A la veille de mettre en branle les ensileuses automotrices, les &eacute;pandeurs d&rsquo;effluents et autres chantiers de pr&eacute;paration de sol, la F&eacute;d&eacute;ration nationale des entrepreneurs des territoires (FNEDT) lance un cri d&rsquo;alerte. Ou plus exactement trois cris d&rsquo;alerte. &laquo; Nous alertons le gouvernement sur l&rsquo;envol&eacute;e du prix du GNR et les difficult&eacute;s &agrave; la r&eacute;percuter sur les tarifs des prestations, sur nos probl&egrave;mes de tr&eacute;sorerie li&eacute;s &agrave; l&rsquo;avance de la Taxe int&eacute;rieure de consommation sur les produits &eacute;nerg&eacute;tiques et enfin sur les difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement dans certaines r&eacute;gions, nos adh&eacute;rents &eacute;tant confront&eacute;s &agrave; des probl&egrave;mes de rationnement et de fractionnement des livraisons&nbsp;&raquo;&nbsp;: telle est la charge port&eacute;e par son pr&eacute;sident G&eacute;rard Napias.<h2>Rembourser puis en finir avec la TICPE</h2>D&egrave;s l&rsquo;automne dernier, alors que le cours du p&eacute;trole suivait d&eacute;j&agrave; une courbe ascendante, la FNEDT avait demand&eacute; aux pouvoirs publics d&rsquo;anticiper le remboursement de la Taxe int&eacute;rieure de consommation sur les produits &eacute;nerg&eacute;tique (TICPE). Le montant du remboursement partiel de TICPE sur le GNR, auquel les entrepreneurs ont doit (au m&ecirc;me titre que les agriculteurs), s&rsquo;&eacute;tait &eacute;lev&eacute; &agrave; 0,1496 euro le litre l&rsquo;an pass&eacute;. Le remboursement intervient d&rsquo;ordinaire le 1er mai pour les consommations de l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente. &laquo;&nbsp;Pour certains de nos adh&eacute;rents, le montant peut d&eacute;passer les 40 000 euros, indique G&eacute;rard Napias. Dans mon cas personnel, l&rsquo;Etat me doit 22 000 euros, de quoi remplir une bonne partie de ma cuve de 18 000 litres&nbsp;&raquo;.La FNEDT demande &agrave; l&rsquo;Etat de supprimer &agrave; la source ce syst&egrave;me de perception-remboursement de la TICPE. &laquo;&nbsp;Le ministre de l&rsquo;&Eacute;conomie nous avait promis de la r&eacute;duire avec le temps mais pour tout r&eacute;sultat, on a vu le GNR s&rsquo;imposer &agrave; de nouvelles cat&eacute;gories de machines&nbsp;&raquo;, d&eacute;nonce G&eacute;rard Napias.<div class="citation">
 "Il n&rsquo;a &eacute;chapp&eacute; &agrave; personne que l&rsquo;on n&rsquo;entend pas les transporteurs routiers malgr&eacute; la hausse du prix du gazole"
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La FNEDT r&eacute;it&egrave;re au passage une autre demande, consistant &agrave; mettre en place une clause d&rsquo;indexation obligatoire du prix du GNR en pied de facture, comme c&rsquo;est le cas pour les transporteurs routiers. &laquo;&nbsp;Il n&rsquo;a &eacute;chapp&eacute; &agrave; personne que l&rsquo;on n&rsquo;entend pas les transporteurs routiers malgr&eacute; la hausse du prix du gazole&nbsp;&raquo;, pointe le pr&eacute;sident. Dans le secteur de la for&ecirc;t, le FNEDT a obtenu des gages de la part de l&rsquo;ONF pour r&eacute;&eacute;valuer le prix des prestations fix&eacute; par contrat. Dans le secteur agricole, o&ugrave; l&rsquo;&eacute;tablissement de simples devis n&rsquo;est pas monnaie courante, c&rsquo;est une autre paire de manches. &laquo;&nbsp;Soit on augmente le prix de nos prestations, soit on fait le plein chez le client&nbsp;&raquo;, d&eacute;clare G&eacute;rard Napias.La FNEDT estime que pour un chantier de moisson, factur&eacute; en moyenne 130 euros, le co&ucirc;t de carburant qui &eacute;tait l&rsquo;an pass&eacute; de 15 euros est d&eacute;sormais de 30 euros, sans pr&eacute;juger des augmentations quotidiennes en cours. &laquo;&nbsp;Les entreprises ont toujours mis&eacute;&nbsp;sur les gains de productivit&eacute; pour ne pas augmenter leurs tarifs, explique Guillaume Le Gonidec, charg&eacute; des travaux agricoles et environnementaux &agrave; la FNEDT. On arrive tr&egrave;s clairement aux limites de ce syst&egrave;me alors que nos investissements profitent aux agriculteurs. Sur une tonne &agrave; lisier de 18 000 litres, la mise en &oelig;uvre de pendillards ou d&rsquo;enfouisseurs par nos entreprises &eacute;quivaut &agrave; une &eacute;conomie nette de 165 euros d&rsquo;azote pour le client&nbsp;&raquo;.<h2>Le fractionnement, du rationnement qui ne dit pas son nom</h2>Au-del&agrave; des co&ucirc;ts, la FNEDT s&rsquo;interroge sur la disponibilit&eacute; m&ecirc;me du GNR, certains entrepreneurs se plaignant de difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est notamment le cas en Normandie, dans les Pays de la Loire, en Moselle, ou encore en Dordogne, d&eacute;clare Patrice Durand, directeur de la FNEDT. C'est tr&egrave;s h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne. D&rsquo;autorit&eacute;, certains distributeurs de carburant fractionnent, r&eacute;duisent, allongent les d&eacute;lais, et &agrave; chaque report, le prix augmente. Nous n&rsquo;en sommes pas &agrave; assigner pour refus de vente mais dans la relation entre un fournisseur et un client, il y a quand m&ecirc;me un sujet&nbsp;&raquo;.La FNEDT s&rsquo;interroge sur une &eacute;ventuelle strat&eacute;gie gouvernementale consistant &agrave; privil&eacute;gier l&rsquo;approvisionnement des stations-services. La f&eacute;d&eacute;ration pourrait-elle mettre des machines en travers des routes&nbsp;pour se faire entendre ? &laquo;&nbsp;Mon sens des responsabilit&eacute;s m&rsquo;a toujours interdit d&rsquo;avoir recours &agrave; ce genre de pratiques, d&eacute;clare G&eacute;rard Napias. Mais j&rsquo;ai de plus en plus de mal &agrave; tenir les d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s dans les d&eacute;partements&nbsp;&raquo;.

Les entrepreneurs des territoires demandent instamment au gouvernement de rembourser la TICPE ainsi qu’une clause d’indexation du prix du GNR.  Ils s’interrogent sur ce qui sous-tend les restrictions d’approvisionnement dans de nombreuses régions, sources de potentielles pénuries de carburant.

GNR à près de 2 €/l : l’appel au secours de la FNEDT

Les <a href="https://www.cogedis.com/actualites/statut-gaec/" target="_blank">GAEC</a> (Groupement Agricole d&rsquo;Exploitation en Commun) sont des structures qui ont vocation &agrave; conduire des activit&eacute;s agricoles. Ces activit&eacute;s peuvent &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;es comme agricoles en vertu de leur nature (&eacute;levage, culture, m&eacute;thanisation sous conditions&hellip;). Elles peuvent &eacute;galement &ecirc;tre dans le prolongement de l&rsquo;activit&eacute; agricole (transformation, vente de produits&hellip;), ou bien ayant comme support l&rsquo;exploitation, comme le tourisme &agrave; la ferme. Depuis la loi Grenelle 2, l&rsquo;activit&eacute; photovolta&iuml;que est &eacute;galement permise &agrave; titre d&eacute;rogatoire.&nbsp;<h2>Aucune tol&eacute;rance juridique au sein du GAEC</h2>A l&rsquo;exception des activit&eacute;s photovolta&iuml;ques, de d&eacute;neigement et de salage, un GAEC ne peut en aucun cas pratiquer des activit&eacute;s de nature commerciale telles que des travaux publics, de la prestation de services type ETA, de l&rsquo;achat revente&hellip; Si une certaine tol&eacute;rance fiscale existe, la pr&eacute;fecture ne tol&egrave;re aucun seuil : il n&rsquo;y aucune tol&eacute;rance juridique et le GAEC encourt le risque de perdre son agr&eacute;ment.En cons&eacute;quence, la vigilance s&rsquo;impose aux associ&eacute;s pratiquant de telles activit&eacute;s prohib&eacute;es au sein du GAEC. En cas de non-conformit&eacute; &agrave; la r&egrave;gle, il faudra alors probablement mettre un terme &agrave; l&rsquo;activit&eacute;.Il est par contre possible d&rsquo;envisager l&rsquo;externalisation d&rsquo;une telle activit&eacute; au sein d&rsquo;une entit&eacute; autre que celle du GAEC, comme celle d&rsquo;une soci&eacute;t&eacute; commerciale. Dans ce cas, il convient de faire une demande de d&eacute;rogation pour travail ext&eacute;rieur.&nbsp;<h2>D&eacute;rogations possibles</h2>Dans le cas o&ugrave; certains associ&eacute;s du GAEC souhaitent &eacute;chapper &agrave; la r&egrave;gle, des d&eacute;rogations pr&eacute;fectorales peuvent &ecirc;tre accord&eacute;es &agrave; condition que l&rsquo;activit&eacute; ext&eacute;rieure demeure &laquo; accessoire &raquo; ou que l&rsquo;associ&eacute; qui la pratique n&rsquo;y consacre pas plus de 536 heures par an. Cette activit&eacute; doit &ecirc;tre exerc&eacute;e en dehors du GAEC avec par exemple un statut d&rsquo;entrepreneur, d&rsquo;associ&eacute; d&rsquo;une autre structure ou de salari&eacute;.Enfin, l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale du GAEC doit avoir accord&eacute; le droit de pratiquer l&rsquo;activit&eacute; ext&eacute;rieure. Il faudra imp&eacute;rativement avoir d&eacute;pos&eacute; en pr&eacute;fecture une demande de d&eacute;rogation. Celle-ci doit &ecirc;tre accompagn&eacute;e de l&rsquo;autorisation des co-associ&eacute;s accord&eacute;e &agrave; l&rsquo;occasion de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale ainsi que de l&rsquo;ensemble des pi&egrave;ces justificatives permettant d&rsquo;apporter des pr&eacute;cisions sur les conditions d'exercice de l&rsquo;activit&eacute; : sa nature, les &eacute;ventuels bulletins de salaire, le nombre d&rsquo;heures travaill&eacute;es&hellip;

Pour un ou plusieurs associés du GAEC, il est possible de conduire une activité extérieure au groupement. Toutefois, les règles encadrant la pluriactivité sont très strictes.

Pluriactivité en GAEC : comment ça fonctionne ?

Trois questions &agrave; Jean-Michel Geeraert, directeur du march&eacute; de l&rsquo;agriculture et de la pr&eacute;vention de Pacifica, filiale assurances dommages du Cr&eacute;dit Agricole.<figure style="text-align: left;">
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 <figcaption>Cliquez sur l&#039;image pour lancer la vid&eacute;o. </figcaption>
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VIDEO - La loi sur la réforme de l’assurance récoltes a été votée, et s’appliquera à partir du 1er janvier 2023. Quelles sont les principales évolutions de ce nouveau dispositif ? Concrètement, quelles seront les modalités de l’assurance récoltes ? Et quelles sont les prochaines étapes, aussi bien du côté de l’Etat que des assureurs ?

La réforme de l’assurance récoltes en 3 questions : épisode 1

&laquo;&nbsp;Les &eacute;leveurs en qu&ecirc;te d&rsquo;un nouvel associ&eacute; recherchent des personnes &agrave; leur image&nbsp;mais ces personnes n&rsquo;existent plus&nbsp;&raquo;. En une phrase, Fran&ccedil;ois-Etienne Mercier, vice-pr&eacute;sident des JA en charge de la formation et de l&rsquo;installation, r&eacute;sume le d&eacute;fi auquel est confront&eacute; l&rsquo;&eacute;levage de ruminants. C&rsquo;&eacute;tait au salon de l&rsquo;agriculture &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;une conf&eacute;rence consacr&eacute;e au &laquo;&nbsp;choc de transmission&nbsp;&raquo; en &eacute;levage bovin, ovin et caprin, sous l&rsquo;&eacute;gide de la Conf&eacute;d&eacute;ration nationale de l&rsquo;&eacute;levage (CNE). &laquo;&nbsp;50% du lait est produit par des &eacute;leveurs de plus de 50 ans, explique Yohann Barbe, tr&eacute;sorier de la FNPL et &eacute;leveur de bovins lait dans les Vosges. Aujourd&rsquo;hui, on est&nbsp;sous la menace d&rsquo;une d&eacute;prise laiti&egrave;re nationale&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;En bovins viande, 50% des veaux naissent dans des exploitations dont le chef a plus de 50 ans&nbsp;&raquo;, lui emboite Mathieu Th&eacute;ron, pr&eacute;sident des JA du Cantal.<div class="citation">
 "En ovins viande, on a un assez bon remplacement des actifs mais un moins bon remplacement des agneaux"
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Et pourtant, les candidats ne manquent pas forc&eacute;ment &agrave; l&rsquo;appel. Chez les petits ruminants par exemple, les taux de remplacement culminent respectivement &agrave; 91%, 94% et 106% en ovins lait, ovins viande et caprins, selon les donn&eacute;es de l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. &laquo;&nbsp;La m&eacute;daille a son revers, temp&egrave;re Christophe Perrot, agro&eacute;conomiste &agrave; l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage. En ovin et caprin, la mobilit&eacute; des nouveaux install&eacute;s est beaucoup plus importante qu&rsquo;en bovins, avec des d&eacute;parts plus pr&eacute;coces et des carri&egrave;res plus courtes. Il est plus facile de rentrer dans le m&eacute;tier mais on en sort aussi plus vite, 25% des carri&egrave;res durant moins de dix ans en petits ruminants. En ovins viande, on constate &eacute;galement que les gros bassins de production ont des taux de remplacement inf&eacute;rieurs &agrave; la moyenne, ce qui pose des probl&egrave;mes de comp&eacute;titivit&eacute; pour les fili&egrave;res. En r&eacute;sum&eacute;, en ovins viande, on a un assez bon remplacement des actifs mais un moins bon remplacement des agneaux&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "En bovins lait, il y a un d&eacute;calage entre des candidats d&eacute;sireux de s&rsquo;installer en individuel, motiv&eacute;s par la bio et les circuits courts alors que l&rsquo;offre est plut&ocirc;t collective et en fili&egrave;re longue"
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Dans le secteur des bovins lait, les carri&egrave;res sont plus longues mais l&rsquo;entr&eacute;e dans le m&eacute;tier laisse moins de possibilit&eacute; aux projets individuels, un des marqueurs des candidats &agrave; l&rsquo;installation, dont les Nima, les Non issus du milieu agricole. &laquo;&nbsp;En bovins lait, il y a d&rsquo;&eacute;normes besoins de recrutement mais la fili&egrave;re est marqu&eacute;e par une sp&eacute;cificit&eacute; forte, &agrave; savoir les 70% de part de march&eacute; des Gaec, souligne Christophe Perrot. S&rsquo;installer en bovins lait signifie donc s&rsquo;ins&eacute;rer dans un tr&egrave;s gros collectif, constitu&eacute; en moyenne de 3,2 UTA. Et de fait, il y a un d&eacute;calage entre des candidats d&eacute;sireux de s&rsquo;installer en individuel, motiv&eacute;s par la bio et les circuits courts alors que l&rsquo;offre est plut&ocirc;t collective et en fili&egrave;re longue&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Le Gaec, c&rsquo;est super pour accueillir un jeune avec une s&eacute;curit&eacute; financi&egrave;re, mais c&rsquo;est plus compliqu&eacute; pour que le jeune puisse exprimer pleinement son projet d&rsquo;installation"
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&laquo;&nbsp;Comment fait-on pour capter ces Nima au profil atypique que l&rsquo;on n&rsquo;a pas forc&eacute;ment l&rsquo;habitude d&rsquo;installer, s&rsquo;interroge Yohann Barbe. La taille c&rsquo;est eux qui le choisissent, le projet, c&rsquo;est eux qui le choisissent. Le Gaec, c&rsquo;est super pour accueillir un jeune avec une s&eacute;curit&eacute; financi&egrave;re, mais c&rsquo;est plus compliqu&eacute; pour que le jeune puisse exprimer pleinement son projet d&rsquo;installation&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Les Nima ont envie de vivre une exp&eacute;rience personnelle et pas forc&eacute;ment de rentrer dans un moule&nbsp;&raquo;, souligne Mich&egrave;le Boudouin. La pr&eacute;sidente de la FNO sait de quoi elle parle. &laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait mon cas il y a 30 ans&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveuse du Puy-de-D&ocirc;me.<div class="citation">
 "A 50 ans, il faut extraire les agriculteurs de leur exploitation durant trois jours et faire un bilan de comp&eacute;tence, un bilan technico-&eacute;conomique et un bilan en ressources humaines"
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S&rsquo;il est exclu de faire rentrer aux forceps les candidats &agrave; l&rsquo;installation, c&eacute;dants et repreneurs vont devoir s&rsquo;auto-apprivoiser. &laquo;&nbsp;Il faut que l&rsquo;on travaille avec Gaec &amp; Soci&eacute;t&eacute;s pour trouver des solutions concr&egrave;tes en vue de s&eacute;curiser les projets les cinq premi&egrave;res ann&eacute;es d&rsquo;installation, tant pour les porteurs de projet que pour les associ&eacute;s, esquisse Yohann Barbe. On voit de plus en plus de jeunes quitter les Gaec, for&ccedil;ant les anciens &agrave; r&eacute;cup&eacute;rer les parts, non sans risques financiers. On peut imaginer int&eacute;grer les jeunes en tant que salari&eacute;s ou en stage pr&eacute;-installation. Mais cela ne suffit pas car quand ce cap est pass&eacute;, c&rsquo;est l&agrave; o&ugrave;, parfois, le clash survient quand le jeune veut faire vivre son propre projet&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/8/0/7/4377082-1-fre-FR/45b4a0e40080-capture-d-e-cran-2022-03-09-a-09-10-14-jpg" alt="Trajectoire et taux de remplacement dans les &eacute;levages de ruminants (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)" height="846" width="1768" /><figcaption>Trajectoire et taux de remplacement dans les &eacute;levages de ruminants (Source : Institut de l&rsquo;&eacute;levage)</figcaption></figure>

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Pour Mich&egrave;le Boudoin, une partie de la r&eacute;ponse est dans la formation. &laquo;&nbsp;Quand un agriculteur de 50 ans n&rsquo;a jamais re&ccedil;u de formation en ressource humaines, c&rsquo;est compliqu&eacute; d&rsquo;int&eacute;grer un jeune, d&rsquo;apprendre &agrave; travailler ensemble, de d&eacute;samorcer les conflits. Les agriculteurs doivent se former et acqu&eacute;rir les comp&eacute;tences n&eacute;cessaires &agrave; l&rsquo;accueil d&rsquo;un jeune associ&eacute; et plus largement &agrave; la transmission. A 50 ans, il faut extraire les agriculteurs de leur exploitation durant trois jours et faire un bilan de comp&eacute;tence, un bilan technico-&eacute;conomique et un bilan en ressources humaines. Il faut &ecirc;tre dans l&rsquo;anticipation &raquo;.<div class="citation">
 "Lorsqu&#039;on d&eacute;gage un revenu, c&rsquo;est aussi plus facile de se faire remplacer et de prendre des vacances "
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L&rsquo;anticipation, c&rsquo;est ce que revendiquent les JA avec leur projet de transformer les Points accueil installation (PAI) en Points accueil formation installation transmission (Pafit) afin de renforcer l&rsquo;accompagnement des porteurs de projet au-del&agrave; de la seule installation. &laquo;&nbsp;Il faut que les c&eacute;dants et les repreneurs apprennent &agrave; se parler&nbsp;&raquo;, appuie Fran&ccedil;ois-Etienne Mercier.Formation, parrainage, stage de pr&eacute;-installation, installation progressive, droit &agrave; l&rsquo;essai, mesures fiscales propres aux c&eacute;dants, renforcement des services de remplacement...&nbsp;: les courroies de la transmission ne manquent pas. Il ne reste plus qu&rsquo;&agrave; les activer. La Conf&eacute;d&eacute;ration nationale de l&rsquo;&eacute;levage devrait mettre de l&rsquo;huile dans les rouages en publiant prochainement un livre blanc d&eacute;di&eacute; &agrave; la transmission dans les &eacute;levages de ruminants.&nbsp;&laquo;&nbsp;On n&rsquo;oublie pas la r&eacute;mun&eacute;ration, c&rsquo;est le nerf de la guerre, souligne Mathieu Th&eacute;ron. Sans compter que lorsqu'on d&eacute;gage un revenu, c&rsquo;est aussi plus facile de se faire remplacer et de prendre des vacances&nbsp;&raquo;.

L’inadéquation entre les offres de reprise et les aspirations des candidats à l’installation fait peser une lourde menace sur la transmissibilité des élevages de ruminants. Si le constat est imparable, les solutions sont encore embryonnaires. Un livre blanc est en préparation.

Transmission des élevages de ruminants : comment (re)connecter les entrants et sortants ?

Pour cette signature &eacute;taient pr&eacute;sents&nbsp;:<ul><li>&Eacute;douard Brunet, pr&eacute;sident des Jeunes Agriculteurs r&eacute;gion Hauts-de-France</li><li>Christine Gandon, pr&eacute;sidente du Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est</li><li>Patrice Gregoire, pr&eacute;sident du Cr&eacute;dit Agricole Brie Picardie</li><li>Bertrand Gosse de Gorre, vice-pr&eacute;sident du Cr&eacute;dit Agricole Nord de France</li></ul>&nbsp;Un dispositif visant &agrave; d&eacute;velopper la collaboration entre les Caisse r&eacute;gionales du Cr&eacute;dit Agricole signataires et les Jeunes Agriculteurs de la r&eacute;gion Hauts-de-France sur plusieurs th&egrave;mes&nbsp;:<ul><li>Faciliter la mise en relation des personnes en recherche de stages et de futurs maitres de stages, et ce, afin d&rsquo;encourager et faciliter l&rsquo;int&eacute;gration des &eacute;tudiants dans le monde professionnel gr&acirc;ce au site&nbsp;<a href="http://www.stage-agricole.com/">stage-agricole.com</a></li><li>Participer activement aux journ&eacute;es Points Accueil Installations Transmission</li><li>Accompagner les jeunes agriculteurs dans leurs projets d&rsquo;installation et durant les premi&egrave;res ann&eacute;es de leur activit&eacute;</li><li>Animer et dynamiser les territoires ruraux afin de valoriser l&rsquo;image du monde agricole aupr&egrave;s du grand public</li><li>Proposer des services bancaires r&eacute;pondant aux attentes des jeunes agriculteurs et prenant en compte les contraintes inh&eacute;rentes au m&eacute;tier d&rsquo;agriculteur</li></ul>Ce partenariat s&rsquo;inscrit notamment dans le projet soci&eacute;tal du Groupe qui d&eacute;finit la r&eacute;ussite des transitions agricole et agro-alimentaire comme l&rsquo;un de ses 3 priorit&eacute;s.Plus d&rsquo;informations sur le projet soci&eacute;tal du groupe&nbsp;<a href="https://ca-nordest.com/actualites/le-credit-agricole-annonce-son-projet-societal">ici.</a>

Ce jeudi 3 mars, les Caisses régionales Crédit Agricole Brie Picardie, Nord de France et Nord Est se sont réunies à l’auditorium d’Amiens, pour signer une convention de partenariat avec les Jeunes Agriculteurs des Hauts-de-France.

3 Caisses régionales signent une convention de partenariat avec les Jeunes Agriculteurs des Hauts-de-France

Contexte sanitaire oblige, les assembl&eacute;es g&eacute;n&eacute;rales des 121 caisses locales du Cr&eacute;dit Agricole Centre France (CACF) se sont d&eacute;roul&eacute;es cette ann&eacute;e sous un format particulier, en trois temps. Le coup d&rsquo;envoi a &eacute;t&eacute; donn&eacute; par la pr&eacute;sidente Chantal Debost, et le nouveau directeur Fr&eacute;d&eacute;ric Baraut, en poste depuis le 1er f&eacute;vrier dernier, dans une vid&eacute;o en ligne sur le site du Cr&eacute;dit Agricole Centre France. Ont suivis du 10 f&eacute;vrier au 4 mars, les votes &agrave; distance des r&eacute;solutions propos&eacute;es par l&rsquo;Assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale puis la cl&ocirc;ture des travaux de l&rsquo;AG. &laquo;&nbsp;Des r&eacute;unions d&rsquo;information en pr&eacute;sentiel vont &ecirc;tre organis&eacute;es prochainement par les caisses locales. Ce sera l&rsquo;occasion d&rsquo;&eacute;changer sur les r&eacute;sultats, de pr&eacute;senter les &eacute;lus et de r&eacute;cr&eacute;er le lien au territoire&nbsp;&raquo; explique Serge Charret, vice-pr&eacute;sident de la caisse r&eacute;gionale du Cacf. Actions et territoires En 2021, les caisses locales ont soutenu plus de 1 600 projets (sponsoring, soutien &agrave; la vie locale, m&eacute;c&eacute;nat) pour un montant proche de 2M&euro;, &laquo;&nbsp;l&eacute;g&egrave;rement inf&eacute;rieur &agrave; celui de 2020 en raison notamment des annulations de certains &eacute;v&egrave;nements&nbsp;&raquo; pr&eacute;cise Serge Charret. Les actions aupr&egrave;s des personnes en difficult&eacute;, &agrave; travers le dispositif Passerelle, ont permis d&rsquo;accompagner pr&egrave;s de 900 b&eacute;n&eacute;ficiaires &laquo; dont les situations de surendettement sont en grande majorit&eacute; li&eacute;es &agrave; des dettes sociales et/ou des factures d&rsquo;&eacute;nergie impay&eacute;es &raquo; indique le vice-pr&eacute;sident. Parmi ces personnes, 75% ont retrouv&eacute; un &eacute;quilibre financier total ou partiel. Dans sa mission de soutien &agrave; l&rsquo;&eacute;conomie, &laquo;&nbsp;2021 aura &eacute;t&eacute; un exercice de style pour la banque&nbsp;!&nbsp; Il nous a fallu de l&rsquo;agilit&eacute; pour maintenir les agences ouvertes et adapter nos mod&egrave;les distributifs au contexte&nbsp;&raquo; conc&egrave;de Marc Dissard, membre de comit&eacute; de direction du CACF. Ainsi la banque confirme-t-elle en 2021 sa place de premier partenaire bancaire de l&rsquo;&eacute;conomie de son territoire avec l&rsquo;octroi de pr&egrave;s de 3,9 milliards de pr&ecirc;ts &agrave; moyen et long terme dont 2,1 milliards d&eacute;di&eacute;s au cr&eacute;dit habitat. &laquo;&nbsp;Donc une ann&eacute;e 2021 plut&ocirc;t favorable malgr&eacute; un contexte compliqu&eacute; pour les particuliers et les professionnels. Nous &eacute;tions d&rsquo;ailleurs optimistes en ce d&eacute;but 2022&hellip; mais c&rsquo;&eacute;tait avant l&rsquo;&eacute;clatement de la guerre russo-ukrainienne dont il est aujourd&rsquo;hui impossible d&rsquo;imaginer les cons&eacute;quences&nbsp;&raquo;. Le cr&eacute;dit agricole amplifie par ailleurs ses actions en faveur d&rsquo;une d&eacute;marche plus responsable &agrave; travers notamment la ma&icirc;trise de ses consommations, l&rsquo;accompagnement d&rsquo;initiatives dans la transition &eacute;nerg&eacute;tique et le d&eacute;veloppement du photovolta&iuml;que et de la m&eacute;thanisation en agriculture. La banque s&rsquo;implique aussi dans la d&eacute;marche RSE &agrave; travers la mise en place d&rsquo;un diagnostic de d&eacute;perdition et de consommation dans certaines agences. Une enveloppe de 3 millions est consacr&eacute;e &agrave; cette d&eacute;marche dans un premier temps. Le digital et l'humain Le Cr&eacute;dit Agricole Centre France poursuit son ambition de &laquo;&nbsp;proposer le meilleur mix du digital et de l&rsquo;humain afin d&rsquo;&ecirc;tre encore plus performant, plus proche et utile &agrave; nos clients &raquo; confie le vice-pr&eacute;sident. Un exercice difficile dans un monde de consommation de biens et de services en ligne mais dans lequel la Caisse r&eacute;gionale entend bien &laquo;&nbsp;conserver son maillage actuel&nbsp;&raquo; tout en d&eacute;veloppant le &laquo;&nbsp;projet groupe 100% num&eacute;rique 100% agence&nbsp;&raquo;. CACF compte ainsi 224 points de vente, 273&nbsp;&laquo;&nbsp;Relais CA&nbsp;&raquo; et 5 v&eacute;hicules banque mobile.&nbsp;

Belle année 2021 pour la Caisse régionale du Crédit Agricole Centre France qui malgré le contexte pandémique a maintenu ses activités et l’accompagnement de ses clients.

« 2021, un exercice de style pour la banque ! »

Solidarit&eacute;, universalit&eacute;, lisibilit&eacute;, c&eacute;l&eacute;rit&eacute;&nbsp;: tels sont les objectifs assign&eacute;s &agrave; &laquo;&nbsp;la loi d'orientation relative &agrave; une meilleure diffusion de l'assurance r&eacute;colte en agriculture et portant r&eacute;forme des outils de gestion des risques climatiques en agriculture&nbsp;&raquo;. Impuls&eacute;e par le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique le 10 septembre 2021, elle a &eacute;t&eacute; promulgu&eacute;e le 2 mars 2022 et entrera en vigueur le 1er janvier 2023.<h2>La pseudo-fin du r&eacute;gime des calamit&eacute;s agricoles</h2>La loi met fin au r&eacute;gime dit &laquo;&nbsp;des calamit&eacute;s agricoles&nbsp;&raquo;, instaur&eacute; en 1964 avec le Fonds national de garantie des calamit&eacute;s agricoles (FNGCA) devenu en 2010 le Fonds national de gestion des risques en agriculture (FNGRA). Pour &ecirc;tre tout &agrave; fait exact, le FNGRA est pr&eacute;serv&eacute;, et notamment ses deux sections d&eacute;di&eacute;es d&rsquo;une part &agrave; l&rsquo;indemnisation des pertes de fonds sous l&rsquo;effet d&rsquo;al&eacute;as climatiques et d&rsquo;autre part au subventionnement de l&rsquo;assurance r&eacute;colte (&agrave; hauteur de 65% sur des financements de la Pac).La troisi&egrave;me section, dite des &laquo;&nbsp;calamit&eacute;s agricoles&nbsp;&raquo; &eacute;tait jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent r&eacute;serv&eacute;e &agrave; l&rsquo;indemnisation des pertes de r&eacute;colte des cultures non assurables. Sauf qu&rsquo;au fil du temps, toutes les cultures sont devenues assurables, les grandes cultures et la vigne &eacute;tant sorties du champ d&rsquo;application des calamit&eacute;s agricoles respectivement en 2009 et 2011. Seules les prairies pr&eacute;sentaient cette incongruit&eacute; d&rsquo;&ecirc;tre &agrave; la fois assurables et &eacute;ligibles aux calamit&eacute;s.<h2>L&rsquo;assurance r&eacute;colte et la solidarit&eacute; nationale pour tous</h2>A compter du 1er janvier 2023, toutes les cultures seront &eacute;ligibles &agrave; une assurance multirisque climatique (MRC) tandis que la solidarit&eacute; nationale s&rsquo;appliquera &agrave; toutes les cultures victimes d&rsquo;al&eacute;as climatiques engendrant des pertes exceptionnelles, avec en prime la garantie d&rsquo;une acc&eacute;l&eacute;ration des indemnisations comparativement au syst&egrave;me actuel, les assureurs &eacute;tant susceptibles de verser les indemnit&eacute;s dues par l&rsquo;Etat en plus des leurs&nbsp;: voil&agrave; pour les objectifs de solidarit&eacute;, d&rsquo;universalit&eacute;, de lisibilit&eacute; et de c&eacute;l&eacute;rit&eacute; inh&eacute;rents &agrave; la loi.En outre, l&rsquo;article 1er de la loi stipule que &laquo;&nbsp;les de&#769;penses publiques re&#769;sultant de la mise en &oelig;uvre de ce nouveau syst&egrave;me s&rsquo;inscrivent dans une enveloppe qui pourra atteindre un montant annuel de 600 millions d&rsquo;euros au cours de la pe&#769;riode 2023-2030, au fur et a&#768; mesure du de&#769;veloppement assurantiel&nbsp;&raquo;. Actuellement, la troisi&egrave;me section du FNGRA, d&eacute;volue &agrave; l'indemnisation des pertes de r&eacute;colte, est financ&eacute;e &agrave; hauteur d&rsquo;environ 300 millions d&rsquo;euros.<h2>Des seuils de perte et taux d&rsquo;indemnisation fix&eacute;s par d&eacute;cret</h2>La loi ne mentionne pas les niveaux de pertes de r&eacute;colte &agrave; partir desquels se d&eacute;clencheront l&rsquo;assurance r&eacute;colte et la solidarit&eacute; nationale, dont la compl&eacute;mentarit&eacute; est d&eacute;sormais bien articul&eacute;e. Ces taux seront fix&eacute;s chaque ann&eacute;e par d&eacute;cret apr&egrave;s discussions au sein de la Commission d&rsquo;orientation et de d&eacute;veloppement de l'assurance r&eacute;colte (Codar), r&eacute;unissant toutes les parties prenantes (Etat, assureurs,&nbsp;organisations professionnelles).En ce qui concerne la subvention de la MRC, la loi stipule que qu&rsquo;elle ne peut exc&eacute;der 70% de la cotisation d&rsquo;assurance.<h2>Une incitation &agrave; d&eacute;velopper des dispositifs de pr&eacute;vention et de protection</h2>La loi ne se contente pas de r&eacute;gir les modalit&eacute;s d&rsquo;indemnisation priv&eacute;s et publics. Dans son article 1er, elle se fixe en effet pour objectif de &laquo;&nbsp;d&eacute;velopper des dispositifs de pr&eacute;vention et de protection adapt&eacute;s &agrave; toutes les cultures&nbsp;&raquo;. Ces mesures et pratiques de pre&#769;vention mises en &oelig;uvre par les agriculteurs pour re&#769;duire leur exposition aux ale&#769;as climatiques seront consign&eacute;es dans un cahier des charges, co-&eacute;crit par les minist&egrave;res de l&rsquo;Agriculture et de l&rsquo;&Eacute;conomie. Elles pourront &ecirc;tre prises en compte par les assureurs pour le calcul de la prime d&rsquo;assurance.<h2>Les objectifs (indicatifs) de la MRC</h2>En annexe, la loi mentionne les objectifs de p&eacute;n&eacute;tration assign&eacute;s &agrave; l&rsquo;assurance multirisque agricole &agrave; l&rsquo;horizon 2030, soit : 60% en grandes cultures (contre 33% en 2020), 60% en vignes (contre 34% en 2020), 30% en arboriculture (contre 3% en 2020), 30% en prairies (contre 1% en 2020), 60% en l&eacute;gumes frais et d&rsquo;industrie (contre 28% en 2020), 30% en horticulture (contre 3% en 2020), 30% en plantes &agrave; parfum, aromatiques et m&eacute;dicinales (contre 6% en 2020).

Promulguée le 2 mars, la loi enterre les calamités agricoles au profit d’un principe de solidarité nationale s’appliquant à tous les agriculteurs et à toutes les filières. L’assurance récolte, applicable à toutes les cultures, sera bordée par des seuils de franchise et de pertes exceptionnelles fixés par décret. La loi s’appliquera à compter du 1er janvier 2023.

Ce que contient la loi sur l’assurance récolte

L&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage publie d&eacute;j&agrave;, depuis de nombreuses ann&eacute;es des indicateurs &eacute;conomiques nationaux d&rsquo;&eacute;volution des charges et des marges brutes par type d&rsquo;&eacute;levage.<h2 style="text-align:justify;">IPAMPA (INDICES DES PRIX D&rsquo;ACHAT DES MOYENS DE PRODUCTION AGRICOLE)</h2>Ils sont d&eacute;clin&eacute;s de la publication INSEE pour 5 types d&rsquo;&eacute;levages &agrave; partir des paniers de charges sp&eacute;cifiques pour le lait de vache, le lait de ch&egrave;vre, le lait de brebis, la viande bovine et la viande ovine.&nbsp;<a href="https://idele.fr/services/outils/ipampa" target="_blank">ACC&Eacute;DER AUX IPAMPA</a><h2>MILC (MARGE IPAMPA SUR CO&Ucirc;T TOTAL INDIC&Eacute;)</h2>Une d&eacute;clinaison de ces IPAMPA en un indicateur de marge brute (nomm&eacute; MILC) est &eacute;galement publi&eacute; chaque mois sur le site idele.fr, pour le lait de vache et pour le lait de ch&egrave;vre.<a href="https://idele.fr/detail-article/milc" target="_blank">MILC POUR LE LAIT DE VACHE</a> <a href="https://idele.fr/detail-article/milc-marge-ipampa-sur-cout-total-indice-lait-de-chevre" target="_blank">MILC POUR LE LAIT DE CH&Egrave;VRE</a>Ces indicateurs sont publi&eacute;s chaque mois<h1>Les co&ucirc;t de production et les prix de revient</h1>Par ailleurs, l&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage a d&eacute;velopp&eacute; une m&eacute;thode de calcul des co&ucirc;ts de production qui fait d&eacute;sormais r&eacute;f&eacute;rence en France : la m&eacute;thode COUPROD, avec un logiciel &eacute;ponyme pour faciliter les calculs &agrave; disposition des techniciens des organisations agricoles.<a href="https://idele.fr/detail-article/couprod" target="_blank">&rArr; Plus de pr&eacute;cision sur la m&eacute;thode</a> Cette m&eacute;thode permet de calculer des co&ucirc;ts de production et des prix de revient pour tel ou tel produit dans une exploitation pour une ann&eacute;e donn&eacute;e.Le co&ucirc;t de production totalise l&rsquo;ensemble des charges op&eacute;rationnelles, les amortissements, mais aussi la r&eacute;mun&eacute;ration des facteurs de production de l&rsquo;atelier consid&eacute;r&eacute;. Il est ramen&eacute; &agrave; une unit&eacute; de produit, en g&eacute;n&eacute;ral les 1000 litres de lait ou le quintal de viande vive (pour tenir compte &agrave; la fois des animaux vendus au kg vif et au kg carcasse).Selon les conventions retenues par Idele, et largement partag&eacute;es :<ul><li>Le travail du ou des exploitants non salari&eacute;(s) est r&eacute;mun&eacute;r&eacute; &agrave; 2 fois le SMIC brut en &eacute;quivalent temps plein ;</li><li>Le capital propre est r&eacute;mun&eacute;r&eacute; au taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t du Livret A ;</li><li>Le foncier d&eacute;tenu en propre est r&eacute;mun&eacute;r&eacute; au prix moyen du fermage.</li></ul>Le prix de revient se d&eacute;duit du co&ucirc;t de production, diminu&eacute; des autres produits de l&rsquo;atelier consid&eacute;r&eacute; (lait ou viande) et des aides affect&eacute;es &agrave; l&rsquo;atelier, qu&rsquo;elles soient coupl&eacute;es ou non (au prorata de chaque atelier dans une exploitation diversifi&eacute;e). Cette m&eacute;thode ayant &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute;e depuis une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es, de nombreux r&eacute;sultats sont diffus&eacute;s, tout particuli&egrave;rement sur notre site&nbsp;<a href="https://idele.fr/" target="_blank">idele.fr</a>.Mais tous ne peuvent pas &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;s comme des indicateurs de r&eacute;f&eacute;rence pour la contractualisation. En effet, la m&eacute;thode COUPROD est d&rsquo;abord une m&eacute;thode unifi&eacute;e de conseil, individuel ou collectif, de sensibilisation et de formation des &eacute;leveurs.&nbsp;La d&eacute;finition de&nbsp;l&rsquo;&eacute;chantillon&nbsp;reste ainsi&nbsp;fondamentale pour d&eacute;terminer la l&eacute;gitimit&eacute; d&rsquo;un indicateur de r&eacute;f&eacute;rence&nbsp;pour la contractualisation. Il ne doit&nbsp;pas &ecirc;tre trop petit&nbsp;en nombre de fermes, car alors il est trop sensible &agrave; des &eacute;v&eacute;nements particuliers ayant affect&eacute; quelques unes des fermes de l&rsquo;&eacute;chantillon. Il ne doit&nbsp;pas &ecirc;tre trop variable&nbsp;d'une ann&eacute;e &agrave; l'autre, car alors la substitution d&rsquo;une ferme par une autre pourrait affecter les &eacute;volutions des indicateurs.&nbsp; Les r&eacute;sultats doivent &ecirc;tre&nbsp;le plus pr&eacute;cis possibles, sur les charges mais aussi sur la nature pr&eacute;cise des produits, afin de calculer des indicateurs r&eacute;ellement utiles. L&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage s&rsquo;appuie de fa&ccedil;on g&eacute;n&eacute;rale sur l&rsquo;analyse des r&eacute;sultats de 2 &eacute;chantillons de fermes d&rsquo;&eacute;levage, calcul&eacute;s avec la m&eacute;thode COUPROD :<ul><li>Le&nbsp;RICA&nbsp;est la d&eacute;clinaison fran&ccedil;aise d&rsquo;un observatoire europ&eacute;en des comptabilit&eacute;s agricoles. L&rsquo;avantage du RICA est sa grande taille (un &eacute;chantillon stratifi&eacute; de 7203 exploitations suivies en 2019) et sa repr&eacute;sentativit&eacute; des exploitations &laquo; professionnelles &raquo; fran&ccedil;aises (un univers de 289 251 exploitations agricoles toutes productions en 2019). Ses faiblesses sont la parution assez tardive des r&eacute;sultats (en g&eacute;n&eacute;ral 1 an apr&egrave;s la cl&ocirc;ture des exercices), mais surtout les&nbsp;impr&eacute;cisions sur la nature des produits viande&nbsp;(pas de poids des carcasses, des cat&eacute;gories d&rsquo;animaux vendus peu renseign&eacute;es).</li><li>INOSYS R&eacute;seaux d&rsquo;&eacute;levage,&nbsp; un dispositif de suivi d&rsquo;exploitations d&rsquo;&eacute;levage assur&eacute; en collaboration par l&rsquo;Institut de l&rsquo;Elevage et les Chambres d&rsquo;agriculture.</li></ul><a href="https://inosys-reseaux-elevage.fr/" target="_blank">&rArr; Voir le site du dispositif Inosys R&eacute;seaux d'&eacute;levage</a>Les &eacute;levages de ruminants suivis dans le cadre d&rsquo;INOSYS R&eacute;seaux d'&eacute;levage&nbsp;sont s&eacute;lectionn&eacute;s pour leurs performances technico-&eacute;conomiques, afin de servir de r&eacute;f&eacute;rence pour des candidats &agrave; l&rsquo;installation ou des exploitants d&eacute;sirant faire &eacute;voluer leurs syst&egrave;mes de production. Leurs revenus sont dans le tiers sup&eacute;rieur de ceux mesur&eacute;s dans le RICA. En revanche,&nbsp;les donn&eacute;es suivies sont tr&egrave;s pr&eacute;cises&nbsp;et permettent des calculs fins d&rsquo;indicateurs pour l&rsquo;ensemble des cat&eacute;gories de produits.Ces deux &eacute;chantillons sont utilis&eacute;s pour les indicateurs de r&eacute;f&eacute;rence publi&eacute;s par Idele. Ceux-ci ont &eacute;t&eacute; travaill&eacute;s dans le cadre de groupes de travail des diff&eacute;rentes interprofessions :&nbsp;<a href="https://anicap.org/" target="_blank">ANICAP</a>&nbsp;pour le lait de ch&egrave;vre,&nbsp;<a href="https://cniel-infos.com/LT943111-indicateurs-economiques" target="_blank">CNIEL</a>&nbsp;pour le lait de vache,&nbsp;<a href="https://www.interbev.fr/contractualisation/les-indicateurs-de-prix-de-marche-et-de-couts-de-production/" target="_blank">INTERBEV</a>&nbsp;pour les viandes bovines, ovines et caprines.En outre, Idele publie des co&ucirc;ts de production issus de diff&eacute;rents syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage INOSYS dans le cadre des rapports annuels de l&rsquo;OFPM (Observatoire de la Formation des Prix et des Marges), pour la viande bovine, la viande ovine, le lait de vache et le lait de ch&egrave;vre.<h1>Acc&eacute;der aux indicateurs de r&eacute;f&eacute;rence :</h1><a href="https://idele.fr/detail-article/les-indicateurs-de-reference-cout-de-production-et-prix-de-revient-pour-le-lait-de-vache" target="_blank" title="">POUR LE LAIT DE VACHE</a> <a href="https://idele.fr/detail-article/les-indicateurs-de-reference-cout-de-production-et-prix-de-revient-pour-la-viande-de-gros-bovins" target="_blank" title="">POUR LES GROS BOVINS DE TYPE VIANDE</a> <a href="https://idele.fr/detail-article/les-indicateurs-de-reference-cout-de-production-et-prix-de-revient-pour-la-viande-ovine" target="_blank" title="">POUR LES OVINS VIANDE</a>

Comme prévu par la Loi EGALIM 2, les interprofessions et l’Institut de l’Elevage établissent des indicateurs de référence pour la contractualisation dans les secteurs ruminants, lait et viande. Ce dossier présente ces indicateurs. En général, leur méthode de calcul a fait l'objet d'un accord interprofessionnel. Ce n'est pas toujours le cas pour la diffusion régulière des résultats. Ils seront publiés ici au fur et à mesure de leur élaboration et en fonction des obligations légales (échelonnement selon les types de produits fixé par décret). Quand il y a accord Interprofessionnel sur la diffusion, les liens y renvoient naturellement.

Indicateurs de référence pour la contractualisation - Loi EGALIM 2

&laquo;&nbsp;Face &agrave; la crise ukrainienne, notre fili&egrave;re travaille &agrave; trouver des solutions pragmatiques pour accompagner les agriculteurs. S&rsquo;agissant des mati&egrave;res premi&egrave;res prenant part &agrave; la production d&rsquo;engrais, des solutions de substitution existent et seront &agrave; envisager s&rsquo;il &eacute;tait n&eacute;cessaire de pallier les importations venant de Russie et d&rsquo;Ukraine&nbsp;&raquo;. Dans un communiqu&eacute;, l&rsquo;Union des industries de la fertilisation souligne que les producteurs d&rsquo;engrais s&rsquo;organisent &laquo;&nbsp;pour assurer dans la dur&eacute;e la souverainet&eacute; alimentaire de la France&nbsp;&raquo;, sans toutefois d&eacute;tailler les alternatives. &laquo; L&rsquo;industrie de la nutrition des plantes r&eacute;fl&eacute;chit &eacute;galement &agrave; des leviers de long terme, avec les pouvoirs publics, pour &eacute;viter toute rupture d&rsquo;approvisionnement sur les diff&eacute;rents types engrais concern&eacute;s&nbsp;&raquo;, poursuit l&rsquo;Unifa.<h2>Les engrais azot&eacute;s mais pas seulement</h2>Fabriqu&eacute;s &agrave; 100% &agrave; partir de gaz naturel, les engrais azot&eacute;s sont fortement expos&eacute;s &agrave; la guerre d&eacute;clench&eacute;e le 24 f&eacute;vrier par la Russie en Ukraine, la Russie &eacute;tant le 2&egrave;me producteur mondial de gaz naturel (&agrave; hauteur de 20%) devant les Etats-Unis (27%) , loin devant l&rsquo;Iran (7%). La Russie transforme une partie de son gaz naturel en ammoniac et s&rsquo;adjuge 25% des exportations mondiales de ce gaz, pr&eacute;curseur&nbsp;des tous les engrais azot&eacute;s que sont les ammonitrates, la solution azot&eacute;e et l&rsquo;ur&eacute;e. C&rsquo;est aussi &agrave; partir d&rsquo;ammoniac que sont fabriqu&eacute;s certains engrais phosphat&eacute;s. Pour ce qui est de la potasse, la Russie et la Bi&eacute;lorussie ont la main sur 45% de la production mondiale.<h2>En attendant l&rsquo;hydrog&egrave;ne vert</h2>En ce qui concerne les engrais azot&eacute;s, la production d&rsquo;hydrog&egrave;ne vert, &agrave; partir de l&rsquo;&eacute;lectrolyse de l&rsquo;eau, elle-m&ecirc;me assur&eacute;e par des &eacute;nergies renouvelables (hydro&eacute;lectricit&eacute;, &eacute;olien, solaire) ou neutre (nucl&eacute;aire) constitue une alternative au gaz naturel. Si la guerre et ses cons&eacute;quences devaient perdurer, elles pourraient renforcer la comp&eacute;titivit&eacute; de l&rsquo;hydrog&egrave;ne vert et acc&eacute;l&eacute;rer la transition, sous r&eacute;serve que les investissements industriels suivent,&nbsp;tant au niveau de la production d&rsquo;hydrog&egrave;ne que de la conversion des chaines de production d&rsquo;ammoniac.L&rsquo;entreprise norv&eacute;gienne Yara, qui exploite deux usines d&rsquo;ammonitrates en France, pr&eacute;voit de d&eacute;carboner 30% de sa production mondiale d&rsquo;ammoniac d&rsquo;ici &agrave; 2030, visant la neutralit&eacute; &agrave; 2050. D&egrave;s 2023, il fournira 80 000 t d&rsquo;ammoniac d&eacute;carbon&eacute; &agrave; une coop&eacute;rative c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re su&eacute;doise gr&acirc;ce &agrave; la production d&rsquo;hydrog&egrave;ne vert en Norv&egrave;ge. En mati&egrave;re d&rsquo;engrais azot&eacute;s, les enjeux g&eacute;opolitiques vont de pair avec les enjeux climatiques.

L’Union des industries de la fertilisation (Unifa) indique qu’il existe des solutions de substitution aux matières premières russe et ukrainienne. En matière d’engrais azotés, les enjeux géopolitiques rejoignent les enjeux climatiques.

Engrais : l’Unifa tente de rassurer

Ces derni&egrave;res ann&eacute;es, les m&eacute;dias pour vendre et acheter son mat&eacute;riel d&rsquo;occasion se sont multipli&eacute;s. Si les sites d&rsquo;annonces de mat&eacute;riels agricoles historiques comme Agriaffaires ou Terre-net Occasions restent des vecteurs incontournables, les viticulteurs n&rsquo;h&eacute;sitent plus aujourd&rsquo;hui &agrave; &eacute;galement utiliser leboncoin, voire l&rsquo;application MarketPlace ou les groupes sur Facebook pour &eacute;couler le mat&eacute;riel dont ils souhaitent se s&eacute;parer. &Agrave; ceci pr&egrave;s que ces deux derniers disposent de peu de filtres permettant de cibler le type de mat&eacute;riel cibl&eacute;.Souscrire &agrave; une extension de&nbsp;garantieMais r&eacute;cemment, les&nbsp;crit&egrave;res techniques ne sont plus les seuls pris en compte par les acheteurs dans le cadre d'un achat d'un mat&eacute;riel d'occasion. &Agrave; l&rsquo;image de ce que l&rsquo;on rencontre dans le milieu de l&rsquo;automobile, les&nbsp;extensions de garantie sont aussi de plus en plus pl&eacute;biscit&eacute;es par les viticulteurs. Le&nbsp;co&ucirc;t varie selon les marques, le mat&eacute;riel, la dur&eacute;e de l&rsquo;extension et le type de couverture sollicit&eacute;e&thinsp;: l&rsquo;extension de garantie peut aller&nbsp;jusqu&rsquo;&agrave; 7 ans et 7&thinsp;000&nbsp;heures, voire 8 ans et 8&thinsp;000&nbsp;heures. D&rsquo;autres crit&egrave;res peuvent &ecirc;tre pris en compte, sur certains mat&eacute;riels de r&eacute;colte notamment. Certaines marques proposent&nbsp;jusqu&rsquo;&agrave; quatre niveaux de garantie, pouvant comprendre la prise en charge de la main-d&rsquo;&oelig;uvre pour les r&eacute;parations ou encore le pr&ecirc;t de mat&eacute;riel en cas de panne.Lire aussi |<a href="https://www.reussir.fr/vigne/nettoyage-du-materiel-gagner-du-temps-et-ameliorer-la-cote" target="_blank">Nettoyage du mat&eacute;riel : gagner du temps et am&eacute;liorer la cote</a>Transmissibles, ces extensions de garantie apportent une&nbsp;valeur suppl&eacute;mentaire au mat&eacute;riel, lorsqu&rsquo;il est vendu avant la fin du contrat, ainsi qu&rsquo;un service et une tranquillit&eacute; d&rsquo;esprit pour l&rsquo;acheteur. Pour ce dernier, c&rsquo;est une fa&ccedil;on de&nbsp;fixer les co&ucirc;ts de propri&eacute;t&eacute;, d&rsquo;autant que ces garanties ne comportent g&eacute;n&eacute;ralement&nbsp;pas de franchise, et&nbsp;d&rsquo;&eacute;viter les grosses d&eacute;penses &agrave; la suite de pannes importantes. Pour que la garantie perdure, il est essentiel que les&nbsp;entretiens de maintenance soient effectu&eacute;s dans les temps et par le concessionnaire.&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/vigne/de-nouveaux-services-pour-favoriser-et-securiser-loccasion">Lire la suite de l&rsquo;article</a>

Extension de garantie, labels occasion, estimation par un expert… de nouveaux services font leur apparition sur le marché de l’occasion.

Transactions de matériels viticoles : de nouveaux services pour favoriser et sécuriser l’occasion

Concentr&eacute;e - mais stabilis&eacute;e - dans le Sud-Ouest, avec un cumul de 357 foyers en &eacute;levage sur un total de 443 (en date du 4 mars), l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie d&rsquo;influenza hautement pathog&egrave;ne (IAHP) connait depuis une semaine une recrudescence dans les Pays de la Loire, avec un cumul de 74 foyers, dont 58 en Vend&eacute;e et 11 en Loire-Atlantique, contre 12 foyers une semaine plus t&ocirc;t. &laquo;&nbsp;Les foyers recens&eacute;s se situent pour la tr&egrave;s grande majorit&eacute; dans une zone &agrave; la fois sensible (dite &laquo; &agrave; risque de diffusion &raquo;) et strat&eacute;gique car h&eacute;bergeant de nombreux &eacute;levages d&rsquo;animaux reproducteurs et de nombreux couvoirs de toutes les fili&egrave;res avicoles&nbsp;&raquo;, indique dans un communiqu&eacute; le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture. <aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-le-debut-de-repeuplement-fixe-au-29-mars" target="_blank" title="">Influenza aviaire&nbsp;: le d&eacute;but de repeuplement fix&eacute; au 29 mars dans le Sud-Ouest</a>
</aside>
<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Mesures de lutte et de protection</h2>Faisant part d&rsquo;&nbsp;&laquo;&nbsp;un nombre important de nouvelles suspicions en cours d&rsquo;investigation&nbsp;&raquo;, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a mis en &oelig;uvre plusieurs mesures destin&eacute;es &agrave; enrayer l&rsquo;&eacute;pid&eacute;mie&nbsp;: augmentation des capacit&eacute;s d&rsquo;&eacute;limination des animaux avec bient&ocirc;t six &eacute;quip&eacute; &agrave; l&rsquo;&oelig;uvre, suspension des exp&eacute;ditions de poussins et d&rsquo;&oelig;ufs &agrave; couver produits dans tous les couvoirs de la zone r&eacute;glement&eacute;e, d&eacute;peuplement des &eacute;levages de volailles autour des sites strat&eacute;giques (couvoirs, &eacute;levages de reproducteurs) dans un p&eacute;rim&egrave;tre de 5 km, &eacute;largissement de la zone de surveillance avec interdiction de mouvements et remises en place de volailles, sauf d&eacute;rogation.<h2 class="MsoBodyText" style="text-align:justify;">Pr&egrave;s 500 000 animaux d&eacute;j&agrave; abattus</h2>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture indique que pr&egrave;s de 500 000 animaux ont &eacute;t&eacute; d&eacute;j&agrave; abattus en Pays de la Loire. Ils s&rsquo;ajoutent 4,18 millions de volailles &eacute;limin&eacute;es depuis le 18 d&eacute;cembre et la d&eacute;tection d&rsquo;un premier foyer dans le Nord le 26 novembre avant le Gers le 16 d&eacute;cembre. Pour ce qui concerne les Pays de la Loire, &laquo;&nbsp;les causes d&rsquo;une diffusion rapide sont en cours d&rsquo;&eacute;valuation aupr&egrave;s de l&rsquo;Anses, indique le&nbsp;minist&egrave;re. Son avis doit &ecirc;tre rendu la semaine prochaine (cette semaine &ndash; NDLR) et permettre de mieux comprendre les causes pour continuer l&rsquo;adaptation des mesures face &agrave; l&rsquo;&eacute;pizootie&nbsp;&raquo;.

Le virus de l’influenza aviaire se diffuse activement dans une zone critique abritant des couvoirs et reproducteurs de toutes les filières avicoles. Près de 500 000 animaux ont déjà été abattus. Des mesures de protection et de lutte ont été mises en place.

La grippe aviaire ressurgit dans les Pays de la Loire

Il n'avait pas pr&eacute;vu de rester dans la m&acirc;che... Fils d'un mara&icirc;cher producteur de cette petite salade embl&eacute;matique du bassin nantais, Thomas Jussiaume se voyait plut&ocirc;t dans l'industrie, par exemple, chez Airbus, un autre fleuron r&eacute;gional. Mais apr&egrave;s son bac scientifique, son DUT en g&eacute;nie m&eacute;canique et productique, et un stage en entreprise, l'envie d'agriculture le rattrape soudain&nbsp;: c'est une grosse remise en question, mais Thomas est d&eacute;sormais d&eacute;termin&eacute; &agrave; poursuivre sa formation dans l'enseignement agricole.Toutefois, pour pouvoir bifurquer vers un cursus agricole sup&eacute;rieur, Thomas doit d'abord emprunter une passerelle agricole&nbsp;: il pr&eacute;pare en un an un BTS Acse (Analyse et conduite des syst&egrave;mes d'exploitation) o&ugrave; il &eacute;largit ses connaissances &agrave; la production laiti&egrave;re et animale. A l'issue de ce BTS, les portes de l&rsquo;&Eacute;cole d'agriculture d'Angers s'ouvrent, et il peut retrouver son sujet de pr&eacute;dilection&nbsp;: la production v&eacute;g&eacute;tale sp&eacute;cialis&eacute;e. Il r&eacute;alise notamment des stages en recherche mara&icirc;ch&egrave;re et chez un semencier aux Pays-Bas.<h2 class="Standard">Une envie de pratique</h2>Son dipl&ocirc;me en poche, en 2020, Thomas aurait pu continuer son aventure agricole en tant que conseiller ou technico-commercial, une carri&egrave;re qui aurait rassur&eacute; ses parents, notamment son p&egrave;re, Alain, qui sait combien le m&eacute;tier de mara&icirc;cher, certes tr&egrave;s complet, n&rsquo;est pas facile. Mais Thomas ne veut ni conseiller les agriculteurs, ni leur vendre des intrants. Il a envie de &laquo;&nbsp;mettre en pratique&nbsp;&raquo; ses connaissances acquises &agrave; l'&eacute;cole d'agriculture et dans ses stages&nbsp;: il demande donc &agrave; son p&egrave;re de s&rsquo;investir au sein de l&rsquo;entreprise familiale. &laquo; L&rsquo;agriculture, c'est l&agrave; qu'il faut &ecirc;tre pour construire le monde de demain...&nbsp;&raquo;.L'entreprise est, en outre, &agrave; un moment charni&egrave;re. Elle vient en effet d&rsquo;int&eacute;grer une organisation de producteurs nouvellement cr&eacute;&eacute;e sur le bassin nantais&nbsp;: Yd&eacute;al. Cette OP, qui regroupe 9 mara&icirc;chers, dont 4 producteurs de m&acirc;che, est une &laquo;&nbsp;petite structure&nbsp;&raquo;, plus resserr&eacute;e et agile, plus transparente et proche de ses adh&eacute;rents que de plus grosses coop&eacute;ratives.Au moment m&ecirc;me o&ugrave; na&icirc;t officiellement Yd&eacute;al (et sa marque en GMS Le potager de Jade), Alain acc&egrave;de &agrave; la demande de son fils, et lui c&egrave;de, non sans &laquo;&nbsp;quelque fiert&eacute;&nbsp;&raquo;, la g&eacute;rance de la soci&eacute;t&eacute; familiale qui compte 60 hectares et quatre salari&eacute;s. Il en reste toutefois co-associ&eacute;, ce qui permet &agrave; Thomas de ne pas avoir &agrave; racheter tout de suite la totalit&eacute; de l&rsquo;entreprise. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/5/5/2/4372553-1-fre-FR/4bf9cb672ccf-pcportraitthomas2-jpg" alt="" height="1773" width="2364" /><figcaption>L&#039;installation de Thomas s&#039;est faite au moment de la naissance de l&#039;Organisation de producteurs Yd&eacute;al : &laquo; On s&rsquo;y investit pour une prise de d&eacute;cision commune &raquo; Thomas (&agrave; droite) est aux c&ocirc;t&eacute;s d&#039;Anne-Lise Billant, la directrice de l&#039;OP, pr&eacute;sid&eacute;e par Anne-Claire Goyer (&agrave; gauche). Cr&eacute;dits photo : Jean-Fran&ccedil;ois Molli&egrave;re/Yd&eacute;al</figcaption></figure>

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En s'installant sur l'entreprise de son p&egrave;re, avec la m&ecirc;me production (m&ecirc;me si une culture de navets s&rsquo;est rajout&eacute;e en plus de la m&acirc;che), Thomas Jussiaume ambitionne de cr&eacute;er de nouveaux projets, de se renouveler dans le syst&egrave;me. &laquo;&nbsp;Mon p&egrave;re &eacute;tait de la g&eacute;n&eacute;ration qui a produit des aliments en quantit&eacute;. Ce que j'ai appris dans mes &eacute;tudes, c'est que ma g&eacute;n&eacute;ration doit &ecirc;tre celle qui pratique une agriculture r&eacute;siliente&nbsp;: nous aurons un climat plus dur pour les plantes, avec des temp&eacute;ratures plus &eacute;lev&eacute;es plus longtemps, des pr&eacute;cipitations importantes en de courtes p&eacute;riodes, le tout combin&eacute; &agrave; des prix des intrants &eacute;lev&eacute;s. Nous devrons produire autant, voire plus, avec moins. Je pense que c'est possible, mais il faudra aussi que tout le monde joue le jeu&nbsp;: &agrave; savoir les partenaires commerciaux, les consommateurs et les politiques agricoles &raquo;.<h2 class="Standard">&Eacute;voluer vers une agriculture encore plus responsable</h2>Thomas ne peut cependant pas tout r&eacute;volutionner&nbsp;sur son exploitation : il lui faut en effet assurer la production pr&eacute;vue pour garantir la viabilit&eacute; &eacute;conomique de son entreprise comme de son organisation de producteurs. Mais des changements doivent s&rsquo;op&eacute;rer&nbsp;: par exemple, Thomas ne voit pas la planche mara&icirc;ch&egrave;re &laquo;&nbsp;uniquement comme un support de culture inerte&nbsp;&raquo;, mais bien comme un sol vivant. L'un de ses objectifs est d'y favoriser une vie microbienne, la comp&eacute;tition entre &laquo;&nbsp;bons&nbsp;&raquo; et &laquo;&nbsp;mauvais&nbsp;&raquo; microorganismes pouvant contribuer &agrave; produire une m&acirc;che saine.Thomas s'engage donc vers une diminution du recours aux pesticides, et investit dans des engrais verts chaque ann&eacute;e en inter culture. &laquo;&nbsp;Nous implantons un sorgho, un seigle ou un m&eacute;lange, que nous d&eacute;truisons m&eacute;caniquement par broyage. Cela nous permet de ne pas utiliser d&rsquo;herbicide lorsque nos parcelles ne sont pas en production&nbsp;&raquo;. Ces plantes aident aussi &agrave; structurer le sol et &agrave; limiter son l&rsquo;&eacute;rosion. Le jeune mara&icirc;cher a conduit un nouvel essai cette ann&eacute;e, toujours dans cet objectif de &laquo;&nbsp;nourrir le sol &raquo;&nbsp;: il a apport&eacute; de la mati&egrave;re organique sous forme de compost sur certaines planches. &laquo;&nbsp;Mes premi&egrave;res constations semblent confirmer que la m&acirc;che est plus vigoureuse sur ces sols vivants&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/5/5/2/4372556-1-fre-FR/7ab7358427ec-pcportraitthomas3-jpg" alt="" height="2160" width="3840" /><figcaption>Pour l&#039;heure, Thomas produit de la m&acirc;che de mani&egrave;re classique dans le Pays nantais : en pleine terre, sous petits abris plastiques. Mais il est pr&ecirc;t &agrave; explorer d&#039;autres techniques. Cr&eacute;dits photo : Catherine Perrot</figcaption></figure>

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&laquo;&nbsp;M'occuper de mes sols, c'est un investissement sur l'avenir &raquo;. Le chemin pour relever tous les enjeux techniques de demain est encore long&nbsp;: pour y parvenir, Thomas peut compter sur le service culture d&rsquo;Yd&eacute;al, charg&eacute; d&rsquo;accompagner tous les producteurs de l&rsquo;OP dans cette d&eacute;marche de progr&egrave;s et d&rsquo;adaptation. Une premi&egrave;re belle reconnaissance de ce parcours a permis &agrave; l&rsquo;exploitation d&rsquo;&ecirc;tre certifi&eacute;e HVE (haute valeur environnementale).Pour un chef d'entreprise en mara&icirc;chage, les sujets techniques ne sont pas les seules pr&eacute;occupations, puisque les aspects commerciaux, organisationnels, r&eacute;glementaires, manag&eacute;riaux, etc., sont aussi tr&egrave;s importants. &laquo;&nbsp;Avant de me lancer dans le grand bain de l'installation, c'est vrai que j'ai eu un peu d&rsquo;inqui&eacute;tudes sur tous ces aspects... Mais je me suis dit, "arr&ecirc;te de r&eacute;fl&eacute;chir, fonce&nbsp;! Tu auras plein de d&eacute;fis dans cette vie professionnelle, tu ne t'ennuieras jamais&nbsp;!"&nbsp;&raquo;.

À Saint-Julien de Concelles, en pleine vallée maraîchère nantaise, Thomas Jussiaume a pris la suite de son père, producteur de mâche. Cultiver cette salade délicate a toujours exigé des compétences techniques importantes. Le jeune maraîcher va continuer dans cette voie de l'amélioration technique, mais en prenant plus en compte la vie de son sol.

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