<p>53 grammes en 1980, un pic &agrave; 302 grammes en 2010, une baisse continue depuis 2018, pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 170 grammes en 2021, dernier chiffre en date&nbsp;: telle est l&rsquo;&eacute;volution de la consommation individuelle et annuelle de foie gras des Fran&ccedil;ais, selon les donn&eacute;es de FranceAgriMer. Selon une enqu&ecirc;te Ipsos commandit&eacute;s par le Cifog, l&rsquo;interprofession du foie gras, et FranceAgriMer, 44% des Fran&ccedil;ais ont d&eacute;clar&eacute; avoir achet&eacute; du foie gras en 2023 contre 69% en 2020, et 58% d&eacute;clarent en avoir consomm&eacute; contre 72% en 2020.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Ce qui semble expliquer en tr&egrave;s grande partie ce recul n&rsquo;est autre que la hausse des prix et la tr&egrave;s forte r&eacute;duction de l&rsquo;offre en produits pour des raisons d&rsquo;&eacute;pizootie</em>, rel&egrave;ve l&rsquo;enqu&ecirc;te. <em>La principale source d&rsquo;insatisfaction des acheteurs n&rsquo;est autre que le prix pour 22% d&rsquo;entre eux. La diversit&eacute; de l&rsquo;offre n&rsquo;arrive qu&rsquo;en 2<sup>&egrave;me</sup> position, avec 12% d&rsquo;insatisfaits</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Le prix, premier point de tension</h2><p>Le foie gras n&rsquo;a pas &eacute;chapp&eacute; &agrave; l&rsquo;inflation des co&ucirc;ts de production affectant l&rsquo;ensemble des fili&egrave;res agricoles, et in fine &agrave; la hausse des prix &agrave; la consommation. Selon le R&eacute;seau des nouvelles des march&eacute;s (RNM), le prix de gros du foie gras de canard fran&ccedil;ais a quasiment doubl&eacute; entre No&euml;l 2021 et No&euml;l 2022 pour s&rsquo;&eacute;tablir &agrave; 62&euro;/kg (qualit&eacute; &laquo;&nbsp;Extra&nbsp;&raquo;).</p><p>La rar&eacute;faction de l&rsquo;offre, due aux &eacute;pid&eacute;mies &agrave; r&eacute;p&eacute;tition d&rsquo;Influenza aviaire, est l&rsquo;autre facteur inflationniste&nbsp;: entre les p&eacute;riodes 2011-2015 et 2016-2021, la production fran&ccedil;aise de foie gras a recul&eacute; de 25%. En 2021, elle s&rsquo;&eacute;tablissait &agrave; 13.320 tonnes, repr&eacute;sentant 60% de la production mondiale.</p><aside class="read-also">
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</aside>
<h2>Des achats plus exceptionnels</h2><p>Selon l&rsquo;enqu&ecirc;te Ipsos, les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e demeurent un &laquo;&nbsp;<em>marqueur festif et gourmand&nbsp;</em>&raquo; et la consommation se maintient &agrave; cette p&eacute;riode. En revanche, elle baisse dans des contextes plus ordinaires&nbsp;: les Fran&ccedil;ais consomment moins et &agrave; de plus rares moments. De l&agrave; &agrave; penser que le foie gras retrouverait son statut de produit de luxe, apr&egrave;s avoir connu des d&eacute;cennies de d&eacute;mocratisation, sous l&rsquo;effet d&rsquo;une segmentation de la fili&egrave;re et de l&rsquo;industrialisation de la production, synonyme de baisse des co&ucirc;ts de production, avec comme corollaire la conqu&ecirc;te de la grande distribution.&nbsp;L&rsquo;enqu&ecirc;te ne le dit pas mais le signal prix, s&rsquo;il devait se maintenir &agrave; des niveaux &eacute;lev&eacute;s, pourrait donner du cr&eacute;dit &agrave; ce recentrage, d&rsquo;autant plus qu&rsquo;acheteurs et consommateurs ne sont pas dispos&eacute;s &agrave; faire des concessions sur la qualit&eacute;. &laquo;&nbsp;<em>Ce n&rsquo;est pas sur la qualit&eacute; que les Fran&ccedil;ais choisissent de n&eacute;gocier mais sur la quantit&eacute; achet&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;, indique l&rsquo;enqu&ecirc;te.</p><h2>L&rsquo;&eacute;thique, un autre point de tension</h2><p>L&rsquo;enqu&ecirc;te Ipsos fait par ailleurs &eacute;tat d&rsquo;une consommation &laquo;&nbsp;<em>culpabilisante</em>&nbsp;&raquo;, en r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la pratique du gavage, indissociable de la production de foie gras. &laquo;&nbsp;<em>L&rsquo;acheteur et consommateur, quelle que soit sa g&eacute;n&eacute;ration, a le sentiment de ne pas respecter une &eacute;thique du respect animal</em>&nbsp;&raquo;. Cependant, les efforts en la mati&egrave;re consentis par la fili&egrave;re sont reconnus pas les consommateurs de foie gras qui, en 2023, sont 52% &agrave; consid&eacute;rer que la probl&eacute;matique du bien-&ecirc;tre animal est prise en compte. Ils &eacute;taient 42% en 2020.</p><p>Cependant, les futurs consommateurs, c&rsquo;est- a&#768;-dire les Fran&ccedil;ais les plus jeunes (18-34 ans) ont une confiance moindre en la fili&egrave;re que leurs ain&eacute;s&nbsp;: 51% ont confiance contre 62% chez les 35-65 ans. Selon l&rsquo;enqu&ecirc;te d&rsquo;Ipsos, les Fran&ccedil;ais en attente de transparence sur les &eacute;tapes les moins connues du processus de production, notamment le gavage, tout en &eacute;tant sont preneurs d&rsquo;information sur les autres champs d&rsquo;action de la fili&egrave;re qui valorisent le produit (qualit&eacute;, impact socio- &eacute;conomique, consid&eacute;rations environnementales).</p><p>En conclusion, l&rsquo;enqu&ecirc;te d&rsquo;Ipsos recommande de continuer d&rsquo;informer les Fran&ccedil;ais sur les pratiques d&rsquo;&eacute;levage respectueuses qui sont mises en place, et ce de mani&egrave;re simple et didactique. &laquo;&nbsp;<em>Le fil rouge de cette communication doit &ecirc;tre celui d&rsquo;une transmission p&eacute;dagogique, avec des indicateurs de r&eacute;sultats et des objectifs concrets tangibles et compr&eacute;hensibles par tous, qui d&eacute;montrent au consommateur les b&eacute;n&eacute;fices que peuvent lui apporter ses informations</em>&nbsp;&raquo;.</p>


La consommation de foie gras tend à baisser, en lien avec le renchérissement du produit, sur fond de consommation culpabilisante. Selon une enquête Ipsos, les nouvelles générations de consommateurs attendent davantage de transparence et d’engagement sur le processus de production.

Le foie gras, retour au rayon luxe ?

<p>Manu Esteves, directeur de la coop&eacute;rative Cadac et de l&rsquo;entreprise SA-TPA, ne cache pas son impatience de donner le top d&eacute;part du d&eacute;m&eacute;nagement vers le nouveau b&acirc;timent de 2 000 m2 en cours de construction &agrave; la sortie de Jussac, sur la ZA Les Rivi&egrave;res. B&acirc;timent qui pourrait &ecirc;tre &eacute;trenn&eacute; en juin 2024. Avec l&rsquo;embauche r&eacute;cente de cinq nouveaux collaborateurs, dont un conducteur de travaux, portant &agrave; 35 l&rsquo;effectif total des deux entit&eacute;s, le si&egrave;ge historique de la Cadac et de la SA-TPA &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e de Reilhac est en effet devenu plus qu&rsquo;exigu pour non seulement accueillir le personnel mais aussi h&eacute;berger et man&oelig;uvrer la flotte de v&eacute;hicules et engins&nbsp;: six camions, douze pelles de 20 tonnes... &ldquo;On est vraiment &agrave; l&rsquo;&eacute;troit&rdquo;, confie le jeune dirigeant, et ce d&rsquo;autant plus qu&rsquo;ont &eacute;t&eacute; impuls&eacute;es plusieurs voies de diversification.<br><strong>Paysagiste pour particuliers</strong><br>Depuis septembre, la SA-TPA a ainsi d&eacute;velopp&eacute; une branche paysagiste pour particuliers en proposant par exemple l&rsquo;am&eacute;nagement de &ldquo;piscines biologiques&rdquo;&nbsp;: un bassin d&rsquo;agr&eacute;ment creus&eacute; dans le sol, recouvert d&rsquo;une b&acirc;che et de diff&eacute;rents mat&eacute;riaux au choix du client (blocs de pierre, sables...). &ldquo;On fait aussi beaucoup d&rsquo;am&eacute;nagements bois, comme des terrasses&rdquo;, indique Manuel Esteves, qui va en outre lancer en d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e prochaine une activit&eacute; de recyclage de mat&eacute;riaux inertes (b&eacute;ton, briques, parpaings, enrob&eacute;s...) dans le prolongement de l&rsquo;activit&eacute; travaux publics de la soci&eacute;t&eacute;. Des mat&eacute;riaux issus de ses propres chantiers et d&rsquo;autres entreprises qui seront tri&eacute;s, concass&eacute;s et revendus selon diff&eacute;rentes granulom&eacute;tries. Pour l&rsquo;heure, cette activit&eacute; ne mobilisera pas d&rsquo;investissements en mat&eacute;riels cons&eacute;quents, ceux-ci seront en effet lou&eacute;s.<br><strong>Travaux agricoles : c&oelig;ur de l&rsquo;activit&eacute;</strong><br>&ldquo;Si l&rsquo;activit&eacute; TP s&rsquo;est maintenue en 2023, on anticipe un l&eacute;ger ralentissement sur 2024 avec l&rsquo;&eacute;rosion de la commande publique cons&eacute;cutive au rel&egrave;vement des taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;ts. On a donc fait le choix de geler temporairement les investissements l&rsquo;an prochain et de diversifier&rdquo;, argumente Manuel Esteves. Actuellement, les travaux publics repr&eacute;sentent 30 % de l&rsquo;activit&eacute; de la SA-TPA avec des chantiers embl&eacute;matiques comme la d&eacute;molition du vieux quartier de Marmiers &agrave; Aurillac ou, actuellement, la construction d&rsquo;un lotissement de 92 lots &agrave; Belbex. L&rsquo;agriculture - avec des chantiers de terrassement de b&acirc;timents, captages d&rsquo;eau, parcs de contention, etc. - reste le premier client (50 % de son activit&eacute;) de la SA-TPA qui rayonne sur le Cantal, la Corr&egrave;ze (o&ugrave; elle dispose d&rsquo;une agence), le Lot et l&rsquo;Aveyron. L&rsquo;entreprise est par ailleurs pr&eacute;sente dans le secteur forestier principalement pour des chantiers d&rsquo;abattage et d&eacute;frichement, &ldquo;avec une demande assur&eacute;e par le r&eacute;seau chaleur bois d&rsquo;Aurillac&rdquo;.<br>La Cadac, Coop&eacute;rative d&rsquo;agricole d&eacute;partementale d&rsquo;amendements calcaires, continue d&rsquo;exploiter la carri&egrave;re du Puy de Toule &agrave; Saint-Paul-des-Landes, mais aussi celle des Crozes (&agrave; Taussac, dans l&rsquo;Aveyron, acquise en 2015(1)) qui alimentent son commerce d&rsquo;amendements calcaires aupr&egrave;s des agriculteurs. &ldquo;On a une activit&eacute; lin&eacute;aire avec un tonnage annuel maximal de 20 000 tonnes &agrave; respecter, qu&rsquo;on n&rsquo;atteint d&rsquo;ailleurs pas compl&egrave;tement, on est plus proche des 17-18 000 tonnes&rdquo;, indique le directeur, qui reconna&icirc;t que la flamb&eacute;e des cours des engrais a quelque peu dop&eacute; les ventes.<br><strong>D&eacute;carbonation et recyclage des eaux</strong><br>C&rsquo;est la Cadac qui porte le projet immobilier du nouveau b&acirc;timent(2) dot&eacute; d&rsquo;une plate-forme d&rsquo;un hectare et dont le co&ucirc;t s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve &agrave; 1,2 M&euro; HT, int&eacute;gralement autofinanc&eacute;. Co&ucirc;t minor&eacute; par une part non n&eacute;gligeable d&rsquo;autoconstruction&nbsp;: les fondations, une partie de l&rsquo;am&eacute;nagement int&eacute;rieur et tous les ext&eacute;rieurs ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;s en interne. La toiture sera bient&ocirc;t recouverte de panneaux photovolta&iuml;que raccord&eacute;s &agrave; une centrale de 450 kW qui assurera les besoins propres de l&rsquo;entreprise, attentive &agrave; son empreinte environnementale. &ldquo;On installe &eacute;galement des r&eacute;cup&eacute;rateurs d&rsquo;eaux pluviales pour couvrir nos besoins en eau, notamment pour le lavage de nos engins&rdquo;, explique Manu Esteves, qui s&rsquo;est par ailleurs engag&eacute; dans la d&eacute;carbonation de cette flotte de v&eacute;hicules avec l&rsquo;implantation d&rsquo;une citerne de biocarburants.<br><br>(1) La Cadac exploite en outre du basalte &agrave; Brommat.<br>(2) Le si&egrave;ge reilhacois sera mis en location.</p>


Les deux structures vont quitter d’ici l’été prochain leur siège historique pour un nouveau bâtiment à Jussac. De nouveaux locaux qui accompagnent la diversification des activités de la SA-TPA.

SA TPA : Une nouvelle pierre à l’édifice

<p>La simple pr&eacute;sence de vignes &agrave; moins de 1000&nbsp;m&egrave;tres de l&rsquo;adresse de r&eacute;sidence ne semble pas en soi &ecirc;tre un facteur de risque de leuc&eacute;mie. En revanche, les scientifiques ont observ&eacute; une association entre le risque de d&eacute;velopper une leuc&eacute;mie de type &laquo;&nbsp;lymphoblastique&nbsp;&raquo; et l&rsquo;&eacute;tendue de la surface couverte par les vignes, dans ce p&eacute;rim&egrave;tre de 1000 m&egrave;tres autour de l&rsquo;adresse des enfants. Ce risque augmente de fa&ccedil;on mod&eacute;r&eacute;e en fonction de la surface couverte par les vignes : en moyenne pour chaque augmentation de 10% de la part couverte par les vignes dans le p&eacute;rim&egrave;tre de 1000 m&egrave;tres, le risque de leuc&eacute;mie lymphoblastique augmente de pr&egrave;s de 10%. Telles sont les conclusions d&rsquo;une &eacute;tude de l&rsquo;Inserm, en collaboration avec Sant&eacute; Publique France, portant sur l&rsquo;association entre la proximit&eacute; du lieu de r&eacute;sidence aux vignes et le risque de leuc&eacute;mie chez les enfants de moins de 15 ans, couvrant l&rsquo;ensemble du territoire m&eacute;tropolitain, et publi&eacute;e dans le journal Environmental Health Perspectives.</p><h2>&laquo;&nbsp;Une augmentation mod&eacute;r&eacute;e du risque de leuc&eacute;mie&nbsp;&raquo;</h2><p>L&rsquo;&eacute;tude a port&eacute; sur les leuc&eacute;mies lymphoblastiques, qui repr&eacute;sentent 80% des leuc&eacute;mies p&eacute;diatriques, contre 20% pour les leuc&eacute;mies my&eacute;lo&iuml;des. En France, environ 500 leuc&eacute;mies sont diagnostiqu&eacute;es chaque ann&eacute;e chez des enfants. Elles repr&eacute;sentent environ 30% de tous les cancers p&eacute;diatriques.</p><p>Selon l&rsquo;Inserm, l&rsquo;exposition aux pesticides est suspect&eacute;e d&rsquo;&ecirc;tre un facteur de risque de cancers p&eacute;diatriques, et plus particuli&egrave;rement de leuc&eacute;mies. Mais les travaux disponibles jusqu&rsquo;ici ont donn&eacute; lieu &agrave; des r&eacute;sultats h&eacute;t&eacute;rog&egrave;nes du fait notamment de la difficult&eacute; &agrave; obtenir des donn&eacute;es fiables sur la localisation exacte de la r&eacute;sidence des enfants, l&rsquo;&eacute;tendue et la localisation des parcelles agricoles, le type de culture cultiv&eacute;e sur ces parcelles, l&rsquo;utilisation de pesticides sur ces parcelles et le cas &eacute;ch&eacute;ant la quantit&eacute; et le type de pesticides utilis&eacute;s.</p><p>&laquo;&nbsp;<em>Nous mettons en &eacute;vidence une augmentation mod&eacute;r&eacute;e du risque de leuc&eacute;mie, qui nous incite &agrave; poursuivre nos travaux</em>, explique St&eacute;phanie Goujon, chercheuse Inserm et derni&egrave;re autrice de l&rsquo;&eacute;tude, cit&eacute;e dans le communiqu&eacute;. <em>Nous avons ici commenc&eacute; par la viticulture qui est une culture p&eacute;renne plus clairement identifiable que des cultures soumises &agrave; des rotations, par exemple, et qui fait l&rsquo;objet de nombreux traitements phytosanitaires. Les analyses concernant les autres cultures sont en cours de m&ecirc;me que les analyses d&rsquo;autres types de cancers. En parall&egrave;le, nous travaillons sur l&rsquo;&eacute;valuation des expositions aux diff&eacute;rents pesticides utilis&eacute;s sur ces cultures. C&rsquo;est un travail long, complexe qui repose sur plusieurs collaborations</em>&nbsp;&raquo;.</p>


Une étude de l’Inserm montre que le risque de leucémie n’augmente pas avec la simple présence de vignes à moins de 1000 mètres de l’adresse de résidence. Cependant, elle met en évidence une légère augmentation de ce risque en fonction de la surface totale des vignes présentes dans ce périmètre. L’Inserm poursuit ses travaux sur la vigne et les étend à d’autres cultures et à d’autres types de cancers.

Pesticides et leucémies pédiatriques : la densité de vignes accroît le risque

<h4>L&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; produite par le solaire photovolta&iuml;que s&rsquo;inscrit dans le mix &eacute;nerg&eacute;tique de notre pays. Fin 2022, l&rsquo;ensemble des &eacute;nergies renouvelables (solaire, &eacute;olien, biogaz, g&eacute;othermie, hydraulique &hellip;) couvraient 24% de notre consommation finale brute d&rsquo;&eacute;nergie dont seulement 4% pour le solaire photovolta&iuml;que.</h4><p>A ce jour, l&rsquo;autoconsommation solaire, autrement dit le fait de&nbsp;<strong>consommer l&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; produite avec ses propres panneaux solaires</strong>, ne repr&eacute;sente qu&rsquo;une faible part du d&eacute;veloppement du photovolta&iuml;que.<br><strong>Seulement 7% de la puissance raccord&eacute;e</strong>&nbsp;(soit 1.1 GW sur 16) y est d&eacute;di&eacute;e contre 93% pour l&rsquo;injection totale (vente d&rsquo;&eacute;lectricit&eacute; sans autoconsommation de la production).<br><strong>36% des producteurs auto-consomment une partie de leur production</strong>, essentiellement sur des sites r&eacute;sidentiels de petite puissance. Cela ne repr&eacute;sente que 3% de la totalit&eacute; des kWh solaire produit &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle nationale.</p><h4>Mais, la progression est d&eacute;sormais forte : 50% de puissance d&eacute;di&eacute;e raccord&eacute;e en plus en 2021 et 2022, +77% au premier semestre 2023.</h4><p>De plus, le cadre r&egrave;glementaire &eacute;volue favorablement, le dispositif de soutien de l&rsquo;Etat (guichet ouvert) offre depuis 2021 plus d&rsquo;opportunit&eacute; et de nouveaux mod&egrave;les d&rsquo;affaire font leur apparition. Neuf nouveaux producteurs sur 10 (centrale &lt;3kWc) autoconsomment d&eacute;sormais une partie de leur production.<br>Selon RTE, le gisement solaire en autoconsommation serait estim&eacute; &agrave; 40 GW &agrave; l&rsquo;horizon 2035 (source : sch&eacute;ma d&eacute;cennal de d&eacute;veloppement du r&eacute;seau &ndash; 2019).</p><p><em>Pour consulter l'article dans son int&eacute;gralit&eacute;, t&eacute;l&eacute;charger le dossier sur&nbsp;</em><a href="https://www.agri-territoires-loiret.fr/dossiers-thematiques/lauto-consommation-solaire-photovoltaique">L'auto-consommation solaire photovolta&iuml;que | Agri Territoires Loiret (agri-territoires-loiret.fr)</a></p><p>Retrouvez plus de dossiers th&eacute;matiques sur <a href="http://www.agri-territoires-loiret.fr">www.agri-territoires-loiret.fr</a>&nbsp;</p>


Dans un contexte énergétique tendu, l’auto-consommation solaire fait l’objet d’un intérêt croissant dans le domaine agricole. Réduire le montant de la facture d’électricité, voir devenir complètement autonome, voilà ce que l’on peut attendre des panneaux installés sur nos exploitations.

L'auto-consommation solaire photovoltaïque

<h2>L'irrigation, qu&egrave;saco ?</h2><p><strong>Pour vivre, une plante &agrave; besoin d&rsquo;eau, non seulement pour transporter les nutriments des racines aux feuilles et pour transformer le dioxyde de carbone en dioxyg&egrave;ne lors de la&nbsp; photosynth&egrave;se, mais &eacute;galement pour r&eacute;guler sa temp&eacute;rature via la transpiration.</strong><br>Via ce dernier m&eacute;canisme, la plante rejette 98% de l&rsquo;eau capt&eacute;e : seuls 2% sont r&eacute;ellement consomm&eacute;s.<br>En France, l&rsquo;agriculture est principalement pluviale et d&eacute;pend donc des pr&eacute;cipitations. Lorsque ces derni&egrave;res sont insuffisantes, l&rsquo;irrigation permet d&rsquo;assurer un apport ponctuel suffisant en eau pour le plein d&eacute;veloppement de la plante.<br>Le d&eacute;veloppement agricole a permis d&rsquo;obtenir diff&eacute;rentes techniques d&rsquo;irrigation adapt&eacute;es en fonction des diff&eacute;rents types de cultures, de sols et de topographies et de plus en plus &eacute;conomes en eau. L&rsquo;agriculteur doit comparer leurs avantages et inconv&eacute;nients, avec l&rsquo;accompagnement de son conseiller, et choisir la meilleure solution.</p><p><strong><em>Pour consulter l'article dans son int&eacute;gralit&eacute;, t&eacute;l&eacute;charger le dossier sur :&nbsp;</em><a href="https://www.agri-territoires-loiret.fr/dossiers-thematiques/irriguer-et-sadapter-face-au-changement-climatique" target="_blank">Irriguer et s'adapter face au changement climatique | Agri Territoires Loiret (agri-territoires-loiret.fr)</a></strong></p><p>Retrouvez plus de dossiers th&eacute;matiques sur <a href="http://www.agri-territoires-loiret.fr" target="_blank">www.agri-territoires-loiret.fr</a>&nbsp;</p>


Eau, changement climatique et enjeux. Les Chambres d'agriculture sont impliquées dans la gestion concertée de l'eau.

Irriguer et s'adapter : faire face au changement climatique

<p>La fusion de la s&eacute;rie Turbo et la s&eacute;rie Profi III actuelle en une seule machine : telle est le p&eacute;digr&eacute;e de la Profi III Gen. 2, que le constructeur n&eacute;erlandais pr&eacute;sentera en avant-premi&egrave;re &agrave; Agritechnica. Le premier mod&egrave;le de la s&eacute;rie, d&rsquo;une capacit&eacute; de 28m3 sur trois essieux, reprend le concept de pompe centrifuge auto-amor&ccedil;ante, qui ne requiert pas de pompe &agrave; vide ou de pompe &agrave; lobes rotatfs suppl&eacute;mentaire pour alimenter la pompe centrifuge en lisier.</p><p>La Profi III Gen. 2 offre la possibilit&eacute; d'utiliser un broyeur en combinaison avec la pompe centrifuge Les corps &eacute;trangers et ind&eacute;sirables se stoppent dans le broyeur et bac &agrave; pierre pendant le processus de remplissage et les r&eacute;sidus d'herbe ou de paille sont coup&eacute;s. Cela permet de de r&eacute;duire les arr&ecirc;ts caus&eacute;s par des blocages dans la pompe, le broyeur r&eacute;partiteur arri&egrave;re ou les tuyaux de lisier de l'injecteur.</p><h2>Plusieurs variantes &agrave; venir</h2><p>La citerne est construite &agrave; partir d'un ch&acirc;ssis int&eacute;gr&eacute;, &agrave; centre de gravit&eacute; bas et qui peut &ecirc;tre &eacute;quip&eacute; en standard de pneus de grande taille. La capacit&eacute; de levage atteint 9 tonnes. La direction du ou des essieux est assur&eacute;e par un gyroscope, un syst&egrave;me &eacute;lectro-hydraulique qui ne n&eacute;cessite pas de barre de direction pour mesurer l'angle entre le tracteur et la tonne.</p><p>Apr&egrave;s le premier mod&egrave;le en 28m3, la Profi III Gen. 2, sera propos&eacute;e en version tandem en 20m3 avec des pneus 800/60R32 et en 23m3 avec des pneus 900/70R38. Plusieurs variantes seront &eacute;galement propos&eacute;es dans le segment &agrave; trois essieux.</p>


Dotée d’une pompe centrifuge auto-amorçante, pouvant être combinée à un broyeur, la première représentante de la série est dotée d’une capacité de 28m3, avec châssis intégré sur trois essieux.

Kaweco présente la tonne à lisier Profi III Gen. 2

<section><p>Pour cela, votre implication est indispensable et un maximum de r&eacute;ponses &agrave; l&rsquo;enqu&ecirc;te permettra d&rsquo;avoir des r&eacute;sultats fiables et robustes.<br>Dans cet objectif, merci de partager et renseigner l&rsquo;enqu&ecirc;te (bouton ci-dessous) :&nbsp;</p></section><section><p style="text-align:center;"><strong><a href="https://ifipeco.limesurvey.net/URE_Porc" target="_blank" title="LIEN VERS L&rsquo;ENQU&Ecirc;TE ICI">LIEN VERS L&rsquo;ENQU&Ecirc;TE ICI</a></strong></p></section><section><p><strong>Pour les fili&egrave;res volailles et ruminants, l&rsquo;<a href="https://www.linkedin.com/company/itavi/" target="_blank" title="Itavi, Institut Technique de l&rsquo;Aviculture, Pisciculture et Cuniculture">Itavi, Institut Technique de l&rsquo;Aviculture, Pisciculture et Cuniculture</a>, l&rsquo;<a href="https://www.linkedin.com/company/institut-de-lelevage-idele/" target="_blank" title="Institut de l&rsquo;Elevage (idele)">Institut de l&rsquo;Elevage (idele)</a>et le&nbsp;<a href="https://www.linkedin.com/company/gie-elevages-bretagne/" target="_blank" title="GIE ELEVAGES BRETAGNE">GIE ELEVAGES BRETAGNE</a>&nbsp;diffusent des enqu&ecirc;tes pour le m&ecirc;me projet.</strong></p></section><section><p>Dans ce questionnaire, il vous est demand&eacute; une&nbsp;<strong>description de vos b&acirc;timents et de leurs &eacute;quipements de chauffage/ventilation puis vos consommations&nbsp;</strong>ainsi qu&rsquo;une copie de vos factures (<strong>&eacute;lectricit&eacute;/gaz/fioul de l&rsquo;ann&eacute;e</strong>).<br>Ce questionnaire permettra de mettre &agrave; jour les r&eacute;f&eacute;rences de consommation d&rsquo;&eacute;nergie des &eacute;levages, si vous souhaitez recevoir les donn&eacute;es mises &agrave; jour pour vous comparer ou si vous souhaitez participer &agrave; la suite du projet, renseignez vos coordonn&eacute;es &hellip;</p></section><section><p>Le projet URE est financ&eacute; par l&rsquo;ADEME.</p></section>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/1/5/1/2/5802151-1-fre-FR/URE.JPG" alt="" height="140" width="300" /></figure>

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Dans le cadre d’un projet financé par l’ADEME, en partenariat avec les Chambres d’agriculture de Bretagne et les Chambre d’agriculture Pays de la Loire, l’IFIP – Institut du porc mène une enquête pour mettre à jour les consommations d’énergie des élevages de porcs et évaluer les techniques d’économies d’énergie.

[Porcs] Enquête IFIP sur les consommations et techniques d’économie d’énergie des élevages

<p>1,150&nbsp;kg CO2-eq par kg de mati&egrave;re s&egrave;che de luzerne d&eacute;shydrat&eacute;e au cours de la p&eacute;riode 2006-2009 contre 0,494 kg CO2-eq par kg pour la p&eacute;riode 2016-2019, depuis la mise en culture de la luzerne jusqu&rsquo;&agrave; la sortie de l&rsquo;usine de production&nbsp;: tel est le bilan carbone de la fili&egrave;re luzerne d&eacute;shydrat&eacute;e, selon une &eacute;tude de l&rsquo;INRAE et de l&rsquo;universit&eacute; de Reims Champagne-Ardenne. Entre les deux p&eacute;riodes &eacute;tudi&eacute;es, les &eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre ont ainsi &eacute;t&eacute; divis&eacute;es par 2,3. L&rsquo;&eacute;tude s&rsquo;est concentr&eacute;e sur douze usines de production, dont 8 situ&eacute;es dans le Grand Est, repr&eacute;sentant plus de 50 % de la production nationale de luzerne d&eacute;shydrat&eacute;e.</p><h2>Basse temp&eacute;rature et &eacute;nergies renouvelables</h2><p>Les r&eacute;sultats montrent que l&rsquo;innovation et le renouvellement des outils de production entre les deux p&eacute;riodes ont permis de r&eacute;duire la consommation &eacute;nerg&eacute;tique d&rsquo;origine fossile. En effet, en 2006-2007 la plupart des fours utilis&eacute;s pour d&eacute;shydrater la luzerne &eacute;taient chauff&eacute;s &agrave; 750&deg;C et utilisaient principalement de la lignite et du charbon comme source d&rsquo;&eacute;nergie. Au fil des ann&eacute;es, les &eacute;quipements ont &eacute;t&eacute; remplac&eacute;s par des fours fonctionnant &agrave; basse temp&eacute;rature (250&deg;C), ce qui a permis de baisser la consommation globale d&rsquo;&eacute;nergie. Les usines ont &eacute;galement &eacute;quip&eacute; ces fours d&rsquo;injecteurs de biomasse pour utiliser des sources d&rsquo;&eacute;nergies renouvelables comme le bois, du miscanthus et d&rsquo;autres coproduits d&rsquo;origines agricole et foresti&egrave;re. Cependant, l&rsquo;utilisation accrue de biomasse renouvelable a augment&eacute; l&rsquo;impact environnemental global de la production sur le crit&egrave;re de &laquo; l&rsquo;utilisation des terres &raquo; (passant de 0,840 m2/an &agrave; 1,222 m2/an) puisqu&rsquo;il inclut de fait l&rsquo;utilisation de terres pour la production de bois ou de cultures &eacute;nerg&eacute;tiques.</p><h2>2 jours de pr&eacute;-s&eacute;chage au champ contre 2 heures</h2><p>L&rsquo;autre facteur contribuant &agrave; la baisse de l&rsquo;empreinte environnementale de la luzerne d&eacute;shydrat&eacute;e a &eacute;t&eacute; un allongement du temps de pr&eacute;-s&eacute;chage de la luzerne au champ avant la r&eacute;colte, passant de 2-3 heures &agrave; 48 h. En effet, cette technique a permis de r&eacute;duire la teneur en eau de la luzerne r&eacute;colt&eacute;e, ce qui a permis, conjointement &agrave; un climat qui est globalement devenu plus chaud et sec, de fortement r&eacute;duire la consommation d&rsquo;&eacute;nergie du transport de la luzerne et de la d&eacute;shydratation dans les fours. Avec l&agrave; encore, comme pour la biomasse renouvelable, une nuance : si la luzerne est r&eacute;colt&eacute;e trop s&egrave;che au champ, elle perd en qualit&eacute; prot&eacute;ique du fait d&rsquo;une chute potentielle de folioles lors des op&eacute;rations m&eacute;caniques.</p>


Selon une étude de l’INRAE et de l’université de Reims Champagne-Ardenne, l’abandon de la lignite au profit des énergies renouvelables, allié à des fours à basse température,  expliquent, avec l’allongement du pré-séchage au champ, l’amélioration du bilan carbone de la filière.

La luzerne déshydratée divise son empreinte environnementale par 2 en 10 ans

<p>Le 19 janvier 2023, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/fin-prematuree-des-neonicotinoides-sur-betteraves-le-gouvernement-temporise-la-cgb-s-alarme" target="_blank">la Cour de justice de l&rsquo;Union europ&eacute;enne (CJUE) mettait fin pr&eacute;matur&eacute;ment au dispositif d&eacute;rogatoire institu&eacute; par la France en d&eacute;cembre 2020</a>, r&eacute;introduisant pour trois campagnes maximum (2021, 2022, 2023) et sous conditions l&rsquo;usage de n&eacute;onicotino&iuml;des, d&eacute;finitivement bannis en France le 1<sup>er</sup> septembre 2018, pour traiter les semences de betteraves et combattre ainsi les pucerons vecteurs de la jaunisse, virus responsable d&rsquo;une chute de 28,2% sur un an et de 29,3% sur cinq ans de la production betteravi&egrave;re fran&ccedil;aise en 2020, aboutissant au rendement moyen le plus faible des deux d&eacute;cennies pass&eacute;es&nbsp;: 64,9t/ha</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/jaunisse-de-la-betterave-trois-leviers-prometteurs" target="_blank" title="">Jaunisse de la betterave&nbsp;: trois leviers prometteurs</a>
</aside>
<p>Au c&ocirc;t&eacute; de l&rsquo;engagement, par la fili&egrave;re, de r&eacute;duire les doses de n&eacute;onicotino&iuml;des et d&rsquo;implanter des surfaces mellif&egrave;res, la loi du 14 d&eacute;cembre 2020&nbsp;encadrait l&rsquo;implantation de cultures mellif&egrave;res sur les parcelles ayant re&ccedil;u des betteraves trait&eacute;es, en vue de r&eacute;duire l&rsquo;exposition future des pollinisateurs. Un arr&ecirc;t&eacute; du 7 octobre liste les esp&egrave;ces susceptibles d&rsquo;&ecirc;tre implant&eacute;es pour les campagnes 2023, 2024 et 2025. Il s&rsquo;applique aux parcelles non emblav&eacute;es au titre d&rsquo;un cycle cultural &agrave; cette date du 7 octobre.</p><p>En ce qui concerne les cultures interm&eacute;diaires, l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; indique que &laquo;&nbsp;<em>peuvent &ecirc;tre sem&eacute;es, plant&eacute;es ou replant&eacute;es toutes cultures interm&eacute;diaires pour lesquelles les floraisons sont &eacute;vit&eacute;es, ou pour lesquelles une destruction avant floraison est r&eacute;alis&eacute;e</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Le cas des parcelles trait&eacute;es en 2021</h2><p>Pour la campagne 2023 sont autoris&eacute;s&nbsp;: avoine, bl&eacute;, choux, cultures fourrag&egrave;res non attractives, cultures l&eacute;gumi&egrave;res non attractives, endive, f&eacute;tuque (semences), moha, oignon, orge, ray-grass, seigle, betterave sucri&egrave;re, &eacute;peautre, &eacute;pinard porte-graine, gramin&eacute;es fourrag&egrave;res porte-graine, haricot, miscanthus, soja, tabac, triticale, tritordeum, chanvre, ma&iuml;s, pavot/&oelig;illette, pomme de terre, millet, quinoa.</p><p>Pour la campagne 2024 sont autoris&eacute;s&nbsp;: colza, cultures fourrag&egrave;res mellif&egrave;res, cultures l&eacute;gumi&egrave;res mellif&egrave;res, f&eacute;verole, lin fibre, luzerne, moutarde tardive, phac&eacute;lie, pois, radis, tournesol, tr&egrave;fle, vesce, lupin, sarrasin, sorgho.</p><h2>Le cas des parcelles trait&eacute;es en 2022</h2><p>Pour la campagne 2023 sont autoris&eacute;s&nbsp;: avoine, bl&eacute;, choux, cultures fourrag&egrave;res non attractives, cultures l&eacute;gumi&egrave;res non attractives, endive, f&eacute;tuque (semences), moha, oignon, orge, ray-grass, seigle, betterave sucri&egrave;re, &eacute;peautre, &eacute;pinard porte-graine, gramin&eacute;es fourrag&egrave;res porte-graine, haricot, miscanthus, soja, tabac, triticale, tritordeum.</p><p>Pour la campagne 2024 sont autoris&eacute;s&nbsp;: chanvre, ma&iuml;s, pavot/&oelig;illette, pomme de terre, millet, quinoa.</p><p>Pour la campagne 2025 sont autoris&eacute;s&nbsp;: colza, cultures fourrag&egrave;res mellif&egrave;res, cultures l&eacute;gumi&egrave;res mellif&egrave;res, f&eacute;verole, lin fibre, luzerne, moutarde tardive, phac&eacute;lie, pois, radis, tournesol, tr&egrave;fle, vesce, lupin, sarrasin, sorgho.</p>


Un arrêté liste les espèces susceptibles d’être implantées, qu’il s’agisse des cultures de rente comme des cultures intermédiaires, avec pour objectif la réduction de l’exposition aux pollinisateurs.

Que semer sur les parcelles ayant reçu des néonicotinoïdes en 2021 et 2022 ?

<p><strong>&laquo;&nbsp;On disposera des moyens des agriculteurs&nbsp;&raquo;,</strong> s&rsquo;&eacute;tait f&eacute;licit&eacute; le pr&eacute;fet Babre, &agrave; l&rsquo;occasion de la signature d&rsquo;une convention liant <a href="http://www.eure-agricole.fr/actualites/prevention-incendie-des-binomes-entre-forces-du-feu-et-agriculteurs:UV6FQ31C.html" target="_blank">le Sdis27 au monde agricole en juin 2023</a>. C&rsquo;est chose faite. Pr&eacute;cisions cartographiques, mise &agrave; disposition de mat&eacute;riels&hellip; <strong>&laquo;</strong>&nbsp;<strong>Le monde agricole fait d&eacute;sormais partie int&eacute;grante de notre engagement op&eacute;rationnel&nbsp;&raquo;, </strong>introduit le colonel hors-classe Emmanuel Ducouret, directeur d&eacute;partemental du Sdis de l&rsquo;Eure, &agrave; l&rsquo;occasion de la pr&eacute;sentation du bilan feu de la saison 2023, mercredi 11 octobre 2023, au Neubourg dans l'Eure.</p>

<h3><strong>Moins 46 % de surfaces br&ucirc;l&eacute;es</strong></h3>

<p><strong>&laquo;&nbsp;Le d&eacute;partement est en vigilance s&eacute;cheresse depuis mars dernier et, pourtant, nous avons eu des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques atypiques, </strong>relate le lieutenant-colonel Alain Loriot, adjoint au chef du groupement des op&eacute;rations<strong>. Sur les cartes de pr&eacute;vention des risques, les couleurs allaient de tout &agrave; rien. Il a fallu analyser pr&eacute;cis&eacute;ment. Nous avons pris beaucoup plus de pr&eacute;cautions. &raquo;&nbsp; </strong></p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/conduite-dengins-agricoles-une-piqure-de-rappel-necessaire" target="_blank">Conduite d&rsquo;engins agricoles : une piq&ucirc;re de rappel n&eacute;cessaire</a></div>

<p>Le nouveau dispositif op&eacute;rationnel des sapeurs-pompiers de l&rsquo;Eure, renforc&eacute; par la participation des agriculteurs, a &eacute;t&eacute; efficace. <strong>&laquo;&nbsp;Nous notons une baisse de 30 % des feux agricoles et 46 % de surfaces brul&eacute;es &raquo;, </strong>souligne le lieutenant-colonel Alain Loriot. Sur la totalit&eacute; des feux de la saison, 1 956 sapeurs-pompiers ont &eacute;t&eacute; engag&eacute;s. <strong>&laquo;&nbsp;L&rsquo;Eure est le premier d&eacute;partement en termes de nombres de feux mais pas en superficie, ce qui prouve l&rsquo;efficacit&eacute; de notre action. Les feux sont contenus tr&egrave;s rapidement&nbsp;&raquo;, </strong>a pr&eacute;cis&eacute; le pr&eacute;fet Simon Babre.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/video-lagriculture-au-coeur-dun-plan-orsec-contre-les-incendies-dans-le-calvados" target="_blank">L&rsquo;agriculture au c&oelig;ur d&rsquo;un plan Orsec contre les incendies dans le Calvados</a></div>

<h3><strong>Trois axes de travail</strong></h3>

<p>Alors que la saison 2023 est termin&eacute;e, les r&eacute;flexions pour 2024 sont d&eacute;j&agrave; r&eacute;alis&eacute;es. La p&eacute;rennisation des risques (en maintenant les &eacute;changes avec le monde agricole et forestier), l&rsquo;am&eacute;lioration des moyens et le d&eacute;veloppement des comp&eacute;tences&nbsp;sont les trois axes de travail pour l&rsquo;ann&eacute;e. <strong>&laquo;&nbsp;Nous allons aussi soutenir le travail national de pr&eacute;vention contre les feux gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;outil de situation op&eacute;rationnel partag&eacute; &raquo;,</strong> conclut le colonel hors-classe Ducouret.</p>

<div class="encadre"><strong>La saison 2023, c&rsquo;est&hellip;</strong></div>

<div class="encadre">150 interventions</div>

<div class="encadre">1 952 sapeurs-pompiers engag&eacute;s</div>

<div class="encadre">314 ha br&ucirc;l&eacute;s</div>

<div class="encadre">46 % de surfaces brul&eacute;es en moins</div>

<div class="encadre">26 habitations prot&eacute;g&eacute;es</div>

<div class="encadre">6 personnes et 3 chevaux &eacute;vacu&eacute;s</div>

<div class="encadre">4 fermes pr&eacute;serv&eacute;es</div>

<div class="encadre">4 engins agricoles pr&eacute;serv&eacute;s (tracteurs et moissonneuses-batteuses)</div>



<p>Le bilan feu de la saison 2023 dans le département de l’Eure est rassurant. L’aide du monde agricole et le professionnalisme des équipes du Sdis y sont pour quelque chose. Il a été présenté mercredi 11 octobre 2023, au Neubourg.</p>

Binôme forces du feu et agriculteurs, le combo gagnant

<p>C&rsquo;est sur une parcelle voisine des &eacute;tablissements Soetaert, &agrave; La Vespi&egrave;re dans le <a href="https://www.agriculteur-normand.com/calvados?page_manager_page_variant_weight=-99&amp;overridden_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;base_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;page_manager_page=page_liste&amp;page_manager_page_variant=page_liste-panels_variant-1" target="_blank">Calvados</a>, que la porte ouverte s&rsquo;est d&eacute;roul&eacute;e vendredi 6 octobre 2023. Une cinquantaine de personnes a fait le d&eacute;placement pour venir d&eacute;couvrir ou s&rsquo;essayer aux charrues et d&eacute;chaumeurs &agrave; disques ind&eacute;pendants Amazone, partenaire historique de Soetaert. L&rsquo;un d&rsquo;entre eux, le Catros XL d&rsquo;Amazone et ses disques de 610 mm ont particuli&egrave;rement retenu l&rsquo;attention.</p>

<h3><strong>Des bras monodisques</strong></h3>

<p><strong>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un outil apte &agrave; travailler des volumes importants, ce que conforte son ch&acirc;ssis haut et ouvert. Il est id&eacute;al pour les exploitations o&ugrave; le volume de mati&egrave;res organiques est important&nbsp;&raquo;,</strong> assurent Arnaud Brosse, d&eacute;monstrateur Amazone et Victor Lejeune, commercial chez Soetaert.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/demonstration-gregoire-besson-par-sm3-claas" target="_blank">D&eacute;monstration Gr&eacute;goire Besson par SM3 Claas</a></div>

<p>Pour &eacute;viter une usure pr&eacute;matur&eacute;e des disques, le Catros XL est dot&eacute; de bras monodisques en fonte et de trains modifiables, &agrave; l&rsquo;avant et &agrave; l&rsquo;arri&egrave;re, pour rattraper l&rsquo;usure, surtout sur les disques avant. Ces derniers, sur ce mod&egrave;le, font 610 mm pour des profondeurs de travail jusqu&rsquo;&agrave; 16 cm.</p>

<h3><strong>6 &agrave; 7 ha &agrave; l&rsquo;heure</strong></h3>

<p><strong>&laquo;&nbsp;Ses largeurs de travail&nbsp;: 3 &agrave; 6 m. Ses vitesses&nbsp;:&nbsp; 12 &agrave; 18 km/h soit 6 &agrave; 7 ha par heure&nbsp;&raquo;, </strong>indique Arnaud Brosse, qui pr&eacute;cise que le repliage est sym&eacute;trique. Pour ce mod&egrave;le, il est conseill&eacute; d&rsquo;avoir un minimum de 180 cv. <strong>&laquo; On peut aller jusqu&rsquo;&agrave; 215 cv et l&agrave;, c&rsquo;est la promenade&nbsp;&raquo;,</strong> poursuit Victor Lejeune, avant de remonter dans le tracteur et de poursuivre la d&eacute;monstration aux visiteurs.</p>

<div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/demonstration-depandeurs-samson-polyvalents-en-normandie" target="_blank">D&eacute;monstration d'&eacute;pandeurs Samson polyvalents en Normandie</a></div>



<p>A l’occasion de leur porte ouverte, vendredi 6 octobre 2023 à La Vespière dans le Calvados, les établissements Soetaert ont présenté des charrues et des déchaumeurs à disques de leur partenaire historique Amazone. Focus sur le Catros XL.</p>

Soetaert et Amazone : une cinquantaine d'agriculteurs venue découvrir la gamme

<p><strong>&laquo;&nbsp;Maintenant, nous avons la reconnaissance de nos pairs.&nbsp;&raquo; </strong>Audrey et Sylvain Fortin sont heureux. Ces &eacute;leveurs de ch&egrave;vres &agrave; Tr&eacute;mont dasn l'<a href="https://www.agriculteur-normand.com/orne?page_manager_page_variant_weight=-99&amp;overridden_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;base_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;page_manager_page=page_liste&amp;page_manager_page_variant=page_liste-panels_variant-1" target="_blank">Orne</a> ont obtenu deux prix lors du Concours mondial de fromage 2023, &agrave; Tours. Une m&eacute;daille de bronze et une m&eacute;daille d&rsquo;or.&nbsp;<strong>&laquo;&nbsp;Nous ne nous attendions pas &agrave; cela. Il y avait 1 540 fromages, 35 nationalit&eacute;s repr&eacute;sent&eacute;es&hellip; De vrais professionnels. C&rsquo;&eacute;tait une bonne surprise, une belle r&eacute;compense pour notre travail&nbsp;&raquo;,</strong> se r&eacute;jouit Audrey Fortin. Elle et son mari ont pu participer &agrave; ce concours gr&acirc;ce &agrave; l&rsquo;insistance d&rsquo;une de leurs clientes, Alison. <strong>&laquo;&nbsp;Elle a insist&eacute; malgr&eacute; nos r&eacute;ticences.&nbsp;&raquo; </strong>Voil&agrave; qui a pay&eacute;&nbsp;!</p><h3 class="intertitre"><strong>Yaourts et fromages</strong></h3><p>Sur l&rsquo;exploitation des Ch&egrave;vres de Jabi, cr&eacute;&eacute;e en 2017, on retrouve&nbsp;50 ch&egrave;vres laiti&egrave;res &ndash; elles produisent 900 l de lait chacune par an &ndash;, huit ch&egrave;vres de renouvellement et trois boucs, sur 6 ha de prairies permanentes. Yaourts et fromages sont produits &agrave; la ferme, dont le Tr&egrave;fle du Perche, moul&eacute; &agrave; la louche.</p><div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/des-chevres-anglo-nubiennes-elisent-domicile-dans-lorne" target="_blank">Des ch&egrave;vres Anglo nubiennes &eacute;lisent domicile dans l&rsquo;Orne</a></div><p>Autour de ce dernier se sont regroup&eacute;s seize producteurs. Le but&nbsp;: d&eacute;fendre ce fromage pour le voir, peut-&ecirc;tre un jour, labellis&eacute; IGP (indication g&eacute;ographique prot&eacute;g&eacute;e). <strong>&laquo;&nbsp;Il fonctionne tr&egrave;s bien &agrave; la vente &raquo;,</strong> pr&eacute;cise l&rsquo;&eacute;leveuse. Un cahier des charges est &eacute;tabli pour produire ce fameux Tr&egrave;fle du Perche&nbsp;: du fourrage percheron, douze jours d&rsquo;affinage, moul&eacute; puis cendr&eacute;.</p><div class="encadre">Lire aussi : <a href="https://www.agriculteur-normand.com/video-chevres-angoras-laine-mohair-et-couleurs-chatoyantes" target="_blank">Ch&egrave;vres angoras, laine mohair et couleurs chatoyantes</a></div><h3><strong>&laquo;&nbsp;Notre mini salon de l&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo;</strong></h3><p>M&eacute;dailles, yaourts et fromages seront sur le stand des Ch&egrave;vres de Jabi, au Salon tous paysans comme depuis plusieurs ann&eacute;es. <strong>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est une date qu&rsquo;on adore. C&rsquo;est notre mini salon de l&rsquo;agriculture. On retrouve nos clients et notre groupe de producteurs du r&eacute;seau Bienvenue &agrave; la ferme&nbsp;!&nbsp;&raquo;</strong></p><div class="encadre"><strong>Pratique&nbsp;:</strong> Salon tous paysans, samedi 28 et dimanche 29 octobre 2023 &agrave; Alen&ccedil;on dans l'<a href="https://www.agriculteur-normand.com/orne?page_manager_page_variant_weight=-99&amp;overridden_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;base_route_name=entity.taxonomy_term.canonical&amp;page_manager_page=page_liste&amp;page_manager_page_variant=page_liste-panels_variant-1" target="_blank">Orne</a>, tarifs&nbsp;: 5 &euro; et gratuit pour les moins de 12 ans. Restauration et buvette 100 % normandes.</div><p>&nbsp;</p>



<p>Audrey et Sylvain Fortin, éleveurs de chèvres à Trémont, alias Les chèvres de Jabi, ont remporté deux prix à l’occasion du Concours mondial de fromage 2023. Ils seront présents au Salon tous paysans, les 28 et 29 octobre 2023 à Alençon dans l'Orne, munis de leur précieux mets de chèvres.</p>

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