<h2>Qu&rsquo;entendez-vous par petites fermes&nbsp;?</h2><p>En 2002, le Conseil sup&eacute;rieur d&rsquo;orientation a d&eacute;fini les petites fermes selon des crit&egrave;res de chiffre d&rsquo;affaires et de montants d&rsquo;aides de la Pac afin de mettre en place un Contre territorial d&rsquo;exploitation petites fermes dans le cadre du second pilier. Nous revendiquons toujours des dispositifs sp&eacute;cifiques dans le second pilier de la Pac,. Le r&egrave;glement de la prochaine Pac pr&eacute;voit la possibilit&eacute; de mettre en &oelig;uvre un paiement forfaitaire pour les &laquo;&nbsp;petits agriculteurs&nbsp;&raquo;, ce que la Conf&eacute;d&eacute;ration paysannne r&eacute;clame. Pour tous les paysans qui sont aujourd&rsquo;hui les oubli&eacute;s de la Pac, ce dispositif permet d&rsquo;attribuer un paiement forfaitaire. Il ne concerne pas uniquement les tr&egrave;s petites exploitations en chiffre d&rsquo;affaires, comme celle par exemple de Gwena&euml;l Le Floch maraicher chez qui nous avons re&ccedil;u r&eacute;cemment Julien Denormandie, mais &eacute;galement des &eacute;leveurs de volailles ou encore des paysans boulangers&nbsp;qui valorisent de petites surfaces.</p><h2>Les petites fermes ne sont-elles pas cibl&eacute;es par le paiement redistributif&nbsp;?</h2><p>Nicolas Girod&nbsp;: l&rsquo;aide de 50 &euro; /ha sur les 52 premiers hectares n&rsquo;a pas l&rsquo;effet de levier suffisant pour soutenir efficacement les petites fermes, d&rsquo;autant plus que la ponction induite sur les aides du 1<sup>er</sup> pilier induit m&eacute;caniquement une aide en r&eacute;alit&eacute; inf&eacute;rieure &agrave; 50 &euro;/ha. En 2014, St&eacute;phane Le Foll s&rsquo;&eacute;tait engag&eacute; &agrave; doubler le paiement redistributif d&egrave;s la seconde ann&eacute;e de la programmation de la Pac car la France s&rsquo;&eacute;tait donn&eacute;e la possibilit&eacute; de consacrer 20% des aides du 1<sup>er</sup> pilier au paiement redistributif, ce qui aurait abouti &agrave; 100 &euro;/ha. Ni lui ni aucun autre ministre n&rsquo;ont agi dans ce sens. Avec la clause &agrave; 30%, le r&egrave;glement Pac aurait m&ecirc;me permis d&rsquo;aller jusqu&rsquo;&agrave; 150 &euro; dans le cas de la France. Pour une ferme qui cultive moins de 10 ou 20 hectares, ce paiement redistributif n&rsquo;est pas significatif.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/3/5/3/3853530-1-fre-FR/196546415433-capture-d-e-cran-2021-03-19-a-11-25-30-jpg" alt="Une petite ferme dans le B&eacute;arn (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1040" width="1484" /><figcaption>Une petite ferme dans le B&eacute;arn (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>Qu&rsquo;attendez-vous du paiement redistributif pour la prochaine Pac&nbsp;?</h2><p>Nicolas Girod&nbsp;: nous souhaitons qu&rsquo;il concentre 20% des aides du 1<sup>er</sup> pilier, avec l&rsquo;instauration d&rsquo;un premier palier autour de 30 ha &agrave; 35 ha, destin&eacute; corriger les insuffisances du syst&egrave;me actuel, aux c&ocirc;t&eacute;s d&rsquo;un second palier &agrave; 52 ha. Un paiement redistributif &agrave; 100 &euro;/ha sur les 52 premiers hectares am&eacute;liorerait la situation des fermes comptant jusqu&rsquo;&agrave; 90 ha. Cependant, un tel syst&egrave;me laisserait encore de c&ocirc;t&eacute; les oubli&eacute;s de la Pac. C&rsquo;est pour cette raison que nous demandons l&rsquo;instauration d&rsquo;une aide forfaitaire aux petites fermes, que le r&egrave;glement de la Pac autorise et que quatre pays que sont la Bulgarie, l&rsquo;Italie, la Roumanie et la Portugal mettent en &oelig;uvre.</p><h2>A combien s&rsquo;&eacute;l&egrave;verait l&rsquo;aide forfaitaire aux petites fermes&nbsp;?</h2><p>Nicolas Girod&nbsp;: nous demandons une aide de 5000 &euro; assortie de la transparence Gaec. On estime entre 60.000 et 80.000 le nombre d&rsquo;exploitations agricoles qui per&ccedil;oivent tr&egrave;s peu de soutien ou qui n&rsquo;en font pas la demande car les montants en jeu ne couvriraient pas les frais ou le temps n&eacute;cessaire &agrave; monter le dossier. Ce sera aussi un dispositif qui r&eacute;duira les formalit&eacute;s administratives, aussi bien pour les paysans que pour l&rsquo;Administration.</p><h2>Comment vos demandes &laquo;&nbsp;petites fermes&nbsp;&raquo; sont-elles re&ccedil;ues par le ministre de l&rsquo;Agriculture&nbsp;?</h2><p>Nicolas Girod&nbsp;: le ministre nous a envoy&eacute; un signal positif en r&eacute;pondant &agrave; notre invitation sur une petite ferme d&rsquo;Ille-et-Vilaine dans le cadre de notre &laquo;&nbsp;salon &agrave; la ferme&nbsp;&raquo;, une ferme en maraichage diversifi&eacute; qui g&eacute;n&egrave;re 5 emplois sur 1 hectare et qui est en-de&ccedil;&agrave; du seuil de 400 &euro; pour pouvoir pr&eacute;tendre aux aides. C&rsquo;est d&eacute;risoire voire blessant. Le ministre se r&eacute;fugie derri&egrave;re des arguments techniques et financiers, invoquant la fragilit&eacute; de de certaines fili&egrave;res ou de certains territoires comme les zones d&eacute;favoris&eacute;es ou encore son souci de ne pas opposer les mod&egrave;les. Mais fait-on autre chose en laissant de c&ocirc;t&eacute; autant de petites fermes&nbsp;?</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/1/6/3/3853614-1-fre-FR/c35062d63c59-capture-d-e-cran-2021-03-19-a-12-02-59-jpg" alt="Petite ferme maraich&egrave;re dans le Bourbonnais (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1134" width="1864" /><figcaption>Petite ferme maraich&egrave;re dans le Bourbonnais (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>Les conclusions du d&eacute;bat ImPACtons peuvent-elles appuyer vos revendications&nbsp;?</h2><p>Nicolas Girod&nbsp;: en termes de justice sociale et &eacute;cologique, les conclusions du d&eacute;bat sont coh&eacute;rentes et int&eacute;ressantes mais le ministre n&rsquo;est pas tenu de les suivre. On risque le m&ecirc;me effet &laquo;&nbsp;pschitt&nbsp;&raquo; que la Convention citoyenne sur le climat. Les consommateurs, les gens qui vivent &agrave; nos c&ocirc;t&eacute;s dans les territoires sont concern&eacute;s par nos pratiques. L&rsquo;ensemble de la soci&eacute;t&eacute; appelle de ses v&oelig;ux &agrave; des transitions agricoles mais le ministre risque de r&eacute;pondre &agrave; une infirme partie de la population qu&rsquo;est la fraction majoritaire de la profession agricole.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-debat-impactons-reclame-plus-de-debat" target="_blank" title="">Le d&eacute;bat "ImPACtons !" r&eacute;clame... plus de d&eacute;bat</a>
</aside>
<h2>L&rsquo;aide aux petites fermes ne pr&eacute;senterait-t-elle des risques de d&eacute;voiement&nbsp;?</h2><p>Nicolas Girod&nbsp;: qui se pose la question des pratiques de d&eacute;voiement lorsque des agri-managers qui multiplient les soci&eacute;t&eacute;s pour optimiser toutes les opportunit&eacute;s ou qui accumulent des hectares et qui ne sont plus agriculteurs&nbsp;? S&rsquo;agissant des petites fermes, il est facile de d&eacute;finir leur activit&eacute; agricole au travers de l&rsquo;Activit&eacute; minimum d&rsquo;assujettissement &agrave; la MSA. En outre, les petites fermes seraient assujetties aux r&egrave;gles de conditionnalit&eacute; et expos&eacute;es &agrave; des contr&ocirc;les comme tous les b&eacute;n&eacute;ficiaires de la Pac. L&rsquo;aide aux petites fermes peut pr&eacute;figurer un futur syst&egrave;me reposant sur l&rsquo;actif agricole.</p><h2>Ajout&eacute;e aux &eacute;co-r&eacute;gimes, l&rsquo;aide aux petites fermes n&rsquo;ach&egrave;verait-elle pas de siphonner le 1<sup>er</sup> pilier&nbsp;?</h2><p>Nicolas Girod&nbsp;: il ne faut pas opposer l&rsquo;architecture environnementale et sociale de la Pac. Ce qui siphonne le premier pilier, ce sont les fermes de plus en plus grandes qui captent les hectares et les aides &agrave; la surface sans produire de valeur ajout&eacute;e. Un tableau figurant dans le projet de diagnostic publi&eacute; par le DGPE en f&eacute;vrier 2020 en vue du Plan strat&eacute;gique national d&eacute;montrait que les petites fermes cr&eacute;ent de la valeur et de la dynamique dans les territoires. 5000 euros, ce n&rsquo;est pas un revenu mais c&rsquo;est une reconnaissance de cette utilit&eacute; collective.</p><h2>Qu&rsquo;attendez-vous des &eacute;co-r&eacute;gimes&nbsp;?</h2><p>Nicolas Girod&nbsp;: il ne faut pas que ce levier soit un dispositif d&eacute;guis&eacute; de redistribution des aides comme l&rsquo;a &eacute;t&eacute; le paiement vert, mais qu&rsquo;il serve r&eacute;ellement des ambitions environnementales et climatiques, avec des crit&egrave;res contraignants. Les aides du 2<sup>&egrave;me</sup> pourraient permettre&nbsp;de soutenir les exploitations exclues des &eacute;co-r&eacute;gimes en d&eacute;but de programmation de fa&ccedil;on &agrave; les rendre progressivement &eacute;ligibles jusqu&rsquo;&agrave; la fin de la programmation.</p>


La Confédération paysanne réclame un renforcement du paiement redistributif assorti d’une aide forfaitaire annuelle de 5000 euros pour les petites fermes. Pour Nicolas Girod, porte-parole du syndicat, l’aide aux petites fermes donnerait indirectement un coup de pouce aux exploitations des zones intermédiaires. Interview.

« L’aide aux petites fermes peut préfigurer un futur système reposant sur l’actif agricole »

<p>&laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;analyse approfondie des crit&egrave;res de la certification HVE fait apparaitre qu&rsquo;en l&rsquo;&eacute;tat actuel de son cahier des charges, cette certification ne peut pr&eacute;tendre accompagner une r&eacute;elle d&eacute;marche de transition agro&eacute;cologique</em>&nbsp;&raquo;. Le proc&egrave;s en &laquo;&nbsp;greenwashing&nbsp;&raquo; n&rsquo;est pas tr&egrave;s loin mais il n&rsquo;&eacute;mane ni d&rsquo;associations environnementalistes, ni de certains syndicats qui, en fin d&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, avaient d&eacute;nonc&eacute; le projet d&rsquo;attribution d&rsquo;un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t d&eacute;di&eacute; de 2500 euros, au motif que la HVE n&rsquo;&eacute;tait pas un gage de transition agro&eacute;cologique. Cette fois, le coup est port&eacute; par l'Institut du d&eacute;veloppement durable et des relations internationales (IDDRI), un think tank ind&eacute;pendant. Son jugement est sans appel.</p><h1>La voie B aux orties</h1><p>Il existe deux moyens d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; la certification HVE. La voie A repose sur environ 40 crit&egrave;res relatifs &agrave; la biodiversit&eacute;, &agrave; la strat&eacute;gie phytosanitaire, &agrave; la gestion de la fertilisation et de l&rsquo;irrigation. La voie B s&rsquo;appuie sur deux ratios cens&eacute;s traduire l&rsquo;orientation agro&eacute;cologique de l&rsquo;exploitation, &agrave; savoir le part des intrants dans le chiffre d&rsquo;affaires (&lt;30 %) et la part de la SAU en infrastructures agro&eacute;cologiques (&gt;10 %) ou en prairies permanentes (&gt;50 %) s&rsquo;agissant des exploitations d&rsquo;&eacute;levage.</p><p>Ces deux ratios posent probl&egrave;me &agrave; l&rsquo;IDDRI. Les donn&eacute;es du r&eacute;seau d&rsquo;information comptable agricole (RICA) montrent que le ratio intrants/chiffre d&rsquo;affaires est en moyenne de 14 % en viticulture et de 26 % en mara&icirc;chage, alors que la moyenne toutes orientations technico-&eacute;conomiques (Otex) confondues est de 41 %. Il est sup&eacute;rieur &agrave; 50 % pour les Otex bovins viande, bovins mixtes, ovins et caprins, c&eacute;r&eacute;ales et ol&eacute;oprot&eacute;agineux. L&rsquo;IDDRI explique ainsi la sur-repr&eacute;sentativit&eacute; des exploitations viticoles certifi&eacute;es HVE (80%). &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;analyse de cette voie globale montre que ni le ratio intrants/chiffre d&rsquo;affaires, ni le pourcentage d&rsquo;infrastructures agro&eacute;cologiques tel qu&rsquo;il est calcul&eacute; ne permettent de garantir une ambition environnementale plus &eacute;lev&eacute;e que dans une exploitation standard,</em> juge l&rsquo;IDDRI. <em>Il convient donc de supprimer cette voie d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; la certification HVE</em>&nbsp;&raquo;.</p><h1>La voie A &agrave; l&rsquo;amende</h1><p>La voie A et son syst&egrave;me &agrave; points sur une quarantaine de crit&egrave;res sont &agrave; peine mieux trait&eacute;s. Selon le think tank, l&rsquo;analyse des indicateurs et crit&egrave;res utilis&eacute;s fait apparaitre des niveaux d&rsquo;exigence tr&egrave;s variables entre les indicateurs. Et bien que la plupart des items soient intrins&egrave;quement int&eacute;ressants, &laquo;&nbsp;<em>les multiples possibilit&eacute;s d&rsquo;obtenir des points et les syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;quivalence retenus, en particulier pour la comptabilisation des haies, aboutissent a&#768; un niveau d&rsquo;exigence environnementale au final tr&egrave;s faible et de fait tr&egrave;s peu a&#768;-m&ecirc;me de transformer les syst&egrave;mes agricoles vers une plus grande durabilit&eacute;</em> &raquo;.&nbsp;La voie A p&ecirc;che aussi par l&rsquo;absence de crit&egrave;res en mati&egrave;re de gestion des sols et du carbone, d&rsquo;att&eacute;nuation au changement climatique et d&rsquo;efficacit&eacute; &eacute;nerg&eacute;tique.</p><h1>Trop faible pour fl&eacute;cher les fonds publics</h1><p>Selon l&rsquo;IDDRI, la certification HVE est trop faible en l&rsquo;&eacute;tat pour faire office de passeport agro&eacute;cologique. Le think tank lui pr&eacute;f&egrave;re nettement l&rsquo;agriculture biologique ou encore la Haute valeur naturelle (HVN), qui caract&eacute;rise les syst&egrave;mes d&rsquo;&eacute;levage extensifs mais qui n&rsquo;a pas, &agrave; ce jour, de r&eacute;elle mat&eacute;rialit&eacute;.</p><p>Si la HVE manque de cr&eacute;dit, l&rsquo;IDDRI pose la question des cr&eacute;dits accord&eacute;s &agrave; la certification, tant au plan national qu&rsquo;au plan europ&eacute;en, au cas o&ugrave; la HVE s&rsquo;inviterait dans les &eacute;co-r&eacute;gimes de la prochaine Pac. &laquo;&nbsp;<em>Sans une r&eacute;vision profonde de son cahier des charges, la HVE ne peut &ecirc;tre utilis&eacute;e dans le cadre des &eacute;co-r&eacute;gimes de la future PAC ou encore, comme il est pressenti, comme crit&egrave;re d&rsquo;acc&egrave;s privil&eacute;gi&eacute; &agrave; la restauration collective, &agrave; la suite de la loi EGAlim, ou encore pour ouvrir droit &agrave; un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;ts dans le cadre de la loi de finances 2021</em>&nbsp;&raquo;, tranche le think tank.</p><p>Reste &agrave; savoir ce que la Commission nationale de certification environnementale (CNCE) fera de ces conclusions.</p><p>N.B.&nbsp;: L&rsquo;analyse a b&eacute;n&eacute;fici&eacute; du soutien des pouvoirs publics au titre des investissements d&rsquo;avenir.</p>


[Edito] Selon l'Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI), la certification Haute valeur environnementale (HVE) est en l’état trop faible pour flécher les fonds publics et jette le discrédit sur l’agroécologie à la Française.

La HVE, un faux passeport agroécologique ?

<p>Dans un communiqu&eacute; dat&eacute; du 18 mars, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture annonce que les volailles de type galliformes (poules, poulets, pintades, cailles&hellip;) peuvent &ecirc;tre remises en place dans les d&eacute;partements des Landes, des Pyr&eacute;n&eacute;es-Atlantiques, du Gers, des Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales et du Lot-et-Garonne. Le repeuplement en galliformes n&rsquo;est autoris&eacute; que dans les zones stabilis&eacute;es sur le plan sanitaire, d&eacute;nomm&eacute;es &laquo; zones de surveillance &raquo; sur le plan r&eacute;glementaire. Les animaux doivent &ecirc;tre maintenus en b&acirc;timent jusqu&rsquo;&agrave; nouvel ordre.</p><p>En revanche, et du fait de leur forte sensibilit&eacute; au virus H5N8, la d&eacute;cision exclue les palmip&egrave;des (canards et oies) dont le repeuplement n&rsquo;interviendra qu&rsquo;une fois l&rsquo;&eacute;pizootie termin&eacute;e et apr&egrave;s une p&eacute;riode d&rsquo;assainissement de quatre semaines autour des anciens foyers des &laquo; zones de protection &raquo;.</p><h1>75% des foyers dans les Landes</h1><p>Selon le minist&egrave;re, le repeuplement sous conditions des volailles de type galliformes est li&eacute; au fait que la crise de l&rsquo;influenza aviaire est &agrave; un &laquo;&nbsp;<em>tournant</em>&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;<em>Alors que pr&egrave;s de 130 nouveaux foyers &eacute;taient d&eacute;tect&eacute;s la premi&egrave;re semaine de janvier, ce nombre est tomb&eacute; &agrave; 5 la premi&egrave;re semaine de mars d&eacute;taille le communiqu&eacute;. Le d&eacute;partement des Landes, qui concentre pr&egrave;s de 75% des foyers, n&rsquo;a enregistr&eacute; aucun nouveau foyer depuis un mois. Cela signifie que les mesures drastiques d&eacute;ploy&eacute;es pour limiter la propagation du virus (abattages pr&eacute;ventifs, protection sanitaire renforc&eacute;e) ont port&eacute; leurs fruits</em>&nbsp;&raquo;.</p><p>&Agrave; la date du 16 mars, la France compte 487 foyers d&rsquo;influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne en &eacute;levage confirm&eacute;s par le Laboratoire national de r&eacute;f&eacute;rence (LNR) de l'Agence nationale de s&eacute;curit&eacute; sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses). Le Sud-Ouest concentre 473 foyers.</p><p>Selon le minist&egrave;re, le niveau de risque influenza reste &eacute;lev&eacute; en France et en Europe. Un nouveau d&eacute;partement, le Haut-Rhin, est atteint depuis le 15 mars (une basse-cour) et le d&eacute;partement des Ardennes vient d&rsquo;enregistrer un nouveau cas dans la faune sauvage. </p>


Suivant les recommandations de l’Anses, le ministère de l’Agriculture autorise la remise en place des poules, poulets, pintades et cailles dans les « zones de surveillance ». Les volailles doivent être confinées en bâtiment. Les canards et les oies devront encore attendre.

Après la grippe aviaire, un repeuplement partiel et sous conditions dans le Sud-Ouest

<p>Pour la Caisse r&eacute;gionale, il s'agit de r&eacute;affirmer son engagement vis-&agrave;-vis de tous les projets d'&eacute;levages existants et &agrave; venir sur le Loiret, o&ugrave; ces derniers sont peu nombreux et pourraient &ecirc;tre compl&eacute;mentaires aux syst&egrave;mes c&eacute;r&eacute;aliers beaucoup plus pr&eacute;sents dans cette zone.</p><p>Les engagements &agrave; travers cette convention sont multiples :</p><ul><li>Etudier attentivement et avec bienveillance tous les dossiers des porteurs d&rsquo;un projet d&rsquo;&eacute;levage,</li><li>Adapter le financement des investissements en fonction du type de production,</li><li>Assurer le lien avec les organismes qui assurent les expertises &eacute;conomiques et s&rsquo;appuyer sur les outils utilis&eacute;s pour les projets d&rsquo;installation,</li><li>Mettre en relation chaque porteur de projet qui le souhaite avec un &eacute;leveur confirm&eacute; via le r&eacute;seau d&rsquo;administrateur r&eacute;f&eacute;rent de la Caisse r&eacute;gionale,</li><li>Promouvoir la charte &laquo; Osons l&rsquo;&eacute;levage &raquo; aupr&egrave;s de la client&egrave;le agricole, des conseillers du r&eacute;seau Cr&eacute;dit Agricole, et des Conseils d&rsquo;administration des Caisses locales du d&eacute;partement du Loiret.</li></ul><p>En parall&egrave;le, cette charte a vocation &agrave; dynamiser l'&eacute;conomie et cr&eacute;er des emplois, surtout par ces temps de crise o&ugrave; il est important d&rsquo;avoir une souverainet&eacute; alimentaire. En accompagnant la cr&eacute;ation d'&eacute;levages, notamment dans les fili&egrave;res bovine et laiti&egrave;re, la Chambre d&rsquo;agriculture du Loiret a pour ambition de booster l&rsquo;aviculture. Ce partenariat permettra &eacute;galement d&rsquo;apporter un suivi technico-&eacute;conomique &agrave; tous les agriculteurs pour assurer un projet viable, s&eacute;curiser des exploitations, am&eacute;liorer la vie des sols ou la lutte contre les changements climatiques.</p>


Le Crédit Agricole Centre Loire vient de signer une convention avec la Chambre d'agriculture du Loiret : " Osons l'élevage", un projet qui a pour but de promouvoir la polyculture-élevage dans le Loiret.

Osons l’élevage : Centre Loire s’engage à soutenir les nouveaux projets d’élevage

<h2>1. Mesure 12 &laquo; Alimentation locale et solidaire &raquo;</h2><p>Des appels &agrave; projets d&eacute;partementaux sont lanc&eacute;s pour soutenir des initiatives facilitant <strong>l&rsquo;acc&egrave;s aux produits frais et locaux</strong> pour les <strong>personnes pr&eacute;caires ou isol&eacute;es</strong>. Exemples : drive fermier ciblant les populations pr&eacute;caires ou en zones rurales isol&eacute;es ; &eacute;quipement en v&eacute;hicules et mat&eacute;riels de livraison permettant la distribution de paniers d&rsquo;alimentation aux personnes isol&eacute;es ou modestes ; cr&eacute;ation de march&eacute;s de producteurs ou implantation de casiers alimentaires dans des zones peu &eacute;quip&eacute;es en commerces alimentaires et/ou pour des personnes n&rsquo;ayant pas facilement acc&egrave;s aux transports en commun ; achat d&rsquo;&eacute;quipements collectifs de conditionnement ou de transformation de produits frais et locaux (fruits et l&eacute;gumes, viandes&hellip;) notamment les produits alimentaires non valoris&eacute;s par ailleurs, pour une distribution aux associations caritatives.</p><p>Les dossiers sont &agrave; d&eacute;poser avant le 1<sup>er</sup> juillet 2021 en Maine-et-Loire et avant le 15 juillet 2021 en Loire-Atlantique, Mayenne et Vend&eacute;e. Les investissements sont &agrave; r&eacute;aliser pour octobre 2021. Sarthe : appel &agrave; projet non publi&eacute; &agrave; l&rsquo;heure de r&eacute;daction de cet article. Attention : le montant d&rsquo;aide allou&eacute; est d&eacute;fini pour chaque dossier selon sa pertinence au regard des objectifs de la mesure. Les aides sont attribu&eacute;es en fonction des cr&eacute;dits disponibles jusqu&rsquo;&agrave; &eacute;puisement de l&rsquo;enveloppe d&eacute;partementale. L&rsquo;appel &agrave; projet peut donc se cl&ocirc;turer avant la date butoir indiqu&eacute;e.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>T&eacute;l&eacute;chargez le cahier des charges et le dossier de demande d&rsquo;aide sur le site de votre pr&eacute;fecture.</p>
</aside>
<h2>2. Mesure d&rsquo;accompagnement des plans alimentaires territoriaux (PAT)</h2><p>Un volet &laquo; aide aux investissements &raquo; est pr&eacute;vu pour soutenir le d&eacute;veloppement de projets alimentaires territoriaux. Exemples : outils de massification de l&rsquo;offre en circuits de proximit&eacute; (magasins de producteurs, drive fermier, d&eacute;veloppement de plate-forme num&eacute;rique&hellip;), de stockage collectif (plateforme, chambre froide&hellip;), voire de transformation. Sur ce dernier volet, seuls les projets non &eacute;ligibles &agrave; l&rsquo;aide &laquo; <a href="https://pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr/agriculture-pays-de-la-loire/financements-et-aides/aides-aux-investissements/transformation-et-commercialisation-de-produits-agricoles/" target="_blank" title="1">transformation des produits agricoles &agrave; la ferme</a> &raquo; (mesure 422 du PDRR) ou d&eacute;passant le plafond de d&eacute;pense subventionnable (200 000 &euro;) pourront &ecirc;tre retenus.</p><p>Pour les producteurs ou collectifs de producteurs, l&rsquo;acc&egrave;s est &agrave; cette mesure de soutien au PAT suppose :</p><ul><li>de se trouver sur un territoire &eacute;ligible : PAT labellis&eacute; ou en cours de labellisation (voir <a href="https://draaf.pays-de-la-loire.agriculture.gouv.fr/AAC-PAT-Plan-de-relance" target="_blank" title="2">liste sur le site de la DRAAF Pays de la Loire</a>)</li><li>d&rsquo;obtenir une validation du projet par la structure portant le PAT (communaut&eacute; de communes, pays, d&eacute;partement&hellip;).</li></ul><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark center">&Agrave; voir aussi</p>
    <p style="text-align:center;">Si vous avez un projet &agrave; proposer dans cette mesure, la premi&egrave;re d&eacute;marche est donc de se rapprocher de l&rsquo;animateur de votre PAT. Les dossiers sont &agrave; d&eacute;poser avant le 31 octobre 2021.
</aside>



Le plan de relance en agriculture intègre 2 mesures destinées au développement d’une alimentation durable, saine et locale pour tous. Des producteurs agricoles ou collectifs de producteurs peuvent en bénéficier.

<p><strong>D</strong>ot&eacute;s de cellules photovolta&iuml;ques bifaces, les <a href="https://www.cogedis.com/actualites/projet-trackers-solaires-agricoles/" target="_blank">trackers solaires</a> captent la lumi&egrave;re directe du soleil et celle r&eacute;fl&eacute;chie sur le sol. Ce sont des panneaux mobiles qui suivent la course de l&rsquo;astre solaire pour une production d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; plus r&eacute;guli&egrave;re et un rendement sup&eacute;rieur, de 30 &agrave; 50 % sup&eacute;rieur &agrave; celui des panneaux fixes de toitures. En outre, ils s&rsquo;adaptent assez bien aux exigences du secteur agricole gr&acirc;ce &agrave; leur faible emprise au sol qui autorise le passage de machines ou bien le parcours d&rsquo;animaux dans la parcelle.</p><h2><strong>Autoconsom</strong><strong>mation obligatoire mais stockage envisageable</strong></h2><p><strong>D</strong>ans la mesure o&ugrave; l&rsquo;obligation de rachat de l'&eacute;lectricit&eacute; photovolta&iuml;que ne s&rsquo;applique que pour les panneaux fix&eacute;s, l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; produite par les trackers ne peut pas &ecirc;tre revendue. En cours de perfectionnement, quelques solutions de stockage du surplus d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; sont envisageables (batteries, &eacute;lectrolyse de l&rsquo;eau, stockage virtuel&hellip;), mais pour l&rsquo;heure, le surplus devra &ecirc;tre le plus souvent inject&eacute; gratuitement dans le r&eacute;seau.</p><p><strong>E</strong>n cons&eacute;quence, l&rsquo;id&eacute;al est de pouvoir valoriser au maximum, au sein de son exploitation, l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; produite. Cette technologie sera notamment pertinente pour les productions et installations agricoles qui ont une consommation &eacute;lectrique importante, r&eacute;guli&egrave;re et, si possible, de jour ! Sont par exemple vis&eacute;es, les installations laiti&egrave;res avec robot ou encore les exploitations hors-sol, dot&eacute;es de ventilation, de convoyeurs ou d&rsquo;&eacute;clairages... Quel que soit le type d&rsquo;exploitations concern&eacute;es, une r&eacute;organisation de l&rsquo;utilisation des outils devra s&rsquo;envisager afin de tirer au maximum profit de l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; produite.&nbsp;</p><h2><strong>Co&ucirc;t, amortissement et d&eacute;marches administratives</strong></h2><p><strong>L</strong>es fournisseurs de trackers photovolta&iuml;ques annoncent la possibilit&eacute; de produire jusqu&rsquo;&agrave; 50% de la consommation &eacute;lectrique de l&rsquo;exploitation. Ce r&eacute;sultat est &eacute;videmment tr&egrave;s variable en fonction du type d&rsquo;exploitation, de la surface photovolta&iuml;que totale install&eacute;e et de l'optimisation de la consommation &eacute;lectrique. Pour un tracker de 100-120 m2 d&rsquo;une puissance de 20 kW, comptez environ 50 000 &euro; HT d&rsquo;investissement.</p><p><strong>L</strong>a dur&eacute;e de vie d&rsquo;un tracker est de 20 &agrave; 25 ans, avec un entretien portant principalement sur le dispositif d&rsquo;orientation (graissage) et, comme les autres installations photovolta&iuml;ques, sur les onduleurs. La dur&eacute;e d&rsquo;amortissement est estim&eacute;e &agrave; 10-12 ans. Enfin, il convient de noter qu&rsquo;en ce qui concerne les d&eacute;marches administratives, une d&eacute;claration pr&eacute;alable en mairie sera n&eacute;cessaire avant de d&eacute;marrer les travaux.</p>


Au côté des traditionnels panneaux solaires sur toitures, les trackers - ou suiveurs - solaires se développent. Dans un contexte où le coût de l’énergie augmente, ils constituent une solution intéressante d’économie… et de gain carbone pour l’exploitation agricole.

Trackers solaires : ils sont réservés à l’autoconsommation électrique

<p>Bien s&ucirc;r peuvent na&icirc;tre des vocations, mais ce n&rsquo;est pas le but premier. Le projet initial de Bio 15 est plus modeste et simple &agrave; mettre en &oelig;uvre : &ldquo;Remettre un arbre fruitier dans chaque cour de ferme.&rdquo;<br>&ldquo;L&rsquo;id&eacute;e de d&eacute;part ne d&eacute;passe pas la consommation familiale, mais elle encourage &agrave; r&eacute;apprendre des savoir-faire qu&rsquo;autrefois chacun savait pratiquer : la greffe, la taille...&rdquo;, r&eacute;sume Lise Fabries, animatrice de l&rsquo;association. Le 8 avril, les adh&eacute;rents seront convi&eacute;s &agrave; une journ&eacute;e de d&eacute;monstration/formation, dispens&eacute;e par un des leurs, Sylvain Caumon &agrave; la Martory de Leynhac, en Ch&acirc;taigneraie. C&rsquo;est lui qui se d&eacute;place &eacute;galement dans les coll&egrave;ges et lyc&eacute;es du Cantal - comme il l&rsquo;a d&eacute;j&agrave; fait &agrave; la Jordanne &agrave; Aurillac - et sensibilise les &ldquo;&eacute;co-d&eacute;l&eacute;gu&eacute;s&rdquo; &agrave; la plantation d&rsquo;arbres fruitiers dans leur &eacute;tablissement, travaux pratiques &agrave; l&rsquo;appui. C&rsquo;est ce que fait &agrave; sa mani&egrave;re le lyc&eacute;e agricole d&rsquo;Aurillac, o&ugrave; Pauline Herbemont, chef de l&rsquo;exploitation p&eacute;dagogique, explique que les arbres plant&eacute;s avec les conseils des BTS en gestion foresti&egrave;re, donnent des fruits transform&eacute;s en confiture vendue pour financer des voyages d&rsquo;&eacute;tude.&nbsp;<br><strong>Retour des fruits dans le Cantal</strong><br>Pour continuer d&rsquo;&eacute;veiller la curiosit&eacute;, un petit livret pratique, r&eacute;dig&eacute; par Sylvain Caumon et illustr&eacute; par Simon Lacalmontie, co-pr&eacute;sident de Bio 15(1), sera distribu&eacute; aux apprenants et aux agriculteurs int&eacute;ress&eacute;s. &ldquo;Ce sont des gestes simples et efficaces qu&rsquo;il nous revient de nous r&eacute;approprier ; un arbre, c&rsquo;est aussi une mani&egrave;re de laisser derri&egrave;re nous quelque chose qui va durer&rdquo;, commente Simon Lacalmontie. Lui-m&ecirc;me compte planter deux arbres fruitiers sur son exploitation. Et pourquoi pas renouveler l&rsquo;exp&eacute;rience d&rsquo;autres ann&eacute;es ?, envisage l&rsquo;agriculteur de Carlat qui produit d&eacute;j&agrave; des l&eacute;gumes, essentiellement de la pomme de terre plein champ. &ldquo;Pour certains d&rsquo;entre nous, cela peut s&rsquo;av&eacute;rer le d&eacute;but d&rsquo;un cheminement : si &ccedil;a suscite l&rsquo;envie, alors on peut passer la vitesse sup&eacute;rieure et envisager de mettre un verger. Dans ce cas, il faudra alors de l&rsquo;investissement et des formations plus pointues&rdquo;, pr&eacute;cise-t-il.<br>Des pommiers, poiriers, pruniers ou cognassiers s&rsquo;apparenteraient &agrave; un retour logique des choses, puisque des photos a&eacute;riennes de 1956 t&eacute;moignent de tr&egrave;s nombreux vergers, partout dans le Cantal. Cette renaissance pourrait alors s&rsquo;accompagner de l&rsquo;agroforesterie, &eacute;galement dans l&rsquo;air du temps, avec l&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;animaux qui se nourrissent sous les fruitiers, assurant une source de diversification pour l&rsquo;&eacute;leveur.<br><br>(1) L&rsquo;association, qui vise notamment &agrave; accompagner les projets collectifs de transformation,&nbsp; commercialisation et valorisation, est&nbsp; co-pr&eacute;sid&eacute;e par No&eacute;mie Richart de la Biocoop &ldquo;l&rsquo;Arbre &agrave; Pain&rdquo;.</p>


Et si, pour une consommation familiale, chaque exploitation disposait d’au moins un arbre fruitier ? Pour renouer avec ce qui était une tradition, une journée et un livret sont en préparation.

Au moins un fruitier par exploitation  garant du maintien des savoir-faire

<p>Le 1<sup>er</sup> janvier 2020, la pomme de terre bio est pass&eacute;e sous statut &laquo; hors d&eacute;rogation &raquo; pour la fourniture de plants biologiques. Les producteurs bio ont donc l&rsquo;obligation de se fournir en plants biologiques. La fili&egrave;re s&rsquo;est organis&eacute;e en cons&eacute;quence. Selon Semae (ex-Gnis), en 2020, les plants d&rsquo;origine bio ont ainsi couvert 97 % des besoins totaux. Le recours &agrave; des d&eacute;rogations, qui pr&eacute;valait jusqu&rsquo;&agrave; la mont&eacute;e en puissance de l&rsquo;offre, est par cons&eacute;quent de moins en moins motiv&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Des demandes de d&eacute;rogations continuent d&rsquo;&ecirc;tre d&eacute;pos&eacute;es par des producteurs et sont refus&eacute;es par les organismes certificateurs du bio</em>&nbsp;&raquo;, fait savoir Semae dans un communiqu&eacute;. <em>En effet les demandes de d&eacute;rogations exceptionnelles doivent r&eacute;pondre &agrave; des conditions d&rsquo;acceptations qui sont rarement remplies. La m&eacute;connaissance de ces r&egrave;gles ou l&rsquo;absence d&rsquo;anticipation ont pu mettre des producteurs dans l&rsquo;impossibilit&eacute; de planter certaines vari&eacute;t&eacute;s&nbsp;</em>&raquo;.</p><h1>Anticiper 2022</h1><p style="text-align:left;">Semae rappelle la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;anticiper d&egrave;s ce printemps la campagne 2022, en particulier pour les vari&eacute;t&eacute;s ayant fait l&rsquo;objet d&rsquo;une demande de d&eacute;rogation refus&eacute;e en 2020. Les producteurs de pommes de terre de consommation peuvent d&egrave;s &agrave; pr&eacute;sent se rapprocher de leurs fournisseurs afin d&rsquo;anticiper la campagne 2022 et s&rsquo;assurer de la disponibilit&eacute; des vari&eacute;t&eacute;s souhait&eacute;es pour le march&eacute; bio, ou &agrave; d&eacute;faut de vari&eacute;t&eacute;s de substitution. Ils &eacute;viteront ainsi de se retrouver au moment des plantations 2022 dans l&rsquo;impossibilit&eacute; d&rsquo;obtenir les plants n&eacute;cessaires &agrave; la production de pommes de terre bio de la vari&eacute;t&eacute; de leur choix.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-semences-bio-dans-le-sillon-des-conventionnelles" target="_blank" title="">Les semences bio dans le sillon des conventionnelles</a>
</aside>



Semae invite les producteurs de pommes de terre de consommation à anticiper leurs plantations de 2022, pour ne pas risquer une rupture d’approvisionnement ou ne pas solliciter une dérogation qui serait jugée non recevable par leur organisme certificateur.

Plants bio de pommes de terre pour 2022 : c’est maintenant

<p><strong>L</strong>&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance de d&eacute;p&ocirc;t des clauses de transfert DPB 2021 concerne tous les mouvements fonciers et changements statutaires intervenus sur votre exploitation depuis le 16 mai 2020. Il est &agrave; noter que les clauses doivent &ecirc;tre compl&egrave;tes, c'est-&agrave;-dire, accompagn&eacute;es des diff&eacute;rentes pi&egrave;ces justificatives n&eacute;cessaires (acte de vente, bail,...) et pr&eacute;sentant une date d&rsquo;effet ant&eacute;rieure au 18 mai 2021.</p><h2><strong>Dans q</strong><strong>uels cas r&eacute;aliser un transfert DPB ?</strong></h2><p><strong>L</strong>es transferts de DPB doivent &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;s lorsqu&rsquo;il y a un mouvement de foncier sur l&rsquo;exploitation. D&egrave;s lors que de nouvelles surfaces sont incorpor&eacute;es &agrave; l&rsquo;exploitation, par vente, bail, ou autre, il faut &eacute;tablir une clause de transfert DPB avec le c&eacute;dant afin de pouvoir r&eacute;cup&eacute;rer les DPB correspondants. Faute d&rsquo;avoir r&eacute;alis&eacute; ce transfert dans les temps, il n&rsquo;est pas possible de b&eacute;n&eacute;ficier des aides aux surfaces sur ces nouveaux &icirc;lots. Les &eacute;volutions statutaires doivent &eacute;galement faire l&rsquo;objet de transferts de DPB, mais uniquement dans le cas o&ugrave; la continuit&eacute; de la personne morale n&rsquo;est pas assur&eacute;e.</p><h2><strong>Quelles clauses utiliser ?</strong></h2><p><strong>S</strong>ix familles de clauses, num&eacute;rot&eacute;es de A &agrave; F sont disponibles pour couvrir l&rsquo;ensemble des cas de transfert foncier. Parmi ces clauses, deux d&rsquo;entre elles sont pr&eacute;pond&eacute;rantes : les clauses A et C.</p><p><strong>U</strong>ne clause A sera &eacute;tablie en cas de transfert direct de foncier entre le c&eacute;dant et le repreneur des DPB. Il n&rsquo;y a pas d&rsquo;interm&eacute;diaire : le c&eacute;dant vend (transfert d&eacute;finitif) ou loue (transfert temporaire) les surfaces au repreneur qui les d&eacute;clare directement &agrave; la <a href="https://www.cogedis.com/actualites/reforme-pac-2021/" target="_blank">PAC</a>. Une clause C sera &eacute;tablie en cas de transfert indirect. Parmi les autres clauses, citons la clause B qui permet de vendre des DPB sans terre.</p><h2><strong>&Eacute;ch&eacute;ances </strong><strong>de d&eacute;p&ocirc;t - p&eacute;nalit&eacute; de retard</strong></h2><p><strong>A</strong>ttention au retard ! D&egrave;s le 18 mai, une p&eacute;nalit&eacute; de 3% par jour ouvr&eacute; est appliqu&eacute;e, de fa&ccedil;on d&eacute;finitive, sur le montant des DPB transf&eacute;r&eacute;s. Il est toutefois possible de continuer &agrave; d&eacute;poser les clauses jusqu&rsquo;au 11 juin, sachant qu&rsquo;&agrave; cette date, la p&eacute;nalit&eacute; appliqu&eacute;e sera de pr&egrave;s de 50%.</p><p>&nbsp;</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Au-del&agrave; du 11 juin, la clause sera irrecevable. La constitution du dossier de transfert (clauses et pi&egrave;ces) peut prendre du temps. C&rsquo;est pourquoi, ne tardez pas &agrave; r&eacute;colter l&rsquo;ensemble des documents exig&eacute;s et &agrave; faire signer les clauses &agrave; toutes les parties prenantes.</p>
</aside>
<p>&nbsp;</p>


La campagne 2021 de transfert des Droits à Paiement de Base (DPB) a véritablement démarré au 15 janvier 2021 avec la publication des clauses de transferts sur le site Télépac. Elle se termine le 17 mai.

Transferts de DPB 2021, mode d’emploi

<div>
<p>En Suisse, les herbicides &agrave; base de substances actives naturelles connaissent une renaissance suite aux discussions controvers&eacute;es sur l&rsquo;utilisation de produits phytosanitaires usuels. L&rsquo;acide ac&eacute;tique et l&rsquo;acide p&eacute;largonique y sont autoris&eacute;s comme substances actives herbicides. Vu cette &eacute;volution, l&rsquo;&eacute;quipe Extension en culture mara&icirc;ch&egrave;re d&rsquo;Agroscope a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;analyser l&rsquo;efficacit&eacute; de divers herbicides naturels. L&rsquo;effet d&rsquo;un produit &agrave; base d&rsquo;acides caprylique et caprique et de deux produits contenant de l&rsquo;acide p&eacute;largonique a &eacute;t&eacute; analys&eacute; dans deux essais en pots sous serre contre le mouron des oiseaux (<em>Stellaria media</em>) et le panic pied-de-coq (<em>Echinochloa crusgalli</em>). Dans les essais en pots, les produits ont montr&eacute; une bonne efficacit&eacute; aux stades pr&eacute;coces de d&eacute;veloppement des mourons. L&rsquo;effet contre le panic pied-de-coq &eacute;tait nettement moins bon. L&rsquo;efficacit&eacute; n&rsquo;atteignait que 50&nbsp;% au stade 3 feuilles et certains panics trait&eacute;s au stade de 1 feuille ont m&ecirc;me poursuivi leur croissance.</p>

<h3>Au plus tard sept&nbsp;jours avant les semis</h3>

<p>Dans les essais sur parcelle, une bonne efficacit&eacute; a &eacute;t&eacute; obtenue sur les jeunes peuplements de mauvaises herbes (hauteur de 5&nbsp;cm). Lorsque les mauvaises herbes avaient form&eacute; plusieurs &eacute;tages de feuilles, une efficacit&eacute; suffisante n&rsquo;&eacute;tait possible qu&rsquo;avec de grandes quantit&eacute;s, voire n&rsquo;&eacute;tait pas possible du tout. En production, le produit Natrel (St&auml;hler) est homologu&eacute; en culture mara&icirc;ch&egrave;re professionnelle depuis octobre&nbsp;2018 pour le traitement en surface avant la culture. Le traitement doit intervenir au plus tard sept&nbsp;jours avant les semis ou la plantation. Combin&eacute; &agrave; un d&eacute;sherbage m&eacute;canique, le produit convient aussi pour &eacute;liminer les fanes des pommes de terre. Natrel contient de l&rsquo;acide p&eacute;largonique et pr&eacute;sente une haute teneur en substance active (680&nbsp;g/l). Il peut &ecirc;tre utilis&eacute; au maximum deux fois par ann&eacute;e &agrave; une dose de 16&nbsp;l/ha. Les essais d&rsquo;Agroscope montrent qu&rsquo;il existe des possibilit&eacute;s int&eacute;ressantes pour utiliser des herbicides naturels dans les conditions actuelles.</p>

<div class="note">Source&thinsp;: Le mara&icirc;cher</div>
</div>

<p><strong>A lire aussi :</strong> <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/le-datura-ou-herbe-du-diable">Ce qu'il faut savoir sur le datura, une adventice toxique et invasive</a></p>

<div class="encadre">
<h2>Protection de l&rsquo;utilisateur</h2>

<p>Le terme &laquo;&nbsp;naturel&nbsp;&raquo; ne signifie pas &laquo;&nbsp;sans danger&nbsp;&raquo;. L&rsquo;acide p&eacute;largonique irrite la peau et peut provoquer de graves l&eacute;sions oculaires. Les mesures de protection indiqu&eacute;es doivent donc imp&eacute;rativement &ecirc;tre respect&eacute;es.</p>
</div>



Les travaux de l’équipe Extension en culture maraîchère d’Agroscope montrent des possibilités intéressantes pour utiliser des herbicides naturels dans les conditions actuelles.

Des herbicides naturels testés en Suisse

<p>Fond&eacute; en 1976, <a href="https://www.hollandheater.nl/en" target="_blank">Holland Heater </a>con&ccedil;oit et fabrique des chauffages &agrave; air chaud et des ventilateurs pour les &eacute;levages et les serres.</p>

<p>Ses produits phares sont les <strong>chauffages &agrave; combustion directe ou indirecte (&agrave; gaz ou fioul</strong>) destin&eacute;s aux &eacute;levages et aux serres, les <strong>ventilateurs de recirculation</strong>, ainsi que les <strong>a&eacute;rothermes (&eacute;changeur eau/air)</strong>.</p>

<p>Cette gamme compl&eacute;tera les produits de chauffage radiant d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sents chez Roxell. Les conditions de la transaction n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; divulgu&eacute;es.</p>

<p><a href="www.roxell.com" target="_blank">Roxell</a> est l&rsquo;un des leaders du march&eacute; des syst&egrave;mes automatiques d&rsquo;alimentation, d&rsquo;abreuvement, de pondoirs, de chauffage et de ventilation pour l&rsquo;&eacute;levage de volaille et de porcs.</p>

<p>Roxell est une filiale de <a href="www.ctbinc.com" target="_blank">CTB Inc.</a>, concepteur, fabricant et n&eacute;gociant de solutions pour la conservation des c&eacute;r&eacute;ales, l&rsquo;&eacute;levage de porcs et de volailles (Chore-Time, Fancom, Serupa), ainsi que la transformation des volailles (Meyn), poissons et autres aliments.</p>



L'équipementier belge Roxell annonce avoir acquis le néerlandais Holland Heater , fabricant de chauffages et ventilateurs, via sa société mère CTB Legacy Holding BV.

Equipements de chauffage : Roxell acquiert Holland Heater

<p style="text-align:justify;">Ni comp&eacute;tition fonci&egrave;re, ni comp&eacute;tition solaire&nbsp;: c&rsquo;est le credo d&rsquo;Engie Green, la filiale &eacute;nergies renouvelables de l&rsquo;&eacute;nerg&eacute;ticien fran&ccedil;ais Engie et de Sun&rsquo;Agri, qui d&eacute;veloppe depuis dix ans son expertise dans l&rsquo;agrivolta&iuml;sme dynamique, en partenariat avec l&rsquo;INRAE. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;agrivolta&iuml;sme dynamique consiste &agrave; suspendre des persiennes photovolta&iuml;ques orientables au-dessus des cultures</em>&nbsp;&raquo;, explique Antoine Nogier, pr&eacute;sident et fondateur de Sun&rsquo;Agri. <em>Le pilotage des panneaux repose sur des algorithmes privil&eacute;giant les besoins agronomiques de la culture sur le rendement &eacute;nerg&eacute;tique des panneaux</em>&nbsp;&raquo;.</p><div class="citation">
    <span>"Sur pommier, la gestion de l&rsquo;ombrage interagit sur l&rsquo;&eacute;claircissage, jusqu&rsquo;&agrave; pouvoir se passer de produit chimique"</span>
</div>
<p style="text-align:justify;">Grace aux effets d&rsquo;ombrage, les panneaux photovolta&iuml;ques sont susceptibles de tamponner les exc&egrave;s d&rsquo;ensoleillement et de temp&eacute;rature, que le changement climatique ne va pas manquer d&rsquo;exacerber. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;agrivolta&iuml;sme permet de d&eacute;stresser les plantes&nbsp;&raquo;, </em>poursuit Antoine Nogier<em>. Sur pommier, la gestion de l&rsquo;ombrage interagit sur l&rsquo;&eacute;claircissage, jusqu&rsquo;&agrave; pouvoir se passer de produit chimique</em>&nbsp;&raquo;. En vigne, les panneaux suspendus participent &agrave; s&eacute;curiser les rendements en att&eacute;nuant les coups de chaleur, le stress hydrique et offrent dans une certaine mesure, du fait des claires-voies, une parade au gel, &agrave; la gr&ecirc;le et aux abats d&rsquo;eau.</p><p style="text-align:justify;">Leur impact qualitatif est &eacute;galement majeur, en termes d&rsquo;&eacute;quilibre entre sucre (et donc alcool) et acidit&eacute;, des marqueurs importants des qualit&eacute;s organoleptiques des vins, mis &agrave; rude &eacute;preuve en 2020, avec une pr&eacute;cocit&eacute; in&eacute;dite de 5 &agrave; 6 semaines sur quasiment tous les bassins de production.</p><h1 style="text-align:justify;">Des parcelles cibles de 3 &agrave; 4 hectares</h1><p style="text-align:justify;">En d&eacute;pit de la pr&eacute;dilection du rendement photosynth&eacute;tique sur le rendement &eacute;nerg&eacute;tique, l&rsquo;agrivolta&iuml;sme dynamique n&rsquo;en est pas moins une source de production d&rsquo;&eacute;nergie renouvelable, expliquant l&rsquo;implication des &eacute;nerg&eacute;ticiens.</p><div class="citation">
    <span>"L&rsquo;agrivolta&iuml;sme dynamique inaugure une nouvelle &egrave;re, conciliant l&rsquo;adaptation de l&rsquo;agriculture au changement climatique et la production d&rsquo;&eacute;nergie renouvelable"</span>
</div>
<p style="text-align:justify;">&laquo;&nbsp;<em>Si la France souhaite atteindre les objectifs qu&rsquo;elle s&rsquo;est fix&eacute;e &agrave; l&rsquo;horizon 2030, le d&eacute;veloppement du photovolta&iuml;sme devra explorer d&rsquo;autres voies que l&rsquo;exploitation de toitures, de sites d&eacute;grad&eacute;s, d&rsquo;anciennes mines et d&rsquo;anciennes carri&egrave;res et autres d&eacute;charges</em> &raquo;, d&eacute;clare William Arkwright, directeur g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Engie Green. <em>L&rsquo;agrivolta&iuml;sme dynamique, tel que le con&ccedil;oit Sun&rsquo;Agri, inaugure une nouvelle &egrave;re, conciliant l&rsquo;adaptation de l&rsquo;agriculture au changement climatique et la production d&rsquo;&eacute;nergie renouvelable</em>&nbsp;&raquo;.</p><p style="text-align:justify;">Le partenariat conclu entre Sun&rsquo;Agri et Engie Green confie au premier la gestion dynamique des panneaux et au second le financement, la construction, l&rsquo;exploitation et la valorisation de l&rsquo;&eacute;nergie, ainsi que le d&eacute;mant&egrave;lement de l&rsquo;installation au terme du contrat de 30 ans. Les deux soci&eacute;t&eacute;s lancent un appel aux agriculteurs d&eacute;sireux de planter des vignes ou des arbres fruitiers - et des panneaux &ndash; sur des parcelles d&rsquo;environ 3 &agrave; 4 hectares, localis&eacute;es dans la moiti&eacute; sud de la France.</p><p style="text-align:justify;">En vigne, l&rsquo;agrivolta&iuml;sme se con&ccedil;oit hors AOC m&ecirc;me si, selon Antoine Nogier, des Organismes de d&eacute;fense et de gestion (ODG) poussent &agrave; la roue pour faire &eacute;voluer les cahiers des charges, dans la lign&eacute;e de deux autres param&egrave;tres d&rsquo;adaptation que sont l&rsquo;irrigation et les nouveaux c&eacute;pages.</p><h1 style="text-align:justify;">Premi&egrave;re cuv&eacute;e cet automne</h1><p style="text-align:justify;">Sun&rsquo;Agri s&rsquo;est fix&eacute;e l&rsquo;objectif d&rsquo;implanter environ 1500 ha d&rsquo;ici &agrave; 2025. Sur plusieurs sites pilotes, l&rsquo;entreprise poursuit ses travaux de recherche et d&eacute;veloppement destin&eacute;s &agrave; optimiser le pilotage des panneaux sur une nombre croissant d&rsquo;arbres &agrave; p&eacute;pins et &agrave; noyau. &laquo;&nbsp;<em>Notre expertise sur certaines esp&egrave;ces atteint l&rsquo;&eacute;chelon vari&eacute;tal</em>&nbsp;&raquo;, confie Antoine Nogier.</p><p style="text-align:justify;">En 2018, Sun&rsquo;Agri a mis en service dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales sa premi&egrave;re vigne agrivolta&iuml;que sur une surface de 4,5 ha. La premi&egrave;re cuv&eacute;e est attendue cet automne.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <p style="text-align:justify;"><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-charte-tripartite-pour-encadrer-le-photovoltaisme-au-sol" target="_blank" title="">Une charte tripartite pour encadrer le photovolta&iuml;sme au sol</a>
</aside>



L’énergéticien et le pionnier de l’agrivoltaïsme dynamique ont conclu un partenariat ouvrant la voie à la création de vergers et de vignobles résilients vis-à-vis des aléas climatiques. Sun’Agri vise 1500 hectares d’ici à 2025 dans la moitié sud de la France.

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