<p><strong>Pouvez-vous pr&eacute;senter Unigrains&nbsp;?</strong></p><p>Unigrains est l&rsquo;h&eacute;ritage de c&eacute;r&eacute;aliers fran&ccedil;ais visionnaires anim&eacute;s par la volont&eacute; d&rsquo;investir pour valoriser les productions agricoles et renforcer le lien essentiel entre agriculture et agroalimentaire.</p><p>D&egrave;s 1963, les c&eacute;r&eacute;aliers-fondateurs d&rsquo;Unigrains avaient compris la force de r&eacute;unir au sein de sa gouvernance et autour de l&rsquo;AGPB et l&rsquo;AGPM, toutes les parties prenantes de leur &eacute;cosyst&egrave;me, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de grandes banques fran&ccedil;aises, du monde coop&eacute;ratif agricole, du n&eacute;goce ou encore de l&rsquo;industrie. Depuis plus de 60 ans, cette diversit&eacute; de perspectives et cet engagement collectif guident son action au service de la fili&egrave;re agri-agroalimentaire.</p><p>Aujourd&rsquo;hui, c&rsquo;est en tant qu&rsquo;investisseur sectoriel, actif et responsable qu&rsquo;Unigrains soutient le d&eacute;veloppement &agrave; long terme des entreprises de l&rsquo;agroalimentaire de toutes tailles et &agrave; chaque maillon de la cha&icirc;ne de valeur. Il s&rsquo;agit d&rsquo;identifier, puis d&rsquo;accompagner, des projets d&rsquo;avenir pour nos entreprises et structurants pour nos fili&egrave;res.</p><p>Eric THIROUIN, pr&eacute;sident d&rsquo;Unigrains</p><p>C&rsquo;est ainsi que, depuis sa cr&eacute;ation, Unigrains a accompagn&eacute; plus de 1&nbsp;000 entreprises fran&ccedil;aises de l&rsquo;agri-agroalimentaire, t&eacute;moignant de son engagement au service de sa fili&egrave;re, des territoires et de l&rsquo;&eacute;conomie r&eacute;elle.</p><p><strong>Comment est-ce qu&rsquo;Unigrains int&egrave;gre les enjeux li&eacute;s &agrave; la RSE&nbsp;?</strong></p><p>Actif au sein de la gouvernance de 80 entreprises de l&rsquo;agroalimentaire, Unigrains porte un r&ocirc;le tout particulier&nbsp;: promouvoir et accompagner les d&eacute;marches responsables de chaque entreprise-partenaire, en tenant compte de ses particularit&eacute;s, de ses enjeux sp&eacute;cifiques et de ses axes d&rsquo;am&eacute;lioration.&nbsp;</p><p>C&rsquo;est pourquoi Unigrains met en &oelig;uvre les meilleures pratiques en mati&egrave;re d&rsquo;investissement responsable, int&eacute;grant des crit&egrave;res d&rsquo;analyse et de suivi RSE, pilot&eacute;s par les &eacute;quipes d&rsquo;investissement et de RSE. L&rsquo;accompagnement d&rsquo;Unigrains se traduit &eacute;galement par l&rsquo;animation de son r&eacute;seau et le partage avec les dirigeants de ses entreprises-partenaires.</p><p>Le sujet est strat&eacute;gique pour Unigrains car les enjeux extra-financiers, tels que le changement climatique, la transition &eacute;nerg&eacute;tique ou encore l&rsquo;agro&eacute;cologie, impactent directement la performance financi&egrave;re et la p&eacute;rennit&eacute; de ses entreprises-partenaires.</p><p>&nbsp;Au-del&agrave; de sa Politique d&rsquo;Investissement Responsable, Unigrains cherche &agrave; &ecirc;tre exemplaire dans sa propre d&eacute;marche RSE. La solidarit&eacute; en est un pilier important, notamment au regard de l&rsquo;engagement des 70 collaborateurs d&rsquo;Unigrains qui recherchent &ndash; y compris dans la vie professionnelle &ndash; un sens et des valeurs qui d&eacute;passent le cadre d&rsquo;un simple travail. Cet engagement solidaire s&rsquo;exprime notamment &agrave; travers les partenariats qu&rsquo;Unigrains noue avec des associations telles que Fert, les Banques Alimentaires, le Secours populaire fran&ccedil;ais et, bien &eacute;videmment, SOLAAL.</p><p><strong>Quelles sont les raisons qui am&egrave;nent Unigrains &agrave; soutenir SOLAAL ?</strong></p><p>Le positionnement unique de SOLAAL &ndash; reliant agriculture et solidarit&eacute; alimentaire &ndash; r&eacute;sonne profond&eacute;ment avec la vision d&rsquo;Unigrains. Nous partageons avec SOLAAL des valeurs communes&nbsp;telles que l&rsquo;entraide, le pragmatisme ou encore l&rsquo;engagement collectif. Aussi, comme Unigrains, l&rsquo;approche de SOLAAL r&eacute;unit l&rsquo;ensemble de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me agricole et en particulier la fili&egrave;re c&eacute;r&eacute;ali&egrave;re. Beaucoup de points communs&nbsp;!&nbsp;</p><p>Surtout, c&rsquo;est l&rsquo;action de SOLAAL, face &agrave; la pr&eacute;carit&eacute; alimentaire, qui nous tient &agrave; c&oelig;ur et que nous saluons. Nous sommes convaincus que c&rsquo;est ensemble, en f&eacute;d&eacute;rant tous les acteurs de notre fili&egrave;re, que nous pourrons apporter l&rsquo;aide n&eacute;cessaire &agrave; ceux qui en ont le plus besoin.</p>


« Le positionnement unique de SOLAAL – reliant agriculture et solidarité alimentaire – résonne profondément avec la vision d’Unigrains. Nous partageons avec SOLAAL des valeurs communes telles que l’entraide, le pragmatisme ou encore l’engagement collectif. » selon Eric THIROUIN, Président d’Unigrains

Interview d’Eric THIROUIN, Président d’Unigrains

<p>Avec les &laquo; &Eacute;toiles de l&rsquo;agriculture et de la viticulture &raquo; , ACDT, dont le Cr&eacute;dit Agricole du Nord Est est l&rsquo;un des partenaires, souhaite donner de la visibilit&eacute; &agrave; des agriculteurs, viticulteurs, &eacute;leveurs et autres acteurs connexes qui initient sur leurs exploitations dans l'Aisne, les Ardennes et la Marne:</p><ul><li>des actions innovantes et/ou p&eacute;dagogiques</li><li>des d&eacute;marches &eacute;co-responsables ou de s&eacute;curit&eacute;.</li></ul><p>Les candidatures sont ouvertes du 15 octobre au 31 d&eacute;cembre 2024 dans 8 cat&eacute;gories&nbsp;:</p><ul><li>l&rsquo;&Eacute;toile de l&rsquo;agriculture circuit-court</li><li>l&rsquo;&Eacute;toile de l&rsquo;innovation ou agriculture connect&eacute;e</li><li>l&rsquo;&Eacute;toile de la d&eacute;marche &eacute;co responsable</li><li>l&rsquo;&Eacute;toile de l&rsquo;installation/transmission</li><li>l&rsquo;&Eacute;toile de la pr&eacute;vention/s&eacute;curit&eacute;</li><li>L&rsquo;&Eacute;toile de l&rsquo;oenotourisme, de l&rsquo;agrotourisme</li><li>l&rsquo;&Eacute;toile de la communication de l&rsquo;ann&eacute;e</li><li>l&rsquo;&Eacute;toile Coup de Coeur*</li></ul><p>Toutes les informations sont disponibles sur le site les&nbsp;<strong><a href="https://www.etoiles-agriculture-viticulture.fr/#:~:text=Elle%20r%C3%A9compensera%20la%20mise%20en%20%C5%93uvre%20d'une%20production%20agricole,le%20temps%20de%20cette%20production.">&Eacute;toiles de l&rsquo;agriculture et de la viticulture&nbsp;</a></strong></p><p>Parlons-en autour de nous pour contribuer &agrave; valoriser les savoir-faire de nos agriculteurs, viticulteurs, &eacute;leveurs et autres acteurs connexes.</p><p>&nbsp;</p><p>*<em>Ne fait pas partie des candidatures mais r&eacute;compense un(e) exploitant(e), une structure rassemblant plusieurs acteurs, et dont la personnalit&eacute;, l&rsquo;activit&eacute;, l&rsquo;engagement au cours de l&rsquo;ann&eacute;e en faveur de l&rsquo;agriculture, de la viticulture m&eacute;rite un &eacute;clairage particulier.</em></p>


Après une 1re édition réussie en 2024, le collectif  ACDT, "Agriculture, cœur de nos territoires", vient de lancer la 2e édition des « Étoiles de l’agriculture et de la viticulture » en association avec le journal l’Union.

2e édition des Étoiles de l’Agriculture et de la Viticulture

<p>&laquo;&nbsp;<em>En 2023, la production d&rsquo;animaux biologiques a recul&eacute; pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, passant de 63.265 tonnes &eacute;quivalent-carcasse (Tec) en 2022 &agrave; 52.011 Tec en 2023, soit une baisse de 18%. Cette diminution s&rsquo;explique par le d&eacute;tournement des consommateurs vis-&agrave;-vis des produits bio d&ucirc; &agrave; l&rsquo;importante inflation ces derni&egrave;res ann&eacute;es, qui engendre une baisse de consommation de produits de qualit&eacute; dont le bio et au manque de clart&eacute; sur les b&eacute;n&eacute;fices consommateurs apport&eacute;s par la fili&egrave;re. Cette situation a entra&icirc;n&eacute; des difficult&eacute;s de valorisation des animaux en bio, impliquant des r&eacute;affectations vers le march&eacute; conventionnel, la cong&eacute;lation des produits et des arr&ecirc;ts d&rsquo;&eacute;levage</em>&nbsp;&raquo;. Tel est le constat dress&eacute; par la Commission bio d&rsquo;Interbev,&nbsp;qui lancera en 2025 une campagne de communication d&rsquo;ampleur afin de relancer la consommation et de soutenir la croissance de la fili&egrave;re.&nbsp;Apr&egrave;s un recul de 17% en 2022, la consommation de viande bio a de nouveau baiss&eacute; de 17% en 2023.&nbsp;Maigre consolation&nbsp;: 100% de la viande bio est d&rsquo;origine France.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/3/1/4/6394134-1-fre-FR/4cdaa65fb0c3-abattages-png" alt="Evolution des abattages de viandes bio en tonnes &eacute;quivalent-carcasse (Source Interbev)" height="1218" width="1896" /><figcaption>Evolution des abattages de viandes bio en tonnes &eacute;quivalent-carcasse (Source Interbev)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Bovins&nbsp;: chute des ventes en GMS</h2><p>Avec 26.149 tonnes, la production totale de viande bovine bio a baiss&eacute; de 14%, sous l&rsquo;effet de la contraction du cheptel total de bovins bio et des r&eacute;affectations d&rsquo;animaux vers le conventionnel.&nbsp;Les abattages de gros bovins bio allaitants ont accus&eacute; un recul de 18% sous l&rsquo;effet de la compression du march&eacute;, des prix de vente &eacute;lev&eacute;s en conventionnel et d&rsquo;une stagnation du nombre de producteurs engag&eacute;s en bio et du cheptel allaitant bio. Les abattages de bovins laitiers et mixtes ont baiss&eacute; de 7% et ceux de veaux de 12%. En GMS, qui assure 52% des d&eacute;bouch&eacute;s de la viande de b&oelig;uf bio (hach&eacute; et pi&egrave;c&eacute;s), les ventes ont baiss&eacute; de 20%. Sur deux ans, la baisse atteint 37%.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-le-plafond-de-vert-de-l-agriculture-bio" target="_blank" title="">[Dossier] Le plafond de vert de l'agriculture bio</a>
</aside>
<h2>Ovins&nbsp;: moins de production, plus d&rsquo;&eacute;leveurs</h2><p>En 2023, les abattages d&rsquo;ovins bio ont diminu&eacute; de 12% mais la production de la fili&egrave;re ovine a continu&eacute; de progresser en termes de cheptel, avec une augmentation de 3,3% du cheptel de brebis viande&nbsp;et une hausse de 5,6% du nombre d&rsquo;&eacute;leveurs. Les ventes en GMS, en magasins sp&eacute;cialis&eacute;s et en boucheries artisanales ont diminu&eacute; respectivement de 13%, 14%, et 13%. En revanche, la RHD a connu une l&eacute;g&egrave;re augmentation de 3%, tout comme la vente directe, qui a progress&eacute; de 1%. L&rsquo;agneau bio est la viande la plus commercialis&eacute;e en vente directe, &agrave; hauteur de 25%.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/3/1/4/6394137-1-fre-FR/2e44d7819553-consommation-png" alt="Evolution de la consommation des viandes bio par circuite de distribution (Source : Interbev)" height="1172" width="2020" /><figcaption>Evolution de la consommation des viandes bio par circuite de distribution (Source : Interbev)</figcaption></figure>

</div>
<h2>Porc&nbsp;: retour au niveau de 2018-2018</h2><p>En 2023, la fili&egrave;re porcine bio a subi une r&eacute;duction notable de sa production, avec une baisse de 23% des abattages, passant de 27.381 tonnes en 2022 &agrave; 21.008 tonnes en 2023. Cette diminution est li&eacute;e &agrave; la baisse de la consommation de viande comme de charcuterie. Le nombre de truies biologiques certifi&eacute;es a diminu&eacute; de 11,6%, et le nombre d&rsquo;&eacute;levages avec truies a baiss&eacute; de 7,6% marquant la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive de d&eacute;clin. Le march&eacute; du porc bio se situe d&eacute;sormais &agrave; des niveaux comparables &agrave; ceux de 2017/2018, refl&eacute;tant un retour en arri&egrave;re dans la croissance de la fili&egrave;re. Les ventes en GMS, en magasins sp&eacute;cialis&eacute;s et en boucheries ont diminu&eacute; respectivement de 33%, 17%, et 30%. En revanche, la vente directe a augment&eacute; de 7%, et les volumes en RHD ont l&eacute;g&egrave;rement progress&eacute; de 1%.</p>


La production d’animaux bio a reculé de 18% et la consommation de 17%, affectant toutes les espèces et tous les circuits de distribution, à l’exception de la vente directe, selon l’Observatoire des viandes bio d’Interbev, qui lancera en 2025 une campagne de communication d’ampleur.

En 2023, le marché des viandes bio chute lourdement

<p>La production laiti&egrave;re est actuellement peu dynamique dans les grands bassins exportateurs mondiaux. Les &eacute;volutions globales sur l&rsquo;ensemble des douze derniers mois montrent une l&eacute;g&egrave;re baisse aussi bien en Nouvelle-Z&eacute;lande, aux Etats-Unis que dans l&rsquo;Union Europ&eacute;enne. En France, apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es de baisse, la production laiti&egrave;re a repris un peu de vigueur depuis la fin de l&rsquo;ann&eacute;e 2023.</p><figure  style="text-align: left;">
    <iframe type="text/html" width="640" height="360" src="https://www.youtube.com/embed/E6i25AFzhG4?autoplay=0"
            frameborder="0"></iframe>
    <figcaption>cniel</figcaption>
</figure>
<p>Le prix unitaire des charges dans les &eacute;levages laitiers diminue apr&egrave;s une p&eacute;riode de forte augmentation. Selon l&rsquo;enqu&ecirc;te mensuelle laiti&egrave;re de FranceAgriMer, le prix standard du lait de vache conventionnel sur le mois d&rsquo;ao&ucirc;t 2023 se situe au-dessus du niveau d&rsquo;ao&ucirc;t 2023. Les prix des produits laitiers vendus en magasin tendent &agrave; se stabiliser depuis plusieurs mois.</p><p>La situation globale des march&eacute;s &eacute;volue actuellement de fa&ccedil;on mod&eacute;r&eacute;e, si ce n&rsquo;est pour les produits industriels qui pr&eacute;sentent des trajectoires contrast&eacute;es pour les prix du beurre et de la poudre de lait &eacute;cr&eacute;m&eacute;.</p>


Les prix du beurre industriel et de la poudre de lait écrémé évoluent actuellement de façon opposée. Le beurre se trouve dans une phase ascendante. En revanche, la tendance est plutôt stable pour la poudre de lait écrémé.

Prix du beurre et de la poudre de lait : trajectoire opposée et stabilisation des coûts laitiers

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vigne-des-demandes-d-arrachage-a-hauteur-de-27-452-hectares" target="_blank">Des demandes d&rsquo;arrachage &agrave; hauteur de 27.461&nbsp;hectares</a></h2><p>Le seuil de 30.000 hectares n&rsquo;ayant pas &eacute;t&eacute; atteint, les viticulteurs recevront une aide forfaitaire de 4000&euro;/ha pour arracher leurs parcelles d&rsquo;ici &agrave; juin 2025 et envisager une &eacute;ventuelle conversion &agrave; d&rsquo;autres cultures que le raisin de cuve. En attendant un hypoth&eacute;tique dispositif d&rsquo;arrachage temporaire. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vigne-des-demandes-d-arrachage-a-hauteur-de-27-452-hectares" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/2/2/7/6397223-1-fre-FR/e553a0656e18-arrache-jpg" alt="Les quatre d&eacute;partements viticoles du Languedoc-Roussillon cumulent des demandes d&rsquo;arrachage pour pr&egrave;s de 15.000 hectares (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1428" width="2626" /><figcaption>Les quatre d&eacute;partements viticoles du Languedoc-Roussillon cumulent des demandes d&rsquo;arrachage pour pr&egrave;s de 15.000 hectares (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-la-2eme-vendange-la-plus-faible-depuis-1945">En 2024, la 2<sup>&egrave;me</sup> vendange la plus faible depuis 1945</a></h2><p>Les intemp&eacute;ries ont amoindri le potentiel d&egrave;s la floraison avant que le mildiou n&rsquo;entache feuillage et grappes dans quasiment tous les bassins de production, aboutissant &agrave; une production estim&eacute;e &agrave; 36,9&nbsp;millions d&rsquo;hectolitres. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2024-la-2eme-vendange-la-plus-faible-depuis-1945" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/3/1/4/6394131-1-fre-FR/d6f9e75f4eb5-vendange-jpg" alt="Avec 36,9Mhl, la vendange 2024 est plus faible que celle de 2021 marqu&eacute;e par un&nbsp;gel massif (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1308" width="2388" /><figcaption>Avec 36,9Mhl, la vendange 2024 est plus faible que celle de 2021 marqu&eacute;e par un&nbsp;gel massif (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-prix-le-grand-abstinent-de-la-filiere-viticole" target="_blank">Le prix du vin, le grand abstinent de la crise&nbsp;viticole</a></h2><p>Au-del&agrave; des enjeux climatiques et sociologiques, qui p&egrave;sent sur la production et sur la consommation, la fili&egrave;re viticole butte sur la cr&eacute;ation de valeur alors qu&rsquo;une larme de 10 centimes au verre pourrait &eacute;viter une h&eacute;morragie du vignoble, selon des repr&eacute;sentants professionnels de l&rsquo;H&eacute;rault, r&eacute;unis &agrave; Dionysud. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-prix-le-grand-abstinent-de-la-filiere-viticole" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/8/1/3/6393189-1-fre-FR/262ba8a9d4a7-friches-jpg" alt="Dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales, o&ugrave; on a r&eacute;colt&eacute; 500 kg/ha de raisin dans certaines parcelles,&nbsp;la friche est en passe de devenir la culture n&deg;1 derri&egrave;re les prairies (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1502" width="2406" /><figcaption>Dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales, o&ugrave; on a r&eacute;colt&eacute; 500 kg/ha de raisin dans certaines parcelles,&nbsp;la friche est en passe de devenir la culture n&deg;1 derri&egrave;re les prairies (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-dans-les-po-sur-cette-syrah-on-a-perdu-de-l-argent-en-la-vendangeant">S&eacute;cheresse&nbsp;dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales : &laquo;&nbsp;Sur cette syrah, on a perdu de l&rsquo;argent en la vendangeant &raquo;</a></h2><p>[Reportage] Dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales, apr&egrave;s trois ann&eacute;es de s&eacute;cheresse, le rendement moyen est tomb&eacute; autour de 20 hl/ha, bien en-de&ccedil;&agrave; des seuils de rentabilit&eacute;. Le plan d&rsquo;arrachage pourrait effacer la vigne du territoire, sans autre alternative que la friche&hellip; sinon les cactus. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-dans-les-po-sur-cette-syrah-on-a-perdu-de-l-argent-en-la-vendangeant" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/9/1/3/6393192-1-fre-FR/95171b37041b-paraire-jpg" alt="Amaury Paraire&nbsp;devant une parcelle de syrah, &laquo;&nbsp;foudroy&eacute;e par le soleil&nbsp;&raquo; (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1402" width="2400" /><figcaption>Amaury Paraire&nbsp;devant une parcelle de syrah, &laquo;&nbsp;foudroy&eacute;e par le soleil&nbsp;&raquo; (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-terrats-66-la-cave-coop-suspendue-au-pas-du-lezard-ocelle-et-au-vol-de-la-pie-grieche" target="_blank">A Terrats (66), la cave coop suspendue au pas du l&eacute;zard ocell&eacute; et au vol de la pie-gri&egrave;che</a></h2><p>[Reportage]&nbsp;Aux prises &agrave; des chutes de rendement syst&eacute;miques, la cave coop&eacute;rative d&eacute;sesp&egrave;re la sortie de terre de deux retenues bloqu&eacute;es dans les tuyaux administratifs depuis 15 ans. Malgr&eacute; les visites successives des ministres Fesneau et Genevard, &laquo;&nbsp;on ne creusera pas en 2025&nbsp;&raquo;, d&eacute;plore le pr&eacute;sident des Vignobles Terrassous, alors que s&rsquo;envolent le budget pr&eacute;visionnel, les adh&eacute;rents et la friche. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-terrats-66-la-cave-coop-suspendue-au-pas-du-lezard-ocelle-et-au-vol-de-la-pie-grieche">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/9/1/3/6393195-1-fre-FR/1b06bcf95c09-apports-jpg" alt="En l&rsquo;espace de quelques ann&eacute;es, le rendement moyen r&eacute;colte par les adh&eacute;rents de la cave coop&eacute;rative est pass&eacute; de 38hl/ha &agrave; 20hl/ha (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1422" width="2418" /><figcaption>En l&rsquo;espace de quelques ann&eacute;es, le rendement moyen r&eacute;colte par les adh&eacute;rents de la cave coop&eacute;rative est pass&eacute; de 38hl/ha &agrave; 20hl/ha (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-viticole-il-suffirait-de-payer-la-bouteille-20-centimes-de-plus-pour-sauver-la-viticulture" target="_blank">Crise viticole&nbsp;: &laquo;&nbsp;Il suffirait de payer la bouteille 20 centimes de plus pour sauver la viticulture&nbsp;&raquo;</a></h2><p>[T&eacute;moignage]&nbsp;Pour Arnaud Poitrine, viticulteur dans l&rsquo;H&eacute;rault, le programme de r&eacute;duction du potentiel viticole est une &laquo;&nbsp;impasse&nbsp;&raquo;. A 10 jours de la cl&ocirc;ture du dispositif, 10.051 hectares ont &eacute;t&eacute; enregistr&eacute;s par FranceAgriMer au plan national, dont 5814 ha en Languedoc-Roussillon. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/crise-viticole-il-suffirait-de-payer-la-bouteille-20-centimes-de-plus-pour-sauver-la-viticulture" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/0/2/3/6393203-1-fre-FR/057cdeed87cd-poitrine-jpg" alt="Arnaud Poitrine, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la CR34 :&nbsp;&laquo;&nbsp;Pendant des ann&eacute;es, mon exploitation a &eacute;t&eacute; viable et tout a bascul&eacute; il y a 5 ou 6 ans&nbsp;&raquo; (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1430" width="2416" /><figcaption>Arnaud Poitrine, secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la CR34 :&nbsp;&laquo;&nbsp;Pendant des ann&eacute;es, mon exploitation a &eacute;t&eacute; viable et tout a bascul&eacute; il y a 5 ou 6 ans&nbsp;&raquo; (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vigne-et-climat-l-inao-accelere" target="_blank">Vigne et climat&nbsp;: l&rsquo;INAO acc&eacute;l&egrave;re</a></h2><p>Le Comit&eacute; national des appellations d&rsquo;origine viticoles examine plusieurs demandes d&rsquo;adaptation formul&eacute;es par des Organismes de d&eacute;fense et de gestion (ODG), dont celui de l&rsquo;AOP C&ocirc;te Roannaise, qui souhaite revoir les crit&egrave;res de d&eacute;limitation de son aire parcellaire afin de privil&eacute;gier des situations plus fra&icirc;ches. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vigne-et-climat-l-inao-accelere" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/8/1/4/6394187-1-fre-FR/1d511332453b-roanne-jpg" alt="L&rsquo;AOP C&ocirc;te Roannaise demande une r&eacute;vision des crit&egrave;res de d&eacute;limitation de son aire d&rsquo;appellation afin de privil&eacute;gier des situations plus fra&icirc;ches, en jouant sur l&rsquo;orientation et l&rsquo;altitude (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1438" width="2408" /><figcaption>L&rsquo;AOP C&ocirc;te Roannaise demande une r&eacute;vision des crit&egrave;res de d&eacute;limitation de son aire d&rsquo;appellation afin de privil&eacute;gier des situations plus fra&icirc;ches, en jouant sur l&rsquo;orientation et l&rsquo;altitude (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>
<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-francais-consomment-toujours-moins-d-alcool-et-encore-moins-de-vin" target="_blank">Les Fran&ccedil;ais consomment toujours moins d&rsquo;alcool... et encore moins de vin</a></h2><p>Outre l&rsquo;effet volum&eacute;trique imputable pour partie aux 18-34 ans, la derni&egrave;re enqu&ecirc;te de FranceAgriMer et du CNIV pointe une distanciation croissante des Fran&ccedil;ais dans leur rapport au vin. La consommation de vin est d&eacute;sormais talonn&eacute;e par celle la bi&egrave;re, en hausse, sur fond de baisse g&eacute;n&eacute;rale de la consommation d&rsquo;alcool. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-francais-consomment-toujours-moins-d-alcool-et-encore-moins-de-vin" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/2/1/4/6394128-1-fre-FR/c1e7cc60c3bc-cubi-jpg" alt="D&eacute;ritualisation des repas, perte de transmission au sein des familles, stigmatisation : la bataille de la mod&eacute;ration l&rsquo;a emport&eacute; sur celle de la transmission des valeurs socio-culturelles attach&eacute;es au vin (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1460" width="2408" /><figcaption>D&eacute;ritualisation des repas, perte de transmission au sein des familles, stigmatisation : la bataille de la mod&eacute;ration l&rsquo;a emport&eacute; sur celle de la transmission des valeurs socio-culturelles attach&eacute;es au vin (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

</div>



Confrontée à un enchainement critique d’aléas climatiques, à d’imprévisibles soubresauts géopolitiques et à une déconsommation croissante doublée d’une distanciation rampante des Français dans leur rapport au vin, la filière viticole est en proie à une crise inédite, aux potentiels impacts économiques et socio-culturels insondables.

[Dossier] Climat, déconsommation, géopolitique : rien ne « vin » plus

<p>En 2017, sous l&rsquo;effet de la s&eacute;cheresse, la France enregistrait sa plus petite vendange depuis 1945, avec 36,7 millions d&rsquo;hectolitres. En 2024, la production s&rsquo;&eacute;tablirait &agrave; 36,9 millions d&rsquo;hectolitres, selon les pr&eacute;visions du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture &eacute;tablies au 1<sup>er</sup> novembre. La faute, non pas comme en 2017 &agrave; la&nbsp;s&eacute;cheresse,&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-dans-les-po-sur-cette-syrah-on-a-perdu-de-l-argent-en-la-vendangeant">except&eacute; dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales</a>,&nbsp;mais &agrave;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-pluviometrie-excedentaire-de-40-en-octobre-les-normales-annuelles-deja-depassees" target="_blank">des pr&eacute;cipitations continues de la floraison &agrave; la vendange</a>, g&eacute;n&eacute;rant des ph&eacute;nom&egrave;nes de coulure (chute de fleurs et jeunes baies) et de millerandage (formation de petites baies), avant que le mildiou parach&egrave;ve le tableau.</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/9/9/3/6393990-1-fre-FR/0c53e6ff1276-graph1-png" alt="Production viticole estim&eacute;e au 1er novembre, compar&eacute;e &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023 (Source&nbsp;: Agreste)" height="720" width="1678" /><figcaption>Production viticole estim&eacute;e au 1er novembre, compar&eacute;e &agrave; la moyenne quinquennale 2019-2023 (Source&nbsp;: Agreste)</figcaption></figure>

</div>
<p>Aucun bassin n&rsquo;&eacute;chappe &agrave; la baisse de production, &agrave; commencer par le Jura (-68%), la Champagne (-46%), la Bourgogne et le Beaujolais (-38%), le Val de Loire (-29%), l&rsquo;Alsace (-13%), le bordelais (-12%), le Sud-Est (-11%), le Languedoc-Roussillon (-9%), le Sud-Ouest (-7%) etc.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/climat-deconsommation-geopolitique-rien-de-vin-plus" target="_blank" title="">Climat, d&eacute;consommation, g&eacute;opolitique&hellip; : rien de &laquo;&nbsp;vin&nbsp;&raquo; plus</a>
</aside>
<p>La r&eacute;colte 2024 enregistre ainsi une baisse de 23% par rapport 2023 et de 17% par rapport &agrave; la moyenne 2019-2023. Elle s&rsquo;av&egrave;re plus faible que celle de 2021 (37,8 millions d&rsquo;hectolitres), marqu&eacute;e par <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/apres-le-gel-l-etat-debloque-un-milliard-d-euros" target="_blank">un &eacute;pisode de g&eacute;lif massif</a>.</p>


Les intempéries ont amoindri le potentiel dès la floraison avant que le mildiou n’entache feuillage et grappes dans quasiment tous les bassins de production, aboutissant à une production estimée à 36,9 millions d’hectolitres.

En 2024, la 2ème vendange la plus faible depuis 1945

<p><strong>Veaux d&rsquo;engraissement et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;</strong> Les exp&eacute;ditions vers le march&eacute; ib&eacute;rique sont soutenues, et la demande fran&ccedil;aise est plus pr&eacute;sente. L&rsquo;animation commerciale sur les march&eacute;s montre un commerce plus fluide avec un tri souvent moins s&eacute;v&egrave;re. Cela se concr&eacute;tise par une revalorisation des veaux, Prim&lsquo;Holsteins, Normands, Abondances ou Montb&eacute;liards convenables. Les gros veaux d&eacute;pist&eacute;s n&eacute;gatifs sont bien valoris&eacute;s &agrave; l&rsquo;export. Les positifs trouvent un placement plus r&eacute;gulier m&ecirc;me s&rsquo;ils subissent encore quelques moins-values pour un replacement sur le march&eacute; int&eacute;rieur. Le commerce est &eacute;galement plus r&eacute;gulier avec des cours qui se redressent dans les crois&eacute;s (taupe, gris ou Blanc Bleus) de moyenne conformation. Les veaux viand&eacute;s de bonne conformation et les bons Limousins restent bien valoris&eacute;s.</p><p><strong>Veaux de boucherie &ndash; </strong>Le climat commercial reste porteur, m&ecirc;me si d&rsquo;ann&eacute;e en ann&eacute;e la viande de veau perd des parts de march&eacute; sur la consommation. Les mises en place chez les int&eacute;grateurs sont &agrave; la baisse et suivent la r&eacute;duction de l&rsquo;offre li&eacute;e &agrave; la d&eacute;cheptellisation, mais &eacute;galement &agrave; la concurrence de l&rsquo;&eacute;levage (JB) que ce soit en France ou en Espagne. Les int&eacute;grateurs ont de l&rsquo;avance dans les sorties avec des poids plus l&eacute;gers. La tendance tarifaire reste positive.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Veaux</strong>&nbsp;: La d&eacute;tente devrait se confirm&eacute;e en fonction de l&rsquo;&eacute;volution de nombre de veaux.&nbsp; </p><p><strong>Veaux de boucherie</strong>&nbsp;: Le commerce restera fluide avec des tarifs tr&egrave;s int&eacute;ressant pour les int&eacute;grateurs. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Veaux – Commerce plus fluide.

<p><strong>Agneaux &ndash;</strong> Les disponibilit&eacute;s sont plus en accord avec la demande des abatteurs pour cette semaine amput&eacute;e d&rsquo;un jour d&rsquo;activit&eacute;. Les abatteurs sont confront&eacute;s comme dans la viande bovine &agrave; un s&eacute;rieux recul des ventes sur cette fin de mois. Le commerce reste n&eacute;anmoins assez fluide avec des tarifs toujours attractifs dans les bons agneaux. Les agneaux &eacute;carts (lourds, gras ou l&eacute;gers et maigres) sont peu demand&eacute;s. En brebis, le commerce est fluide. </p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p>La faiblesse saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre sera favorable &agrave; la fermet&eacute; des prix des agneaux. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Ovins – Les tarifs progressent nettement.

<p><strong>Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;</strong> L&rsquo;animation commerciale reste tr&egrave;s convenable dans le b&eacute;tail maigre. M&ecirc;me si les rotations sont ralenties aupr&egrave;s des abatteurs, les engraisseurs n&rsquo;ont aucune possibilit&eacute; de peser sur les prix dans les bonnes femelles Charolaises, Limousines, Blondes d&rsquo;Aquitaine, Aubrac ou Salers avec du gabarit et du poids. Le travail se fait un peu mieux dans le b&eacute;tail ordinaire, mais sans grosse d&eacute;pr&eacute;ciation comme souvent constat&eacute;e &agrave; la saison. Les herbagers qui ont les structures adapt&eacute;es cherchent des animaux &agrave; hiverner pour le printemps.</p><p><strong>Broutards &ndash;</strong> Le commerce du broutard est d&eacute;compos&eacute; en fonction du type de produit, de la destination et du statut sanitaire vis-&agrave;-vis de la FCO ou de la MHE. Les &eacute;leveurs, qui ont vaccin&eacute; leurs cheptels, b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;un march&eacute; export toujours tr&egrave;s porteur que ce soit sur l&rsquo;Italie ou l&rsquo;Espagne. Les animaux d&eacute;pist&eacute;s n&eacute;gatifs sont &eacute;galement bien valoris&eacute;s sur le march&eacute; italien. Pour les sujets non d&eacute;pist&eacute;s, les bons sujets b&eacute;n&eacute;ficient d&rsquo;une bonne demande pour la repousse, mais avec des tarifs un peu en de&ccedil;&agrave; de l&rsquo;export, les repousseurs devront supporter les frais et les risques li&eacute;s aux PCR. Sur le grand Ouest o&ugrave; le commerce est essentiellement r&eacute;gional, le commerce se durcit face &agrave; une demande qui se retrouve amoindrie par les travaux de saison, mais &eacute;galement par un nombre de places disponibles en retrait face &agrave; la r&eacute;tention de JB dans les ateliers. L&rsquo;animation commerciale de la semaine est plus calme, avec des tarifs difficilement reconduits.&nbsp; Des difficult&eacute;s d&rsquo;&eacute;coulement pour les animaux l&eacute;gers ou de moindre conformation sont observ&eacute;es, avec des acheteurs plus r&eacute;ticents dans ces gammes de marchandise plus fragile &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e.&nbsp; Dans les femelles, l&rsquo;offre reste largement insuffisante pour couvrir la demande export dans les bonnes Charolaises ou Limousines vaccin&eacute;es ou d&eacute;pist&eacute;es. Les tarifs pratiqu&eacute;s sont tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s. Cette fermet&eacute; b&eacute;n&eacute;ficie &eacute;galement aux femelles plus ordinaires.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins maigres +18 mois</strong>&nbsp;: Le commerce sera quelque peu perturb&eacute; par le f&eacute;ri&eacute; du 11 novembre. Les prix seront stables. </p><p><strong>Broutards</strong>&nbsp;: Les tarifs vont se maintenir faute d&rsquo;offre suffisante en broutards vaccin&eacute;s pour l&rsquo;export, mais la demande int&eacute;rieure restera peu soutenue pendant les travaux de saison. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Bovins maigres – Les femelles sont très bien valorisées.

<p><strong>Bovins de boucherie -</strong> Alors que l&rsquo;ensemble des acteurs de la fili&egrave;re s&rsquo;alarme du recul permanent de l&rsquo;&eacute;levage, le troupeau allaitant fran&ccedil;ais &agrave; la particularit&eacute; de valoriser l&rsquo;herbe et les fourrages fibreux pour les transformer en lait et en viande. Les &eacute;levages fran&ccedil;ais sont tr&egrave;s autonomes et produisent en moyenne 90&nbsp;% de l&rsquo;alimentation du troupeau. Ce chiffre est &agrave; moduler en fonction des r&eacute;gions et de l&rsquo;impact climatique. L&rsquo;herbe constitue 65&nbsp;% de la ration et peut aller jusqu&rsquo;&agrave; 90&nbsp;%, dans les syst&egrave;mes allaitants tr&egrave;s herbagers. Alors que certaines personnes pointent toujours l&rsquo;impact des activit&eacute;s humaines sur le r&eacute;chauffement de la plan&egrave;te et que les ruminants sont montr&eacute;s du doigt pour leurs &eacute;missions de m&eacute;thane, il est bon de rappeler que les prairies, associ&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;levage, sont reconnues pour leur r&ocirc;le essentiel de r&eacute;gulation &eacute;cologique. Les prairies permanentes repr&eacute;sentent environ 1/3 de la surface agricole utile (SAU) fran&ccedil;aise. Avec les surfaces fourrag&egrave;res, elles occupent pr&egrave;s de 50&nbsp;% de la SAU. Si les ruminants &eacute;mettent des gaz &agrave; effet de serre, la prairie stocke 700kg de carbone par hectare et par an, et compense une large partie des &eacute;missions de m&eacute;thane. La prairie p&acirc;tur&eacute;e permet de valoriser les surfaces les moins faciles &agrave; cultiver, et joue un r&ocirc;le essentiel dans la ressource en eau. Associ&eacute;e aux haies, elle entretient la biodiversit&eacute; et contribue &agrave; la qualit&eacute; des paysages. La valorisation de l&rsquo;herbe est d&rsquo;autant plus int&eacute;ressante qu&rsquo;elle amoindrit les co&ucirc;ts de production, 2023 et 2024 ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s favorables dans ce sens.</p><p>Sur le march&eacute; de la viande, l&rsquo;animation commerciale est tr&egrave;s calme, avec une semaine &eacute;court&eacute;e de la Toussaint qui a g&eacute;n&eacute;r&eacute; quelques reports de livraison dans les abattoirs. Faute de dynamisme commercial, des ventes promotionnelles dans les GMS sont r&eacute;alis&eacute;es pour relancer les ventes des pi&egrave;ces les plus difficiles &agrave; &eacute;couler &agrave; la saison (viande &agrave; griller). Le rafra&icirc;chissement des temp&eacute;ratures devrait en revanche &ecirc;tre plus favorable aux viandes &agrave; mijoter (Bourguignon, daube, pot-au-feu&hellip;). Sur les march&eacute;s et en livraison directe en abattoirs, les volumes disponibles sont amoindris par la fin des ensilages de ma&iuml;s et par les semis d&rsquo;automne. Les tarifs se maintiennent dans les femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises, Limousines, Aubracs ou Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. La tendance est &eacute;galement au maintien des prix dans les Charolaises R et l&rsquo;ensemble des animaux de milieux de gamme. Les industrielles maintiennent la pression sur les mauvaises vaches allaitantes, m&ecirc;me si ces derni&egrave;res servent &agrave; produire du steak hach&eacute; de race &agrave; viande, pl&eacute;biscit&eacute; par les consommateurs.</p><p><strong>R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash;</strong> Le commerce des r&eacute;formes laiti&egrave;res profite d&rsquo;une fen&ecirc;tre o&ugrave; l&rsquo;&eacute;quilibre offre/demande est mieux respect&eacute;. Les abatteurs ont des besoins r&eacute;guliers, mais avec une activit&eacute; perturb&eacute;e par les deux f&eacute;ri&eacute;s de ce d&eacute;but de mois. De son c&ocirc;t&eacute; les &eacute;leveurs restent accapar&eacute;s par la fin des ensilages de ma&iuml;s et par les semis de bl&eacute;. Cet &eacute;quilibre permet une stabilisation des prix des vaches Prim&rsquo;Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes apr&egrave;s 10&nbsp;semaines de baisse cons&eacute;cutive. Le tri reste marqu&eacute; dans les vaches en manque de viande et de finition. Les taureaux de r&eacute;formes se stabilisent.</p><p><strong>Jeunes bovins &ndash;</strong> Avec des &eacute;leveurs qui font de la r&eacute;tention pour profiter au mieux de l&rsquo;accroissement significatif de prix, l&rsquo;offre peine &agrave; couvrir les besoins des march&eacute;s fran&ccedil;ais ou allemands. La demande halal est toujours plus soutenue en d&eacute;but de mois. Le placement &agrave; l&rsquo;export sur l&rsquo;Italie et la Gr&egrave;ce reste tr&egrave;s actif avec un march&eacute; fran&ccedil;ais qui comble assez rapidement son retard sur la valorisation pratiqu&eacute;e chez nos voisins europ&eacute;ens.</p><p><strong>Avis d&rsquo;expert&nbsp;: </strong></p><p><strong>Bovins de races &agrave; viande</strong>&nbsp;: Les abatteurs auront suffisamment de marchandise pour une semaine &eacute;court&eacute;e par le f&eacute;ri&eacute; du 11 novembre. Les prix seront stables. &nbsp;&nbsp; </p><p><strong>Bovins de races laiti&egrave;res</strong>&nbsp;: Avec les semis de bl&eacute; qui se poursuivent, le march&eacute; devrait &ecirc;tre &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre avec des cours stables.&nbsp; </p><p><strong>Jeunes bovins</strong>&nbsp;: La fermet&eacute; des prix va se poursuivre encore quelques semaines. </p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


Bovins viande – Stabilisation des prix pour les laitières.

<p>Apr&egrave;s avoir relev&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-le-niveau-de-risque-releve-de-negligeable-a-modere" target="_blank">le niveau de risque de &laquo;&nbsp;n&eacute;gligeable&nbsp;&raquo; &agrave; &laquo;&nbsp;mod&eacute;r&eacute;&nbsp;&raquo; le 15 octobre dernier</a>, et &laquo;&nbsp;<em>suite &agrave; la confirmation d'une dynamique forte d'infection dans l'avifaune sauvage migratrice dans les pays voisins</em>&nbsp;&raquo;, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;cid&eacute; d&rsquo;&eacute;lever &agrave; son maximum le niveau de risque &eacute;pizootique vis-&agrave;-vis de l&rsquo;influenza aviaire hautement pathog&egrave;ne (IAHP) &agrave; compter de ce 9 novembre. Depuis d&eacute;but ao&ucirc;t, une dizaine de foyers a &eacute;t&eacute; d&eacute;tect&eacute;e, principalement en Bretagne. </p><h2>Les incidences sur la pr&eacute;vention</h2><p>Conform&eacute;ment &agrave; l&rsquo;arr&ecirc;t&eacute; du 25 septembre 2023 relatif aux mesures de surveillance, de pr&eacute;vention, de lutte et de vaccination contre l&rsquo;IAHP, le niveau de risque &laquo;&nbsp;&eacute;lev&eacute;&nbsp;&raquo; induit la claustration ou protection par des filets des oiseaux d&eacute;tenus dans des &eacute;tablissements de moins de 50 volailles ou des oiseaux captifs (basses-cours, zoos) et la mise &agrave; l&rsquo;abri et protection de l&rsquo;alimentation et de l&rsquo;abreuvement des oiseaux dans les &eacute;tablissements d&eacute;tenant plus de 50 volailles. Les v&eacute;hicules destin&eacute;s au transport de palmip&egrave;des de plus de trois jours doivent &ecirc;tre couverts de b&acirc;ches ou &eacute;quivalents emp&ecirc;chant toute perte significative de plumes et duvets, &agrave; plein comme &agrave; vide. Dans les zones &agrave; risque de diffusion (ZRD), le d&eacute;pistage virologique IAHP lors de mouvements de lots de palmip&egrave;des pr&ecirc;ts &agrave; engraisser entre deux &eacute;levages devient obligatoire, compl&eacute;tant ainsi la surveillance d&eacute;j&agrave; mise en place dans le cadre de la deuxi&egrave;me campagne de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-700-foyers-evites-grace-a-la-vaccination-la-2eme-campagne-lancee">vaccination</a>, d&eacute;cr&eacute;t&eacute;e le 1<sup>er</sup> octobre dernier.</p><h2>La Conf&rsquo; et le Modef vent debout</h2><p>La Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne et le Modef ont d&eacute;nonc&eacute; une d&eacute;cision inique, attendu qu&rsquo;une &laquo;&nbsp;<em>que seule une poign&eacute;e de d&eacute;partements affiche des cas de grippe aviaire en &eacute;levage et qu&rsquo;une </em><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biosecurite-144-elevages-avicoles-et-porcins-de-plein-air-sur-le-grill" target="_blank"><em>exp&eacute;rimentation sur la bios&eacute;curit&eacute; dans les &eacute;levages plein air est en cours</em>&nbsp;</a>&raquo;. Selon ces deux syndicats, l'obligation de claustrer toutes les volailles revient &agrave; interdire de facto de l'&eacute;levage plein air, alors que les &eacute;levages touch&eacute;s &eacute;taient &laquo;&nbsp;<em>majoritairement d&eacute;j&agrave; claustr&eacute;s et pour certains vaccin&eacute;s</em> (&hellip;) <em>La vaccination des canards entam&eacute;e l&rsquo;ann&eacute;e derni&egrave;re aurait pu &ecirc;tre une occasion de revoir le fonctionnement des fili&egrave;res. Mais celles-ci ont repris leurs vieilles habitudes : densit&eacute;s &eacute;lev&eacute;es, transports incessants d'animaux et de personnel, &eacute;changes de mat&eacute;riel</em>&nbsp;&raquo;. Les syndicats devraient repartir&nbsp; la charge &agrave; l&rsquo;occasion des futures &laquo;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/epizooties-des-assises-du-sanitaire-en-janvier-2025" target="_blank">assises du sanitaire&nbsp;</a>&raquo; que la&nbsp;ministre de l&rsquo;agriculture a annonc&eacute;es pour janvier prochain, en lien avec les menaces dont sont porteuses la FCO, la MHE ou encore la peste porcine africaine.</p>


Le ministère de l’Agriculture a réévalué le niveau de risque épizootique d'IAHP a « élevé » sur l'ensemble du territoire métropolitain, au grand dam de la Confédération paysanne et du Modef, pour qui la décision revient à « interdire » l’élevage de plein air. Face à la multiplication des épizooties, le ministère a programmé des « assises du sanitaire » en janvier 2025.

Influenza aviaire : le risque « élevé », les volailles confinées

<p>Le 13 novembre prochain se cl&ocirc;turera <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/arrachage-definitif-de-vignes-l-essentiel-du-dispositif" target="_blank">le dispositif d&rsquo;arrachage d&eacute;finitif</a> n&eacute;goci&eacute; par la France aupr&egrave;s de la Commission europ&eacute;enne, allouant au mieux 4000&euro;/ha, dans la limite de 120 millions d&rsquo;euros. Selon <a href="http://-" target="_blank">les premi&egrave;res donn&eacute;es interm&eacute;diaires de FranceAgriMer</a>, le Languedoc-Roussillon et ses quatre d&eacute;partements viticoles, qui repr&eacute;sentent environ un quart du vignoble national, concentrent plus de la moiti&eacute; des demandes. Et pour cause. Dans les Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales, &agrave; sec depuis 30 mois, des parcelles n&rsquo;ont pas donn&eacute; plus de 500kg/ha de raisin, l&rsquo;&eacute;quivalent de 3 &agrave; 4 hectolitres de vin, &agrave; telle enseigne qu&rsquo;ici ou l&agrave;, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/secheresse-dans-les-pyrenees-orientales-sur-cette-syrah-on-a-perdu-de-l-argent-en-la-vendangeant" target="_blank">la r&eacute;colte n'a pas pay&eacute; le simple passage de la machine &agrave; vendanger</a>.</p><h2>L&rsquo;aridit&eacute; de la prime d&rsquo;arrachage</h2><p>Dans ce d&eacute;partement, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-occitanie-2-5-des-terres-agricoles-sont-en-friche" target="_blank">la friche</a> est en passe de devenir, apr&egrave;s les prairies, la culture n&deg;1 de la SAU. Les plus pessimistes craignent que l&rsquo;aride prime d&rsquo;arrachage incite les viticulteurs &agrave; &eacute;riger des amas de souches, de piquets et de fils de fer en bout de parcelle, balafrant le paysage.&nbsp;Dans un d&eacute;partement o&ugrave; un agriculteur sur trois a plus de 60 ans et o&ugrave; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-terrats-66-la-cave-coop-suspendue-au-pas-du-lezard-ocelle-et-au-vol-de-la-pie-grieche" target="_blank">les difficult&eacute;s d&rsquo;acc&egrave;s &agrave; la ressource en eau</a> ass&egrave;chent tout espoir de diversification, il n&rsquo;est pas s&ucirc;r que les mesures d&rsquo;arrachage, d&eacute;finitif ou temporaire, r&eacute;clam&eacute;es par une partie de la profession, fassent office de pare-feu, au sens figur&eacute; et au sens propre, le risque incendie &eacute;tant de plus en plus pr&eacute;gnant. Ce qui est plus s&ucirc;r, &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; le changement climatique ne cesse de d&eacute;cuver, c&rsquo;est que les exploitations exsangues fassent l&rsquo;impasse sur les outils assurantiels.</p><h2>Le prix du vin, le grand abstinent</h2><p>Certes, le Midi n&rsquo;est pas la France viticole. Mais quand la France br&ucirc;le (distille) 10% de sa vendange 2023, quand <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-production-viticole-2024-chute-de-22-a-37-5-millions-d-hectolitres" target="_blank" title="">les intemp&eacute;ries g&eacute;n&egrave;rent plus de dommages que le gel de 2021</a>, quand <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vignoble-bordelais-pres-de-8000-hectares-vont-etre-arraches" target="_blank">Bordeaux efface 8000ha de vignes</a>, quand les exp&eacute;ditions de champagne se r&eacute;tractent de 15% au premier semestre, quand la profession anticipe une baisse de 20% de la consommation int&eacute;rieure de vin dans la d&eacute;cennie &agrave; venir (laquelle assure 50% des d&eacute;bouch&eacute;s), quand <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pekin-punit-les-brandys-europeens-et-electrise-la-filiere-cognac" target="_blank">le cognac est sous le coup de mesures de r&eacute;torsion chinoises</a>, et tout se gardant de faire un proc&egrave;s d&rsquo;intention &agrave; la future administration Trump 2, la Trump 1 restant dans les m&eacute;moires,&nbsp;difficile de ne pas voir la bouteille aux trois-quarts vide. &laquo;&nbsp;<em>Le contenant est devenu plus cher que le contenu</em>&nbsp;&raquo;, a r&eacute;sum&eacute; Guilhem Vigroux, viticulteur &agrave; Villeveyrac (H&eacute;rault) et secr&eacute;taire g&eacute;n&eacute;ral de la Chambre d&rsquo;agriculture de l&rsquo;H&eacute;rault, lors d&rsquo;une table ronde &agrave; Dionysud. Climat, d&eacute;consommation, g&eacute;opolitique&hellip;&nbsp;: le prix du vin&nbsp;est paradoxalement le grand absent, pour ne pas dire le grand abstinent, des d&eacute;bats en cours. Et pourtant, aux dires des professionnels, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-prix-le-grand-abstinent-de-la-filiere-viticole">il suffirait d&rsquo;une dizaine de centimes de plus au verre</a>, et int&eacute;gralement revers&eacute;e aux producteurs, pour sortir du marasme. Autrement dit une larme, pour s&rsquo;&eacute;viter la saign&eacute;e.</p>


[Edito] Après avoir distillé des millions d’hectolitres et en attendant l’arrachage de dizaines de milliers d’hectares, la filière viticole butte sur la création de valeur alors qu’une « larme » de 10 centimes du verre pourrait éviter la saignée.

Vos résultats de recherche

Tous les résultats (17204)

Les actualités (17172)

L'agenda (12)

Les outils (5)

Les guides (15)