Plants bio de pommes de terre pour 2022 : c’est maintenant

Semae invite les producteurs de pommes de terre de consommation à anticiper leurs plantations de 2022, pour ne pas risquer une rupture d’approvisionnement ou ne pas solliciter une dérogation qui serait jugée non recevable par leur organisme certificateur.

Le 1er janvier 2020, la pomme de terre bio est passée sous statut « hors dérogation » pour la fourniture de plants biologiques. Les producteurs bio ont donc l’obligation de se fournir en plants biologiques. La filière s’est organisée en conséquence. Selon Semae (ex-Gnis), en 2020, les plants d’origine bio ont ainsi couvert 97 % des besoins totaux. Le recours à des dérogations, qui prévalait jusqu’à la montée en puissance de l’offre, est par conséquent de moins en moins motivé. « Des demandes de dérogations continuent d’être déposées par des producteurs et sont refusées par les organismes certificateurs du bio », fait savoir Semae dans un communiqué. En effet les demandes de dérogations exceptionnelles doivent répondre à des conditions d’acceptations qui sont rarement remplies. La méconnaissance de ces règles ou l’absence d’anticipation ont pu mettre des producteurs dans l’impossibilité de planter certaines variétés ».

Anticiper 2022

Semae rappelle la nécessité d’anticiper dès ce printemps la campagne 2022, en particulier pour les variétés ayant fait l’objet d’une demande de dérogation refusée en 2020. Les producteurs de pommes de terre de consommation peuvent dès à présent se rapprocher de leurs fournisseurs afin d’anticiper la campagne 2022 et s’assurer de la disponibilité des variétés souhaitées pour le marché bio, ou à défaut de variétés de substitution. Ils éviteront ainsi de se retrouver au moment des plantations 2022 dans l’impossibilité d’obtenir les plants nécessaires à la production de pommes de terre bio de la variété de leur choix.