter vos strat&eacute;gies th&eacute;rapeutiques et pr&eacute;ventives. Lors de situations r&eacute;currentes, une visite d&rsquo;&eacute;levage est &agrave; effectuer par votre v&eacute;t&eacute;rinaire, avec une identification des points forts pour s&rsquo;appuyer dessus et une hi&eacute;rarchisation des facteurs de risque pour les corriger. GDS Creuse peut vous apporter une aide technique (visite d&rsquo;&eacute;levage avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire pour les cas particuliers ou particuli&egrave;rement importants) et financi&egrave;re (aides aux analyses) ou vous orienter vers le service b&acirc;timent de la Chambre d&rsquo;Agriculture si des modifications importantes s&rsquo;imposent. Pour plus d&rsquo;informations, consultez le dossier &laquo;&nbsp;Maladies respiratoires&nbsp;&raquo; sur notre site <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a>, onglet &laquo;&nbsp;Actions &ndash; bovins&nbsp;&raquo; et contactez-nous ou votre v&eacute;t&eacute;rinaire.</p><p style="text-align:right;"><strong>Dr Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; <a href="http://www.gdscreuse.fr/">www.gdscreuse.fr</a> </strong></p>


Affections respiratoires : comme les autres syndromes d’élevage, les pathologies respiratoires sont responsables de pertes économiques importantes pour les élevages qui y sont confrontés et des mesures de prévention devraient être mises en œuvre.

Maladies respiratoires des bovins : la « boîte à outils » GDS Creuse pour vous aider

<p>La variation de l&rsquo;indice national des fermages 2022 par rapport &agrave; 2021 est de<strong>&nbsp;+ 3,55&nbsp; %</strong>&nbsp;(contre + 1,09 % en 2021 par rapport &agrave; 2020).</p><p>Les loyers par hectare en 2022 sont le r&eacute;sultat de la multiplication du loyer par hectare 2021 par l&rsquo;indice national des fermages 2022 (soit&nbsp;<strong>110.26</strong>), divis&eacute; par l&rsquo;indice des fermages 2021 (soit 106,48).</p><p>Pour l&rsquo;actualisation des loyers, il est &eacute;galement possible d&rsquo;appliquer une augmentation de 3,55 % sur le montant du fermage pay&eacute; de l&rsquo;ann&eacute;e ant&eacute;rieure.</p><p><a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/notre-agriculture/chiffres-cles-baremes/baremes-indices-prix-forfaitaires/" target="_blank">Pour en savoir plus sur l&rsquo;indice des fermages</a></p><p>&nbsp;</p>


Pour 2022, l’indice national des fermages, qui détermine le loyer des terres nues et des bâtiments d’exploitation agricole, est établi à 110,26 (contre 106,48 en 2021).

Indice des fermages 2022 : hausse de 3,55 %

<p>La mise en place de leviers agronomiques r&eacute;duit l&rsquo;impact des ravageurs pour avoir des colzas robustes. Mais il existe aussi une seconde strat&eacute;gie qui consiste &agrave; d&eacute;tourner les ravageurs des parcelles de colza pour les pi&eacute;ger dans les couverts d&rsquo;inter culture longue. Autre piste &agrave; &eacute;tudier : favoriser la pr&eacute;dation naturelle. Et en dernier recours, l&rsquo;usage de la chimie qu&rsquo;il faut pr&eacute;server pour r&eacute;duire le risque d&rsquo;apparition de r&eacute;sistance.</p><h2>Bien conna&icirc;tre son ennemi, la grosse altise, et ses alli&eacute;s, les micros hym&eacute;nopt&egrave;res</h2><p>La grosse altise est attir&eacute;e par les nouveaux semis de colza et provoque des piq&ucirc;res alimentaires. Elles se reproduisent ensuite pour pondre des &oelig;ufs au sol. Apr&egrave;s &eacute;closion, les larves migrent dans les colzas des p&eacute;tioles jusqu&rsquo;au bourgeon terminal sortie hiver et provoque le port buissonnant du colza. Elles retombent au sol pour se nymphoser et donner une nouvelle g&eacute;n&eacute;ration de grosse altise &agrave; la fin du printemps.<br>Les micros hym&eacute;nopt&egrave;res, sp&eacute;cifiques des ravageurs du colza, &eacute;mergent quant &agrave; elles &nbsp;&agrave; la sortie de l&rsquo;hiver des parcelles de bl&eacute; pr&eacute;c&eacute;dent colza. Ils ont la capacit&eacute; incroyable de pondre dans la larve encore pr&eacute;sente dans le colza pour les parasiter. Lorsque la larve de grosse altise parasit&eacute;e tombe au sol, les larves des parasito&iuml;des se d&eacute;veloppent en d&eacute;truisant la larve de la grosse altise. Ils r&eacute;duisent ainsi la population de ravageurs l&rsquo;ann&eacute;e suivante. Les micros hym&eacute;nopt&egrave;res restent &agrave; la surface du sol sous le colza et &eacute;mergent seulement &agrave; la sortie de l&rsquo;hiver dans le bl&eacute;, pour se reproduire et pondre dans un autre colza. Aujourd&rsquo;hui, les premi&egrave;res mesures sur le territoire R2D2 estime ce parasitisme entre 10 et 30 %. L&rsquo;objectif est d&rsquo;atteindre 60 % en adaptant les pratiques dans les parcelles (travail du sol, itin&eacute;raire technique, am&eacute;nagement du territoire).</p><h2>Attirer les grosses altises ailleurs</h2><p>La grosse altise est aussi attir&eacute;e par d&rsquo;autres esp&egrave;ces que le colza. La navette et le radis chinois sem&eacute;s dans les couverts sont tr&egrave;s attractifs. A l&rsquo;&eacute;chelle d&rsquo;une commune, des travaux ont d&eacute;but&eacute; pour quantifier s&rsquo;il est possible de r&eacute;duire pressions grosses altises dans les colzas en les attirant dans les parcelles de couverts. Ce travail est r&eacute;alis&eacute; depuis deux ans sur le territoire R2D2 dans l&rsquo;Yonne, et un suivi est en cours cet automne avec des Ferme DEPHY Marne &agrave; Mourmelon-le-Grand, la Croix-en-Champagne et Somme-Vesle, coordonn&eacute;es par la Chambre d&rsquo;agriculture de la Marne. Sur ces parcelles, nous avons privil&eacute;gi&eacute; l&rsquo;ajout de radis chinois pour sa plus grande facilit&eacute; de destruction.&nbsp;<br>Apr&egrave;s les avoir attir&eacute;es dans les couverts, il faut s&rsquo;assurer d&rsquo;une bonne destruction pour perturber le d&eacute;veloppement des larves et ainsi r&eacute;duire le risque d&rsquo;&eacute;mergence de grosses altises adultes au printemps suivant.</p><h2>Avoir un colza robuste et r&eacute;duire son attractivit&eacute;</h2><p>Un colza robuste consiste aussi &nbsp;&agrave; avoir un gros colza pour &ecirc;tre moins impact&eacute; par la pr&eacute;sence de larves de grosse altise. Cette strat&eacute;gie n&eacute;cessite de modifier fortement ses pratiques. Les semis sont plus pr&eacute;coces et un apport de mati&egrave;re organique avec assez d&rsquo;azote disponible est pratiqu&eacute; pour permettre une forte croissance automnale. Des questions sur le positionnement de r&eacute;gulateur &agrave; l&rsquo;automne pour contr&ocirc;ler le risque d&rsquo;&eacute;longation se posent.<br>L&rsquo;association de couverts associ&eacute;s limite l&rsquo;attractivit&eacute; de la parcelle et n&eacute;cessite de d&rsquo;adapter sa strat&eacute;gie. Une seconde solution consiste &agrave; semer un colza pi&egrave;ge pour r&eacute;duire la pression sur le colza.&nbsp;<br>Si vous souhaitez en savoir plus, nous vous donnons rendez-vous &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;un rendez-vous au champ qui se tiendra&nbsp;mardi 29 novembre &agrave; 13h30 au Lyc&eacute;e de Somme-Vesle.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/1/9/8/5188918-1-fre-FR/57d9feea225b-ca-jpg" alt="" height="537" width="1040" /></figure>

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La pression des ravageurs d’automne sur colza impose une combinaison de nouvelles pratiques. Quelles sont les pistes envisagées pour réduire le risque ? Que faut-il mettre en place ? Voici les premiers éléments qui seront détaillés à l’occasion d’un rendez-vous au champ mardi 29 novembre à 13h30 au Lycée de Somme-Vesle sur la problématique du moment : comment limiter l’impact des grosses altises du bourgeon terminal ?

Dephy tour : rendez-vous au champ le 29 novembre

<p>L&rsquo;une des grandes nouveaut&eacute;s de la PAC 2023-2027 est la disparition des aides du paiement vert au b&eacute;n&eacute;fice des &eacute;co-r&eacute;gimes. Ceux-ci ne sont pas obligatoires mais permettront de percevoir 60 ou 80 &euro;/ha sur tous les hectares de l&rsquo;exploitation en fonction du niveau d&rsquo;exigence atteint.&nbsp;</p><p>Trois voies d&rsquo;acc&egrave;s sont possibles pour valider ces &eacute;co-r&eacute;gimes&#8239;:&nbsp;</p><ul><li>La voie 1&#8239;: li&eacute;e aux pratiques agricoles (diversit&eacute; de l&rsquo;assolement et maintien des prairies permanentes).&nbsp;</li><li>La voie 2&#8239;: li&eacute;e la certification environnementale (<strong>HVE</strong>&nbsp;et Agriculture Biologique).&nbsp;</li><li>La voie 3&#8239;: li&eacute;e &agrave; la biodiversit&eacute; pr&eacute;sente sur l&rsquo;exploitation (sur la surface arable et permanente).&nbsp;</li></ul><h2>L&rsquo;&eacute;volution de la certification environnementale HVE 3&nbsp;</h2><p>Depuis sa mise en place en 2011 suite au grenelle de l&rsquo;Environnement, plus de 25 000 exploitations ont obtenu &agrave; ce jour la certification HVE de niveau 3, soit le plus haut degr&eacute; de cette certification*.&nbsp;&nbsp;</p><p><em>* Il existe un niveau interm&eacute;diaire appel&eacute; certification environnementale 2+ (CE2+) qui permet d&rsquo;atteindre uniquement les 60 &euro; du niveau standard des &eacute;co-r&eacute;gimes</em>&nbsp;</p><p><strong>&Ecirc;tre certifi&eacute; HVE pr&eacute;sente plusieurs avantages&#8239;:&nbsp;</strong></p><ul><li>Une valorisation de l&rsquo;ensemble des productions de l&rsquo;exploitation, c&rsquo;est-&agrave;-dire que sur une m&ecirc;me structure l&rsquo;atelier animal et l&rsquo;atelier v&eacute;g&eacute;tal sont certifi&eacute;s HVE&nbsp;</li><li>La certification permet d&rsquo;&ecirc;tre exempt&eacute; du conseil strat&eacute;gique phytosanitaire, qui va devenir indispensable pour renouveler son certiphyto&nbsp;</li><li>La perception d&rsquo;un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 2500&euro;, avec transparence GAEC, pour les exploitations certifi&eacute;es en 2021 et 2022&nbsp;</li></ul><ul><li>Atteindre directement le niveau sup&eacute;rieur de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime Certification pour la future PAC 23-27 (selon la date de certification)&nbsp;</li></ul><p>Jusqu&rsquo;&agrave; fin 2022, il est possible de certifier son exploitation en HVE par la voie A bas&eacute;e sur des indicateurs environnementaux ou par la voie B bas&eacute;e sur des indicateurs &eacute;conomiques. La certification quelle que soit la voie choisie est valable 3 ans et est reconductible.&nbsp;</p><p>Dans le cadre de la nouvelle PAC et des &eacute;co-r&eacute;gimes, l&rsquo;obtention de la certification par la voie B sera supprim&eacute;e &agrave; compter du 1<sup>er</sup>&nbsp;Janvier 2023 et un nouveau cahier des charges sera applicable pour la voie A.&nbsp;</p><h2>Illustration des diff&eacute;rentes situations&nbsp;d&rsquo;application</h2><p><strong>Les exploitations certifi&eacute;es HVE avant le 1er octobre 2022&nbsp;</strong></p><p>Ces exploitations ont &eacute;t&eacute; certifi&eacute;es avec l&rsquo;ancien cahier des charges par la voie A ou la voie B. Elles b&eacute;n&eacute;ficieront de l&rsquo;exemption au conseil strat&eacute;gique et toucheront le cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 2500&euro; si le d&eacute;but de leur certification a eu lieu en 2021 ou 2022.&nbsp;</p><p><em>Pour la voie A</em>&#8239;:&nbsp;</p><p>L&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;&eacute;co-r&eacute;gime Certification au niveau sup&eacute;rieur (80&euro;/ha) sera possible uniquement sur d&eacute;rogation pour l&rsquo;ann&eacute;e 2023. Pour s&rsquo;inscrire dans cet &eacute;cor&eacute;gime en 2024, ces exploitations devront respecter le nouveau cahier des charges (en cours de validation au minist&egrave;re).&nbsp;</p><p><em>Pour la voie B&#8239;</em>:&nbsp;</p><p>L&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;&eacute;co-r&eacute;gime Certification par cette voie ne sera pas possible. Malgr&eacute; la disparition de la voie B au 01/01/2023, les exploitations certifi&eacute;es &agrave; ce jour garderont la possibilit&eacute; d&rsquo;aller au bout de leur cycle de 3 ans de certification pour pouvoir vendre leurs produits avec le logo HVE et profiter de l&rsquo;exemption au conseil strat&eacute;gique. Cette certification restera valable jusqu&rsquo;au 31/12/2024 maximum. Pour poursuivre la certification HVE, seule la voie A sera possible.&nbsp;</p><p><strong>Les exploitations certifi&eacute;es entre le 1er octobre 2022 et le 31 d&eacute;cembre 2022&nbsp;</strong></p><p>Ces exploitations sont certifi&eacute;es sur l&rsquo;ancien cahier des charges de la voie A ou de la voie B. Elles b&eacute;n&eacute;ficieront de l&rsquo;exemption au conseil strat&eacute;gique et pourront pr&eacute;tendre au cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 2500&euro;. Toutefois, l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;&eacute;co-r&eacute;gime Certification ne sera pas possible. Seules les exploitations certifi&eacute;es avec le nouveau r&eacute;f&eacute;rentiel pourront l&rsquo;obtenir.&nbsp;&nbsp;</p><p><strong>Pour les exploitations certifi&eacute;es HVE 3 apr&egrave;s le 01 janvier 2023&nbsp;</strong></p><p>Ces exploitations seront certifi&eacute;es sur le nouveau cahier des charges de la voie A. Elles b&eacute;n&eacute;ficieront de l&rsquo;exemption au conseil strat&eacute;gique mais ne pourront plus pr&eacute;tendre au cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t.&nbsp;</p><p>L&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;&eacute;co-r&eacute;gime Certification niveau sup&eacute;rieur (80&euro;/ha) sera possible pour 2023, 2024 et 2025.&nbsp;</p><h2>&nbsp;</h2><p><a href="https://vendee.cerfrance.fr/" target="_blank">Cerfrance&nbsp;</a>est &agrave; vos c&ocirc;t&eacute;s pour vous accompagner tout au long de la certification HVE. La r&eacute;alisation d&rsquo;un audit blanc est le meilleur moyen pour &eacute;valuer vos pratiques au vue du cahier des charges.&nbsp;&nbsp;</p><p>Pour tous renseignements ou conseils, vous pouvez contacter Diane Dentinger (06 60 57 62 11) ou Ludovic Boudeau (06 72 55 91 79).&nbsp;</p>


L’une des nouveautés de la PAC 2023-2027 est la disparition des aides du paiement vert au bénéfice des éco-régimes validés notamment par la certification HVE.

La Certification HVE et la nouvelle PAC

<p class="Standard">Quelques mois &hellip; C&rsquo;est le maigre r&eacute;pit dont auront pu b&eacute;n&eacute;ficier les &eacute;leveurs de volailles avant <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/grippe-aviaire-le-niveau-de-risque-porte-a-eleve-en-france-les-volailles-confinees" target="_blank" title="">le retour en force de l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie de grippe aviaire</a>. Depuis le 11 novembre dernier, l&rsquo;ensemble du territoire national a &eacute;t&eacute; plac&eacute; en niveau de risque &laquo;&nbsp;&eacute;lev&eacute;&nbsp;&raquo;. Pour les &eacute;leveurs, cette d&eacute;cision implique la mise en place de mesures de bios&eacute;curit&eacute; les plus strictes. <em>&laquo;&nbsp;Nous les avons renforc&eacute;es partout o&ugrave; cela &eacute;tait possible sur l&rsquo;&eacute;levage. Mais pour nous cela n&rsquo;a pas fondamentalement chang&eacute; notre quotidien car la Bretagne et les Pays de la Loire &eacute;taient d&eacute;j&agrave; en zone de contr&ocirc;le temporaire depuis quelques mois&nbsp;&raquo;</em>, rel&egrave;ve Christophe Labour, &eacute;leveur de dindes et de poulets &agrave; Besne en Loire-Atlantique et &eacute;lu &agrave; la chambre d&rsquo;agriculture r&eacute;gionale.</p><p class="Standard">Concr&egrave;tement sur son exploitation, cela implique la mise en place d&rsquo;un p&eacute;diluve &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e des b&acirc;timents et la d&eacute;sinfection des roues de tous les mat&eacute;riels et v&eacute;hicules qui rentrent sur la ferme. <em>&laquo;&nbsp;Soit le transporteur est &eacute;quip&eacute;, soit c&rsquo;est &agrave; nous de le faire&nbsp;&raquo;, </em>constate l&rsquo;&eacute;leveur. Selon la taille des exploitations, chacun trouve la solution la plus adapt&eacute;e pour ce protocole. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai un petit pulv&eacute;risateur &agrave; main pour d&eacute;sinfecter les roues et les bottes&nbsp;&raquo;</em>, t&eacute;moigne Emmanuel Gabard, &eacute;leveur &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;une exploitation biologique de 700 poules pondeuses &agrave; Chemill&eacute;-en-Anjou dans le Maine-et-Loire. Pour les exploitations de plus grande importance, des syst&egrave;mes de rampe de pulv&eacute;risation par le dessous permettent de d&eacute;sinfecter automatiquement le dessous et les c&ocirc;t&eacute;s de chaque v&eacute;hicule entrant sur le site. <em>&laquo;&nbsp;Mais la principale mesure de bios&eacute;curit&eacute; consiste &agrave; ne laisser personne rentrer dans les b&acirc;timents, hormis l&rsquo;&eacute;leveur, le technicien et le v&eacute;t&eacute;rinaire en cas de probl&egrave;me&nbsp;&raquo;</em>, souligne Christophe Labour.</p><aside class="read-also">
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    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/peste-porcine-africaine-et-influenza-aviaire-peut-on-limiter-les-catastrophes-annoncees" target="_blank" title="">Peste porcine africaine et influenza aviaire&nbsp;: peut-on limiter les catastrophes annonc&eacute;es&nbsp;?</a>
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<h2 class="Standard">Le plein air particuli&egrave;rement impact&eacute;</h2><p class="Standard">Les mesures de bios&eacute;curit&eacute; les plus importantes sont celles concernant la claustration des volailles plein air. <em>&laquo;&nbsp;Avec la zone de contr&ocirc;le temporaire, nous pouvions encore les faire sortir en courette &agrave; raison de 0,5m&sup2; par poules. Mais avec le passage en risque &eacute;lev&eacute;, m&ecirc;me &ccedil;a ce n&rsquo;est plus possible. Personnellement cela me g&ecirc;ne de vendre des &oelig;ufs bio &agrave; mes clients, alors qu&rsquo;ils ne le sont pas puisque les poules ne sont pas sorties&nbsp;&raquo;</em>, commente Emmanuel Gabard.</p><p class="Standard">Au quotidien, cette claustration continue dans des b&acirc;timents qui ne sont pas pr&eacute;vus &agrave; cet effet g&eacute;n&egrave;re une surcharge de travail pour l&rsquo;&eacute;leveur. <em>&laquo;&nbsp;Il faut pailler plus souvent car la liti&egrave;re doit absolument &ecirc;tre propre pour &eacute;viter les maladies engendr&eacute;es par la concentration des animaux, comme la bronchite infectieuse. Il y a aussi tous un tas de probl&egrave;mes &agrave; g&eacute;rer, comme le piquage ou les &oelig;ufs sales, que nous avons beaucoup moins quand les poules sortent&nbsp;&raquo;,</em> t&eacute;moigne l&rsquo;&eacute;leveur.</p><p class="Standard">Dans les Hauts-de-France, un op&eacute;rateur de la fili&egrave;re &eacute;voque des probl&egrave;mes de capacit&eacute; de stockage des fientes chez certains &eacute;leveurs plein air, allant jusqu&rsquo;&agrave; des cas de d&eacute;bordement dans le b&acirc;timent n&eacute;cessitant un raclage quotidien. <em>&laquo;&nbsp;Mais les &eacute;levages b&eacute;n&eacute;ficient &eacute;galement d&rsquo;un co&ucirc;t d&rsquo;alimentation moins &eacute;lev&eacute; car les poules ont moins froid et mangent moins&nbsp;&raquo;</em>, explique cette m&ecirc;me source. Pas de quoi rassurer Emmanuel Gabard, qui pr&eacute;f&eacute;rerait &ecirc;tre autoris&eacute; &agrave; prot&eacute;ger ses poules avec un filet ou &agrave; les vacciner. <em>&laquo;&nbsp;Il y a des choses que les zoos ont le droit de faire et pas nous &agrave; nombre d&rsquo;animaux &eacute;quivalents. Je ne comprends pas...&nbsp;&raquo;</em>, se d&eacute;sole l&rsquo;&eacute;leveur. Aujourd&rsquo;hui il le dit de but en blanc&nbsp;: sur son exploitation, il craint davantage les amendes en cas de non-respect des normes de bios&eacute;curit&eacute; plut&ocirc;t qu&rsquo;une contamination par la grippe aviaire.</p><aside class="read-also">
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    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/on-vit-la-pire-crise-avicole-de-l-histoire" target="_blank" title="">&laquo; On vit la pire crise avicole de l&rsquo;histoire &raquo;</a>
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<h2 class="Standard">Des plannings d&eacute;sorganis&eacute;s</h2><p class="Standard">Au-del&agrave; de la mise en place des mesures de bios&eacute;curit&eacute; sur leur exploitation, les &eacute;leveurs subissent les m&ecirc;mes mesures impactant le transport d&rsquo;animaux. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;ai un lot de poussins qui est r&eacute;cemment arriv&eacute; d&rsquo;une zone concern&eacute;e par un arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral de mise sous-surveillance. Sur ce lot, je dois lever la mise sous-surveillance sous 21 jours en faisant venir le v&eacute;t&eacute;rinaire &agrave; mes frais&nbsp;&raquo;</em>, regrette Christophe Labour. Sur l&rsquo;aspect financier, il attend &eacute;galement impatiemment le solde des indemnit&eacute;s li&eacute;es &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t de production de deux mois du printemps dernier. <em>&laquo;&nbsp;Avec le retour de l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie, certains &eacute;levages sont &agrave; nouveau impact&eacute;s par un arr&ecirc;t de production alors qu&rsquo;ils n&rsquo;ont pas encore touch&eacute;s l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de l&rsquo;indemnit&eacute; de l&rsquo;an dernier&nbsp;&raquo;,</em> se d&eacute;sole-t-il.</p><p class="Standard">Plus impactant encore, certaines productions n&eacute;cessitant un &eacute;levage des animaux, notamment en poules pondeuses et canard gras, subissent actuellement des retards d&rsquo;arrivage des nouvelles bandes sur les &eacute;levages. Il s&rsquo;agit d&rsquo;un effet &agrave; retardement des impacts de la grippe aviaire du printemps dernier sur les accouvoirs. <em>&laquo;&nbsp;Si l&rsquo;hiver se passe normalement, la situation en approvisionnement de canetons devrait &ecirc;tre r&eacute;tablie au premier trimestre 2023&nbsp;&raquo;,</em> constate l&rsquo;&eacute;leveur lig&eacute;rien.</p><p class="Standard">Autre effet de la grippe aviaire, certains &eacute;leveurs d&eacute;cident de ne pas prendre le risque de repeupler leur &eacute;levage. <em>&laquo;&nbsp;J&rsquo;entends parler d&rsquo;arr&ecirc;t de production chez des &eacute;leveurs proches de la retraite qui ont amorti leurs b&acirc;timents et qui ne veulent pas prendre de risque. Il faut bien comprendre que ce sont des b&acirc;timents qui ne seront sans doute jamais remis en production et qui peuvent repr&eacute;senter jusqu&rsquo;&agrave; 10&nbsp;% des volumes&nbsp;&raquo;,</em> rel&egrave;ve-t-il.</p><p class="Standard">Autant de facteurs qui tendent les approvisionnements et font craindre un contexte de p&eacute;nurie. Le cours des &oelig;ufs en cages a ainsi atteint plus de 15&euro; pour un conditionnement 360, contre moins de 10&euro; il y a moins d&rsquo;un an</p>


Année après année, la grippe aviaire et les mesures de sécurité qui l'accompagnent se sont installées dans le quotidien des éleveurs de volailles. L’épisode actuel a la particularité de survenir alors que la filière ne s’est pas encore remise du pic épidémique du printemps dernier.

Vivre avec l’épée de Damoclès de la grippe aviaire

<p>Le 29 novembre prochain &agrave; Saint-Jean-de-Bournay (Is&egrave;re), une vingtaine de repr&eacute;sentants d&rsquo;associations de d&eacute;fense de l&rsquo;&eacute;levage de plein air,&nbsp;issus de 11 pays europ&eacute;ens,&nbsp;se succ&egrave;deront&nbsp;&agrave; la tribune de &laquo;&nbsp;l&rsquo;union europ&eacute;enne pour le d&eacute;classement du loup&nbsp;&raquo; pour rendre compte de l&rsquo;impact du grand pr&eacute;dateur dans chacun de leur pays.&nbsp;Ils se feront les porte-paroles de d&eacute;l&eacute;gations d&rsquo;&eacute;leveurs en provenance d&rsquo;Allemagne, d&rsquo;Espagne d&rsquo;Italie, de Norv&egrave;ge, de Slov&eacute;nie etc. et bien entendu de la France.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Le meeting permettra notamment de battre en br&egrave;che l&rsquo;id&eacute;e selon laquelle, dans certains pays, la cohabitation entre les loups et les &eacute;leveurs se passerait bien</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare M&eacute;lanie Brunet, &eacute;leveuse en Aveyron, pr&eacute;sidente du Cercle 12, une des cinq associations fran&ccedil;aises membres du collectif P&acirc;turage &amp; Biodiversit&eacute; et qui sera bien &eacute;videmment du meeting.</p><h2>Convention de Berne ou &eacute;levage en berne&nbsp;?</h2><p>Mais les &eacute;leveurs nourrissent un autre objectif&nbsp;: celui d&rsquo;obtenir la sortie du loup de son classement dans l&rsquo;annexe II de la Convention internationale de Berne (1979), qui lui conf&egrave;re le statut &laquo;&nbsp;d&rsquo;esp&egrave;ce de faune strictement prot&eacute;g&eacute;e&nbsp;&raquo; pour le r&eacute;trograder dans l&rsquo;annexe III &laquo;&nbsp;esp&egrave;ce de faune prot&eacute;g&eacute;e&nbsp;&raquo;. Au sein de l&rsquo;UE, le loup est &eacute;galement sous la protection de la Directive Habitat (1992). Le tout pr&eacute;serve les populations du risque d&rsquo;extinction, ce que les &eacute;leveurs, fran&ccedil;ais notamment, estiment largement acquis, eu &eacute;gard &agrave; l&rsquo;&eacute;volution du nombre de sp&eacute;cimens et &agrave; l&rsquo;extension territoriale de l&rsquo;esp&egrave;ce.</p><p>Selon le dernier d&eacute;compte de l&rsquo;Office fran&ccedil;ais de la biodiversit&eacute; (OFB), la France comptait 921 loups au sortir de l&rsquo;hiver 2021-2022, contre 624 un an auparavant, d&eacute;compte r&eacute;&eacute;valu&eacute; a&nbsp;posteriori &agrave; 783 par l&rsquo;OFB. Dans tous les cas, l&rsquo;effectif d&eacute;passe le seuil de viabilit&eacute; estim&eacute; &agrave; 500 sp&eacute;cimens et sp&eacute;cifi&eacute; dans le Plan loup 2018-2023.</p><p>Au sein de la Convention de Berne, le vote de l&rsquo;UE est port&eacute; par le Conseil de l&rsquo;Union europ&eacute;enne,&nbsp;repr&eacute;sentant les gouvernements des Etats membres, et&nbsp;qui, sur proposition de la Commission europ&eacute;enne, s&rsquo;oppose &agrave; la r&eacute;vision de la fameuse annexe, au motif que &laquo;&nbsp;<em>l&rsquo;&eacute;tat de conservation des loups ne serait pas satisfaisant au niveau europ&eacute;en</em>&nbsp;&raquo;. Ce &agrave; quoi M&eacute;lanie Brunet r&eacute;torque que&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>les loups ne sont pas en danger, mais l&rsquo;&eacute;levage de plein air, oui&nbsp;</em>&raquo;.</p><h2>L&rsquo;engagement de Macron&nbsp;?</h2><p>C&ocirc;t&eacute; fran&ccedil;ais, la position de l&rsquo;ex&eacute;cutif sur le statut du loup n&rsquo;est pas vraiment explicite. Le 21 juillet dernier, &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une entrevue avec des &eacute;leveurs, en marge de sa pr&eacute;sence sur le Tour de France&nbsp;&agrave; Argel&egrave;s-Gazost (Hautes-Pyr&eacute;n&eacute;es), le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique avait annonc&eacute; la cr&eacute;ation d&rsquo;une seconde brigade de loup d&eacute;ploy&eacute;e sur les Pyr&eacute;n&eacute;es et le Sud du Massif central, en renfort de celle du Sud-Est. Selon la FNSEA, Emmanuel Macron serait aussi &laquo;&nbsp;<em>engag&eacute; &agrave; faire &eacute;voluer le statut du loup au niveau europ&eacute;en&nbsp;</em>&raquo;. Mais pas au point de retourner le Conseil de l&rsquo;UE &agrave; cette pr&eacute;tendue cause. Ou pas encore en tout cas.</p>


18 associations d’éleveurs représentatives de 11 pays organisent un meeting le 29 novembre prochain dans l’Isère, destiné à appuyer la demande de déclassement du loup dans la Convention de Berne, dont le comité permanent examinera le même jour une requête de la Suisse.

Face aux loups, les éleveurs européens veulent faire pression sur la Convention de Berne

<p>Selon les derni&egrave;res pr&eacute;visions d&rsquo;Agreste, &eacute;tablies le 1<sup>er</sup> novembre, la production de ma&iuml;s grain (y compris semences) est estim&eacute;e &agrave; 11 millions de tonnes (Mt), en recul de 29,2% par rapport &agrave; 2021 et de 21% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale (2017-2021). Il s&rsquo;agit de la r&eacute;colte la plus faible depuis 1990, sous l&rsquo;effet cumul&eacute; d&rsquo;une baisse des surfaces (-6,9%) mais plus encore des rendements&nbsp;: -35,2 q/ha sur un an et -27,2 q/ha sur cinq ans. Cette chute du rendement, li&eacute;e &agrave; la s&eacute;cheresse estivale, touche davantage le ma&iuml;s grain non irrigu&eacute; (-31&nbsp;q/ha sur un an au niveau national) mais elle n&rsquo;&eacute;pargne pas le&nbsp;ma&iuml;s irrigu&eacute; (-15,5 q/ha).</p><h2>Ma&iuml;s fourrage&nbsp;: 10,8 t/ha, 1,27 Mha, 13,7 Mt</h2><p>La production de ma&iuml;s fourrage (13,7 Mt) est en baisse de 22,1% sur un an et de 20% par rapport a&#768; la moyenne 2017-2021, malgr&eacute; une surface en hausse (+2,5%) &agrave; 1,27 Mha. Le rendement chute de 24% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 10,8 t/ha de mati&egrave;re s&egrave;che.</p><h2>Bl&eacute; tendre&nbsp;: 71,8 q/ha, 4,68 Mha, 33,66 Mt</h2><p>La production de bl&eacute; tendre est estim&eacute;e &agrave; 33,66 Mt, en baisse 4,9% par rapport &agrave; la r&eacute;colte de 2021 et de 3,7% par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021. Le rendement progresse l&eacute;g&egrave;rement&nbsp;: 71,8 q/ha en 2022 contre 71&nbsp;q/ha en 2021. Les surfaces reculent de 6% sur un an &agrave; 4,68 Mha.</p><h2>Bl&eacute; dur : 53,3 q/ha, 0,25 Mha, 1,34 Mt</h2><p>La production 2022 de bl&eacute; dur, estim&eacute;e &agrave; 1,34 Mt, en baisse de 15,7% par rapport &agrave; 2021 et de 20% par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021, sous le double effet d&rsquo;une baisse des surfaces (252 000 ha, -14,3%) et du rendement moyen (53,3 q/ha, -1,4%).</p><h2>Orges&nbsp;: 61,4 q/ha, 1,85 Mha, 11,38 Mt</h2><p>Malgr&eacute; une hausse des surfaces (1,85 Mha, +7,2%), la production d&rsquo;orges baisse de 0,6% sur un an et de 3,2% par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021. La production d&rsquo;orges d&rsquo;hiver progresse &agrave; 8,44 Mt (+2,8%), la hausse des surfaces (+7,3%) compensant la baisse de rendement (65,7 q/ha, -4,1%). La production d&rsquo;orges de printemps, estim&eacute;e &agrave; 2,94 Mt, est en baisse de 9,2% par rapport &agrave; 2021, en lien avec une nette diminution du rendement (51,7 q/ha contre 61 q/ha), les surfaces progressant de 6,9% &agrave; 568.000 ha.</p><h2>Prot&eacute;agineux : 28,4 q/ha, 0,26 Mha, 0,73 Mt</h2><p>La production de prot&eacute;agineux est estim&eacute;e &agrave; 0,73 Mt, soit 21,3% de moins qu&rsquo;en 2021, en lien avec la baisse des surfaces (-22,1%). Les pois prot&eacute;agineux pointent &agrave; 184.000 ha (-24,9%) pour une production de 0,56 Mt (-23,2%), soit un rendement moyen de 30,5 q/ha contre 29,8 q/ha en 2021. La f&eacute;verole pointe &agrave; 68.000 ha (-12,8%) pour une production de 0,16 Mt (-13,1%), soit un rendement moyen de 23,4 q/ha, contre 23,6 q/ha en 2021.</p><h2>Colza&nbsp;: 36,7 q/ha, 1,23 Mha, 4,5 Mt</h2><p>En 2022, la production de colza atteint 4,5 Mt, en hausse de 36,3% sur un an et de 10,3% par rapport &agrave; la moyenne 2017-2021. Les surfaces s&rsquo;&eacute;tablissent &agrave; 1,23 Mha (+25,2%). Le rendement moyen de 36,7 q/ha est en hausse de 8,9% par rapport &agrave; 2021 (33,7 q/ha).</p><h2>Sorgho&nbsp;grain : 45,0 q/ha, 0,52 Mha, 0,23 Mt</h2><p>La production de sorgho accuse une forte chute (-40,5%) &agrave; 232.000 t, sous l&rsquo;effet cumul&eacute; d&rsquo;une baisse des surfaces (52.000 ha, -23,5%) et du rendement moyen (45&nbsp;q/ha contre 57,3 q/ha en 2021). Par rapport &agrave; la moyenne quinquennale, le chute de production est de 38,9%.</p><h2>Tournesol&nbsp;: 21,3 q/ha, 0,859 Mha, 1,83 Mt</h2><p>Avec 21,3 q/ha, le rendement du tournesol accuse une baisse de 22,3% par rapport &agrave; 2021. La hausse des surfaces (+23%) &agrave; 859.000 ha, permet de contenir la chute de production &agrave; -4,4% sur un an &agrave; 1,829 Mt. Elle reste sup&eacute;rieure de 19,4% &agrave; la moyenne quinquennale.</p><h2>Soja&nbsp;: 21,4 q/ha, 0,182 Mha, 0,389 Mt</h2><p>La production de soja est estim&eacute;e a&#768; 3893.000 t, en retrait de 11,4% sur un an et de 6,8% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale. La hausse des surfaces (+18,2%) &agrave; 182.000 ha ne compense pas la baisse de rendement moyen, qui s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 21,4 q/ha en 2022 contre 28,5 q/ha en 2021.</p><h2>Pommes de terre&nbsp;: 39,15 t/ha, 0,154 Mha, 6&nbsp;Mt</h2><p>En 2022, la production de pommes de terre de conservation et demi-saison est estime&#769;e a&#768; 6&nbsp;Mt. Elle baisserait de 9,3% par rapport a&#768; 2021 et de 6,8% par rapport a&#768; la moyenne 2017-2021. La hausse des surfaces (+2%) &agrave; 154.000 ha ne compense pas la baisse de rendement (-11%) &agrave; 39,15 t/ha.</p><h2>Betteraves&nbsp;: 79,4 t/ha, 0,4 Mha, 31,93 Mt</h2><p>La production de betteraves est annonc&eacute;e en baisse de 7,1% sur un an &agrave; 31,93 Mt et de 13,6% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale, sous l&rsquo;effet de la baisse du rendement moyen de 79,4 t/ha (-7,1%), les surfaces restant stables &agrave; 402.000 ha.</p>


Elle s’établit à 11millions de tonnes, sous l’effet de la baisse des surfaces de 6,9% et d’une chute du rendement moyen de 24,2%. En 2022, seuls le colza et les orges d’hiver tirent leur épingle du jeu en grandes cultures.

La récolte de maïs gain au plus bas depuis 1990

<p>Pour rappel, &agrave; compter du 1<sup>er</sup> janvier prochain, le dispositif des calamit&eacute;s agricoles dispara&icirc;t au profit du Fonds de solidarit&eacute; nationale (FSN). Aliment&eacute; par le budget de l&rsquo;Etat, les cr&eacute;dits de la Pac et la taxe additionnelle sur les contrats des assurances agricoles, le FSN indemnisera tous les agriculteurs lorsqu&rsquo;un al&eacute;a climatique engendrera des pertes de 30% et plus en prairies, arboriculture (petits fruits compris), plantes &agrave; parfum aromatiques et m&eacute;dicinales (PPAM) et autres productions telles que le maraichage diversifi&eacute;, l&rsquo;horticulture, les p&eacute;pini&egrave;res, l&rsquo;apiculture, l&rsquo;aquaculture ou encore l&rsquo;h&eacute;liciculture. Pour ce qui est des grandes cultures et de la vigne, le seuil de d&eacute;clenchement du FSN s&rsquo;&eacute;tablira &agrave; 50% de pertes. Dans tous les cas, le niveau de pertes s&rsquo;appr&eacute;ciera en comparant le rendement de l&rsquo;ann&eacute;e au rendement moyen triennal calcul&eacute; sur la base des cinq ann&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes, en excluant la valeur la plus &eacute;lev&eacute;e et la valeur la plus faible (moyenne olympique).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gestion-des-risques-climatiques-ca-urge-plus-que-jamais" target="_blank" title="">Gestion des risques climatiques&nbsp;: &ccedil;a urge&nbsp;plus que jamais</a>
</aside>
<h2>D&eacute;cote du FSN pour les non assur&eacute;s</h2><p>Le FSN b&eacute;n&eacute;ficiera sans exception &agrave; tous les agriculteurs, qu&rsquo;ils aient ou non souscrit un contrat d&rsquo;assurance r&eacute;coltes, laquelle se d&eacute;clenchera pour des pertes comprises entre 20% (franchise) et les seuils de d&eacute;clenchement du FSN (soit 30% ou 50% selon le cas). Cependant, et afin de massifier l&rsquo;assurance et de tendre vers une mutualisation des risques climatiques, les assur&eacute;s b&eacute;n&eacute;ficieront via le FSN d&rsquo;un taux d&rsquo;indemnisation des pertes de 90% quand les non assur&eacute;s seront indemnis&eacute;s &agrave; hauteur de 45% en 2023. Ce taux passera &agrave; 40% en 2024 et &agrave; 35% en 2025, &agrave; l&rsquo;exception des PPAM et autres productions (maraichage diversifi&eacute;, horticulture, p&eacute;pini&egrave;res, apiculture, aquaculture ou encore h&eacute;liciculture) pour lesquelles le taux sera maintenu &agrave; 45% durant ces trois campagnes. C&rsquo;est ce que pr&eacute;cise un d&eacute;cret du 10 novembre. Ce m&ecirc;me d&eacute;cret fixe &agrave; 680 millions d&rsquo;euros par an le montant maximal du FSN. &laquo;&nbsp;<em>Lorsque les d&eacute;penses d&eacute;passent un montant annuel de 680 millions d&rsquo;euros, les modalit&eacute;s de financement du dispositif sont susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre modifi&eacute;es, notamment en r&eacute;visant, pour la p&eacute;riode restant &agrave; courir de la p&eacute;riode 2023 &agrave; 2025, les seuils et taux applicables</em>&nbsp;&raquo;, indique le d&eacute;cret.</p><h2>Contrats par exploitation</h2><p>Le d&eacute;cret pr&eacute;cise par ailleurs le champ d&rsquo;application de la subvention &agrave; l&rsquo;assurance r&eacute;colte. Pour b&eacute;n&eacute;ficier de la prise en charge des primes ou des cotisations d&rsquo;assurance &agrave; hauteur de 70% (contre 65% actuellement), le d&eacute;cret distingue deux types de contrats, &agrave; savoir le contrat &laquo;&nbsp;par groupe de cultures&nbsp;&raquo; et le contrat &laquo;&nbsp;par exploitation&nbsp;&raquo;.</p><p>Pour ce qui est du contrat &laquo;&nbsp;par groupe de cultures&nbsp;&raquo;, le taux de couverture est fix&eacute; &agrave; 70% pour le groupe de culture &laquo; grandes cultures, cultures industrielles et l&eacute;gumes&nbsp;&raquo; (hors mara&icirc;chage diversifi&eacute;). En dehors de ce groupe, le taux de couverture est fix&eacute; &agrave; 95% par nature de r&eacute;colte. Le taux de franchise doit quant &agrave; lui &ecirc;tre compris entre 20% et un pourcentage de 5 points inf&eacute;rieur au seuil de de&#769;clenchement du FSN. Par d&eacute;rogation, pour les groupes de cultures &laquo; grandes cultures, cultures industrielles, l&eacute;gumes&nbsp;(hors mara&icirc;chage diversifi&eacute;) &raquo; et &laquo; viticulture &raquo;, ce seuil de d&eacute;clenchement doit &ecirc;tre compris entre 20% et 40%.</p><h2>Contrats par exploitation</h2><p>Pour ce qui est du contrat &laquo;&nbsp;par exploitation&nbsp;&raquo;, l&rsquo;agriculteur devra assurer au moins 80% de la superficie en cultures de vente de l&rsquo;exploitation, d&eacute;finie comme la surface agricole utile diminu&eacute;e des surfaces en prairies et des surfaces en jach&egrave;res, et au moins deux natures de r&eacute;colte diff&eacute;rentes. En ce qui concerne les taux de franchise, la subvention de 70% est conditionn&eacute;e &agrave; un taux de d&eacute;clenchement compris entre 20% et 25%.</p>


Un décret précise les superficies minimales pour bénéficier de la subvention de 70% à la souscription, ainsi que les taux d’indemnisation de la solidarité nationale pour les non assurés. Les seuils de déclenchement et les taux d’indemnisation seront conditionnés au non dépassement de l’enveloppe annuelle de 680 millions d’euros par an du Fonds de solidarité nationale.

Derniers arbitrages avant le top départ de l’assurance récolte

<p>Un milliard d&rsquo;euros par an li&eacute; &agrave; l&rsquo;eau, un autre milliard d&rsquo;euros d&ucirc; &agrave; l&rsquo;augmentation des al&eacute;as, 600 millions d&rsquo;euros par an pour renouveler le verger, 150 millions d&rsquo;euros et 39 millions d&rsquo;euros par an pour massifier le conseil respectivement aupr&egrave;s des install&eacute;s et des nouveaux install&eacute;s&nbsp;: tels sont quelques-unes des charges financi&egrave;res imputables au changement climatique et figurant dans un rapport du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des espaces ruraux (CGAAER). La somme n&rsquo;aboutit pas aux 3 milliards d&rsquo;euros &eacute;voqu&eacute;s car la mission &laquo;&nbsp;<em>n&rsquo;a pas pu quantifier tous les surco&ucirc;ts</em>&nbsp;&raquo;. A titre indicatif, elle &eacute;voque l&rsquo;impact des plantes invasives, compris entre 1,2 et 10,6 milliards d'euros sur la p&eacute;riode 1993-2018, citant une &eacute;tude du CNRS (avec l&rsquo;universit&eacute; Paris-Saclay, Mus&eacute;um national d'histoire naturelle et universit&eacute; de Rennes 1), m&ecirc;me si le ph&eacute;nom&egrave;ne n&rsquo;est pas totalement imputable au changement climatique. Et puis il faut aussi compter avec les manques &agrave; gagner li&eacute;s &agrave; la d&eacute;pr&eacute;ciation des rendements.</p><h2>L&rsquo;adaptation en retrait sur l&rsquo;att&eacute;nuation</h2><p>Selon la mission, la prise en compte du changement climatique rel&egrave;ve de l&rsquo;urgence. &laquo;&nbsp;<em>Si on a pu consid&eacute;rer que le changement climatique pouvait s&rsquo;envisager sur le temps long, ce n&rsquo;est plus le cas : l&rsquo;adaptation doit se r&eacute;aliser dans les 10 ans a&#768; venir sous peine de perte de comp&eacute;titivit&eacute;&#769; de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise et de perte de souverainet&eacute;&#769; alimentaire de la France</em>&nbsp;&raquo;, rel&egrave;ve-t-elle. Elle critique ainsi en creux la pr&eacute;&eacute;minence accord&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent aux leviers d&rsquo;att&eacute;nuation (baisse des &eacute;missions, fixation du carbone, Paiements pour services environnementaux...). &laquo;&nbsp;<em>Le volet adaptation au changement climatique et les cou&#770;ts induits par cette adaptation, est moins e&#769;voque&#769; par les politiques publiques alors qu&rsquo;il est pourtant incontournable et interroge directement la technicite&#769;, le savoir-faire et la capacite&#769; a&#768; agir de l&rsquo;agriculteur soumis en permanence a&#768; la gestion des ale&#769;as climatiques</em>&nbsp;&raquo;, lit-on dans le rapport.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/varenne-de-l-eau-les-engagements-du-gouvernement" target="_blank" title="">Varenne de l&rsquo;eau&nbsp;: les engagements du gouvernement</a>
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<h2>Les enseignements du Varenne de l&rsquo;eau et des diagnostics territoriaux</h2><p>Cependant, le rapport estime que les fili&egrave;res et les territoires se sont largement empar&eacute;s du sujet, avec pour les premi&egrave;res les contributions du Varenne de l&rsquo;eau et du changement climatique, inspir&eacute;es notamment de diff&eacute;rents programmes de recherche (Laccave, Climalait et Climatviande...), et pour les seconds les diagnostics territoriaux diligent&eacute;s par les Chambres d&rsquo;agriculture, en partenariat avec les R&eacute;gions. &laquo;&nbsp;<em>Si les domaines de cou&#770;ts sont bien identifie&#769;s comme la recherche-de&#769;veloppement-transfert- formation, les investissements d&rsquo;adaptation (eau-irrigation, ba&#770;timents, se&#769;curisation fourrage&#768;re, ame&#769;lioration ge&#769;ne&#769;tique...) ou encore l&rsquo;assurance re&#769;coltes, les montants et leur re&#769;partition (financement par l&rsquo;agriculteur ou financement public) sont en revanche tre&#768;s peu pre&#769;cise&#769;s ni quantifie&#769;s</em>&nbsp;&raquo;, pointe le rapport.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-un-bouclier-climatique-pour-chaque-exploitation" target="_blank" title="">Vers un bouclier climatique pour chaque exploitation</a>
</aside>
<h2>Des leviers financ&eacute;s, d&rsquo;autres pas encore</h2><p>Au chapitre des leviers d&rsquo;adaptation d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; pris en compte par les politiques publiques figurent les outils de l&rsquo;agroe&#769;cologie (ACS, diversification, l&eacute;gumineuses SIE, agroforesterie...), l&rsquo;ame&#769;lioration ge&#769;ne&#769;tique des espe&#768;ces animales et ve&#769;ge&#769;tales ou encore la recherche, l&rsquo;expe&#769;rimentation, la formation. Le CGAAER identifie un second groupe de leviers&nbsp;qui vont ge&#769;ne&#769;rer des surcou&#770;ts importants a&#768; la fois pour l&rsquo;agriculteur et pour les finances publiques,&nbsp;a&#768; savoir le syste&#768;me assurantiel avec des restes a&#768; charge qui augmentent, lie&#769;s a&#768; des fre&#769;quences plus rapproche&#769;es des sinistres et des intensite&#769;s plus fortes des ale&#769;as climatiques ou encore la se&#769;curisation de l&rsquo;eau avec des investissements d&rsquo;e&#769;quipements nouveaux visant l&rsquo;irrigation re&#769;siliente avec des cou&#770;ts supple&#769;mentaires de fonctionnement. La mission pointe &eacute;galement la massification d&rsquo;un conseil strate&#769;gique d&rsquo;exploitation agricole axe&#769; sur le climat, ne&#769;cessaire pour &laquo; <em>faire entrer les enjeux climatiques dans les exploitations</em> &raquo;, avec le couplage des diagnostics &laquo; carbone &raquo; axe&#769; d&rsquo;une part sur l&rsquo;atte&#769;nuation et &laquo; vulne&#769;rabilite&#769;-adaptation &raquo; et d&rsquo;autre part sur l&rsquo;adaptation, indispensable pour revalider les itine&#769;raires techniques, les adapter en proce&#769;dant aux investissements ne&#769;cessaires et aux modifications de pratiques.</p><h2>Rechercher, diagnostiquer, accompagner</h2><p>Pour affronter le d&eacute;fi de l&rsquo;adaptation, le CGAAER formule trois recommandations, &agrave; commencer par la poursuite de la recherche-de&#769;veloppement par les instituts de recherche et les instituts techniques et la valorisation de leurs travaux sur la vulne&#769;rabilite&#769; et la re&#769;silience des productions agricoles. La mission plaide pour une massification du conseil strate&#769;gique en couplant les diagnostics &laquo; vulne&#769;rabilite&#769; &raquo; et &laquo; atte&#769;nuation &raquo;, moyennant des soutiens financiers publics (PNDAR, Plan de relance, PIA4...). Le CGAAER fixe la toise &agrave; 50.000 diagnostics annuels auxquels s&rsquo;ajoutent 13.000 diagnostics ciblant les nouveaux install&eacute;s. La puissance publique est &eacute;galement sollicit&eacute;e pour activer le troisi&egrave;me levier, &agrave; savoir l&rsquo;accompagnement des agriculteurs dans la mise en &oelig;uvre des plans d&rsquo;action &eacute;tablis dans les diagnostics individuels.&nbsp;</p>


C’est l’ordre de grandeur figurant dans un rapport du CGAAER, qui donne dix ans à la ferme France pour s’adapter, au risque de perdre en compétitivité et en souveraineté alimentaire. La parade réside dans la recherche, le diagnostic individualisé par exploitation et la mise en œuvre des leviers d’adaptation et plus seulement d‘atténuation.

3 milliards d'euros par an : le coût du changement climatique pour la ferme France

<p>Si le m&eacute;tier de v&eacute;t&eacute;rinaire fait toujours autant r&ecirc;ver une partie de la jeunesse, certains territoires ruraux manquent de praticiens. La situation p&eacute;nalise les &eacute;leveurs mais &eacute;galement les v&eacute;t&eacute;rinaires en place dont les conditions de travail se d&eacute;gradent. Elle est potentiellement porteuse de risque pour la sant&eacute; animale mais aussi pour la sant&eacute; publique. En cause : la d&eacute;mographie v&eacute;t&eacute;rinaire, l&rsquo;&eacute;volution du mod&egrave;le &eacute;conomique de la profession v&eacute;t&eacute;rinaire et la r&eacute;gression de l&rsquo;&eacute;conomie de l&rsquo;&eacute;levage dans certains d&eacute;partements. L&rsquo;enjeu est vital pour l&rsquo;agriculture et par ricochet pour la vitalit&eacute; des territoires ruraux.</p><h2>Une feuille de route</h2><p>En 2017, en lien avec les professions agricole et v&eacute;t&eacute;rinaire, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;fini une feuille de route visant &agrave; corriger la situation. Depuis, plusieurs avanc&eacute;es ont &eacute;t&eacute; constat&eacute;es, avec la promulgation, en d&eacute;cembre 2020, de la loi DDADUE (Diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union europ&eacute;enne). Celle-ci autorise les collectivit&eacute;s territoriales et leurs groupements &agrave; attribuer des aides aux v&eacute;t&eacute;rinaires dans des zones dites &laquo; &eacute;ligibles &raquo; o&ugrave; l&rsquo;offre de soins v&eacute;t&eacute;rinaires est d&eacute;ficitaire par rapport &agrave; la demande. En contrepartie, les v&eacute;t&eacute;rinaires doivent s&rsquo;engagent &agrave; exercer ou &agrave; s&rsquo;installer dans ces zones. Des aides peuvent &eacute;galement &ecirc;tre attribu&eacute;es aux &eacute;tudiants effectuant des stages dans ces zones ou acceptant de s&rsquo;engager &agrave; y travailler. Le d&eacute;veloppement des stages tutor&eacute;s a ainsi eu pour effet d&rsquo;ancrer 80% des &eacute;tudiants concern&eacute;s en milieu rural une fois dipl&ocirc;m&eacute;s.</p><p style="text-align:justify;">Des appels &agrave; manifestation d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t ont &eacute;galement &eacute;t&eacute; lanc&eacute;s, visant &agrave; r&eacute;aliser des diagnostics de situation et &agrave; d&eacute;ployer des plans d&rsquo;actions pour am&eacute;liorer la situation dans les territoires. Un d&eacute;cret a par ailleurs autoris&eacute; l&rsquo;exp&eacute;rimentation de la t&eacute;l&eacute;m&eacute;decine, en vue de r&eacute;duire les temps de d&eacute;placement.</p><h2 style="text-align:left;">Augmentation de 75% du nombre de v&eacute;t&eacute;rinaires form&eacute;s en France</h2><p style="text-align:left;">Si ces initiatives sont de nature &agrave; am&eacute;liorer le maillage territorial des v&eacute;t&eacute;rinaires, elles ne corrigent pas le d&eacute;ficit structurel de praticiens, face &agrave; un march&eacute; des soins v&eacute;t&eacute;rinaires en pleine croissance&nbsp;: +4% par an depuis 2010, +12% en 2020, selon l&rsquo;Ordre national des v&eacute;t&eacute;rinaires, qui indique que 50% des v&eacute;t&eacute;rinaires inscrits &agrave; l&rsquo;Ordre ont &eacute;t&eacute; form&eacute;s &agrave; l&rsquo;&eacute;tranger.</p><p style="text-align:left;">Pour combler le d&eacute;ficit, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;accro&icirc;tre des effectifs de v&eacute;t&eacute;rinaires form&eacute;s en France dans les prochaines ann&eacute;es. A l&rsquo;horizon 2030, 840 v&eacute;t&eacute;rinaires par an arriveront sur le march&eacute; du travail, contre 480 en 2017, date du lancement de la feuille de route, soit 75% de plus.&nbsp;Pour endiguer la p&eacute;nurie de v&eacute;t&eacute;rinaires, la taille des promotions de chacune des quatre Ecoles nationales v&eacute;t&eacute;rinaires (ENV Alfort, Lyon VetAgroSup, Nantes Oniris, Toulouse) va &ecirc;tre port&eacute;e &agrave; 180 &eacute;tudiants form&eacute;s. A la rentr&eacute;e 2022, une cinqui&egrave;me &eacute;cole, l&rsquo;&Eacute;cole v&eacute;t&eacute;rinaire priv&eacute;e d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t g&eacute;n&eacute;ral UniLaSalle (Rouen) sera agr&eacute;&eacute;e.</p><h2 style="text-align:justify;">Concours post-bac</h2><p>Cette nouvelle &eacute;cole va recruter les candidats par concours post-bac sur Parcoursup. Du reste, &agrave; compter de 2025, les promotions de chacune des Ecoles nationales v&eacute;t&eacute;rinaires (ENV) seront constitu&eacute;es de 70 &eacute;l&egrave;ves recrut&eacute;s en premi&egrave;re ann&eacute;e d&rsquo;&eacute;tudes v&eacute;t&eacute;rinaires par le concours post-bac des ENV sur Parcoursup qui deviendront v&eacute;t&eacute;rinaires apr&egrave;s six ans d&rsquo;&eacute;tudes,&nbsp;70 &eacute;l&egrave;ves recrut&eacute;s en deuxi&egrave;me ann&eacute;e d&rsquo;&eacute;tudes v&eacute;t&eacute;rinaires apr&egrave;s deux ou trois ann&eacute;es de classe pr&eacute;paratoires BCPST (biologie, chimie, physique et sciences de la Terre) ou A-TB (technologie et biologie) et&nbsp;40 &eacute;l&egrave;ves recrut&eacute;s en deuxi&egrave;me ann&eacute;e d&rsquo;&eacute;tudes v&eacute;t&eacute;rinaires apr&egrave;s un BTSA/BTS et une ann&eacute;e compl&eacute;mentaire ou de deux ou trois ann&eacute;es d&rsquo;&eacute;tudes en licence (voies B, C et D du concours). &laquo;&nbsp;<em>Le recrutement post-bac est la norme de r&eacute;f&eacute;rence dans la plupart des facult&eacute;s v&eacute;t&eacute;rinaires de l&rsquo;Union europ&eacute;enne</em>, pr&eacute;cise le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. <em>Il permet de diversifier les origines sociales et g&eacute;ographiques des futurs v&eacute;t&eacute;rinaires : 40% de boursiers r&eacute;ussissent le concours post-bac, avec une r&eacute;partition homog&egrave;ne des d&eacute;partements d&rsquo;origine des laur&eacute;ats de ce concours</em>&nbsp;&raquo;.</p><p style="text-align:justify;">En France, la formation v&eacute;t&eacute;rinaire est une formation de haut niveau scientifique, avec une pratique clinique et hospitali&egrave;re, elle porte sur toutes les esp&egrave;ces animales et le recrutement dans les &eacute;coles v&eacute;t&eacute;rinaires fran&ccedil;aises se fait par concours.</p>


D’ici à 2030, le nombre de praticiens va croître de 75% sous l’effet d’un élargissement des promotions et de l’ouverture d’une cinquième école. Le recrutement par le concours post-bac va également permettre de diversifier les profils des candidats.

La France va former davantage de vétérinaires

<p>Pari tenu. En octobre 2020, les ministres fran&ccedil;ais et allemand de l&rsquo;Agriculture s&rsquo;engageaient &agrave; mettre un terme au broyage des poussins m&acirc;les d'ici &agrave; fin 2022. Le 5 f&eacute;vrier, un d&eacute;cret en formalisait l&rsquo;engagement, impliquant la mise en &oelig;uvre de techniques d&rsquo;ovosexage, au plus tard le quinzi&egrave;me jour d&rsquo;incubation, sur un total de 21 jours. Le 9 novembre dernier, &agrave; l&rsquo;occasion de la journ&eacute;e d&rsquo;information professionnelle du Comit&eacute; national pour la promotion de l&rsquo;&oelig;uf (CNPO), minist&egrave;re et interprofession affirmaient avoir relev&eacute; le d&eacute;fi&nbsp;: &agrave; compter du 1<sup>er</sup> janvier 2023, 50 millions de poussins m&acirc;les &eacute;chapperont au broyage sous l&rsquo;effet de leur &eacute;limination anticip&eacute;e avant &eacute;closion. En ce qui concerne les palmip&egrave;des &agrave; foie gras, dont les femelles sont sacrifi&eacute;es, la fili&egrave;re esp&egrave;re aboutir &agrave; une solution alternative d&rsquo;ici &agrave; 2025, trois couvoirs &eacute;tant concern&eacute;s.</p><h2>Sans douleur pour les &eacute;leveurs</h2><p>L&rsquo;&Eacute;tat, &agrave; travers France Relance, a accompagn&eacute; &agrave; hauteur de 10,5 millions d'euros les cinq couvoirs concern&eacute;s pour mettre en place de nouvelles techniques d&rsquo;ovosexage permettant de d&eacute;terminer le sexe des embryons dans les &oelig;ufs. &laquo;&nbsp;<em>Cette &eacute;volution majeure en faveur du bien-&ecirc;tre animal est rendue possible par le financement des enseignes de la distribution &agrave; hauteur de 50 millions d&rsquo;euros par an via une cotisation interprofessionnelle&nbsp;</em>&raquo;, indique le CNPO dans un communiqu&eacute;. Pour sa part, le Conseil d&rsquo;administration du CNPO a valid&eacute; l&rsquo;accord interprofessionnel visant &agrave; prendre en charge une partie des co&ucirc;ts induits par ces nouvelles technologies. Selon le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, l&rsquo;accord interprofessionnel doit permettre &laquo;&nbsp;<em>de mutualiser les co&ucirc;ts induits par ces nouvelles technologies entre les couvoirs et la distribution et sans faire peser le co&ucirc;t de la transition sur les &eacute;leveurs. Le minist&egrave;re sera engag&eacute; au travers de FranceAgriMer pour suivre et objectiver les co&ucirc;ts et permettre d&rsquo;adapter le cas &eacute;ch&eacute;ant les modalit&eacute;s de sa prise en charge en lien avec la fili&egrave;re</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>La France et l&rsquo;Allemagne en avance sur l&rsquo;UE</h2><p>R&eacute;pondant &agrave; une attente forte de la part des consommateurs et des associations de protection animale, la France et l&rsquo;Allemagne ont pris une longueur d&rsquo;avance sur les autres pays membres de l&rsquo;UE, laquelle n&rsquo;interdit pas le broyage. &nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Cette initiative fran&ccedil;aise est &eacute;galement port&eacute;e au niveau europ&eacute;en pour obtenir une harmonisation dans l&rsquo;ensemble des &Eacute;tats membres entrant dans une d&eacute;marche similaire, en particulier dans le cadre de la r&eacute;glementation europ&eacute;enne sur le bien-&ecirc;tre animal annonc&eacute;e par la Commission europ&eacute;enne pour 2023&nbsp;</em>&raquo;, pr&eacute;cise le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture.</p><p>L&rsquo;objectif est bien &eacute;videmment de ne pas faire na&icirc;tre une distorsion de concurrence, &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; la fili&egrave;re &oelig;ufs fran&ccedil;aise retrouve des couleurs. En 2021, la balance commerciale des &oelig;ufs a affich&eacute; un solde positif tant en valeur (+17 millions d&rsquo;euros) qu&rsquo;en volume (+10.000 tonnes) contre respectivement +4 millions d&rsquo;euros et -5.000 tonnes en 2020, selon le CNPO.</p>


A compter du 1er janvier 2023, l’ovosexage va mettre fin à l’élimination par broyage de 50 millions de poussins mâles chaque année dans la filière œufs. La distribution assumera l’essentiel du surcoût, estimé à 3 centimes la boite de six œufs. Reste à généraliser la pratique au sein de l’UE pour éviter les distorsions de concurrence.

Bientôt la fin du broyage des poussins mâles dans la filière œufs

<p>En pr&eacute;sence d&rsquo;un bail rural copreneurs, c&rsquo;est-&agrave;-dire lorsque que l&rsquo;on compte plusieurs locataires pour un m&ecirc;me bail, le propri&eacute;taire doit n&eacute;cessairement &ecirc;tre inform&eacute; lorsque survient une modification li&eacute;e &agrave; la cessation d&rsquo;activit&eacute; de l&rsquo;un des copreneurs. Imp&eacute;rativement, s&rsquo;il souhaite que le bail se poursuive en son seul nom, le copreneur restant doit informer le bailleur de cette &eacute;volution.</p><h2><strong>Le bailleur peut demander la r&eacute;siliation du bail</strong></h2><p>Le d&eacute;faut d&rsquo;information du bailleur de la cessation d&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;un copreneur peut &ecirc;tre lourd de cons&eacute;quences. Ainsi, en cas de non-respect de cette obligation, le bailleur est en droit de demander au juge la r&eacute;siliation du bail. Il est donc imp&eacute;ratif de r&eacute;aliser cette d&eacute;marche visant &agrave; informer le bailleur. Elle s&rsquo;applique aux baux qui sont conclus depuis plus de 3 ann&eacute;es. Il faut toutefois noter une exception qui confirme la r&egrave;gle : lorsque la cessation de l&rsquo;activit&eacute; est li&eacute;e &agrave; un cas de force majeure, la proc&eacute;dure ne s&rsquo;applique pas.</p><p>Pr&eacute;vue dans la loi d&rsquo;Avenir de l&rsquo;Agriculture du 13 octobre 2014, cette formalit&eacute; poursuit l&rsquo;objectif de s&eacute;curiser les transmissions d&rsquo;entreprises agricoles, au profit des descendants notamment. Le bailleur r&eacute;guli&egrave;rement sollicit&eacute;, qui ne s&rsquo;est pas oppos&eacute; &agrave; la poursuite du bail au profit du copreneur restant, ne pourra pas s&rsquo;opposer &agrave; la cession de bail r&eacute;guli&egrave;re au motif qu&rsquo;un des copreneurs n&rsquo;exploite plus.</p><h2><strong>Conj</strong><strong>oints copreneurs</strong></h2><p>La d&eacute;marche d&rsquo;information du bailleur est particuli&egrave;rement importante dans le cas o&ugrave; un conjoint d&eacute;cide de cesser son activit&eacute; avant l&rsquo;autre ou bien s&rsquo;il envisage de c&eacute;der le bail &agrave; ses enfants. En effet, en pr&eacute;sence d&rsquo;un bail au profit d&rsquo;&eacute;poux ou de pacs&eacute;s, cette proc&eacute;dure va permettre de s&eacute;curiser le retrait d&rsquo;un des conjoints sans risquer de se voir opposer un refus de cession du bail &agrave; l&rsquo;un des enfants reprenant l&rsquo;exploitation familiale.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Outre cette obligation d&rsquo;information, en cas de d&eacute;part de l&rsquo;un des conjoints ou pacs&eacute;s copreneurs du bail, le conjoint ou le partenaire qui poursuit l&rsquo;exploitation a droit au renouvellement du bail. Il doit toutefois remplir certaines conditions. Par exemple, il doit se consacrer &agrave; l&rsquo;exploitation du bien repris pendant au moins 9 ans, participer aux travaux de fa&ccedil;on effective et permanente, occuper lui-m&ecirc;me les b&acirc;timents d&rsquo;habitation du bien repris ou encore b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une autorisation d&rsquo;exploiter au titre du contr&ocirc;le des structures.</p>
</aside>



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