Cela fait d&eacute;j&agrave; 10 ans que le P&acirc;tur'agenda&reg; et le planning de p&acirc;turage accompagnent les &eacute;leveurs et les &eacute;leveuses dans leur gestion du p&acirc;turage.1/ Le planning de p&acirc;turage 2024 permet de suivre 28 paddocks (30 cm de haut &nbsp;x &nbsp;105 cm de large) pendant toute l'ann&eacute;e. Il permet de noter et visualiser au jour le jour sa surface de p&acirc;turage, son tour d'herbe, l'avanc&eacute;e du troupeau, les compl&eacute;ments apport&eacute;s, la m&eacute;t&eacute;o...2/ Le P&acirc;tur'agenda&reg; 2024 est l'outil de poche pour g&eacute;rer son p&acirc;turage toute l'ann&eacute;e (conseils au fil des mois, rep&egrave;res de saisons pour maximiser le p&acirc;turage, ...).Il comporte :<ul><li>Une page par semaine, toutes les deux semaines environ, un rep&egrave;re technique</li><li>Des espaces pour vos notes, vos m&eacute;mos et vos contacts</li><li>Une double page &laquo; rep&egrave;res de saison &raquo; toutes les 6 semaines avec les grandes t&acirc;ches &agrave; r&eacute;aliser et des cl&eacute;s pour les mener au mieux</li><li>En fin d&rsquo;agenda, 7 doubles-pages de &laquo; rep&egrave;res &raquo; non saisonniers sur la construction et la gestion d&rsquo;un syst&egrave;me reposant davantage sur l&rsquo;herbe et la p&acirc;turage.</li></ul>Ils seront disponibles d&eacute;but d&eacute;cembre au prix de 10 &euro; port compris aupr&egrave;s de R&eacute;seau Civam - CS 37725 - 35 577 CESSON-SEVIGNE c&eacute;dex. Possibilit&eacute; de commander en ligne &agrave; l'adresse suivante: <a href="https://www.civam.org/ressources/?recherche=&amp;theme=130&amp;type=190&amp;collection=&amp;fonction=&amp;projet=" class="moz-txt-link-freetext">https://www.civam.org/ressources/?recherche=&amp;theme=130&amp;type=190&amp;collection=&amp;fonction=&amp;projet=</a>&nbsp;

Le Pâtur'agenda® 2024 et le planning de pâturage 2024 édités par Réseau Civam seront disponibles début décembre.

Pâtur'agenda 2024 et planning de pâturage 2024 : 10ème édition

65% des points d&rsquo;observation sont en dessous des normales mensuelles, contre 66% en septembre, et 18% sont, comme en septembre, tr&egrave;s bas. Cependant, la situation est globalement plus favorable que celle observ&eacute;e l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re, o&ugrave; 75% des niveaux &eacute;taient situ&eacute;s sous les normales. Des situations locales plus contrast&eacute;es sont toutefois plus pr&eacute;sentes en 2023 qu&rsquo;en 2022.&nbsp;Tel est le condens&eacute; de la situation hydrologique dress&eacute; par le Bureau de recherches g&eacute;ologiques et mini&egrave;res (BRGM) en date du 1er novembre, et qui ne prend donc pas en compte <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tempetes-et-inondations-les-annonces-du-ministere-de-l-agriculture" target="_blank">les intemp&eacute;ries qui frappent depuis le d&eacute;but du mois les r&eacute;gions Bretagne, Normandie et Hauts-de-France</a>. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/2/0/5/5845029-1-fre-FR/Carte.jpg" alt="Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives au 1er novembre 2023 (Source : BRGM)" height="1336" width="1204" /><figcaption>Niveau des nappes et tendances &eacute;volutives au 1er novembre 2023 (Source : BRGM)</figcaption></figure>

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Plusieurs nappes pr&eacute;sentent des situations favorables, avec des niveaux mod&eacute;r&eacute;ment hauts &agrave; hauts par rapport aux mois d&rsquo;octobre des ann&eacute;es ant&eacute;rieures. Il s&rsquo;agit notamment de la nappe de la craie marneuse c&eacute;nomanienne du littoral d'Artois-Picardie, des nappes de l&rsquo;isthme du Cotentin et des calcaires jurassiques du Bessin &agrave; la Sarthe ou encore des nappes alluviales de l&rsquo;Adour et du Gave du Pau.De nombreuses nappes pr&eacute;sentent des situations peu favorables. Il s&rsquo;agit notamment des nappes inertielles plioquaternaires et mioc&egrave;nes du Sundgau, du Dijonnais, de la Bresse, de la Dombes et du Nord Is&egrave;re, de la nappe alluviale de l&rsquo;Aude et des nappes de l&rsquo;aquif&egrave;re multicouche du Roussillon.

Selon le BRGM, 65% des niveaux des nappes étaient sous les normales mensuelles au 1er novembre, une situation plus favorable qu’il y a un an, mais avec des situations locales plus contrastées, critiques sur le pourtour méditerranéen, le couloir Rhône-Saône et le sud de l’Alsace.

Deux tiers des nappes sous la normale à la veille de l’hiver

Pour la troisi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, le Sommet de l'&Eacute;levage et la coop&eacute;rative laiti&egrave;re SODIAAL ont fait un don de lait &agrave; la Banque Alimentaire Auvergne organis&eacute; par SOLAAL AURA. Ce don repr&eacute;sente symboliquement le lait trait durant les quatre jours du salon. Cette ann&eacute;e, ce sont 6750 litres de lait qui ont &eacute;t&eacute; donn&eacute; par les deux structures !Une cha&icirc;ne du don a &eacute;t&eacute; organis&eacute;e pour promouvoir la g&eacute;n&eacute;rosit&eacute; du salon et de la fili&egrave;re lait mais &eacute;galement pour mettre en lumi&egrave;re les difficult&eacute;s actuelles des associations d'aide alimentaire en termes de dons. En effet, le secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;rale de la Banque Alimentaire Auvergne Pascal Coquelet &eacute;tait pr&eacute;sent pour t&eacute;moigner des besoins des associations locales. Des repr&eacute;sentants de structures partenaires de SOLAAL AURA se sont pass&eacute;s une partie des briques de lait du stand de la FNSEA, membre fondateur de l'association, jusqu'au stand du Groupe Agrica.Cette action a &eacute;t&eacute; suivie d'une conf&eacute;rence de presse, o&ugrave; le vice-pr&eacute;sident de SOLAAL AURA M. GALLOT et la tr&eacute;sori&egrave;re Mme MICHEL &eacute;taient aux c&ocirc;t&eacute;s du pr&eacute;sident Gr&eacute;gory CHARDON, qui a rappel&eacute; que &laquo; plus que jamais, la solidarit&eacute; du secteur agricole et agroalimentaire est indispensable pour r&eacute;pondre aux difficult&eacute;s des associations qui font face &agrave; une croissance des personnes en situation de pr&eacute;carit&eacute; alimentaire &raquo;. Le pr&eacute;sident du d&eacute;partement du Puy-de-D&ocirc;me M. CHAUVIN, le pr&eacute;sident de la FRSEA AURA M. JOUX, le directeur de la Chambre R&eacute;gionale d'Agriculture AURA M. COQUEMER, la responsable communication des Jeunes Agriculteurs AURA Mme MICHALLET, le pr&eacute;sident de la MSA Ard&egrave;che Dr&ocirc;me Loire M. JOUVE, le pr&eacute;sident de la Safer AURA M. FLANDRIN, le directeur g&eacute;n&eacute;ral de Groupe Agrica M. BRAMI, ont pris la parole pour apporter leur soutien aux activit&eacute;s de SOLAAL AURA. Nous remercions tous les partenaires pr&eacute;sents &agrave; cet &eacute;v&eacute;nement, qui &eacute;taient r&eacute;unis autour d'un m&ecirc;me engagement : la solidarit&eacute; !Lors du Sommet de l'&Eacute;levage, SOLAAL AURA a &eacute;galement re&ccedil;u un prix en tant que laur&eacute;at de l'appel &agrave; projets lanc&eacute; par M&eacute;c&eacute;nat Mutualia Territoires Solidaires pour soutenir la sensibilisation contre le gaspillage alimentaire dans les fili&egrave;res agricoles et agroalimentaires. Le prix a &eacute;t&eacute; remis &agrave; M. CHARDON par M. HERVY, pr&eacute;sident de Mutualia Territoires Solidaires.

A l'occasion de la 32e édition du Sommet de l'Élevage situé à Cournon-d'Auvergne, SOLAAL AURA a organisé une chaîne du don sur le stand du partenaire Groupe Agrica le mercredi 4 octobre 2023.

Sommet de l'Élevage 2023 : le lait solidaire !

&laquo;&nbsp;Se fondant sur des &eacute;valuations compl&egrave;tes de la s&eacute;curit&eacute; r&eacute;alis&eacute;es par l'Autorit&eacute; europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments (EFSA) et l'Agence europ&eacute;enne des produits chimiques (ECHA), la Commission, en collaboration avec les &Eacute;tats membres de l'UE, va maintenant proc&eacute;der au renouvellement de l'approbation du glyphosate pour une p&eacute;riode de dix ans, sous r&eacute;serve de nouvelles conditions et restrictions&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a fait savoir la Commission europ&eacute;enne le 16 novembre, &agrave; l&rsquo;issue du vote en appel des Etats membres qui n&rsquo;a pas d&eacute;gag&eacute; de majorit&eacute; qualifi&eacute;e, tout comme ce fut le cas le 13 octobre dernier au Comit&eacute; permanent des v&eacute;g&eacute;taux, des animaux, des denr&eacute;es alimentaires et des aliments pour animaux (SCOPAFF). &laquo;&nbsp;Conform&eacute;ment &agrave; la l&eacute;gislation de l'UE et en l'absence de la majorit&eacute; requise dans un sens ou dans l'autre, la Commission est d&eacute;sormais tenue d'adopter une d&eacute;cision avant le 15 d&eacute;cembre 2023, date d'expiration de la p&eacute;riode d'approbation actuelle&nbsp;&raquo;, pr&eacute;cise la Commission europ&eacute;enne.<h2>Les conclusions de l&rsquo;ECHA et de l&rsquo;EFSA</h2>La Commission a fond&eacute; sa d&eacute;cision sur la base du rapport de l&rsquo;ECHA qui, en 2022, avait&nbsp;conclu&nbsp;que le glyphosate ne pr&eacute;sentait pas les crit&egrave;res scientifiques requis pour &ecirc;tre class&eacute; dans la cat&eacute;gorie des substances canc&eacute;rog&egrave;nes, mutag&egrave;nes ou toxiques pour la reproduction. En juillet dernier, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/glyphosate-l-efsa-delivre-un-quasi-blanc-seing-a-son-renouvellement" target="_blank">l&rsquo;EFSA avait de son c&ocirc;t&eacute; jug&eacute; que l'&eacute;valuation de l'impact du glyphosate sur la sant&eacute; humaine, la sant&eacute; animale et l'environnement n'avait pas identifi&eacute; de &laquo;&nbsp;domaine de pr&eacute;occupation critique&nbsp;&raquo;</a>, tout en relavant des lacunes au niveau de certaines donn&eacute;es et des &laquo;&nbsp;questions non r&eacute;solues&nbsp;&raquo; concernant notamment l'&eacute;valuation de l'une des impuret&eacute;s du glyphosate, l'&eacute;valuation du risque alimentaire pour les consommateurs ainsi que l'&eacute;valuation des risques pour les plantes aquatiques.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-trois-ecueils-des-couverts-permanents-fauches-l-acs-en-mode-bio" target="_blank" title="">Les trois &eacute;cueils des couverts permanents fauch&eacute;s, l&rsquo;ACS en mode bio</a>
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Dans sa d&eacute;cision, la Commission indique que les Etats membres devront respecter certaines restrictions, dont l'interdiction de l'utilisation de cette substance avant r&eacute;colte pour la dessiccation et la n&eacute;cessit&eacute; de prendre certaines mesures pour prot&eacute;ger les organismes non cibl&eacute;s, sans plus de pr&eacute;cisions.<h2>La France s&rsquo;abstient</h2>Comme lors du vote du 13 octobre, la France s&rsquo;est abstenue, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture faisant valoir que la France n&rsquo;&eacute;tait pas &laquo;&nbsp;contre le principe du renouvellement de la mol&eacute;cule&nbsp;&raquo;, mais qu&rsquo;elle souhaitait en r&eacute;duire &laquo;&nbsp;rapidement&nbsp;&raquo; son usage et encadrer son utilisation, pour en limiter les impacts et la remplacer par d&rsquo;autres solutions &laquo;&nbsp;chaque fois que c&rsquo;est possible&nbsp;&raquo;, d&eacute;plorant que la Commission ne l&rsquo;ait pas entendue.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecophyto-2030-1-imperatif-3-ambitions-6-axes-d-action" target="_blank" title="">Ecophyto 2030&nbsp;: 1 imp&eacute;ratif, 3 ambitions, 6 axes d&rsquo;action</a>
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En 2021, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/glyphosate-les-interdictions-et-restrictions-d-usage-enfin-precisees" target="_blank">la France avait banni certains usages et restreint les doses maximales autoris&eacute;es de glyphosate dans des proportions comprises entre 60% et 80% selon les cultures</a>, en assortissant la mesure d&rsquo;un cr&eacute;dit d&rsquo;imp&ocirc;t de 2500 euros pour les agriculteurs y renon&ccedil;ant. En 2022, selon le minist&egrave;re de l'Agriculture, l&rsquo;utilisation de glyphosate a baiss&eacute; de 27% comparativement &agrave; la p&eacute;riode 2015-2017.<h2>Les r&eacute;actions syndicales</h2>Dans un communiqu&eacute;, la FNSEA &laquo;&nbsp;salue&nbsp;&raquo; la d&eacute;cision de la Commission europ&eacute;enne tout en regrettant la position de la France, qui &laquo;&nbsp;a fait le choix de l&rsquo;abstention plut&ocirc;t que de s&rsquo;appuyer sur la science&nbsp;&raquo;,&nbsp;appelant le gouvernement&nbsp;&laquo;&nbsp;&agrave; respecter l&rsquo;engagement de la Premi&egrave;re Ministre, pris au dernier salon de l&rsquo;agriculture lorsqu&rsquo;elle d&eacute;clarait qu&rsquo; "en mati&egrave;re de produits phytosanitaires, nous respecterons d&eacute;sormais le cadre europ&eacute;en et rien que le cadre europ&eacute;en"&nbsp;&raquo;.Dans sa d&eacute;claration, la Commission europ&eacute;enne rappelle que les &Eacute;tats membres sont charg&eacute;s de l'autorisation nationale des produits phytopharmaceutiques contenant du glyphosate et qu'&agrave; ce titre, ils peuvent continuer, &laquo;&nbsp;s'ils le jugent n&eacute;cessaire, d'en restreindre l'utilisation aux niveaux national et r&eacute;gional sur la base des r&eacute;sultats d'&eacute;valuations des risques, compte tenu notamment de la n&eacute;cessit&eacute; de prot&eacute;ger la biodiversit&eacute;&nbsp;&raquo;.Pour la Coordination rurale, qui parle d&rsquo;une &laquo;&nbsp;bonne d&eacute;cision&nbsp;&raquo; &agrave; propos de la Commission, &laquo; il serait inacceptable que la France introduise une nouvelle distorsion de concurrence intra-europ&eacute;enne&nbsp;&raquo;, citant les n&eacute;onicontino&iuml;des en exemple.Quant &agrave; la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, elle juge la d&eacute;cision de la m&ecirc;me Commission &laquo;&nbsp;scandaleuse&nbsp;&raquo;, une d&eacute;cision que la France aurait pu faire &laquo;&nbsp;basculer&nbsp;&raquo; si elle ne s&rsquo;&eacute;tait pas abstenue. &laquo;&nbsp;Voter contre aurait eu le m&eacute;rite de la coh&eacute;rence avec l&rsquo;annonce du Pr&eacute;sident de la R&eacute;publique en 2017 de faire sortir la France du glyphosate&nbsp;(...) R&eacute;autoriser le glyphosate est une erreur monumentale. C&rsquo;est ignorer la r&eacute;alit&eacute; qui veut que les paysan&middot;nes sont les premi&egrave;res victimes des pesticides, b&eacute;quilles chimiques et &eacute;conomiques. C'est faire croire que continuer &agrave; utiliser cet herbicide ne pose aucun probl&egrave;me. C'est repousser toujours plus loin les changements dans les exploitations agricoles. Enfin, c'est refuser d'assumer la n&eacute;cessit&eacute; urgente de soutiens &eacute;conomiques au d&eacute;veloppement de pratiques affranchies de ce pesticide et plus g&eacute;n&eacute;ralement de toutes les substances dangereuses&nbsp;&raquo;.

La France s’est abstenue lors du vote qui n’a pas dégagé de majorité qualifiée. La FNSEA « salue » la décision de la Commission européenne, que la Coordination rurale qualifie de « bonne » et la Confédération paysanne de « scandaleuse ».

L’UE va réautoriser le glyphosate jusqu’en 2033

Dans le cadre des plans Ecoantibio, des connaissances et des outils op&eacute;rationnels pour r&eacute;duire l&rsquo;usage des antibiotiques ont &eacute;t&eacute; produits pour les acteurs des fili&egrave;res avicole, cunicole, piscicole, porcine, ruminant et animaux de compagnie. Mis en ligne en 2022,&nbsp;le site se renouvelle avec l&rsquo;ajout de projets en lien avec les&nbsp;fili&egrave;res canine, f&eacute;line, &eacute;quine et les NAC.V&eacute;ritable centre de ressources en ligne,&nbsp;une centaine de fiches valorisent de mani&egrave;re simple et avec les applications pratiques les r&eacute;sultats pour une appropriation rapide par les acteurs de ces fili&egrave;res. Elles sont s&eacute;lectionnables par esp&egrave;ce et par th&eacute;matique et une recherche par mots-cl&eacute;s permet &eacute;galement d&rsquo;acc&eacute;der rapidement &agrave; l&rsquo;information. En cliquant sur la fiche r&eacute;sum&eacute;, l&rsquo;internaute acc&egrave;de &agrave; des r&eacute;sultats plus d&eacute;taill&eacute;s.Pour la fili&egrave;re porcine,&nbsp;c&rsquo;est un ensemble de 22 fiches que vous pourrez retrouver sur le site avec 2 nouvelles fiches et 5 fiches actualis&eacute;es.Ce portail continuera &agrave; s&rsquo;enrichir au cours du temps avec les nouvelles actions men&eacute;es dans le cadre des plans Ecoantibio et d&rsquo;autres financements.<figure style="text-align: left;">
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 <figcaption>ifip</figcaption>
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Ce portail coordonn&eacute; par l&rsquo;IFIP, financ&eacute; par Ecoantibio implique&nbsp;: AFVAC, ANSES, AVEF, GDS France, IDELE, IFIP, INRAE, ITAVI, SIMV, SNGTV.<a href="https://www.actionantibio.fr/" target="_blank" title="">Retrouver ACTIONANTIBIO ici</a>

Ce portail web centralise les informations techniques françaises sur l’antibiorésistance, les antibiotiques et leurs usages pour les espèces animales. Il diffuse aux techniciens, vétérinaires, conseillers,  éleveurs et détenteurs d’animaux, les résultats techniques et opérationnels des actions menées pour maitriser l’usage des antibiotiques.

Action Antibio : la nouvelle version en ligne

Couverture du sol, diversification de l&rsquo;assolement, comp&eacute;tition avec les adventices, apport de carbone et d&rsquo;azote dans le cas d&rsquo;implantation de l&eacute;gumineuses, limitation du ph&eacute;nom&egrave;ne d&rsquo;&eacute;rosion et, en interculture, des ph&eacute;nom&egrave;nes de lixiviation des &eacute;l&eacute;ments nutritifs : les b&eacute;n&eacute;fices des couverts v&eacute;g&eacute;taux permanents vivants, autrement dit de l&rsquo;agriculture de conservation des sols (ACS) ne sont plus &agrave; d&eacute;montrer. Sauf qu&rsquo;en bio, la maitrise desdits couverts s&rsquo;av&egrave;re beaucoup plus d&eacute;licate qu&rsquo;en conventionnel, au point de p&eacute;naliser la culture de rente, sous l&rsquo;effet de la concurrence pour les &eacute;l&eacute;ments nutritifs, l&rsquo;eau et la lumi&egrave;re. C&rsquo;est tout l&rsquo;objet du projet de recherche Graal (2021-2026), coordonn&eacute; par Arvalis, ax&eacute; sur la gestion sans travail du sol et sans herbicide d&rsquo;un couvert permanent vivant de l&eacute;gumineuse par fauchage en inter-rang d&rsquo;une culture principale. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/8/8/2/5842884-1-fre-FR/Bionalan.jpg" alt="Au dernier Tech &amp; Bio, Bionalan a pr&eacute;sent&eacute; un porte-outils (au premier plan) apte &agrave; faucher les couverts inter-rangs (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="994" width="1970" /><figcaption>Au dernier Tech &amp; Bio, Bionalan a pr&eacute;sent&eacute; un porte-outils (au premier plan) apte &agrave; faucher les couverts inter-rangs (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2>Des luzernes un peu trop fourrag&egrave;res</h2>A mi-parcours, le projet Graal, d&eacute;velopp&eacute; sur cinq plateformes d&rsquo;essai distinctes, a d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; livr&eacute; quelques enseignements. &laquo;&nbsp;Des diff&eacute;rentes esp&egrave;ces de plantes services test&eacute;es que sont le lotier, la luzerne, le sainfoin et le tr&egrave;fle violet, la luzerne s&rsquo;av&egrave;re &ecirc;tre la meilleure candidate, indique R&eacute;gis H&eacute;lias, ing&eacute;nieur et animateur de la fili&egrave;re agriculture biologique chez Arvalis. Un axe de recherche consiste &agrave; explorer la diversit&eacute; g&eacute;n&eacute;tique de l&rsquo;esp&egrave;ce, que la s&eacute;lection a orient&eacute;e vers des vari&eacute;t&eacute;s fourrag&egrave;res, produisant beaucoup de biomasse &agrave; des stades pr&eacute;coces. Pour un usage tel que les couverts permanents fauch&eacute;s, il faudrait pouvoir miser sur des vari&eacute;t&eacute;s dormantes dont la croissance s&rsquo;activerait apr&egrave;s la r&eacute;colte de la culture de rente&nbsp;&raquo;. Cette piste est explor&eacute;e dans un travail de th&egrave;se men&eacute; par la station INRAE de Lusignan (Vienne) et indirectement dans le projet de recherche BbSoCoul, centr&eacute; sur la production de bl&eacute; dur sous couvert de luzerne.<h2>Le d&eacute;fi de l&rsquo;ultra-pr&eacute;cision du guidage</h2>En attendant, la ma&icirc;trise du couvert inter-rang est assur&eacute;e m&eacute;caniquement par le passage d&rsquo;un mat&eacute;riel d&eacute;di&eacute;, en l&rsquo;occurrence le porte-outils Ga&iuml;a d&rsquo;Eco-Mulch, capable d&rsquo;assurer la fauche au moyen de disques rotatifs, plus adapt&eacute;s que des mini-rouleaux Faca. Au dernier Tech &amp; Bio, Bionalan a pr&eacute;sent&eacute; l&rsquo;esquisse d&rsquo;un mat&eacute;riel lui aussi d&eacute;volu &agrave; la fauche de couverts inter-rangs.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/video-une-faucheuse-innovante-pour-gerer-un-couvert-permanent-en-agriculture-biologique" target="_blank" title="">[Vid&eacute;o] Une faucheuse innovante pour g&eacute;rer un couvert permanent en agriculture biologique</a>
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Ces &eacute;quipements exigent cependant un tr&egrave;s haut niveau de pr&eacute;cision en terme de guidage, dans l&rsquo;espace et dans le temps, compte tenu de la r&eacute;p&eacute;titivit&eacute; des passages au fil de la rotation. &laquo;&nbsp;Il est capital de traduire la pr&eacute;cision capt&eacute;e au niveau de l&rsquo;antenne au niveau des pi&egrave;ces travaillantes, explique R&eacute;gis H&eacute;lias. Or, il existe un certain nombre d&rsquo;interf&eacute;rences, que nos techniciens parviennent &agrave; d&eacute;jouer, mais sur lesquelles les agriculteurs peuvent buter parce qu&rsquo;une telle exigence de pr&eacute;cision demeure encore en partie in&eacute;dite dans bon nombre d&rsquo;itin&eacute;raires culturaux et parce que le param&eacute;trage des liaisons tracteur-outils, par les constructeurs et par les concessionnaires, reste perfectible&nbsp;&raquo;. Cette lacune se fait particuli&egrave;rement sentir dans les parcelles en pente, qui se trouvent &ecirc;tre les plus sensibles au risque d&rsquo;&eacute;rosion.<h2>Une partie de la solution</h2>Un troisi&egrave;me facteur limitant, beaucoup plus probl&eacute;matique, r&eacute;side dans le fait que la technique s&rsquo;av&egrave;re, &agrave; ce stade de la recherche sur les cinq plateformes d&rsquo;essai, inadapt&eacute;e aux cultures de printemps. Ce qui fait dire &agrave; R&eacute;gis H&eacute;lias que &laquo;&nbsp;les couverts permanents fauch&eacute;s sont une des solutions mais pas la solution ultime &agrave; la qu&ecirc;te de conservation des sols en agriculture biologique&nbsp;&raquo;. Sans pour autant le d&eacute;sarmer. Les travaux men&eacute;s par Arvalis font des &eacute;mules en Belgique (Gembloux Agro-Bio Tech) et nombre d&rsquo;observateurs internationaux s&rsquo;enqui&egrave;rent de la technique sur un groupe WhatsApp ou encore sur <a href="https://www.facebook.com/arvaliscpf/" target="_blank">la page Facebook d&eacute;di&eacute;e aux couverts permanents fauch&eacute;s</a>, sans compter en France quelques agriculteurs pionniers, dont certains recourent &agrave; l&rsquo;auto-construction.

Des luzernes trop productives, des systèmes de guidage trop imprécis et une potentielle inadaptation aux cultures de printemps : telles sont les trois limites identifiées dans le projet de recherche Graal, coordonné par Arvalis, qui vise à maitriser, en agriculture biologique, les couverts permanents vivants, autrement dit l’Agriculture de conservation de sols (ACS).

Les trois écueils des couverts permanents fauchés, l’ACS en mode bio

L&rsquo;IFIP publie chaque ann&eacute;e les donn&eacute;es les plus r&eacute;centes disponibles sur les fili&egrave;res porcines fran&ccedil;aises, europ&eacute;ennes et mondiales&nbsp;(production, &eacute;changes import/export, bilans d&rsquo;approvisionnement&hellip;) &bull; les &eacute;levages de porcs (cheptel/r&eacute;gions, commerce, signes de qualit&eacute;) &bull; les co&ucirc;ts des b&acirc;timents (m&eacute;canisation de l&rsquo;aliment, par truie productive&hellip;) &bull; les secteurs de l&rsquo;alimentation animale, de l&rsquo;abattage du porc et de la charcuterie (entreprises et produits) &bull; la consommation des viandes et la distribution des produits du porc Pour vous accompagner dans la connaissance du monde du porc et de ses diff&eacute;rents maillons,&nbsp;un fichier pdf utile &agrave; t&eacute;l&eacute;charger &agrave; avoir dans son ordi :&nbsp;Edition 2023-2024 GRATUITE en compl&eacute;tant<a href="https://ifip.asso.fr/actualites/le-porc-par-les-chiffres-les-chiffres-cles-les-plus-recents-de-la-filiere/" target="_blank" title="Inscrivez-vous !"> le formulaire</a>&nbsp;! Contact :&nbsp;<a href="mailto:ifip@ifip.asso.fr">ifip@ifip.asso.fr</a>

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Des milliers d&rsquo;hectares sous les eaux, des r&eacute;coltes, de betteraves notamment, et des emblavements compromis, des b&acirc;timents &eacute;ventr&eacute;s, des salles de traite hors d&rsquo;&eacute;tat de fonctionner, des animaux fragilis&eacute;s, des stocks de fourrage noy&eacute;s...&nbsp;: tels sont les sinistres engendr&eacute;s par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/tempete-ciaran-l-etat-sera-present-aux-cotes-des-agriculteurs-touches" target="_blank">les r&eacute;centes temp&ecirc;tes Ciaran et Domingos</a> et les &eacute;pisodes pluvieux toujours en cours, affectant principalement la Bretagne, la Normandie et les Hauts-de-France. Face &agrave; l&rsquo;ampleur des dommages, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a annonc&eacute; ce 15 novembre plusieurs mesures de soutien, &agrave; commencer par le d&eacute;blocage d&rsquo;un fonds d'urgence de 80 millions d&rsquo;euros.<h2>Un fonds de 80 millions d&rsquo;euros</h2>Le fonds est destin&eacute; &agrave; financer l&rsquo;investissement dans certains mat&eacute;riels, avec l&rsquo;objectif de remplacer rapidement les outils de production d&eacute;truits et de red&eacute;marrer l&rsquo;activit&eacute;. Le fonds fera l&rsquo;objet d&rsquo;une articulation avec les R&eacute;gions, responsables de la gestion des aides &agrave; l&rsquo;investissement dans le cadre du second pilier de la Pac. Le taux d&rsquo;aide pourra atteindre jusqu&rsquo;&agrave; 65% de l&rsquo;investissement &eacute;ligible.<h2>Un soutien en tr&eacute;sorerie pour les plus fragiles</h2>Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a par ailleurs annonc&eacute; une mesure de soutien en tr&eacute;sorerie, qui sera cette fois &agrave; la main des Pr&eacute;fets des d&eacute;partements concern&eacute;s. Soumise &agrave; la r&egrave;gle de minimis agricole, qui limite &agrave; 20.000 euros les aides d&rsquo;Etat sur trois exercices successifs, l&rsquo;aide a vocation &agrave; cibler les exploitations en &laquo;&nbsp;grande fragilit&eacute;&nbsp;&raquo;, dont potentiellement celles qui n&rsquo;auraient pas souscrit une assurance r&eacute;colte.<h2>L&rsquo;assurance r&eacute;colte et l&rsquo;Indemnit&eacute; de solidarit&eacute; nationale</h2>En mati&egrave;re de perte de r&eacute;coltes justement, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture mise sur <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/assurance-recolte-2023-2025-1-2-la-reforme-en-6-graphiques-et-6-groupes-d-especes" target="_blank">le nouveau dispositif d&rsquo;assurance climatique et son architecture &agrave; trois &eacute;tages, correspondant &agrave; trois niveaux d&rsquo;intensit&eacute; de pertes</a>. Selon le minist&egrave;re, les agriculteurs ayant souscrit une assurance r&eacute;colte percevront &laquo;&nbsp;rapidement&nbsp;&raquo; une indemnisation &agrave; 100% de leurs pertes au-del&agrave; de leur franchise. Les non assur&eacute;s percevront une aide au titre de l&rsquo;Indemnit&eacute; de solidarit&eacute; nationale (ISN) dans les zones officiellement reconnues comme sinistr&eacute;es, ouvrant la voie &agrave; un versement d&eacute;but janvier dans les zones o&ugrave; il est d&rsquo;ores-et-d&eacute;j&agrave; possible d&rsquo;&eacute;valuer les d&eacute;g&acirc;ts.<h2>Le cas des d&eacute;g&acirc;ts aux mat&eacute;riels, b&acirc;timents, stocks</h2>En ce qui concerne les dommages sur les b&acirc;timents, les serres, les mat&eacute;riels ou encore les stocks, les agriculteurs sont invit&eacute;s &agrave; se tourner vers leur assureur, duquel ils percevront une indemnisation, que le r&eacute;gime des catastrophes naturelles soit activ&eacute; ou pas dans la zone.Pour les biens non assurables, le r&eacute;gime des calamit&eacute;s agricoles pour pertes de fonds sera activ&eacute; et le taux d&rsquo;indemnisation sera revaloris&eacute; au maximum de ce qui est permis par la r&eacute;glementation, &agrave; savoir 40% des pertes. La reconnaissance aura lieu d&egrave;s la fin du mois de novembre pour les zones touch&eacute;es par la temp&ecirc;te et les versements interviendront d&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e. Pour les zones touch&eacute;es par les inondations, la reconnaissance interviendra lorsque des missions d&rsquo;enqu&ecirc;te pourront, apr&egrave;s la d&eacute;crue, proc&eacute;der &agrave; l&rsquo;&eacute;valuation des d&eacute;g&acirc;ts.

Face aux tempêtes et inondations affectant la Bretagne, la Normandie et les Hauts-de-France, le ministère de l’Agriculture annonce le déblocage d’un fonds d’urgence de 80 millions d’euros et la mise en œuvre de l’Indemnité de solidarité nationale pour les non assurés à la multirisque climatique. Des aides de trésorerie seront également à la main des Préfets et ciblées vers les exploitations les plus fragilisées.

Tempêtes et inondations : les annonces du ministère de l’Agriculture

Sur 800 producteurs de lait AOP cantal, seules quelques dizaines ont assist&eacute; &agrave; une journ&eacute;e technique orchestr&eacute;e par le Comit&eacute; interprofessionnel des fromages (Cif). Pourtant, ce mercredi 8 novembre, l&rsquo;ordre du jour &eacute;tait des plus int&eacute;ressants, avec notamment la pr&eacute;sentation par l&rsquo;organisme de d&eacute;fense et de gestion de l&rsquo;appellation (ODG) des grandes lignes qui constitueront la prochaine &eacute;volution du cahier des charges. Jean-Fran&ccedil;ois Navarro, producteur laitier sur Thi&eacute;zac et administrateur du Cif, a rappel&eacute; en introduction qu&rsquo;un d&eacute;cret n&rsquo;est jamais &ldquo;act&eacute; &agrave; vie&rdquo;. Que celui en cours a &eacute;t&eacute; travaill&eacute; d&egrave;s 2007 pour une habilitation en 2009. Il pr&eacute;sente son &eacute;volution comme &ldquo;n&eacute;cessaire&rdquo; pour p&eacute;renniser la fili&egrave;re et maintenir ou d&eacute;velopper les ventes. Avant d&rsquo;&eacute;voquer les changements sur les exploitations, il revient sur les stades d&rsquo;affinage. Une offre clarifi&eacute;e &ldquo;Une enqu&ecirc;te aupr&egrave;s de consommateurs r&eacute;v&egrave;le une d&eacute;ception quant &agrave; l&rsquo;entre-deux qui n&rsquo;est jamais au m&ecirc;me stade, manque de r&eacute;gularit&eacute; et ne suscite pas forc&eacute;ment le renouvellement de l&rsquo;acte d&rsquo;achat&rdquo;, pr&eacute;cise-t-il pour justifier &agrave; l&rsquo;avenir de deux cat&eacute;gories seulement : &ldquo;le jeune&rdquo;, jusqu&rsquo;&agrave; 120 jours (au lieu de 90 actuellement) et &ldquo;l&rsquo;affin&eacute;&rdquo; suivi du nombre de mois pass&eacute;s en cave. Une mesure qui doit &ecirc;tre inscrite au d&eacute;cret pour &ecirc;tre valable, m&ecirc;me si, dans les faits, les entreprises ont anticip&eacute; (et investi), pour accorder 30 jours suppl&eacute;mentaires pour basculer du jeune &agrave; l&rsquo;entre-deux. Les autres changements visent aussi la clarification, mais cette fois en amont, chez les producteurs de lait AOP. Naturellement, l&rsquo;herbe reste le socle de la ration de base, &agrave; 70 % minimum de la mati&egrave;re s&egrave;che (MS). Mais Jean-Fran&ccedil;ois Navarro souligne que les d&eacute;rogations r&eacute;guli&egrave;res ne peuvent avoir qu&rsquo;un temps. &ldquo;Il s&rsquo;agit donc d&rsquo;officialiser, par exemple, l&rsquo;achat de fourrage hors zone&rdquo;, explique l&rsquo;administrateur du Cif. L&rsquo;achat en dehors de l&rsquo;aire g&eacute;ographique de l&rsquo;appellation devrait &ecirc;tre autoris&eacute; &agrave; hauteur maximale de 400 kg de mati&egrave;re s&egrave;che/UGB du troupeau laitier et par ann&eacute;e civile. Prohib&eacute; jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, l&rsquo;affouragement en vert sera autoris&eacute; une p&eacute;riode par an, dans la limite de 30 jours. De la souplesse pour limiter les d&eacute;rogations Interdit pour les g&eacute;nisses, le ma&iuml;s de l&rsquo;exploitation sera tol&eacute;r&eacute; deux mois avant la date pr&eacute;visionnelle de v&ecirc;lage. Mais attention, l&rsquo;achat de toute forme de ma&iuml;s sera interdit pour l&rsquo;ensemble des troupeaux pr&eacute;sents. Le projet de nouveau cahier des charges inclut en revanche les ensilages en boudin pour conserver le fourrage, sur aire b&eacute;tonn&eacute;e ou stabilis&eacute;e. En plus de l&rsquo;ensilage, il est aussi pr&eacute;vu la possibilit&eacute; d&rsquo;enrubannage de ma&iuml;s plante enti&egrave;re au taux minimum de MS de 30 %. Pour l&rsquo;ensilage d&rsquo;herbe - et &agrave; l&rsquo;avenir aussi les c&eacute;r&eacute;ales immatures et le m&eacute;teil - le taux minimum est de 25 %. Pour l&rsquo;enrubannage d&rsquo;herbe, c&eacute;r&eacute;ales immatures, m&eacute;teil et m&ecirc;me ensilage ou enrubannage de ma&iuml;s &eacute;pi(1), un taux sup&eacute;rieur &agrave; 50 % est attendu. L&rsquo;interdiction de fourrages humides de plus de 12 mois devrait passer &agrave; 18 mois. &ldquo;Un des points cl&eacute;s de l&rsquo;appellation, c&rsquo;est le nombre de jours de p&acirc;turage&rdquo;, insiste Jean-Fran&ccedil;ois Navarro. &ldquo;Or, des marques commerciales font mieux que nos 120 jours. Nous passerons donc &agrave; 150 jours minimum. Toujours pour &eacute;viter les d&eacute;rogations, il est aussi pr&eacute;vu une part d&rsquo;herbe p&acirc;tur&eacute;e &agrave; 50 % au lieu 70 % liss&eacute;e sur l&rsquo;ann&eacute;e, mais ce point risque de ne pas faire l&rsquo;unanimit&eacute; &agrave; l&rsquo;Inao&rdquo;, admet le repr&eacute;sentant du Cif. En termes de chargement, le calcul du &ldquo;1 ha par vache&rdquo; devrait comprendre en plus de la surface de l&rsquo;exploitation, celle des surfaces exploit&eacute;es, hors de l&rsquo;exploitation (vente d&rsquo;herbe, etc.). &nbsp; Au chapitre de la traite, 40 ares de p&acirc;ture par vache laiti&egrave;re seront exig&eacute;es dans un rayon de 1 km autour d&rsquo;un point fixe de traite ou sur la totalit&eacute; des parcelles pour la traite mobile. La machine &agrave; traire n&rsquo;est plus seule &agrave; devoir &ecirc;tre contr&ocirc;l&eacute;e tous les ans. Les tanks &agrave; lait aussi. Nouveau venu, le robot ne sera pas prohib&eacute;, mais son utilisation encadr&eacute;e durant la p&eacute;riode de p&acirc;turage : 45 VL traites pour un robot une stalle et 70 VL pour un robot double stalle ; pas de limitation du nombre d&rsquo;animaux traits, hors p&acirc;turage. Du c&ocirc;t&eacute; des animaux, il est pr&eacute;vu une production moyenne par vache plafonn&eacute;e &agrave; 8 500 litres commercialis&eacute;s ou transform&eacute;s sur l&rsquo;exploitation ; &ldquo;ce qui colle avec les rations pr&eacute;conis&eacute;es&rdquo;, pr&eacute;cise l&rsquo;administrateur de l&rsquo;ODG. En outre, la ferrandaise s&rsquo;ajoute &agrave; la liste des d&eacute;rogations possibles pour des animaux &ldquo;hors zone&rdquo;. &Ecirc;tre encore patient Autant de points - non exhaustifs - d&rsquo;un chantier qui ne fait que s&rsquo;ouvrir. Jean-Fran&ccedil;ois Navarro estime que tr&egrave;s peu de producteurs ne pourront pas se conformer aux nouveaut&eacute;s. Les premi&egrave;res projections font &eacute;tat d&rsquo;environ 1 % qui ne sauraient &ecirc;tre &ldquo;dans les clous&rdquo;. &ldquo;On en prend pour quelques ann&eacute;es&rdquo;, lance-t-il, convaincu qu&rsquo;un changement ne pourra intervenir que dans deux ans au plus t&ocirc;t. Car si les &eacute;changes ont d&eacute;marr&eacute; depuis longtemps avec le bureau aurillacois de l&rsquo;Inao, le projet vient seulement d&rsquo;arriver au si&egrave;ge de l&rsquo;institut national &agrave; Paris. Apr&egrave;s les premi&egrave;res corrections, une commission d&rsquo;enqu&ecirc;te sera diligent&eacute;e sur le terrain. Il faudra ensuite que le projet soit valid&eacute; au niveau europ&eacute;en.&nbsp;&nbsp; &nbsp;(1) Les surfaces en ma&iuml;s destin&eacute;es &agrave; la ration de base des vaches laiti&egrave;res ne devraient pas exc&eacute;der l&rsquo;&eacute;quivalent de 15 ares de ma&iuml;s/VL.

Un projet de révision du cahier des charges de l’AOP cantal est engagé. Lors d’une journée technique à Peyrusse, les grandes lignes étaient révélées aux producteurs de lait et aux entreprises.

Le Cif fait un premier point sur l’évolution  du cahier des charges de l’AOP cantal

<h2>Orge de printemps&nbsp;: 58,0 q/ha, 0,44 Mha, 2,59 Mt</h2>La production d&rsquo;orge de printemps est estim&eacute;e &agrave; 2,59Mt, en baisse de 12,0% par rapport &agrave; 2022. Les rendements ont pourtant progress&eacute; de 12,2% (58,0q/ha) mais la surface a recul&eacute; de 21,5%, &agrave; 446.000 ha.<h2>Ma&iuml;s grain&nbsp;: 98,5 q/ha, 1,23 Mha, 12,2 Mt</h2>La production de ma&iuml;s grain (hors semences) est estim&eacute;e &agrave; 12,2Mt, en hausse de 13,3% par rapport &agrave; 2022 mais en retrait de 6,3% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale (2018-2022). Avec 1,23Mha, la surface recule de 9,6% sur un an. Le rendement moyen s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 98,5q/ha contre 78,6q/ha en 2022 (+25,3%).<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/changement-climatique-par-quoi-remplacer-les-cultures-devenues-contre-nature" target="_blank" title="">Changement climatique&nbsp;: par quoi remplacer les cultures devenues &laquo;&nbsp;contre-nature&nbsp;&raquo;&nbsp;?</a>
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<h2>Ma&iuml;s fourrage&nbsp;: 12,8 t/ha, 1,25 Mha, 15,8Mt</h2>La production de ma&iuml;s fourrage (15,8Mt) est annonc&eacute;e en hausse de 15,6% sur un an, stable sur 5 ans (-0,2%). Avec 1,25Mha, les surfaces ont l&eacute;g&egrave;rement reflu&eacute; (-3,3%). Le rendement moyen progresse de 19,5% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 12,8 t/ha de mati&egrave;re s&egrave;che.<h2>Sorgho&nbsp;grain : 57,0 q/ha, 0,53 Mha, 0,30 Mt</h2>La production de sorgho grain (304.000t) est annonc&eacute;e en hausse de 42,4% sur un an mais en retrait de 8,8% par rapport a&#768; la moyenne 2018-2022. Avec 53.000ha, les surfaces ont progress&eacute; de 6%. Le rendement moyen progresse de 33,2% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 57,0q/ha.<h2>Tournesol&nbsp;: 25,8 q/ha, 0,83Mha, 2,1Mt</h2>Avec 25,8 q/ha, le rendement du tournesol progresse de 24,6% par rapport &agrave; 2022. La production atteindrait un volume record de 2,1Mt, en hausse de 21,7% sur un an et de 36,7% par rapport &agrave; la moyenne quinquennale, malgr&eacute; le l&eacute;ger fl&eacute;chissement des surfaces (833.000ha, -4,4%).<h2>Soja&nbsp;: 27,1 q/ha, 0,16 Mha, 0,43 Mt</h2>La production de soja est estim&eacute;e a&#768; 436.000t, en hausse de 16,1% sur un an et de 6,5% sur cinq ans, malgr&eacute; la baisse des surfaces (161.000ha, -12,5%), largement compens&eacute;e par la hausse des rendements (27,1q/ha, +32,8%).<h2>Betteraves&nbsp;: 82,7 t/ha, 0,38 Mha, 31,2 Mt</h2>La production de betteraves est annonc&eacute;e en baisse de 0,7% sur un an &agrave; 31,2 Mt et de 8,0% sur cinq ans. La hausse du rendement moyen (82,7t/ha, +5,5%) ne compense pas la baisse des surfaces (378.000ha, -6,0%). Sur 5 ans, la baisse des surfaces atteint 12,2%.<h2>Pommes de terre&nbsp;: 43,3 t/ha, 0,16 Mha, 7,1 Mt</h2>La production de pommes de terre de conservation et demi-saison est estim&eacute;e a&#768; 7,1 Mt. Elle progresserait de 17,4% par rapport a&#768; 2022 et de 11,7% par rapport a&#768; la moyenne 2018-2022, sous l&rsquo;effet conjugu&eacute; de la hausse des surfaces (165.000ha, +6,5%) et du rendement (43,1t/ha, +10,2%). La production de pommes de terre de f&eacute;culerie, sur 17.000ha, baisse de 10,3% pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 0,74Mt.

En dépit d’un léger reflux des surfaces, la production de tournesol en France atteint 2,1 millions de tonnes, à la faveur d’un rendement moyen de 25,8 q/ha. En dehors des orges et des betteraves, toutes les cultures de printemps voient leur production s’accroître sur un an, selon les estimations de récolte d’Agreste, en date du 1er novembre.

Vers une production record de tournesol

Le changement climatique va redessiner la carte des assolements de la France agricole&nbsp;:&nbsp;ce n&rsquo;est pas une proph&eacute;tie mais un sc&eacute;nario des plus r&eacute;alistes, que les pouvoirs publics anticipent et accompagnent &agrave; travers diff&eacute;rentes politiques, telles que le Plan eau et les strat&eacute;gies nationales bas-carbone (SNBC), biodiversit&eacute; (SNB) ou encore alimentation, nutrition et climat (SNANC).<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-plan-eau-ou-le-defi-de-la-percolation-jusqu-a-la-ferme" target="_blank" title="">Le Plan eau ou le d&eacute;fi de la percolation jusqu&rsquo;&agrave; la ferme</a>
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Selon une &eacute;tude de la D&eacute;l&eacute;gation interminist&eacute;rielle pour le Varenne agricole de l&rsquo;eau et de l&rsquo;adaptation au changement climatique (DIVAE), r&eacute;alis&eacute;e avec l&rsquo;appui du Conseil g&eacute;n&eacute;ral de l&rsquo;agriculture, de l&rsquo;alimentation et des eaux et for&ecirc;ts (CGAAER), les changements d&rsquo;assolement sont d&eacute;j&agrave; une r&eacute;alit&eacute;. Entre 2000 et 2020, la sole a sensiblement &eacute;volu&eacute; sous l&rsquo;effet conjugu&eacute; de dynamiques sp&eacute;cifiques &agrave; certaines esp&egrave;ces (hausse du tournesol, soja, pois chiche, lentille, chanvre, baisse du bl&eacute; dur et du ma&iuml;s irrigu&eacute; et pluvial), de la migration de certaines esp&egrave;ces vers le nord (ma&iuml;s grain irrigu&eacute;, tournesol, bl&eacute; dur) et enfin du d&eacute;veloppement de nouvelles cultures.<div class="citation">
 "Faudra-t-il privil&eacute;gier les cultures nourrici&egrave;res a&#768; la viticulture ou encore au mai&#776;s irrigue&#769; dans le Sud-Ouest ?"
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Dans ce registre sont notamment cit&eacute;s le sorgho, le soja, les lentilles, les m&eacute;langes de c&eacute;r&eacute;ales hors m&eacute;teil (orge-avoine, bl&eacute;-avoine, etc.), les autres c&eacute;r&eacute;ales non m&eacute;lang&eacute;es (sarrasin, alpiste, millets, quinoa, etc.), la f&egrave;ve et la f&eacute;verole, la luzerne, les prairies multi-esp&egrave;ces. Plus sp&eacute;cialement au sud sont cit&eacute;s le pois sec, le pois chiche et le lin ol&eacute;agineux, au nord le chanvre, le lin textile, le miscanthus ou encore la silphie.&nbsp;&laquo;&nbsp;Faudra-t-il privil&eacute;gier les cultures nourrici&egrave;res a&#768; la viticulture ou encore au mai&#776;s irrigue&#769; dans le Sud-Ouest&nbsp;? &raquo;, s&rsquo;interroge le CGAAER, en se gardant de se prononcer.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-systemes-culturaux-innovants-syppre-toujours-en-quete-du-graal" target="_blank" title="">Les syst&egrave;mes culturaux innovants Syppre toujours en qu&ecirc;te du graal</a>
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<h2>La r&eacute;silience, un concept &agrave; tiroirs</h2>L&rsquo;&eacute;tude de la DIVAE a pass&eacute; en revue une vingtaine de grandes (et petites) cultures au prisme des facteurs agronomique, g&eacute;n&eacute;tique, sanitaire et &eacute;conomique, en excluant de leur champ d&rsquo;investigation les fruits et l&eacute;gumes, au motif qu&rsquo;il font l&rsquo;objet d&rsquo;un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/comment-rehausser-le-taux-d-approvisionnement-en-fruits-et-legumes-frais" target="_blank">Plan de souverainet&eacute; sp&eacute;cifique</a>, ainsi que la vigne. L&rsquo;analyse des principaux facteurs de production a ainsi permis d&rsquo;inventorier les cultures paraissant les plus r&eacute;silientes. Au regard du facteur s&eacute;cheresse, sont cit&eacute;es le tournesol, le sorgho, le pois chiche et le chanvre.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/nouveaux-fourrages-2-4-la-silphie-un-bon-ensilage-d-herbe-ou-un-bon-foin" target="_blank" title="">Nouveaux fourrages (2/4) : &laquo; La silphie, un bon ensilage d'herbe ou un bon foin &raquo;</a>
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En ce qui concerne l&rsquo;utilisation de l&rsquo;eau par les plantes, l&rsquo;&eacute;tude fait le distinguo entre les cultures s&egrave;ches et irrigu&eacute;es, distinguant le pois chiche et le chanvre dans la premi&egrave;re cat&eacute;gorie, le tournesol, le ma&iuml;s, le sorgho et le soja, dans la seconde, pour leur facult&eacute; &agrave; valoriser l&rsquo;eau d&rsquo;irrigation. Sous l&rsquo;angle agronomique, la palme de la r&eacute;silience revient aux prairies multi-esp&egrave;ces, au miscanthus, &agrave; la luzerne, au chanvre ou encore aux l&eacute;gumineuses, notamment le soja et le pois chiche. Il faut &eacute;videmment compter avec les facteurs &eacute;conomiques et, &laquo;&nbsp;sans surprise&nbsp;&raquo;, le bl&eacute; tendre d&rsquo;hiver, le ma&iuml;s, le bl&eacute; dur et le colza s&rsquo;av&egrave;rent plus int&eacute;ressants que les tournesol, sorgho, soja, chanvre et pois chiche.<h2>Des freins divers et vari&eacute;s</h2>Le facteur &eacute;conomique est clairement identifi&eacute; par la DIVAE comme &agrave; frein &agrave; l&rsquo;adaptation des assolements, pointant au passage un sous-d&eacute;veloppement en mati&egrave;re de recherche (vari&eacute;t&eacute;s et de syst&egrave;mes de production) pour les cultures adapt&eacute;es au changement climatique comparativement aux cultures traditionnelles. Il faut aussi compter avec les freins agronomiques et la n&eacute;cessit&eacute; de trouver des compromis entre date de semis, pr&eacute;cocit&eacute; de la culture et date de r&eacute;colte. Entrent en jeu plusieurs param&egrave;tres tels que la sensibilit&eacute; au gel, l&rsquo;implantation de la culture, la r&eacute;colte qui doit se faire dans des conditions pas trop humides, la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;implanter la culture d&rsquo;hiver suivant la culture de printemps dans de bonnes conditions, l&rsquo;&eacute;quilibre entre pr&eacute;cocit&eacute; de la culture et baisse de rendement. S&rsquo;agissant des cultures de printemps en particulier est invoqu&eacute;e la pression adventice.Il y a aussi tout un cort&egrave;ge de facteurs p&eacute;doclimatiques. L&rsquo;&eacute;tude donne en exemple les pois prot&eacute;agineux qui r&eacute;sistent mal &agrave; la s&eacute;cheresse alors qu&rsquo;ils n&eacute;cessitant relativement peu d&rsquo;eau, illustrant ainsi le fait que &laquo;&nbsp;la r&eacute;sistance &agrave; la s&eacute;cheresse est un facteur complexe, pas absolu&nbsp;&raquo;, tout en relevant par ailleurs que &laquo;&nbsp;l&rsquo;&eacute;volution des surfaces est directement corr&eacute;l&eacute;e &agrave; celle des soutiens publics&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-essor-des-legumineuses-un-defi-pour-les-organismes-stockeurs" target="_blank" title="">L&rsquo;essor des l&eacute;gumineuses, un d&eacute;fi pour les organismes stockeurs</a>
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En outre, des p&eacute;riodes de sensibilit&eacute; diff&eacute;rentes peuvent permettre de mieux r&eacute;partir l&rsquo;utilisation de l&rsquo;eau en cas d&rsquo;irrigation. Si la plupart des cultures sont sensibles pendant la p&eacute;riode estivale, certaines le sont un peu plus tardivement (le soja a des besoins plus &eacute;tal&eacute;s que le ma&iuml;s) ou au contraire plus pr&eacute;cocement, comme c&rsquo;est le cas pour les cultures d&rsquo;hiver et la silphie.<h2>&laquo;&nbsp;L&rsquo;amont attend l&rsquo;aval et l&rsquo;aval attend l&rsquo;amont&nbsp;&raquo;</h2>Un dernier facteur de r&eacute;sistance aux changements r&eacute;side dans l&rsquo;organisation des fili&egrave;res, en mati&egrave;re de logistique (transport, s&eacute;choirs, silos), voire d&rsquo;outils industriels s&rsquo;agissant du chanvre par exemple. Le cas du sorgho est assez embl&eacute;matique. Aux prises &agrave; des capacit&eacute;s de stockage limit&eacute;es, les op&eacute;rateurs privil&eacute;gient les mati&egrave;res premi&egrave;res disponibles toute l&rsquo;ann&eacute;e, autrement dit... le ma&iuml;s, alors que le sorgho a des propri&eacute;t&eacute;s nutritives proches de celles du ma&iuml;s, avec notamment une teneur en prot&eacute;ines plus &eacute;lev&eacute;e de +2% &agrave; +3%. R&eacute;sultat&nbsp;: le sorgho est majoritairement export&eacute; vers l&rsquo;Espagne. Ces freins logistiques valent &eacute;galement pour les l&eacute;gumineuses &agrave; graines. &laquo;&nbsp;Un effet de seuil est pr&eacute;sent dans la plupart des fili&egrave;res &eacute;tudi&eacute;es, rel&egrave;ve l&rsquo;&eacute;tude. L&rsquo;amont attend l&rsquo;aval et l&rsquo;aval attend l&rsquo;amont&nbsp;&raquo;.

L’adoption et la migration de nouvelles cultures ne sont pas uniquement dictées par les évolutions climatiques, mais également par les conditions pédoclimatiques, le marché ou encore les soutiens publics : tel est l’enseignement d’une étude la Délégation interministérielle pour le Varenne agricole de l’eau (DIVAE), qui a passé une vingtaine d’espèce au prisme des facteurs agronomique, génétique, sanitaire et économique.

Changement climatique : par quoi remplacer les cultures devenues « contre-nature » ?

Ce g&eacute;ographe de formation n&rsquo;a en effet jamais oubli&eacute; ses origines agricoles, son Carladez de naissance, en d&eacute;marrant une carri&egrave;re d&rsquo;enseignant chercheur sur les questions de d&eacute;veloppement rural et territorial, &agrave; Toulouse. N&eacute; &agrave; Th&eacute;rondels, il s&rsquo;est ensuite install&eacute; avec sa petite famille dans la maison de ses grands-parents, &agrave; Mur de Barrez, au Rieu, l&agrave; o&ugrave; ses parents &eacute;l&egrave;vent des Aubrac. Il a alors travaill&eacute; au d&eacute;marrage du PNR Aubrac, en charge du p&ocirc;le &eacute;conomie et services. Jusqu&rsquo;en 2021 o&ugrave; il a pris sa d&eacute;cision, de devenir &eacute;leveur pour de bon ! Titutaire de deux masters en d&eacute;veloppement rural, Emilien a tenu &agrave; passer son BPREA pour s&rsquo;installer : &laquo; J&rsquo;ai toujours donn&eacute; un coup de main &agrave; la ferme mais ce n&rsquo;est pas &ecirc;tre pr&eacute;sent au quotidien et conna&icirc;tre toutes les ficelles du m&eacute;tier, il me fallait un temps de formation notamment sur l&rsquo;agronomie, l&rsquo;approche v&eacute;g&eacute;tale, la gestion-comptabilit&eacute; et le d&eacute;veloppement d&rsquo;un projet &raquo;. Apr&egrave;s cette ann&eacute;e de formation &agrave; l&rsquo;ADPSA, Emilien s&rsquo;est donc officiellement install&eacute; en octobre 2022 avec sa m&egrave;re, en GAEC, son p&egrave;re ayant pris la retraite. &laquo; Je m&rsquo;inscris vraiment dans la continuit&eacute; de mes parents, autour d&rsquo;un troupeau de 80 &agrave; 85 m&egrave;res Aubrac en race pure sur 110 ha sur les communes de Mur de Barrez et Th&eacute;rondels, avec quelques estives dans le Cantal &raquo;, explique l&rsquo;&eacute;leveur. Un syst&egrave;me somme tout assez traditionnel autour de la production de repousses, de broutards commercialis&eacute;s par CELIA. &laquo; Toutes les g&eacute;nisses sont vendues &agrave; la repro via le GIE Aubrac notamment ainsi que quelques m&acirc;les dont certains sont aussi s&eacute;lectionn&eacute;s &agrave; la station d&rsquo;&eacute;valuation &raquo;, d&eacute;taille &Eacute;milien, qui croit beaucoup dans le collectif. &laquo; Le m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur est dur, exigeant m&ecirc;me si mes parents ont bien travaill&eacute; avant moi, le collectif nous aide &agrave; avancer, &agrave; progresser. C&rsquo;est une source de plus-value pour la ferme, pour le territoire &raquo;. La typicit&eacute; de l&rsquo;&eacute;levage Soulenq c&rsquo;est la mixit&eacute;, sans trop de viande &laquo; pour garder la rusticit&eacute; de la race Aubrac &raquo;. &Eacute;milien mise sur les conditions de v&ecirc;lage, la valorisation de la p&acirc;ture, les qualit&eacute;s maternelles &laquo; mais sans &ecirc;tre dans l&rsquo;exag&eacute;ration d&rsquo;une vache d&rsquo;&eacute;levage ! C&rsquo;est une recherche perp&eacute;tuelle d&rsquo;&eacute;quilibre !&raquo;, sourit l&rsquo;&eacute;leveur, qui ne manque pas de produire quelques B&oelig;uf Fermier Aubrac ou quelques vaches grasses sous la marque B&oelig;uf du Carladez, relanc&eacute;e &agrave; la foire de mai &agrave; Th&eacute;rondels. &laquo; Parfois, pouss&eacute; par le march&eacute; on pourrait &ecirc;tre tent&eacute; de faire plus de viande mais nous avons aussi une image de marque &agrave; d&eacute;fendre. Dans le Massif central, nous avons des qualit&eacute;s d&rsquo;&eacute;levage que l&rsquo;on ne retrouve pas ailleurs gr&acirc;ce &agrave; la valorisation de l&rsquo;herbe. Notre m&eacute;tier en sera que plus valoris&eacute; &raquo;, argumente &Eacute;milien, qui r&eacute;fl&eacute;chit &agrave; la mise en place du p&acirc;turage tournant pour plus d&rsquo;optimisation et &agrave; l&rsquo;apport prot&eacute;ique sur ses r&eacute;coltes pour plus d&rsquo;autonomie.&nbsp;Le troupeau a &eacute;t&eacute; inscrit au Herd-Book par son p&egrave;re et &Eacute;milien adh&egrave;re au contr&ocirc;le de performances VA4 : &laquo; c&rsquo;est un bon outil pour am&eacute;liorer le troupeau &raquo;. Pour la repro, la monte naturelle est privil&eacute;gi&eacute;e avec toutefois quelques IA pour synchroniser des g&eacute;nisses gard&eacute;es pour les taureaux &agrave; v&ecirc;lage facile. Les concours sont aussi une bonne &eacute;cole ! &laquo; Mon p&egrave;re n&rsquo;&eacute;tait pas un fana des concours, il participait simplement au cantonal pour soutenir la d&eacute;marche locale, le collectif. Moi, les concours, &ccedil;a me pla&icirc;t davantage ! M&ecirc;me si j&rsquo;y participe sans pr&eacute;tention, simplement pour savoir o&ugrave; j&rsquo;en suis &raquo;, t&eacute;moigne &Eacute;milien qui aime aussi en suivre quelques-uns en spectateur pour &laquo; aiguiser l&rsquo;&oelig;il et rep&eacute;rer quelques taureaux &raquo; ! Cette ann&eacute;e, il devait participer au Sommet de l&rsquo;&eacute;levage et au National Aubrac &agrave; Aumont.&nbsp;&laquo; Ce qui me pla&icirc;t avant tout c&rsquo;est l&rsquo;animation autour de ces concours. Nos cantonaux attirent du monde et font le lien entre agriculture et ruralit&eacute;, c&rsquo;est la vie de nos territoires &raquo;, estime &Eacute;milien par ailleurs &eacute;lu &agrave; la mairie de Th&eacute;rondels. Pour lui c&rsquo;&eacute;tait une &eacute;vidence de s&rsquo;impliquer au syndicat cantonal Aubrac de Mur de Barrez qui accueille une ann&eacute;e sur 2 le cantonal : &laquo; Nous sommes une bonne &eacute;quipe dynamique avec des jeunes et quelques anciens pour nous &eacute;pauler et on ne manque pas d&rsquo;ambitions pour notre territoire puisqu&rsquo;on envisage d&rsquo;accueillir le D&eacute;partemental Aubrac &agrave; Lacroix-Barrez en 2026 &raquo;, annonce fi&egrave;rement &Eacute;milien. &laquo; C&rsquo;est s&ucirc;r que cette dynamique fait du bien ! Je n&rsquo;ai pas envie de vivre dans un d&eacute;sert ! L&rsquo;animation locale est indispensable, on le voit &agrave; la foire de Th&eacute;rondels au printemps, &agrave; la f&ecirc;te de l&rsquo;&eacute;levage qui s&rsquo;est relanc&eacute;e cet &eacute;t&eacute;... Nous sommes un territoire qui vit !&raquo;, conclut l&rsquo;&eacute;leveur

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