<p>&nbsp;</p><figure  style="text-align: left;">
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    <figcaption>cniel f&eacute;vrier</figcaption>
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Conjoncture laitière - février 2024  présentée par Benoît ROUYER.

Depuis le début de l'année 2024 stabilité des produis laitiers

<p>Aur&eacute;lien Chopineau a d&eacute;marr&eacute; sa vie professionnelle en 2010, en cr&eacute;ant une entreprise de BTP avec son fr&egrave;re Mathieu. Deux ans plus tard, un concours de circonstances l&rsquo;am&egrave;ne &agrave; <strong>revenir sur la ferme familiale </strong>en polyculture-&eacute;levage, &agrave; Neuvy-deux-Clochers (18).</p><p>Dot&eacute; d&rsquo;un parc mat&eacute;riel peu fourni, il investit alors petit &agrave; petit dans un tracteur, des outils de travail du sol, un semoir &agrave; engrais&hellip; investissement qu&rsquo;il fait en m&ecirc;me temps qu&rsquo;il ach&egrave;te des animaux. En 2019, l&rsquo;exploitation compte 180 ha de cultures d&rsquo;hiver et de printemps qu&rsquo;il fait faire <strong>en entreprise</strong>. Il ne d&eacute;l&egrave;gue que<strong> 50 % des travaux</strong>, essentiellement les semis, les traitements et les r&eacute;coltes car il <strong>entend rester double actif</strong> pour le moment.</p><h3>UN CHOIX M&Ucirc;REMENT R&Eacute;FL&Eacute;CHI</h3><p>Plusieurs points militent en faveur de cette strat&eacute;gie de recours &agrave; l&rsquo;ETA. &laquo; Le mat&eacute;riel est &agrave; un co&ucirc;t on&eacute;reux et l&rsquo;exploitation doit rester rentable &raquo;, rapporte Aur&eacute;lien Chopineau. En effet, il faut pouvoir amortir le mat&eacute;riel. &nbsp;</p><div class="citation">
    <span>"&laquo; Par exemple, pour les outils de pr&eacute;paration du sol, l&rsquo;amortissement &agrave; sept ans est r&eacute;alisable et rentable mais pas pour une moissonneuse-batteuse, m&ecirc;me en prenant une bas de gamme &raquo;"</span>
</div>
<p>C&rsquo;est d&rsquo;autant plus difficile actuellement car sa conduite d&rsquo;exploitation &eacute;volue, il <strong>allonge ses rotations </strong>et introduit donc de nouvelles cultures qui requi&egrave;rent parfois du mat&eacute;riel plus sp&eacute;cifique. Les conditions climatiques sont un autre crit&egrave;re qui guide son choix. &laquo; La m&eacute;t&eacute;o est <strong>de plus en plus instable et irr&eacute;guli&egrave;re</strong>. Pour une m&ecirc;me activit&eacute;, il faudrait presque avoir des outils diff&eacute;rents &raquo;, observe-t-il. Et de prendre pour exemple les <strong>semis d&rsquo;automne qui ne s&rsquo;appr&eacute;hendent pas </strong>de la m&ecirc;me fa&ccedil;on en sol sec qu&rsquo;en sol d&eacute;tremp&eacute;. Or ces situations sont d&eacute;sormais fr&eacute;quentes ! Le troisi&egrave;me point qu&rsquo;il met en avant, c&rsquo;est la main-d&rsquo;&oelig;uvre. En tant qu&rsquo;entrepreneur, <strong>il conna&icirc;t les difficult&eacute;s qu&rsquo;il y a &agrave; recruter</strong> et celles, plus globalement, li&eacute;es &agrave; la gestion du personnel, notamment concernant les aspects administratifs trop chronophages.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Et puis, pourquoi investir quand les co&ucirc;ts de production avec le recours de l&rsquo;ETA sont moins &eacute;lev&eacute;s ?</p>
</aside>
<p>&laquo; Pour les semis, cela me revient &agrave; <strong>54 euros/ha</strong> tout compris. Si j&rsquo;avais investi dans un semoir TCS, je pense que j&rsquo;en aurais pour <strong>65 euros/ha,</strong> co&ucirc;t auquel il faut ajouter le carburant, le tracteur et le chauffeur. L&agrave;, je fournis juste les semences. Idem pour le battage des c&eacute;r&eacute;ales, le travail revient &agrave; 93 euros/ha alors qu&rsquo;avec ma propre moissonneuse-batteuse j&rsquo;en aurais pour 100 euros/ha, plus les autres frais, juge Aur&eacute;lien Chopineau. De plus, l&rsquo;ETA <strong>poss&egrave;de des outils performants, le temps gagn&eacute; sur les travaux n&rsquo;est pas n&eacute;gligeable.</strong> &raquo;</p><p>Ces prix ont augment&eacute; car l&rsquo;ETA fait face, elle aussi, &agrave; des hausses de charges, surtout depuis 2021, mais globalement les prix restent corrects, estime-t-il.&nbsp;Un autre avantage pour lui, c&rsquo;est que<strong> le recours &agrave; l&rsquo;ETA lui facilite le travail. </strong>&laquo; Je gagne du temps sur l&rsquo;entretien du mat&eacute;riel. Et si une panne intervient, c&rsquo;est l&rsquo;ETA qui sait la g&eacute;rer au mieux et imm&eacute;diatement. Le probl&egrave;me est g&eacute;n&eacute;ralement r&eacute;gl&eacute; rapidement, l&rsquo;ETA est assur&eacute;e pour &ccedil;a &raquo;, appr&eacute;cie le jeune &eacute;leveur.</p><h3>UN ACCORD ORAL</h3><p>&laquo; Je n&rsquo;ai pas sign&eacute; de contrat &eacute;crit avec mon ETA car <strong>je ne lui fais pas faire mes travaux &agrave; 100 %.</strong> Donc le contrat est juste oral &raquo;, poursuit-il. L&rsquo;ETA assure la mission, l&rsquo;organisation de travail et ses salari&eacute;s, comme elle l&rsquo;entend. &laquo; Je peux la solliciter une quinzaine de jours avant les besoins, on se coordonne, <strong>elle organise le planning</strong> en essayant de contenter tous ses clients &raquo;, ajoute-t-il.</p><p>Bien s&ucirc;r, l&rsquo;ETA r&eacute;alise les travaux en fonction du mat&eacute;riel qu&rsquo;elle a en sa possession. Ce qui peut, tr&egrave;s marginalement, ne pas satisfaire totalement les attentes d&rsquo;Aur&eacute;lien Chopineau. Il appr&eacute;cierait, par exemple, de garder plus de paille pour ses animaux, ce qui n&rsquo;est pas forc&eacute;ment compatible avec certaines moissonneuses-batteuses. Mais globalement &laquo; &ccedil;a se passe bien &raquo; et il n&rsquo;a pas chang&eacute; d&rsquo;ETA depuis cinq ans. <strong>Travailler avec une ETA est aussi une affaire de confiance !</strong></p>


[Témoignage] Aurélien Chopineau a repris l’exploitation familiale de polyculture-élevage à Neuvydeux-Clochers, dans le Cher. Par ailleurs, à la tête d’un entreprise de BTP, il délègue une partie des travaux de grandes cultures à une ETA.

Réduire ses charges : et si on faisait appel à une ETA ?

<p>Gr&acirc;ce &agrave; son expertise en gestion du don agricole depuis plus de dix ans, et &agrave; son maillage territorial, SOLAAL saura trouver des partenaires locaux pour subvenir aux besoins des associations.</p><p>Elle se situe en tant qu&rsquo;interm&eacute;diaire entre le vendeur agricole et l&rsquo;acheteur associatif. Il s&rsquo;agit d&rsquo;organiser des achats &agrave; un&nbsp;<strong>prix solidaire, fix&eacute; par le producteur</strong>&nbsp;pour qu&rsquo;il soit&nbsp;<strong>acceptable par les associations,</strong>&nbsp;confront&eacute;es &agrave; des co&ucirc;ts structurels qui ont augment&eacute; avec l&rsquo;inflation.</p><p>Vous &ecirc;tes int&eacute;ress&eacute; par l&rsquo;achat-vente solidaire ? Contactez SOLAAL :&nbsp;s.daveiga@solaal.org&nbsp;!</p>


SOLAAL lance, en complément des dons, une activité d’achats solidaires auprès des acteurs agricoles pour répondre aux besoins grandissants des associations d’aide alimentaire.

Vendez et achetez solidaire avec SOLAAL !

<p>Install&eacute; au Louroux (Indre-et-Loire) en 2015 avec 75 vaches laiti&egrave;res et 70 hectares, <strong>Hein Van de Pol</strong> a depuis agrandi son exploitation. Le troupeau est pass&eacute; &agrave; <strong>210 prim&rsquo;holstein,</strong> et 70 hectares ont &eacute;t&eacute; repris au d&eacute;but des ann&eacute;es 2020. 35 hectares sont d&eacute;sormais consacr&eacute;s &agrave; la culture de bl&eacute;, et quelques parcelles sont sem&eacute;es en tournesol. Pour le troupeau, ma&iuml;s et ray-grass italien alimentent les rations.</p><p>Avec un salari&eacute; &agrave; mi-temps et un apprenti, <strong>difficile de tout g&eacute;rer.</strong> Le jeune agriculteur d&eacute;l&egrave;gue donc une grande partie des travaux des champs &agrave; des entreprises de travail agricole. &laquo; <em>Je fais faire le fauchage, l&rsquo;andainage et l&rsquo;ensilage du ray-grass, les traitements du bl&eacute; et du ma&iuml;s, la pr&eacute;paration du sol, le semis et l&rsquo;ensilage de ma&iuml;s, les moissons</em>&hellip; &raquo;, d&eacute;taille-t-il. L&rsquo;&eacute;leveur a fait le choix de la prestation de service pour un aspect principalement financier.</p><div class="citation">
    <span>"Quand on s&rsquo;installe, c&rsquo;est difficile au niveau financier. Et quand on compte le co&ucirc;t du mat&eacute;riel, du carburant, du tracteur, de l&rsquo;entretien, de la main-d&rsquo;&oelig;uvre, c&rsquo;est plus int&eacute;ressant de faire appel &agrave; une ETA. Acheter un mat&eacute;riel ne serait pas rentable."</span>
</div>
<p>Mais les raisons sont multiples et ne se cantonnent pas &agrave; l&rsquo;aspect p&eacute;cuniaire. &laquo; <em>Il n&rsquo;est pas &eacute;vident de trouver de la main-d&rsquo;&oelig;uvre, donc c&rsquo;est une solution face &agrave; &ccedil;a. Et de mon c&ocirc;t&eacute;, je n&rsquo;ai <strong>pas envie de passer mon temps sur le tracteur</strong> dans les champs, sans compter le temps d&rsquo;entretien et de r&eacute;paration. Je <strong>pr&eacute;f&egrave;re &ecirc;tre avec mes animaux</strong>&hellip;</em> &raquo;</p><h3>CONSTRUIRE UNE RELATION DE CONFIANCE</h3><p>Hein Van de Pol a ainsi trouv&eacute; la solution de <strong>la prestation pour se d&eacute;gager du temps</strong>, sachant qu&rsquo;il est associ&eacute; de l&rsquo;unit&eacute; de m&eacute;thanisation SAS M&eacute;thaconnect, qui implique pour lui d&rsquo;&ecirc;tre d&rsquo;astreinte une semaine sur quatre. Le jeune agriculteur conserve tout de m&ecirc;me la r&eacute;alisation de certains travaux de cultures, qui varient en fonction des ann&eacute;es, &laquo; <em>car &ccedil;a motive notre salari&eacute; et notre apprenti. <strong>&Ccedil;a diversifie leurs missions</strong> </em>&raquo;, estime-t-il. Il lui arrive notamment de se charger des semis, pour lesquels il est &eacute;quip&eacute;.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Il est &eacute;galement adh&eacute;rent de Cuma, o&ugrave; il utilise notamment un &eacute;pandeur &agrave; fumier, un rouleau, un d&eacute;chaumeur et un plateau de fa&ccedil;on ponctuelle.</p>
</aside>
<p>Avec Mathieu Jucquois, entrepreneur &agrave; Braslou, Hein Van de Pol a &eacute;tabli une relation de confiance. Il lui confie les travaux relatifs au ray-grass et au ma&iuml;s. &laquo; <em>On se voit une ou deux fois par an pour organiser et planifier les choses</em>, indique l&rsquo;&eacute;leveur. <em>&Ccedil;a se passe bien au niveau des d&eacute;lais d&rsquo;intervention. Evidemment, il faut accepter d&rsquo;&ecirc;tre flexible au niveau du planning. J&rsquo;appr&eacute;cie l&rsquo;honn&ecirc;tet&eacute; : s&rsquo;il n&rsquo;est pas en mesure d&rsquo;assurer le chantier, il me le dit. C&rsquo;est important, je pense, de travailler avec quelqu&rsquo;un qui a la m&ecirc;me vision des choses que nous</em>. &raquo;</p><p>Hein Van de Pol affectionne aussi<strong> les &eacute;changes avec les entrepreneurs sur les pratiques,</strong> une occasion d&rsquo;am&eacute;liorer ses m&eacute;thodes de travail et de tirer les le&ccedil;ons de ce qui ne fonctionne pas. &laquo; <em>L&rsquo;avantage des ETA, c&rsquo;est aussi qu&rsquo;elles disposent de <strong>mat&eacute;riels puissants et r&eacute;cents</strong>, donc j&rsquo;estime qu&rsquo;on s&rsquo;y retrouve au niveau du d&eacute;bit et de la qualit&eacute; du chantier</em>, confie l&rsquo;agriculteur. <em>Pour l&rsquo;ensilage par exemple, la coupe est plus fine, avec un broyage du grain plus fin aussi</em>. &raquo; <strong>L&rsquo;&eacute;leveur ne reviendrait pas en arri&egrave;re</strong>. Pour lui, si on trouve des personnes de confiance &agrave; qui d&eacute;l&eacute;guer, c&rsquo;est une solution pour se d&eacute;gager du temps et limiter la charge de travail.&nbsp;</p>


Au Louroux, Hein Van de Pol délègue la majorité des travaux des champs à des entrepreneurs de travaux agricoles. Un choix qu’il revendique, lui qui préfère passer du temps auprès de ses vaches laitières.

[Témoignage] Je préfère déléguer mes travaux agricoles et passer du temps avec mes vaches

<h2>La transformation &agrave; la ferme : qu&rsquo;est-ce que c&rsquo;est ?</h2><p>L&rsquo;objectif de ce dispositif est d&rsquo;aider sp&eacute;cifiquement les ateliers de transformation de produits agricoles issus de l&rsquo;exploitation en am&eacute;liorant la viabilit&eacute; de l&rsquo;exploitation, les conditions de travail et la comp&eacute;titivit&eacute;.</p><p>Cette aide est destin&eacute;e &agrave; la transformation de produits &agrave; destination de l&rsquo;alimentation humaine.</p><h2>Qui peut solliciter ce dispositif&nbsp;?</h2><ul><li>Les agriculteurs (personnes physiques ou morales), les soci&eacute;t&eacute;s (GAEC, EARL, etc.), les CUMA et les entreprises dont l&rsquo;actionnariat principal est compos&eacute; d&rsquo;agriculteurs sont &eacute;ligibles &agrave; l&rsquo;aide.</li><li>Le porteur de projet doit avoir entre 18 et 64 ans.</li><li>Le si&egrave;ge d&rsquo;exploitation doit &ecirc;tre situ&eacute; en Pays de la Loire.</li></ul><p>Les entreprises en proc&eacute;dure de liquidation ou redressement judiciaire ne sont pas &eacute;ligibles. Ni les soci&eacute;t&eacute;s de fait.</p><h2>Quel projet de transformation &agrave; la ferme est &eacute;ligible&nbsp;?</h2><p>Les projets &eacute;ligibles doivent concern&eacute;s un des cas suivants&nbsp;:</p><ul><li>La transformation des produits agricoles*</li><li>Le conditionnement des produits transform&eacute;s*</li><li>Les ateliers conditionnant des &oelig;ufs ou du lait cru*</li><li>La commercialisation si elle est li&eacute;e &agrave; un des 3 cas pr&eacute;c&eacute;dents</li></ul><p><em>*Les produits doivent &ecirc;tre issus en majorit&eacute; de l&rsquo;exploitation.</em></p><p>Exemples d&rsquo;investissements &eacute;ligibles&nbsp;: Construction de b&acirc;timents (gros &oelig;uvre et second &oelig;uvre), Mat&eacute;riel d&rsquo;hygi&egrave;ne et de lavage, Mat&eacute;riel de manutention, Etude de faisabilit&eacute; (dans la limite de 10% des investissements).</p><h2>Quels sont les montants et taux d&rsquo;aides ?</h2><ul><li>Montant minimal de d&eacute;penses&nbsp;: 10&nbsp;000&euro; HT.</li><li>Montant maximal&nbsp;: 200&nbsp;000&euro; HT (400&nbsp;000&euro; HT pour CUMA ou les entreprises avec +50% d&rsquo;actionnaires agriculteurs)</li><li>Taux d&rsquo;aides&nbsp;: 30% + 10% pour les jeunes agriculteurs (b&eacute;n&eacute;ficiaire DJA)</li></ul><h2>Quelles sont les modalit&eacute;s pour demander l&rsquo;aide &laquo;&nbsp;Transformation &agrave; la ferme&nbsp;&raquo; ?</h2><p>Pour &ecirc;tre &eacute;ligible, la demande d&rsquo;aide doit&nbsp;:</p><ul><li>Etre d&eacute;pos&eacute;e sur le&nbsp;<a href="https://www.paysdelaloire.fr/les-aides/transformation-de-produits-agricoles-issus-de-lexploitation-dite-transformation-la-ferme-feader" target="_blank">site de la R&eacute;gion</a></li><li>Contenir les devis des d&eacute;penses pr&eacute;vues (les devis peuvent &ecirc;tre sign&eacute;s &agrave; condition de ne pas avoir plus de 6 mois &agrave; la date de d&eacute;p&ocirc;t de la demande d&rsquo;aide)</li><li>Pr&eacute;senter une &eacute;tude &eacute;conomique justifiant la rentabilit&eacute; de l&rsquo;investissement</li></ul><p>Attention, le projet ne doit pas &ecirc;tre finalis&eacute; avant le d&eacute;p&ocirc;t de la demande d&rsquo;aide.</p><p>En compl&eacute;ment du respect des crit&egrave;res cit&eacute;s pr&eacute;c&eacute;demment, le projet doit cumuler un minimum de 60 points pour &ecirc;tre s&eacute;lectionn&eacute;.</p><p>Exemples&nbsp;:</p><ul><li>La pr&eacute;sence d&rsquo;un JA dans l&rsquo;exploitation apporte 50 points.</li><li>D&eacute;marche s&rsquo;inscrivant dans un r&eacute;seau de communication circuits courts et/ou proximit&eacute;&nbsp;: 40 points</li><li>Le projet concerne la cr&eacute;ation d&rsquo;une nouvelle activit&eacute; de transformation&nbsp;: 40 points</li></ul><h2>Quels sont les engagements du porteur de projet ?</h2><p>En compl&eacute;ment des d&eacute;marches pr&eacute;sent&eacute;es, le porteur de projet s&rsquo;engage notamment &agrave;&nbsp;:</p><ul><li>Faire une formation &lsquo;D&eacute;marche de transition&rsquo;</li><li>Respecter les conditions sanitaires de productions d&rsquo;aliments pour l&rsquo;alimentation humaine</li><li>Ce que les produits soient issus au moins &agrave; 50% de l&rsquo;exploitation</li><li>Informer la r&eacute;gion pour toute modification du projet</li><li>Ne pas solliciter un autre financement europ&eacute;en</li><li>Assurer la p&eacute;rennit&eacute; des investissements pendant 5 ans</li><li>Se soumettre aux contr&ocirc;les</li></ul><p>L&rsquo;ensemble des informations est disponible&nbsp;<a href="https://www.paysdelaloire.fr/les-aides/transformation-de-produits-agricoles-issus-de-lexploitation-dite-transformation-la-ferme-feader" target="_blank">ICI</a>.</p>


Le dispositif d’aide ‘Transformation à la ferme’ ou ‘Transformation de produits agricoles issus de l’exploitation’ est ouvert.

Transformation à la ferme : le dispositif d’aide

<p>Avec l&rsquo;arriv&eacute;e des nouvelles herses rotatives repliable DTEK Plus, Alpego renouvelle un des mod&egrave;les les plus vendu de sa gamme. Elles sont &eacute;quip&eacute;es des Twin-Force TEK (4 rotors au m&egrave;tre, assembl&eacute;s par paire) mont&eacute;s sur roulements coniques offrant un grand d&eacute;gagement utile sous caisson de plus de 16 cm (distance entre le porte dent et le lamier). Avec des vitesses de rotation allant jusqu&rsquo;&agrave; 451 tr/min, les DTEK Plus autorisent des vitesses d&rsquo;avancement &eacute;lev&eacute;es, tant sur labour qu&rsquo;en simplifi&eacute;.</p><h2>Profondeur constante</h2><p>Les rouleaux arri&egrave;re sont mont&eacute;s sur parall&eacute;logramme, ce qui permet aux barres niveleuses fix&eacute;es sur ces rouleaux de garder la m&ecirc;me position quelle que soit la profondeur de travail de la herse rotative et de garantir ainsi une pr&eacute;paration r&eacute;guli&egrave;re et homog&egrave;ne du lit de semence. Dans le cadre d&rsquo;une combinaison avec une barre de semis, ce principe de parall&eacute;logramme garantit aussi une profondeur d&rsquo;implantation r&eacute;guli&egrave;re quels que soient les mouvements de herse rotative. Comme l&rsquo;ensemble des autres mod&egrave;les de la gamme repliable, les DTEK Plus sont &eacute;quip&eacute;es d&rsquo;un syst&egrave;me de flottaison des deux lamiers leur autorisant une amplitude de 20&deg; aussi bien positive que n&eacute;gative. Pour certaines applications sp&eacute;cifiques, cette flottaison peut &ecirc;tre verrouill&eacute;e.</p>


Dotées des rotors Twin Tek montés par paire et du système de flottaison des deux lamiers, les DTEK Plus sont disponibles en 4m, 4.5m, 5m, 6m ou 7m.

Alpego présente les herses rotatives repliables DTEK

<p style="text-align:justify;">Cette ann&eacute;e encore, les Jeunes Agriculteurs de l'Allier organisent une Journ&eacute;e Nouvel Install&eacute; afin de mettre en avant l'installation sur le d&eacute;partement de l'Allier. Cette journ&eacute;e s'inscrit dans une d&eacute;marche nationale de sensibilisation au Renouvellement des G&eacute;n&eacute;rations en Agriculture et permet de recueillir le t&eacute;moignage d'un jeune install&eacute;, ayant b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de l'accompagnement &agrave; l'installation, de la naissance de son projet jusqu'&agrave; sa prise de fonction en tant que chef d'exploitation.</p><p id="viewer-ajb91" style="text-align:justify;">Ainsi le vendredi 15 mars dernier, une vingtaine de personnes sont venues rencontrer Thomas Chavenon et Baptiste Voyron sur leur exploitation.</p><p id="viewer-kgkoq53" style="text-align:justify;">Thomas et Baptiste, jeunes install&eacute;s depuis 2021 en bovin viande, ovin viande et porc, ont pr&eacute;sent&eacute; leur exploitation ainsi que leur parcours &agrave; l&rsquo;installation. Tomas Dufr&egrave;gne a &eacute;galement pris la parole pour pr&eacute;senter le Syndicat des Jeunes Agriculteurs de l&rsquo;Allier et Olivier Tournadre,&nbsp;technicien du Herd Book Salers a, quant &agrave; lui, pr&eacute;sent&eacute; les sp&eacute;cificit&eacute;s de la race Salers sur une vache du GAEC. Les &eacute;lus pr&eacute;sents (Madame le Pr&eacute;fet, Monsieur le S&eacute;nateur, les membres du conseil d&eacute;partemental et les Maires) ont aussi pris la parole.</p><p id="viewer-aj7zz55">Merci &agrave; eux et &agrave; toutes les personnes pr&eacute;sentes lors de cette journ&eacute;e.</p>


Chaque année, les Jeunes Agriculteurs de l'Allier organisent une après-midi dédiée à l'inauguration de l'installation de jeunes exploitants agricoles.

Journée Nouvel Installé sur le département de l'Allier

Depuis mai 2022, le cours des céréales ne cesse de chuter. Mais un regain de fermeté est observé cette semaine. Caroline Bournand, consultante chez Argus Média France livre son analyse.

Céréales, est-ce la fin de la période baissière ?

<p>Les mises-bas du cheptel limousin ont d&eacute;but&eacute; le 17 janvier 2024 et se sont termin&eacute;es le 28 f&eacute;vrier 2024, avec une date moyenne de v&ecirc;lage au 4 f&eacute;vrier 2024.</p><p>25 veaux sont n&eacute;s sur une p&eacute;riode de 42 jours&nbsp;avec&nbsp;pour r&eacute;partition :</p><ul><li>18 v&ecirc;lages de multipares, sans aucune aide &agrave; l&rsquo;exception d&rsquo;une c&eacute;sarienne &agrave; la suite d&rsquo;une torsion ut&eacute;rine</li><li>7 v&ecirc;lages de primipares, sans aucune aide</li></ul><p>36 % des v&ecirc;lages se sont d&eacute;roul&eacute;s en journ&eacute;e.</p><p>84 % des femelles ayant v&ecirc;l&eacute; &eacute;taient &eacute;quip&eacute;es de d&eacute;tecteur de mises-bas. L&rsquo;intervalle moyen entre le d&eacute;clenchement du d&eacute;tecteur et la mise bas est de 1h55 pour les primipares (100 % avec d&eacute;tecteur) et 32 minutes pour les multipares (78 % avec d&eacute;tecteur).</p><p>Tous les veaux n&eacute;s en 2023 et en 2024 sont issus du m&ecirc;me taureau. On constate peu de diff&eacute;rence de poids entre 2023 et 2024 ainsi qu&rsquo;une r&eacute;partition &eacute;quitable entre les m&acirc;les et les femelles ces 2 derni&egrave;res ann&eacute;es.</p><p>A noter aussi d&rsquo;un point de vue sanitaire/v&eacute;t&eacute;rinaire, deux veaux ont eu une patte cass&eacute;e et 4 vaches ont d&eacute;clar&eacute;es une mammite (2 primipares et 2 multipares).</p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/6/3/5/5995365-1-fre-FR/b6a70a5d3742-tableau-article1-png" alt="Ferme Exp&eacute;rimentale des Bordes (36)" height="500" width="2568" /></figure>

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Les conseils de la ferme expérimentale des Bordes (36)

La campagne des vêlages 2024 est finie sur le cheptel Limousin !

<p>Matignon a indiqu&eacute;, lors d&rsquo;un brief &agrave; la presse le 15 mars, que les agents de police de l&rsquo;OFB ne seront finalement pas d&eacute;sarm&eacute;s, mais arboreront &laquo; un port d&rsquo;arme discret &raquo;. Contrairement &agrave; ce qui aurait pu &ecirc;tre dit par l'entourage du Premier ministre Gabriel Attal,&nbsp;<strong>aucune convention n&rsquo;a &eacute;t&eacute; vot&eacute;e, ni m&ecirc;me pr&eacute;sent&eacute;e au conseil d&rsquo;administration ou en session de Chambres d&rsquo;agriculture France.</strong></p><p>S&eacute;bastien WINDSOR, Pr&eacute;sident de Chambres d&rsquo;agriculture France, indique que&nbsp;<strong>&laquo; si l&rsquo;attitude de l'OFB exasp&egrave;re les agriculteurs, l'attitude de ceux qui veulent nous faire adopter une convention de force est tout aussi exasp&eacute;rante. Il n&rsquo;est pas question d'examiner, encore moins de signer, une convention sans avoir avanc&eacute; sur des conditions de contr&ocirc;le moins oppressantes et stressantes, et surtout, ne pla&ccedil;ant pas l&rsquo;agriculteur dans un traitement similaire &agrave; celle d&rsquo;un d&eacute;linquant &raquo;.</strong></p><p>Un tel vote n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; et n&rsquo;est pas &agrave; l&rsquo;ordre du jour des instances de Chambres d&rsquo;agriculture France.</p>


En session des Chambres d’agriculture de Normandie, ce vendredi 15 mars 2024, Sébastien WINDSOR a formellement démenti avoir voté les dispositions d’une convention entre l’Office Français de la Biodiversité (OFB) et Chambres d’agriculture France.

Démenti de du président de chambres d’agriculture France : "non, les chambres d’agriculture n’ont pas signe de convention avec l’ofb !"

<p>Le PCAE &eacute;levage concerne les productions bovins, ovins, caprins, &eacute;quins, porcins, volailles et lapins.</p><p>Les agriculteurs, les soci&eacute;t&eacute;s et les CUMA sont &eacute;ligibles. Le porteur de projet doit&nbsp;:</p><ul><li>Avoir plus de 18 ans et moins de 64 ans au 1<sup>er</sup>&nbsp;janvier de l&rsquo;ann&eacute;e civile de d&eacute;p&ocirc;t de la demande</li><li>Etre de nationalit&eacute; fran&ccedil;aise ou ressortissant de l&rsquo;union europ&eacute;enne</li><li>Avoir son si&egrave;ge d&rsquo;exploitation en Pays de la Loire</li></ul><h2>Quel projet peut &ecirc;tre concern&eacute; ?</h2><p>Le PCAE peut concerner des projets vari&eacute;s.</p><p>Les projets &eacute;ligibles d&eacute;pendent de l&rsquo;investissement sollicit&eacute; et de la fili&egrave;re. Des investissements &eacute;ligibles sont sp&eacute;cifiques &agrave; la fili&egrave;re volailles par exemple.</p><p>Quelques exemples pour les fili&egrave;res bovins, ovins, caprins, veaux boucherie et &eacute;quins&nbsp;:</p><ul><li>Construction d&rsquo;un b&acirc;timent&nbsp;: am&eacute;nagement ext&eacute;rieur (terrassement, sol, caillebotis, bardage, plafond, isolation, etc) et int&eacute;rieur (abreuvoir, tubulaires, DAC, &eacute;lectricit&eacute;, etc.)</li><li>Am&eacute;nagement ext&eacute;rieur&nbsp;: aires d&rsquo;exercice, parc de tri, chemins de p&acirc;turage, etc.</li></ul><p>Voici la<a href="https://www.paysdelaloire.fr/les-aides/feader-appel-projets-pcae-elevage" target="_blank">&nbsp;liste des investissements &eacute;ligibles</a>&nbsp;dans le r&egrave;glement de PCAE &eacute;levage disponible sur le site du conseil r&eacute;gional.</p><p>A noter que sont in&eacute;ligibles&nbsp;:</p><ul><li>Les b&acirc;timents, &eacute;quipements et mat&eacute;riels d&rsquo;occasion m&ecirc;me si reconditionn&eacute;s &agrave; neuf</li><li>Les op&eacute;rations d&rsquo;entretien, de renouvellement ou de remplacement &agrave; l&rsquo;identique</li><li>Les investissements ayant d&eacute;j&agrave; obtenu une aide</li><li>Les investissements li&eacute;s &agrave; l&rsquo;application d&rsquo;une norme</li><li>L&rsquo;investissement qui n&rsquo;est pas en rapport direct avec l&rsquo;&eacute;levage</li><li>L&rsquo;achat de b&acirc;timents existant</li><li>Les b&acirc;timents et mat&eacute;riel en copropri&eacute;t&eacute;</li><li>Les locaux commerciaux</li><li>Les citernes, puits et cl&ocirc;tures de plein champ</li><li>Les mat&eacute;riels et &eacute;quipements non associ&eacute;s &agrave; un projet de construction ou de r&eacute;novation, sauf s&eacute;chage en grange, et sauf investissements ext&eacute;rieurs li&eacute;s &agrave; la bios&eacute;curit&eacute; et au bien-&ecirc;tre animal</li><li>Les investissements financ&eacute;s par le canal d&rsquo;un cr&eacute;dit-bail ou &eacute;quivalent (location-vente, lease back)</li><li>Toute d&eacute;pense immat&eacute;rielle</li></ul><p>Une d&eacute;pense est &eacute;ligible &agrave; condition&nbsp;:</p><ul><li>Qu&rsquo;elle soit pr&eacute;sente dans le r&egrave;glement du PCAE</li><li>Qu&rsquo;elle ait &eacute;t&eacute; engag&eacute;e &agrave; compter du 01/12/2023</li><li>Que le projet ne soit pas achev&eacute; ou totalement mis en &oelig;uvre au moment du d&eacute;p&ocirc;t de la demande d&rsquo;aide</li></ul><h2>Quels sont les montants minimum et maximum du PCAE Elevage 2024&nbsp;?</h2><p>Le montant minimum des d&eacute;penses est de 10&nbsp;000&euro; ou 5&nbsp;000&euro; pour un projet bios&eacute;curit&eacute; li&eacute; &agrave; la gestion sanitaire.</p><p>Le montant maximum est de 80&nbsp;000&euro; sauf pour les projets suivants&nbsp;:</p><ul><li>100&nbsp;000&euro; pour la modernisation avec investissements de bios&eacute;curit&eacute; prioritaire structurant pour les productions volailles, lapins et porcs</li><li>20&nbsp;000&euro; pour les projets de bios&eacute;curit&eacute; li&eacute;s &agrave; la gestion sanitaire pour les fili&egrave;res avicole, cunicole et porcine</li><li>30&nbsp;000&euro; pour les projets de d&eacute;construction</li></ul><p>La transparence GAEC s&rsquo;applique sauf pour la d&eacute;construction. Le plafond est multipli&eacute; par 1,8 si pr&eacute;sence de deux associ&eacute;s, par 2,1 si trois associ&eacute;s et par 2,3 si quatre associ&eacute;s ou plus.</p><p>Le taux d&rsquo;aide est de 30% des d&eacute;penses &eacute;ligibles avec une majoration de 10% pour les jeunes agriculteurs avec DJA et &acirc;g&eacute;s de moins de 41 ans au moment de la demande. Si le jeune est en soci&eacute;t&eacute;, alors le taux suppl&eacute;mentaire s&rsquo;applique au prorata des parts sociales d&eacute;tenus par le jeune.</p><h2>Quelles sont les modalit&eacute;s de s&eacute;lection ?</h2><p>Apr&egrave;s avoir v&eacute;rifi&eacute; que le dossier est complet, le dossier est s&eacute;lectionn&eacute; sur un calcul de point. Il faut un minimum de 50 points pour &ecirc;tre s&eacute;lectionnable. Le calcul du nombre de point se fait sur plusieurs crit&egrave;res&nbsp;:</p><ul><li>Le type de projet&nbsp;(points non cumulables) :<ul><li>Am&eacute;lioration de la performance &eacute;nerg&eacute;tique et environnementale &ndash; 70 points</li></ul><ul><li>Am&eacute;lioration de la qualit&eacute; sanitaire et des conditions de bien-&ecirc;tre animal &ndash; 70 points</li></ul><ul><li>Am&eacute;lioration de la r&eacute;silience et de la performance globale pour les projets de construction &ndash; 50 points</li></ul><ul><li>Am&eacute;lioration de la r&eacute;silience et de la performance globale pour les projets raclage/hydrocurage &ndash; 40 points</li></ul></li><li>Le porteur de projet&nbsp;(points cumulables) :<ul><li>Demande port&eacute;e par un JA ou NA &ndash; 50 points</li></ul><ul><li>Fili&egrave;re ovin, caprin, &eacute;quin, lapin, veaux boucherie ou gibier &agrave; plumes &ndash; 20 points</li></ul><ul><li>Engagement &lsquo;Ferme bas carbone&rsquo; &ndash; 20 points</li></ul><ul><li>1<sup>er</sup>&nbsp;dossier de demande pour la p&eacute;riode 2023-2027 &ndash; 20 points</li></ul></li></ul><p>Si le dossier atteint au moins 50 points, alors il passe en comit&eacute; de s&eacute;lection qui accorde ou non l&rsquo;aide.</p><p>La priorit&eacute; sera donn&eacute;e aux projets avec des montants d&lsquo;investissements &eacute;ligibles majoritaires &agrave; plus de 50%. En cas d&rsquo;&eacute;galit&eacute;, la priorit&eacute; est donn&eacute;e aux jeunes agriculteurs et nouveaux agriculteurs.</p><h2>Quel est mon engagement en tant que porteur de projet ?</h2><p>Lors d&rsquo;une demande PCAE, le porteur de projet s&rsquo;engage &agrave; respecter plusieurs engagements au moment du d&eacute;p&ocirc;t, pendant les travaux, au moment de la demande d&rsquo;aide et pendant 5 ans &agrave; compter de la date d&rsquo;engagement juridique.</p><p>Il s&rsquo;engage notamment &agrave;&nbsp;:</p><ul><li>Rentrer dans une d&eacute;marche de transition qui consiste &agrave; faire un autodiagnostic au moment du d&eacute;p&ocirc;t de dossier puis une formation sur 2 jours</li><li>Informer le conseil r&eacute;gional de tout changement li&eacute; au projet</li><li>Ne pas solliciter d&rsquo;autres aides publiques pour ces d&eacute;penses</li><li>Se soumettre &agrave; l&rsquo;ensemble des contr&ocirc;les</li><li>Ne pas avoir un proc&egrave;s-verbal officiel pr&eacute;sentant des non-conformit&eacute;s</li><li>Justifier d&rsquo;une situation conforme pour la gestion des effluents (Dexel)</li></ul><p><strong>Le dossier est &agrave; d&eacute;poser sur le site du conseil r&eacute;gional. Les document et acc&egrave;s sont disponibles&nbsp;<a href="https://www.paysdelaloire.fr/les-aides/feader-appel-projets-pcae-elevage" target="_blank">ICI</a></strong></p>


L’objectif du Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE) est d’aider les agriculteurs à investir pour améliorer leur performance économique, le bien-être animal, les conditions de travail, la biosécurité et leur impact sur l’environnement.

L’objectif du Plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles (PCAE)  pour qui et pourquoi

<p>La fin du mois de f&eacute;vrier a &eacute;t&eacute; vraiment marquante pour l&rsquo;Indre, le Cher et l&rsquo;Indre-et-Loire en termes de pluviom&eacute;trie. Les <strong>pr&eacute;cipitations ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s importantes</strong> et notamment dans l&rsquo;Indre-et-Loire. &laquo; A noter que cette fin du mois de f&eacute;vrier est trompeuse &raquo;, pr&eacute;cise Olivier Renard de l&rsquo;association M&eacute;t&eacute;o Centre. En effet, m&ecirc;me s&rsquo;il a &eacute;norm&eacute;ment plu, le mois de janvier &eacute;tait <strong>plut&ocirc;t d&eacute;ficitaire en eau</strong>, sauf dans l&rsquo;Indre-et-Loire. F&eacute;vrier a d&rsquo;ailleurs enregistr&eacute; <strong>une hausse de 100 % de pluie</strong> par rapport aux normales. &nbsp;En 2024, Ch&acirc;teauroux compte d&eacute;j&agrave; 121 mm d&rsquo;eau cumul&eacute;s. Sur certains secteurs, il est tomb&eacute; <strong>un mois de pluie en dix jours</strong>. De fait, les cours d&rsquo;eau ont r&eacute;agi et les sols sont devenus tr&egrave;s humides en surface. &nbsp;</p><h3>DU C&Ocirc;T&Eacute; DES NAPPES</h3><p>Evidemment, en ce d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e, les nappes sont en <strong>bien meilleure situation</strong> qu&rsquo;en 2022 et 2023. Dans notre d&eacute;partement, toutes les <strong>nappes sont &agrave; l&rsquo;&eacute;tat normal &agrave; &eacute;lev&eacute;,</strong> voire tr&egrave;s &eacute;lev&eacute; pour certaines. Dans le Cher, toutes les nappes sont en &eacute;tat stationnaire ou montant. Il n&rsquo;y a presque plus de nappes au niveau faible.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Dans l&rsquo;Indre-et-Loire, deux situations se profilent avec une bande Est o&ugrave; les nappes sont assez basses mais sont actuellement en hausse et une bande Ouest o&ugrave; les niveaux sont hauts. &nbsp;</p>
</aside>
<p>&laquo; Nous devons &eacute;galement remarquer que le <strong>faux printemps </strong>subi en f&eacute;vrier a permis &agrave; la v&eacute;g&eacute;tation de se lancer avec une ou deux semaines d&rsquo;avance, elle commence donc d&eacute;j&agrave; &agrave; absorber de l&rsquo;eau. Cependant, pas d&rsquo;inqui&eacute;tude sur le printemps puisqu&rsquo;il n&rsquo;y aura <strong>pas de risque de s&eacute;cheresse en profondeur</strong> &raquo;, rassure Olivier Renard.</p><h3>DES TEMP&Eacute;RATURES TROP DOUCES</h3><p>En janvier, les temp&eacute;ratures&nbsp;&eacute;taient dans les normales de saison avec un delta de + 0.5&deg; &agrave; 1.0&deg;C. &nbsp; &nbsp;</p><div class="citation">
    <span>"En revanche, nous avons assist&eacute; &agrave; un mois de f&eacute;vrier beaucoup trop doux avec des anomalies &agrave; + 3&deg;C par rapport aux normes. Ce sont des temp&eacute;ratures moyennes d&rsquo;un mois de mars-avril &raquo;, "</span>
</div>
<p>Les gel&eacute;es ont &eacute;t&eacute; <strong>quasi inexistantes.</strong> Il n&rsquo;y a qu&rsquo;une journ&eacute;e de gel&eacute;e pour l&rsquo;Indre et l&rsquo;Indre-et-Loire. Dans le Cher, il a &eacute;t&eacute; compt&eacute; <strong>42 jours sans gel&eacute;e </strong>entre janvier et f&eacute;vrier. Une premi&egrave;re depuis la cr&eacute;ation de la station M&eacute;t&eacute;o Centre. &laquo; A titre de comparaison, nous vivons &agrave; Tours un mois de mars habituel &agrave; Saint-Nazaire.</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Le climat actuel &agrave; Ch&acirc;teauroux est le m&ecirc;me climat que celui d&rsquo;Agen, il y a trente ans. Les temp&eacute;ratures du sud remontent tr&egrave;s vite dans nos r&eacute;gions centrales &raquo;, compare le sp&eacute;cialiste. &nbsp;</p>
</aside>
<p><strong>QU&rsquo;ATTENDRE &nbsp;DES PROCHAINS MOIS ?</strong></p><p>&laquo; Ce qu&rsquo;on peut voir dans les pr&eacute;visions dont nous disposons, c&rsquo;est un mois <strong>de mars plus ou moins dans les normales </strong>de saison mais avec un peu plus d&rsquo;humidit&eacute; &raquo;, d&eacute;clare-t-il. En avril, il y aura <strong>des risques de gel&eacute;e </strong>que l&rsquo;on peut qualifier comme tardive &agrave; cause de l&rsquo;avanc&eacute;e de la v&eacute;g&eacute;tation. Mai s&rsquo;annonce normal, mais avec un d&eacute;ficit de pr&eacute;cipitations. Quant &agrave; juin, il faudra s&rsquo;attendre &agrave; des temp&eacute;ratures chaudes et un mois sec, <strong>digne d&rsquo;un mois de juillet</strong>.</p>


Combien de millimètres sont tombés, quel est l’état des nappes, que nous annonce le printemps ? Point sur la situation avec l’association Météo Centre.

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