Une &eacute;tude pour identifier les d&eacute;bouch&eacute;s des m&acirc;les engraiss&eacute;s en France - Septembre 2021 - Publi&eacute; le&nbsp;12/10/2021&nbsp;par&nbsp;Groupe Economie du B&eacute;tail GEB (Institut de l'Elevage).Cette &eacute;tude a &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;e &agrave; la demande d&rsquo;Interbev dans le cadre d&rsquo;une r&eacute;flexion plus large sur la valorisation des bovins m&acirc;les. 17 enqu&ecirc;tes ont &eacute;t&eacute; men&eacute;es aupr&egrave;s d&rsquo;op&eacute;rateurs de la fili&egrave;re.<h2>RECHERCHE PERMANENTE D&rsquo;&Eacute;QUILIBRE ENTRE LES DIFF&Eacute;RENTES PARTIES DE LA CARCASSE</h2>Il en ressort que 54% des tonnages de JB de type viande sont valoris&eacute;s &agrave; l&rsquo;export, ainsi que 26% des tonnages de JB de type lait. Les diff&eacute;rentes parties d&rsquo;une carcasse sont orient&eacute;es vers les d&eacute;bouch&eacute;s les plus r&eacute;mun&eacute;rateurs : quartiers arri&egrave;res vers l&rsquo;Italie, quartiers avants vers la Gr&egrave;ce, vers la Allemagne ou vers la fabrication de hach&eacute; en France. Quand les quartiers sont d&eacute;coup&eacute;s en pi&egrave;ces de gros, le globe est plut&ocirc;t destin&eacute; aux march&eacute;s italien et allemand, l&rsquo;aloyau aura tendance &agrave; rester en France o&ugrave; il sera en partie congel&eacute; en hiver et d&eacute;congel&eacute; en &eacute;t&eacute; pour r&eacute;pondre &agrave; la forte de demande en pi&egrave;ce &agrave; griller.<h2>UNE VIANDE APPR&Eacute;CI&Eacute;E SUR LES MARCH&Eacute;S EXPORTS, MAIS CONCURRENC&Eacute;E PAR D&rsquo;AUTRES ORIGINES</h2>La qualit&eacute; de la production fran&ccedil;aise est appr&eacute;ci&eacute;e sur les march&eacute;s export. Elle r&eacute;pond &agrave; la demande pour de la viande claire et maigre. Les races fran&ccedil;aises sont connues et pris&eacute;es. Les volumes importants permettent la constitution de lots homog&egrave;nes. Les clients ont confiance dans le syst&egrave;me de tra&ccedil;abilit&eacute; fran&ccedil;ais. Le d&eacute;bouch&eacute; allemand est prometteur pour la viande fran&ccedil;aise, mais avec des exigences sur un &eacute;tiquetage bien-&ecirc;tre animal et une garantie sans OGM. En Europe du Sud, la viande fran&ccedil;aise est concurrenc&eacute;e par la viande polonaise, dont le principal atout est le prix, et par la viande espagnole (petites carcasses bien conform&eacute;es &agrave; bon prix).<h2>DES PISTE DE D&Eacute;VELOPPEMENT SUR LE MARCH&Eacute; FRAN&Ccedil;AIS</h2>Sur le march&eacute; fran&ccedil;ais, la viande de jeune bovin pourrait permettre &agrave; certains circuits, notamment la restauration hors domicile, de s&rsquo;approvisionner en viande bovine fran&ccedil;aise. Toutefois, la restauration collective est &agrave; la recherche de produits lab&eacute;lis&eacute;s pour r&eacute;pondre aux objectifs de la loi EGALIM. Or la viande de JB est tr&egrave;s peu labellis&eacute;e. Elle ne pourrait donc s&rsquo;y inscrire qu&rsquo;en passant par les plans d&rsquo;alimentation territoriaux. En restauration commerciale, le JB pourrait se positionner chez les grandes cha&icirc;nes qui sont &agrave; la recherche de viande fran&ccedil;aise. Mais la taille de certaines pi&egrave;ces &agrave; griller et le manque de gras intramusculaire peuvent &ecirc;tre des freins. Les enseignes de GMS sont majoritairement tourn&eacute;es vers de la viande de femelles. Seules deux d&rsquo;entre elles utilisent le JB pour le fond de leur rayon libre-service tout en recherchant une viande la plus rouge possible. Le d&eacute;bouch&eacute; phare du JB sur le march&eacute; fran&ccedil;ais reste la boucherie halal qui prend de plus en plus de carcasses enti&egrave;res mais qui s&rsquo;approvisionne aussi de plus en plus en viande de femelles.Ci-inclus, l'&eacute;tude&nbsp; :<a href="https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2F09462cca-e19d-4ba0-bb9a-cd19a047601a&amp;cHash=9dd4441c2c9273f58be3c0f7148529c3">https://idele.fr/?eID=cmis_download&amp;oID=workspace%3A%2F%2FSpacesStore%2F09462cca-e19d-4ba0-bb9a-cd19a047601a&amp;cHash=9dd4441c2c9273f58be3c0f7148529c3</a>&nbsp;&nbsp;

Comment se valorise une carcasse de jeune bovin ? Quelles sont les forces et faiblesses de l’offre française sur les marchés export face à ses concurrentes ? Quelles sont les pistes de développement pour la viande de JB sur le marché français ? Cette étude a été réalisée à la demande d’Interbev dans le cadre d’une réflexion plus large sur la valorisation des bovins mâles.

Où va le jeune bovin ? Quel produit pour quel marché ?

<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoBaisse.png" alt=""/> </td> <td>Les prix brassicoles poss&egrave;dent un l&eacute;ger potentiel de baisse, mais celui des primes est un peu plus marqu&eacute;</td> </tr> </table> </div> 
 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/3/6/0/4240638-1-fre-FR/b057f8f2cf63-orbr-png" alt="" height="1003" width="1659" /><figcaption>Prix des orges de brasserie Fob Creil</figcaption></figure>

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<h2>Des disparit&eacute;s importantes en Europe</h2>L&rsquo;enqu&ecirc;te annuelle de Malteurs de France concernant la qualit&eacute; de la r&eacute;colte 2021 est parue au d&eacute;but du mois d&rsquo;octobre. Cette enqu&ecirc;te indique que la qualit&eacute; des orges r&eacute;colt&eacute;es en France est plut&ocirc;t bonne avec des taux de prot&eacute;ine excellents, mais des poids sp&eacute;cifiques un peu trop bas. Le pourcentage de s&eacute;lection a augment&eacute; pour les orges de printemps (par rapport &agrave; ce que nous attendions le mois dernier et&nbsp;par rapport &agrave; l&rsquo;an pass&eacute;) et la production brassicole apte &agrave; la brasserie d&rsquo;orge de printemps a &eacute;t&eacute; relev&eacute;e &agrave; 2,65 millions de tonnes (contre 2,33 millions de tonnes en 2020). Pour les orges d&rsquo;hiver, la part apte &agrave; la brasserie est revue en baisse depuis le mois dernier, apr&egrave;s une r&eacute;&eacute;valuation &agrave; la baisse de la part de vari&eacute;t&eacute;s brassicoles utilis&eacute;es pour les semis. En cons&eacute;quence la production brassicole d&rsquo;orge d&rsquo;hiver recule ce mois &agrave; 2,23 millions de tonnes mais reste n&eacute;anmoins sup&eacute;rieure aux 1,93 millions de tonnes de 2020.Une enqu&ecirc;te similaire est sortie au Royaume-Uni et a conclu &agrave; la r&eacute;vision en baisse de l&rsquo;estimation de production brassicole du pays, en raison de taux de prot&eacute;ine trop bas. Dans le cas de la Scandinavie, les disponibilit&eacute;s brassicoles sont extr&ecirc;mement faibles car les volumes produits en orge de printemps ont chut&eacute; et leur qualit&eacute; aussi (r&eacute;sultats catastrophiques en Finlande). &Agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de l&rsquo;Union Europ&eacute;enne, la production brassicole d&rsquo;orge de printemps chute lourdement par rapport &agrave; l&rsquo;an pass&eacute;, alors m&ecirc;me que la demande a bien repris apr&egrave;s la pand&eacute;mie.<h2>Les australiens pourraient jouer les trouble-f&ecirc;tes </h2>Le contexte &eacute;conomique fragile, h&eacute;rit&eacute; de la pand&eacute;mie, a propuls&eacute; les prix des mati&egrave;res premi&egrave;res &agrave; de tr&egrave;s hauts niveaux. &Agrave; ce ph&eacute;nom&egrave;ne s&rsquo;ajoute les faibles disponibilit&eacute;s mondiales d&rsquo;orge r&eacute;sultant de conditions difficiles en Europe, et d&eacute;sastreuses en Am&eacute;rique du Nord. En revanche, dans l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re Sud, les conditions sont bonnes, voire excellentes en Australie. Les prix brassicoles australiens sont donc nettement d&eacute;compt&eacute;s par rapport &agrave; ceux de l&rsquo;Union Europ&eacute;enne, au point qu&rsquo;un bateau d&rsquo;orge brassicole australienne a &eacute;t&eacute; achet&eacute; pour livraison sur Anvers. Ce ph&eacute;nom&egrave;ne extr&ecirc;mement rare t&eacute;moigne de la tension europ&eacute;enne sur le march&eacute; des orges de brasserie et est d&rsquo;autant plus remarquable que le transport co&ucirc;te extr&ecirc;mement cher en ce moment. La concurrence australienne s&rsquo;est d&eacute;j&agrave; mat&eacute;rialis&eacute;e cet &eacute;t&eacute;, puisque l&rsquo;Australie a pris des parts de march&eacute; &agrave; la France sur le march&eacute; mexicain (deuxi&egrave;me plus gros importateur d&rsquo;orges de brasserie fran&ccedil;aises sur 2020/21, apr&egrave;s la Chine). En prix Fob, les orges australiennes valent environ 70 $/t de moins que l&rsquo;orge d&rsquo;hiver fran&ccedil;aise et jusqu&rsquo;&agrave; 96 $/t de moins que l&rsquo;orge de printemps dans l&rsquo;Hexagone. Les &eacute;carts de prix sont donc astronomiques et p&eacute;nalisent la France sur le march&eacute; mondial.De plus, la Chine qui a banni les orges australiennes via une taxe prohibitive, n&rsquo;est plus vraiment aux achats. La France doit donc se tourner vers ses partenaires europ&eacute;ens pour trouver un d&eacute;bouch&eacute; &agrave; ces volumes, certes peu disponibles mais pr&eacute;sents. Les vendeurs sont pour le moment r&eacute;ticents &agrave; vendre, alors que les acheteurs sont pr&eacute;sents ce qui tend &agrave; faire flamber les primes. <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> L'avis de Tallage Au 21 octobre, la prime brassicole (diff&eacute;rence entre prix fourrager et prix brassicole) de printemps s&rsquo;&eacute;levait &agrave; 100 &euro;/t et celle d&rsquo;orge d&rsquo;hiver &agrave; 80 &euro;/t. Les primes brassicoles sont au plus haut depuis plusieurs d&eacute;cennies. La tension est vive sur le march&eacute; europ&eacute;en des orges de brasserie ce qui explique le ph&eacute;nom&egrave;ne, mais n&eacute;anmoins des disponibilit&eacute;s sont pr&eacute;sentes et les primes ne devraient pas rester &agrave; ces niveaux-l&agrave; dans les prochains mois. L&rsquo;arriv&eacute;e des r&eacute;coltes australiennes devrait faire pression sur les prix brassicoles fran&ccedil;ais et les primes devraient s&rsquo;affaisser.

[Tallage - Analyse Moyen Terme] Au 21 octobre 2021, l’orge brassicole de printemps était cotée à 335 €/t Fob Creil en base juillet et celle d’hiver était cotée à 315 €/t. Depuis le 17 septembre dernier, les prix ont fortement progressé de 57,5 €/t et 60 /t respectivement. La progression des cours est fulgurante et reflète l’absence de vendeurs sur le marché alors que la demande est présente.

Orges brassicoles : les primes sont à des niveaux stratosphériques

<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoBaisse.png" alt=""/> </td> <td>L&eacute;g&egrave;re baisse des prix fran&ccedil;ais &agrave; partir de janvier 2022 avec l&rsquo;arriv&eacute;e des r&eacute;coltes de l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re Sud</td> </tr> </table> </div> 
 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/4/1/6/0/4240614-1-fre-FR/7332a1d5a925-orfo-png" alt="" height="1003" width="1663" /><figcaption>Prix de l&#039;orge fourrag&egrave;re rendu Rouen</figcaption></figure>

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<h2>Les stocks mondiaux et europ&eacute;ens toujours pr&eacute;vus &agrave; de tr&egrave;s faibles niveaux</h2>Les stocks mondiaux d&rsquo;orge restent attendus &agrave; un niveau historiquement bas. Les r&eacute;coltes d&rsquo;orge de l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re Nord sont faibles, notamment au Canada (un exportateur important sur le march&eacute; de l&rsquo;orge, particuli&egrave;rement pr&eacute;sent sur le march&eacute; chinois). Dans l&rsquo;UE &eacute;galement, la r&eacute;colte a &eacute;t&eacute; revue &agrave; la baisse. La diminution de la demande ne parvient cependant pas &agrave; faire remonter fortement les stocks europ&eacute;ens et fran&ccedil;ais qui restent pr&eacute;vus &agrave; un bas niveau. Cette tension sur les stocks soutient la hausse des prix des orges fourrag&egrave;res.Du c&ocirc;t&eacute; de la demande mondiale, celle de la Chine a ralenti en raison d&rsquo;un engorgement des ports du pays. En revanche, la Turquie est aux achats apr&egrave;s une r&eacute;colte tr&egrave;s mauvaise, participant au soutien des prix mondiaux. Cette forte demande turque profite &agrave; la mer Noire, dont les orges sont les plus comp&eacute;titives &agrave; destination de ce march&eacute;. La demande turque &eacute;chappe donc &agrave; la France, dont les exportations sont par cons&eacute;quent r&eacute;vis&eacute;es &agrave; la baisse pour la campagne 2021/22 &agrave; 6,2 millions de tonnes. Cette r&eacute;vision &agrave; la baisse des exportations fran&ccedil;aises se r&eacute;percute en partie sur les stocks de fin de campagne, qui sont maintenant pr&eacute;vus en petite hausse par rapport aux tr&egrave;s bas niveaux de 2020/21. N&eacute;anmoins, la combinaison de la baisse des r&eacute;coltes au niveau mondial, des faibles niveaux de stock et de la hausse g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e des mati&egrave;res premi&egrave;res, agricoles et source d&rsquo;&eacute;nergie, explique les niveaux de prix actuels.<h2>L&eacute;ger potentiel de baisse des prix avec l&rsquo;arriv&eacute;e des r&eacute;coltes de l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re Sud</h2>Les r&eacute;coltes argentine et australienne s&rsquo;annoncent tr&egrave;s bonnes cette ann&eacute;e. La Chine a d&eacute;j&agrave; achet&eacute; des volumes cons&eacute;quents d&rsquo;orge argentine. La pression baissi&egrave;re devrait plut&ocirc;t provenir d&rsquo;Australie, o&ugrave; la r&eacute;colte s&rsquo;annonce excellente. Les orges australiennes, priv&eacute;es de la Chine en raison d&rsquo;une taxe de 80,5 %, sont contraintes de rester comp&eacute;titives sur les march&eacute;s du Moyen-Orient. La France fait donc face &agrave; une concurrence des orges de l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re Sud plus comp&eacute;titives sur ces march&eacute;s de la Chine (pour les orges argentines) et du Moyen-Orient (orges australiennes)&nbsp;; cela pourrait tirer l&eacute;g&egrave;rement vers le bas les prix fran&ccedil;ais &agrave; partir de d&eacute;cembre -janvier. Le potentiel de baisse sera toutefois limit&eacute;&nbsp;; les capacit&eacute;s logistiques de l&rsquo;Australie seront mises &agrave; rude &eacute;preuve avec des exportations importantes pr&eacute;vues aussi pour d&rsquo;autres produits (bl&eacute;, colza notamment), engendrant un risque de goulot d&rsquo;&eacute;tranglement dans les ports australiens. Les prix &eacute;lev&eacute;s de l&rsquo;&eacute;nergie et des fertilisants contribuent aussi &agrave; limiter ce potentiel baissier. <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> L'avis de Tallage Malgr&eacute; la baisse de la demande chinoise, le bilan fran&ccedil;ais d&rsquo;orge reste tendu avec des stocks pr&eacute;vus &agrave; un faible niveau en fin de campagne 2021/22. Les stocks faibles, la baisse de la r&eacute;colte mondiale et le contexte macro-&eacute;conomique soutiennent la hausse des prix. Cependant, l&rsquo;arriv&eacute;e des r&eacute;coltes de l&rsquo;h&eacute;misph&egrave;re Sud d&eacute;but janvier 2022 pourrait engendrer un l&eacute;ger potentiel de baisse des prix fran&ccedil;ais, mais celui-ci devrait rester limit&eacute;.

[Tallage - Analyse Moyen Terme] Au 21 octobre 2021, l’orge fourragère rendu Rouen était cotée à 247 €/t en base juillet, en hausse de 18 €/t par rapport au 16 septembre dernier. Depuis plusieurs mois les prix de l’orge augmentent, tirés par un complexe céréalier haussier.

Orges fourragères : les prix pourraient s’effriter

<h3>Fusarioses et production de DON</h3>Outre des pertes de rendement parfois significatives, la nuisibilit&eacute; des&nbsp;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/un-climat-humide-autour-de-la-floraison-favorise-les-fusarioses-@/view-10191-arvarticle.html" target="_blank">fusarioses</a>&nbsp;a &eacute;galement un impact sur la qualit&eacute; sanitaire des productions. Le bl&eacute; dur est particuli&egrave;rement concern&eacute; puisqu&rsquo;il&nbsp;est plus sensible que le bl&eacute; tendre&nbsp;au risque d&rsquo;accumulation de mycotoxines. Derri&egrave;re le nom fusarioses se cache en r&eacute;alit&eacute; une multitude de champignons. Dans cette diversit&eacute;, deux types se rencontrent fr&eacute;quemment dans notre r&eacute;gion : -&nbsp;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/fusarium-graminearum-progresse-dans-le-rachis-@/view-12820-arvarticle.html" target="_blank">Fusarium graminearum</a>, le principal producteur des mycotoxines DON. -&nbsp;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/distinguer-le-genre-fusarium-de-microdochium-@/view-12991-arvarticle.html" target="_blank">Microdochium spp.</a>, l&rsquo;un des principaux responsables de la moucheture. Le risque de contaminations est fortement d&eacute;pendant des pr&eacute;cipitations : plus il pleut, plus le risque est &eacute;lev&eacute;. C&rsquo;est la forme de fusarioses la plus pr&eacute;judiciable pour le rendement sur bl&eacute; dur.Pr&eacute;sence de DON : des niveaux r&eacute;glement&eacute;s qui vont bient&ocirc;t &eacute;voluerLa r&eacute;glementation en vigueur fixe un seuil maximal de DON &agrave; ne pas d&eacute;passer de 1750&nbsp;&micro;g&nbsp;DON/kg en production de bl&eacute; dur. C&rsquo;est donc un crit&egrave;re tr&egrave;s important d&rsquo;acc&egrave;s au march&eacute;. Cette r&eacute;glementation est en cours de r&eacute;&eacute;valuation au niveau europ&eacute;en afin de prendre en compte, non plus uniquement les DON, mais &eacute;galement leurs formes d&eacute;riv&eacute;es ayant une toxicit&eacute; &eacute;quivalente aux&nbsp;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/ma-triser-les-contaminations-en-don-sur-ble-@/view-12738-arvarticle.html">DON</a>&nbsp;elles-m&ecirc;mes. Les prochains seuils ne sont pas encore connus, mais seront &agrave; la baisse. Ils devraient &ecirc;tre d&eacute;termin&eacute;s d&rsquo;ici la fin 2021 pour une entr&eacute;e en vigueur au 1er&nbsp;juillet 2022.Quels leviers agronomiques pour diminuer le risque DON&nbsp;?Le climat est le facteur principal dans les processus de contamination par les champignons. Il joue un r&ocirc;le d&eacute;terminant dans la maturation de l&rsquo;inoculum (pluies et temp&eacute;ratures sup&eacute;rieures &agrave; 10&deg;C) et dans les conditions d&rsquo;infection (pluie et vent). Pour qu&rsquo;il y ait contamination, les &eacute;missions d&rsquo;ascospores doivent se produire lorsque le bl&eacute; est sensible, c&rsquo;est-&agrave;-dire au stade&nbsp;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/stress-climatique-recent-a-meiose-et-floraison-les-processus-physiologiques-en-jeu-@/view-10280-arvarticle.html">floraison</a>. Cependant, des leviers agronomiques peuvent &ecirc;tre mis en place afin de limiter le potentiel infectieux des parcelles. Une grille de risque (figure&nbsp;1) permet d&rsquo;&eacute;valuer le risque selon le pr&eacute;c&eacute;dent et le travail du sol.Figure 1 : Grille d&rsquo;&eacute;valuation du risque agronomique d&rsquo;accumulation du d&eacute;oxynivalenol (DON) sur bl&eacute; dur &nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/5/0/0/4240055-1-fre-FR/36b48b0d23c4-arvalis-t3-jpg" alt="" height="591" width="937" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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Plusieurs niveaux de risque Don sont ainsi estim&eacute;s, de A (le plus faible) &agrave; F (le plus fort).Trois leviers sont donc absolument &agrave; actionner lors de l&rsquo;implantation du bl&eacute; dur&nbsp;: -&nbsp;Le pr&eacute;c&eacute;dent :&nbsp;les pr&eacute;c&eacute;dents ma&iuml;s et sorgho augmentent le potentiel infectieux et sont &agrave; &eacute;viter. Si ces deux pr&eacute;c&eacute;dents ne peuvent pas &ecirc;tre &eacute;vit&eacute;s dans la rotation, alors la&nbsp;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/le-broyage-des-residus-de-ma-s-reduit-les-risques-de-contamination-en-don-@/view-11394-arvarticle.html">gestion des r&eacute;sidus</a>&nbsp;via le travail du sol est indispensable. - Le travail du sol :&nbsp;le labour permet d&rsquo;enfouir les r&eacute;sidus, et le broyage derri&egrave;re pr&eacute;c&eacute;dent &agrave; risque est recommand&eacute; pour acc&eacute;l&eacute;rer la d&eacute;composition. Les deux techniques combin&eacute;es limitent le potentiel infectieux. Les r&eacute;sidus de bl&eacute; tendre ou de bl&eacute; dur peuvent &ecirc;tre aussi des sources de contamination en travail du sol simplifi&eacute;.&nbsp;Pour rappel, le bl&eacute; dur est plus sensible au parasitisme racinaire et se comporte donc mal en deuxi&egrave;me paille. - La sensibilit&eacute; vari&eacute;tale :&nbsp;il existe un gradient de sensibilit&eacute; &agrave; l&rsquo;accumulation de DON selon les&nbsp;<a href="https://www.arvalis-infos.fr/ble-dur-bien-demarrer-la-campagne-2020/2021-@/view-19264-arvarticle.html">vari&eacute;t&eacute;s en bl&eacute; dur</a>. Cependant, m&ecirc;me la meilleure d'entre elles reste plus sensible qu&rsquo;un bl&eacute; tendre.Mathilde Lejards - ARVALIS

La réglementation est en cours d’évolution concernant les seuils de DON (désoxynivalénol) en production de blé dur. A l’approche des semis, voici ce que l’on peut mettre en place dès les implantations pour réduire les risques.

Risque don en blé dur : trois leviers à utiliser dès les semis

<h2>Les conditions m&eacute;t&eacute;orologiques sont d&eacute;terminantes dans la gestion des risques sanitaires du ma&iuml;s grain.</h2>Chaque ann&eacute;e a son lot d&rsquo;inconnues, mais en mati&egrave;re de qualit&eacute; sanitaire, nous savons que les conditions m&eacute;t&eacute;o jouent un r&ocirc;le tr&egrave;s important sur le d&eacute;veloppement des champignons producteurs de mycotoxines. Ainsi,&nbsp;Fusarium graminearum, producteur de d&eacute;oxynival&eacute;nol (DON) et de z&eacute;aral&eacute;none, appr&eacute;cie les conditions douces (27&deg;C) et humides.&nbsp;Fusarium verticillio&iuml;des, producteur de fumonisines, appr&eacute;cie quant &agrave; lui la s&eacute;cheresse et la chaleur (&gt;&nbsp;30&deg;C) et se retrouve surtout en climat m&eacute;diterran&eacute;en. Enfin,&nbsp;Aspergillus, producteur d&rsquo;aflatoxines, appr&eacute;cie &eacute;galement la s&eacute;cheresse, avec des temp&eacute;ratures &eacute;lev&eacute;es (34&deg;C).<h2>Une ann&eacute;e 2021 plus favorable au risque DON que les cinq derni&egrave;res campagnes</h2>Deux grilles d&rsquo;&eacute;valuation du risque d&rsquo;accumulation de fumonisines (tableau 1) et de d&eacute;oxynivalenol (tableau 2) sont disponibles pour &eacute;valuer le risque agroclimatique dans les parcelles de ma&iuml;s &agrave; la r&eacute;colte. Il en r&eacute;sulte que, pour&nbsp;Fusarium verticilio&iuml;des, l&rsquo;&eacute;t&eacute; frais et humide a limit&eacute; son d&eacute;veloppement sur la grande majorit&eacute; du territoire. Si les temp&eacute;ratures de fin de cycle, notamment en octobre, restent fra&icirc;ches, les contaminations en fumonisines devraient &ecirc;tre limit&eacute;es. De m&ecirc;me, les temp&eacute;ratures relev&eacute;es cette ann&eacute;e n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; favorables &agrave;&nbsp;Aspergillus. En revanche, les conditions de l&rsquo;ann&eacute;e sont davantage favorables &agrave;&nbsp;Fusarium graminearum&nbsp;que les cinq derni&egrave;res campagnes&nbsp;: printemps moins chaud, pluies estivales sur une partie du territoire. Les conditions actuelles de fin de cycle et la date de r&eacute;colte seront d&eacute;terminantes pour limiter les contaminations en DON. La vigilance doit &ecirc;tre de mise sur les conditions de r&eacute;colte et de pr&eacute;-stockage pour ma&icirc;triser le risque de d&eacute;gradation de la qualit&eacute; sanitaire. Les parcelles fragilis&eacute;es, touch&eacute;es par des intemp&eacute;ries (verse) ou des ravageurs, doivent &ecirc;tre r&eacute;colt&eacute;es en priorit&eacute;. Les parcelles avec de forts niveaux de salissement sont aussi consid&eacute;r&eacute;es comme plus &agrave; risque.Tableau 1 : &Eacute;valuation du risque d&rsquo;accumulation de fumonisines dans les parcelles de ma&iuml;s &agrave; la r&eacute;colte 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/0/0/0/4240007-1-fre-FR/a98f3bcaa814-arvallis1-jpg" alt="" height="461" width="913" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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Le risque &laquo;&nbsp;Fumonisines&nbsp;&raquo; varie de A (risque le plus faible) &agrave; E (risque critique). Les mois de juillet et d&rsquo;octobre sont qualifi&eacute;s de &laquo;&nbsp;normal &agrave; froid&nbsp;&raquo; si leurs temp&eacute;ratures moyennes ont &eacute;t&eacute; inf&eacute;rieures &agrave; 23&deg;C et 15,7&deg;C respectivement&nbsp;; ils sont qualifi&eacute;s de &laquo;&nbsp;chaud&nbsp;&raquo; si leurs temp&eacute;ratures moyennes ont &eacute;t&eacute; sup&eacute;rieures &agrave; ces valeurs.Source : enqu&ecirc;tes conduites de 2003 &agrave; 2020 sur 859 parcelles de ma&iuml;s grain.Tableau 2 : &Eacute;valuation du risque d&rsquo;accumulation de d&eacute;oxynivalenol (DON) dans les parcelles de ma&iuml;s &agrave; la r&eacute;colte&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/1/0/0/4240010-1-fre-FR/2ff510337e27-arvalis2-jpg" alt="" height="401" width="927" /><figcaption>.</figcaption></figure>

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Le risque &laquo;&nbsp;DON&nbsp;&raquo; varie de A (risque le plus faible) &agrave; E (risque critique). Le mois de mars est qualifi&eacute; de &laquo;&nbsp;chaud&nbsp;&raquo; si la moyenne des temp&eacute;ratures maximales est sup&eacute;rieure &agrave; 14,5&deg;C. En ao&ucirc;t, l&rsquo;environnement est qualifi&eacute; de &laquo;&nbsp;sec&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;normal&nbsp;&raquo; ou &laquo;&nbsp;humide&nbsp;&raquo; si l&rsquo;indicateur Pluie-ETP est respectivement inf&eacute;rieur &agrave; -92, compris entre -92 et -15,5, et sup&eacute;rieur &agrave; -15,5. En fin de cycle, le climat est consid&eacute;r&eacute; &laquo;&nbsp;chaud&nbsp;&raquo; si, 60 jours avant la r&eacute;colte, la moyenne des temp&eacute;ratures maximales est sup&eacute;rieure &agrave; 26&deg;C, avec une chaleur qui perdure les quatre semaines pr&eacute;c&eacute;dant la r&eacute;colte avec des temp&eacute;ratures maximales sup&eacute;rieures &agrave; 28&deg;C au moins 3 jours.Source : enqu&ecirc;tes conduites de 2003 &agrave; 2020 sur 2032 parcelles de ma&iuml;s grain.<h2>Les bonnes pratiques &agrave; mettre en &oelig;uvre &agrave; la r&eacute;colte</h2>Tant que le ma&iuml;s n&rsquo;a pas &eacute;t&eacute; correctement s&eacute;ch&eacute;, la flore pr&eacute;sente continue de se d&eacute;velopper et peut produire des mycotoxines. Les chantiers de r&eacute;colte doivent donc &ecirc;tre coordonn&eacute;s avec les chantiers de s&eacute;chage pour r&eacute;duire au minimum le d&eacute;lai de pr&eacute;-stockage humide. Il est fortement d&eacute;conseill&eacute; de garder plus de 2 jours un ma&iuml;s humide en tas. Compte-tenu du retard de maturit&eacute;, de l&rsquo;&eacute;volution &agrave; la hausse du prix de l&rsquo;&eacute;nergie et ses r&eacute;percussions sur les bar&egrave;mes de s&eacute;chage, les producteurs peuvent &ecirc;tre tent&eacute;s de d&eacute;caler leurs chantiers de r&eacute;colte. Si la baisse d&rsquo;humidit&eacute; des grains peut &ecirc;tre rapide sur le mois de septembre, il ne faut g&eacute;n&eacute;ralement pas s&rsquo;attendre &agrave; des gains importants &agrave; compter de la mi-octobre. A partir de cette date, plus on patiente, plus on prend de risques sur la r&eacute;colte (verse, d&eacute;gradation de la qualit&eacute;, gel pr&eacute;coce, accessibilit&eacute; aux parcelles avec le retour des pluies&hellip;). De plus, le volume de la collecte 2021 s&rsquo;annonce important. Les OS ont d&eacute;j&agrave; mis en place des incitations &agrave; r&eacute;colter plus t&ocirc;t afin d&rsquo;&eacute;chelonner l&rsquo;arriv&eacute;e des ma&iuml;s au s&eacute;choir. Il faut profiter de ces opportunit&eacute;s et des prix de march&eacute;s soutenus pour engager les r&eacute;coltes.B&eacute;atrice Orlando, Thomas Joly, Aude Carrera - Arvallis&nbsp;

Les récoltes tardives de maïs grain conduisent à une augmentation du risque de dégradation de l’état sanitaire. Pour identifier les situations à risques et préserver la qualité de la récolte, l’utilisation des outils de gestion du risque est nécessaire même en fin de cycle.

Maïs grain : attention à l’impact des récoltes tardives sur la qualité sanitaire

Autrefois valable pour une dur&eacute;e de 5 ans, le l&eacute;gislateur raccourcit la dur&eacute;e de validit&eacute; du contr&ocirc;le pulv&eacute;risateur. A l&rsquo;exception du premier contr&ocirc;le suite &agrave; l&rsquo;achat d&rsquo;un pulv&eacute;risateur neuf (qui doit avoir lieu dans les cinq premi&egrave;res ann&eacute;es d&rsquo;utilisation de l&rsquo;appareil), la p&eacute;riodicit&eacute; des contr&ocirc;les est pass&eacute;e &agrave; 3 ans.<aside class="read-also">
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 La p&eacute;riodicit&eacute;&nbsp;du contr&ocirc;le pulv&eacute;risateur a &eacute;volu&eacute;.<a href="https://www.cogedis.com/actualites/controle-pulve-vers-une-immobilisation-des-pulverisateurs-defaillants/" target="_blank" title="Contr&ocirc;le pulv&eacute; : vers une immobilisation des pulv&eacute;risateurs d&eacute;faillants.">En savoir plus</a>
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Ces contr&ocirc;les doivent permettre de certifier que le mat&eacute;riel est en bon &eacute;tat ou bien pointer les r&eacute;parations n&eacute;cessaires, le cas &eacute;ch&eacute;ant. Ils doivent avoir lieu aupr&egrave;s d&rsquo;organismes agr&eacute;&eacute;s en charge de valider la conformit&eacute; des appareils. Cette augmentation de la fr&eacute;quence des contr&ocirc;les poursuit l&rsquo;objectif d&rsquo;assurer la s&eacute;curit&eacute; et la pr&eacute;cision dans l&rsquo;administration des traitements.<h2>En cas de non conformit&eacute;, que se passe-t-il ?</h2>Lorsqu&rsquo;une infraction est relev&eacute;e, les sanctions peuvent &ecirc;tre de deux ordres. Premi&egrave;rement, les propri&eacute;taires de pulv&eacute;risateurs non contr&ocirc;l&eacute;s sont susceptibles de recevoir une amende de 5e classe, d&rsquo;un montant de 1500 &euro; maximum. Si les travaux recommand&eacute;s ne sont pas r&eacute;alis&eacute;s dans les temps, les contrevenants s&rsquo;exposent cette fois-ci &agrave; une amende de 4e classe (750 &euro; maximum).Dans un second temps, la sanction va s&rsquo;appliquer au titre de la conditionnalit&eacute; des aides PAC. Dans ce cas, ce sont entre 1% et 3% des aides PAC qui sont retenues en cas de manquement. Si le retard de la mise en conformit&eacute; persiste et devient sup&eacute;rieur &agrave; 3 ans, les p&eacute;nalit&eacute;s peuvent monter jusqu&rsquo;&agrave; 5%<h2>Un durcissement de la r&eacute;glementation &agrave; pr&eacute;voir</h2>Consid&eacute;rant que ces sanctions ne sont encore pas assez dissuasives et constatant que trop de pulv&eacute;risateurs d&eacute;faillants restent en circulation, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;cid&eacute; de durcir encore la r&eacute;glementation. Cette volont&eacute; se traduit par un projet de d&eacute;cret qui a &eacute;t&eacute; soumis &agrave; consultation aupr&egrave;s du public le 23 juin 2021.En cas de contr&ocirc;le n&eacute;gatif, le d&eacute;cret pr&eacute;voit que le pulv&eacute;risateur soit immobilis&eacute; jusqu&rsquo;&agrave; sa r&eacute;paration d&eacute;finitive et sa contre visite aupr&egrave;s de l&rsquo;organisme de contr&ocirc;le, dans un d&eacute;lai maximal de 4 mois. Dans les mois &agrave; venir, la r&eacute;glementation devrait donc &eacute;voluer. En cons&eacute;quence, c&rsquo;est peut-&ecirc;tre le moment idoine pour anticiper le contr&ocirc;le du pulv&eacute;risateur afin de se mettre &agrave; l'abri de toute immobilisation, ou sanction financi&egrave;re, impr&eacute;vue.

Depuis le 1er janvier 2021, la réglementation des contrôles pulvérisateurs a changé. Les contrôles doivent désormais avoir lieu tous les 3 ans. En cas de non conformité, deux niveaux de sanction sont prévus. Décryptage.

Le contrôle pulvérisateur, c’est maintenant tous les trois ans

"Nous avons toutes et tous le pouvoir d'aider la fili&egrave;re laiti&egrave;re bio. Nous sommes 28 millions de foyers en France : si chaque foyer ach&egrave;te un pack de lait bio dans les prochains mois, alors chaque producteur Biolait peut vivre d&eacute;cemment et sereinement de son m&eacute;tier", plaide l'entreprise dans un communiqu&eacute; publi&eacute; le 20 octobre.La fili&egrave;re fran&ccedil;aise du lait bio traverse une crise de croissance. Elle doit vendre une partie de la production moins cher, au prix du conventionnel, car l'offre d&eacute;passe la demande qui ralentit apr&egrave;s des ann&eacute;es de croissance &agrave; deux chiffres. Biolait, qui collecte 30% du lait bio fran&ccedil;ais, se trouve dans une situation particuli&egrave;rement d&eacute;licate. Cette soci&eacute;t&eacute; au fonctionnement coop&eacute;ratif, avec 1.400 fermes adh&eacute;rentes, ne poss&egrave;de pas d'outils de transformation, ce qui la rend d&eacute;pendante des industriels &agrave; qui elle vend son lait. Or ces derniers, qui ont souvent encourag&eacute; les conversions vers le bio chez leurs producteurs maison, croulent sous le lait. Le leader fran&ccedil;ais des produits laitiers Lactalis d&eacute;classe actuellement autour de 30% du lait bio qu'il collecte, indique-t-il &agrave; l'AFP.<aside class="read-also">
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 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-lait-bio-en-quete-de-pistes-de-differentiation" target="_blank" title="">Le lait bio en qu&ecirc;te de pistes de diff&eacute;rentiation</a>
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"De nombreuses fermes sont en difficult&eacute; et pourraient &ecirc;tre contraintes d'arr&ecirc;ter leur activit&eacute;", met en garde Biolait. "En r&eacute;duisant la production du lait dans leurs fermes familiales, les producteurs Biolait font tous les efforts possibles pour s'adapter au march&eacute; et stabiliser la fili&egrave;re sans brader le prix du lait bio", mais "ces actions solidaires ne suffisent pas &agrave; passer le cap", poursuit le collecteur, disant avoir "plus que jamais besoin du soutien des consommateurs".Selon l'interprofession laiti&egrave;re, le Cniel, la collecte de lait bio pourrait atteindre 1,35 milliards de litres d'ici &agrave; fin 2022 (+22% par rapport &agrave; la collecte 2020) et 4.400 producteurs (+10% par rapport &agrave; 2020). Dans le m&ecirc;me temps, "les ventes s'essoufflent depuis le d&eacute;but de l'ann&eacute;e 2021 sur toutes les cat&eacute;gories de produits" laitiers bio.Du c&ocirc;t&eacute; de la F&eacute;d&eacute;ration nationale d'agriculture biologique, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pour-la-fnab-la-bio-vit-une-crise-de-croissance-conjoncturelle" target="_blank" title="">on r&eacute;fute l'id&eacute;e que le lait bio a atteint un "plafond de verre"</a> en France. Son pr&eacute;sident, Philippe Camburet, met en avant le gisement de demande potentielle des cantines.

Le premier collecteur de lait bio en France Biolait appelle les foyers français à acheter un pack de lait bio, soit l'équivalent de six litres, pour soutenir un marché confronté à une offre surabondante par rapport à la demande.

Biolait appelle chaque foyer français à acheter un pack de lait bio

Avec l&rsquo;&eacute;volution de la gestion du d&eacute;sherbage dans les vignobles, les couverts v&eacute;g&eacute;taux s&rsquo;imposent comme une suite logique &agrave; l&rsquo;enherbement naturel. C&rsquo;est le parcours qu&rsquo;a suivi Julien Bourchet, viticulteur dans le Vaucluse. &laquo;&nbsp;J&rsquo;ai arr&ecirc;t&eacute; l&rsquo;enherbement naturel permanent au bout de 8 ans car j&rsquo;avais des probl&egrave;mes de concurrence. J&rsquo;ai continu&eacute; l&rsquo;enherbement naturel mais de mani&egrave;re temporaire pendant l&rsquo;hiver. Enfin depuis deux ans, j&rsquo;ai franchi l&rsquo;&eacute;tape du semis de couverts v&eacute;g&eacute;taux&nbsp;&raquo;, retrace-t-il.C&rsquo;est une d&eacute;marche qu&rsquo;il m&egrave;ne collectivement, au sein du GIEE intitul&eacute; &laquo;&nbsp;D&eacute;velopper l&rsquo;agro&eacute;cologie sur les cultures p&eacute;rennes des coteaux m&eacute;diterran&eacute;ens dans l&rsquo;implantation de couverts v&eacute;g&eacute;taux temporaires&nbsp;&raquo;. Parmi ce groupe compos&eacute; de 40 membre, il c&ocirc;toie Claude Sollier, lui aussi adepte de l&rsquo;enherbement naturel avant de passer aux couverts v&eacute;g&eacute;taux il y a 4 ans. &laquo;&nbsp;La r&eacute;flexion du groupe est partie des probl&eacute;matiques de sols pentus et d&rsquo;&eacute;rosions rencontr&eacute;s dans notre zone du parc du Luberon&nbsp;&raquo;, explique Claude Sollier. D&rsquo;une mani&egrave;re g&eacute;n&eacute;rale, l&rsquo;objectif est d&rsquo;am&eacute;liorer la structure du sol et sa portance, l&rsquo;enrichir en humus, garder une couverture hivernale et s&eacute;questrer du carbone, tout en r&eacute;duisant l&rsquo;&eacute;rosion physique mais aussi organique.<h2 class="Standard">La concurrence n&rsquo;est pas un probl&egrave;me</h2>Apr&egrave;s 3 ans d&rsquo;exp&eacute;rimentation, Claude Sollier n&rsquo;a pas constat&eacute; de concurrence significative du couvert sur la vigne. Mais il n&rsquo;a pas non plus observ&eacute; d&rsquo;am&eacute;lioration majeure de la fertilit&eacute; ou de la portance du sol en comparaison du couvert naturel de ray-grass/f&eacute;tuque qu&rsquo;il avait pr&eacute;c&eacute;demment dans ses inter-rangs. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est un travail sur le long terme. J&rsquo;attends de constater un impact visuel et sur les rendements avant de tirer des conclusions&nbsp;&raquo;, relativise le viticulteur du Sud-Est.En creusant une fosse p&eacute;dologique, il a quand m&ecirc;me pu constater une meilleure fissuration du sol sur les zones o&ugrave; il a sem&eacute; des couverts. &laquo;&nbsp;Avec l&rsquo;enherbement naturel, les plantes ont des plus petites racines, le sol est plus tass&eacute; et il y a moins de vie&nbsp;&raquo;, souligne-t-il.<h2 class="Standard">Quels couverts, pour quelles utilisations ?</h2>Dans l&rsquo;inter-rang, il est possible d&rsquo;implanter trois types de couverts : un engrais vert, une simple couverture du sol et enfin un couvert mellif&egrave;re. &laquo;&nbsp;Je d&eacute;conseille ce dernier car il est interdit de traiter dans une parcelle o&ugrave; il y a des pollinisateurs. Ce serait comme arriver avec un paquet de bonbon empoisonn&eacute;s au milieu d&rsquo;une cours d&rsquo;&eacute;cole&nbsp;&raquo;, illustre Perrine Dubois, technicienne de l&rsquo;association technique viticole du Maine et Loire (ATV 49).Pour l&rsquo;engrais vert, elle pr&eacute;conise un m&eacute;lange essentiellement compos&eacute; de gramin&eacute;es/l&eacute;gumineuses. &laquo;&nbsp;Le tr&egrave;fle ou la vesce conviennent pour les semis avant le 15 septembre, sinon il faudra se tourner vers la f&eacute;verole ou le pois fourrager&nbsp;&raquo;, d&eacute;taille-t-elle. Pour les gramin&eacute;es, le choix est large. L&rsquo;avoine convient aux zones calcaires, le seigle pour les sols acides et le triticale partout. Il est possible d&rsquo;y ajouter d&rsquo;autres types de plantes comme le lin, la moutarde ou la phac&eacute;lie, mais Perinne Dubois propose de le &laquo;&nbsp;faire avec parcimonie, soit pas plus de 5 &agrave; 10% du m&eacute;lange&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est ce type de couvert que le GIEE de Julien Bourchet et Claude Sollier, par l&rsquo;interm&eacute;diaire de l&rsquo;association Adael, commandent chaque ann&eacute;e. &laquo;&nbsp;Nous avons &eacute;labor&eacute; le couvert qui convenait le plus &agrave; l&rsquo;ensemble des membres. Pour un semis en plein de 175 kg/an, il se compose de 75 kg de f&eacute;verole, et de 25 kg de chacune des cinq autres esp&egrave;ces&nbsp;: pois fourrager, vesce, orge, triticale et avoine. A titre personnel, je rajoute 5 kg de crucif&egrave;re pour l&rsquo;effet racine pivot important&nbsp;&raquo;, t&eacute;moigne Julien Bourchet. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/0/1/0/4240100-1-fre-FR/8e7089a6ff98-bourchet-2-jpg" alt="" height="960" width="720" /><figcaption>Le couvert de Julien Bourchet compte 7 types de graines que viennent compl&eacute;ter les esp&egrave;ces d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sentes par enherbement naturel lors du semis. (&copy; J.Bourchet)</figcaption></figure>

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<h2 class="Standard">Bien choisir l&rsquo;itin&eacute;raire cultural</h2>Pour les engrais verts, Perrine Dubois insiste sur la n&eacute;cessit&eacute; de les d&eacute;truire d&egrave;s la sortie d&rsquo;hiver. &laquo;&nbsp;M&ecirc;me si la partie a&eacute;rienne ne s&rsquo;est pas beaucoup d&eacute;velopp&eacute;e, ce qui nous int&eacute;resse pour rendre les &eacute;l&eacute;ments puis&eacute;s &agrave; la vigne, c&rsquo;est la partie racinaire&nbsp;&raquo;, souligne-t-elle. La destruction est m&eacute;canique, suivie d&rsquo;une r&eacute;incorporation au sol. Ces interventions doivent &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute;es relativement t&ocirc;t pour &eacute;viter les gel&eacute;es blanches dues au travail du sol.Pour les couverts de couverture, un roulage lorsque les &eacute;pis sont murs est suffisant. &laquo;&nbsp;S&rsquo;il a trop pouss&eacute;, il est possible de r&eacute;aliser un broyage au printemps, &agrave; nouveau pour &eacute;viter les gel&eacute;es blanches&nbsp;&raquo;, indique Perrine Dubois. Si les grains sont &agrave; maturit&eacute; au moment de la destruction du couvert, il peut se ressemer spontan&eacute;ment trois ann&eacute;es de suite.Si la composition de leurs couverts s&rsquo;apparente &agrave; un engrais vert, Julien Bourchet et Claude Sollier le g&egrave;rent plut&ocirc;t comme un m&eacute;lange de couverture. &laquo;&nbsp;Je broie une premi&egrave;re fois &agrave; 15 cm mi-avril, puis je repasse au ras du sol mi-mai. Forc&eacute;ment, la repousse entre les deux coupes pompe dans les r&eacute;serves hydriques du sol, mais ce n&rsquo;est pas une p&eacute;riode &agrave; laquelle la vigne en a besoin. Par la suite, le cumul des deux mulchs va compl&egrave;tement occulter le sol, emp&ecirc;chant la repousse d&rsquo;adventices&nbsp;&raquo;, rapporte le premier. Claude Sollier garde lui son couvert le plus longtemps possibles. Pour ne pas g&ecirc;ner les travaux dans les vignes, il l&rsquo;implante dans un inter-rang sur deux. &laquo;&nbsp;Depuis l&rsquo;an dernier, je teste le rouleau Faca &agrave; la place du broyeur sur une partie des vignes. C&rsquo;est s&ucirc;r que visuellement le r&eacute;sultat est moins bon, mais &ccedil;a permet d&rsquo;aller plus vite&nbsp;&raquo;.<h2 class="Standard">La gestion du rang</h2>Des couverts v&eacute;g&eacute;taux pour le rang existent, mais ils doivent &ecirc;tre utilis&eacute;s avec prudence. &laquo;&nbsp;Ce sont des esp&egrave;ces comme la f&eacute;tuque rouge ou gazonnante avec du ray-grass et du p&acirc;turin. Mais attention &agrave; la concurrence. Ils peuvent &ecirc;tre compliqu&eacute;s &agrave; d&eacute;truire. Il faut vraiment piloter &agrave; la parcelle&nbsp;&raquo;, avertit Perrine Dubois. Les deux viticulteurs du Vaucluse ont plut&ocirc;t tendance &agrave; laisser le couvert de l&rsquo;inter-rang se rapprocher du rang, puis &agrave; le calmer en fin d&rsquo;hiver. &laquo;&nbsp;Je passe un glyphosate &agrave; 2% fin mars sur 10 cm de chaque c&ocirc;t&eacute; du rang pour &eacute;viter d&rsquo;&ecirc;tre pi&eacute;g&eacute; avec des vesces qui poussent dans les souches. Ce qui est int&eacute;ressant, c&rsquo;est que le couvert a quand m&ecirc;me un effet b&eacute;n&eacute;fique sur le sol du rang jusqu&rsquo;&agrave; sa destruction&nbsp;&raquo;, rapporte Julien Bourchet. Dans le m&ecirc;me esprit, Claude Sollier teste le passage d&rsquo;interceps dans les parcelles faciles d&rsquo;acc&egrave;s pour d&eacute;truire le couvert sur le rang.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 Le recours &agrave; un couvert v&eacute;g&eacute;tal entre l&rsquo;arrachage d&rsquo;une vigne et la nouvelle plantation est encore trop peu utilis&eacute;. &laquo; L&rsquo;id&eacute;e est de semer le couvert et d&rsquo;apporter la mati&egrave;re organique le plus rapidement possible apr&egrave;s l&rsquo;arrachage. Ainsi elle sera assimil&eacute;e par les v&eacute;g&eacute;taux et r&eacute;partie en profondeur pour les futurs besoins de la vigne &raquo;, explique Perrine Dubois. Ce couvert a &eacute;galement un r&ocirc;le de vide sanitaire sur la parcelle. &laquo; Des &eacute;tudes commencent &agrave; montrer que des esp&egrave;ces comme le lotier cornicul&eacute;, le lupin blanc, le sainfoin ou la luzerne seraient b&eacute;n&eacute;fiques pour &eacute;viter les probl&egrave;mes de cour-nou&eacute; &raquo;, pr&eacute;cise-t-elle.
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Pour optimiser l’utilisation de couvert végétaux dans les vignes, il faut avant tout définir l’objectif recherché : engrais vert ou simple couverture ? L’itinéraire cultural a lui aussi son importance pour privilégier l’enrichissement du sol ou l’effet occultant.

Vignes : choisir son couvert en fonction de l’objectif recherché

Depuis cinq g&eacute;n&eacute;rations, la famille Colcombet &eacute;l&egrave;vent des animaux &agrave; Lentilly. Aur&eacute;lie, qui repr&eacute;sente la derni&egrave;re g&eacute;n&eacute;ration du domaine du Poirier, s&rsquo;est lanc&eacute;e le 1er janvier 2020. Titulaire d&rsquo;un BTS productions animales puis d&rsquo;une licence professionnelle en agro&eacute;cologie, la jeune femme a d&rsquo;abord &eacute;t&eacute; salari&eacute;e pendant trois ans sur la ferme familiale. Son p&egrave;re &eacute;levait alors une trentaine de vaches laiti&egrave;res et 25 m&egrave;res allaitantes en race aubrac. En 2018, l&rsquo;exploitation prend un tournant avec la vente du troupeau laitier. &laquo; Mon p&egrave;re arrivant &agrave; la retraite a pris cette d&eacute;cision. De plus, je souhaitais m&rsquo;installer et faire exclusivement de la vente directe &raquo;, d&eacute;taille Aur&eacute;lie qui a, depuis son arriv&eacute;e sur la ferme, mont&eacute; son propre cheptel et doubl&eacute; le nombre de vaches aubracs. &laquo; J&rsquo;ai actuellement une cinquantaine de m&egrave;res sur 60 ha tout en herbe. Le choix de la race a &eacute;t&eacute; fait il y a plus de dix ans au moment o&ugrave; les &eacute;leveurs &eacute;taient encourag&eacute;s &agrave; &eacute;lever des aubracs pour relancer la race et mon p&egrave;re aimait ces vaches car elles sont rustiques, donc vivent en plein air toute l&rsquo;ann&eacute;e, elles sont tr&egrave;s maternelles et v&ecirc;lent seules. De plus, elles valorisent tr&egrave;s bien nos terrains s&eacute;chants &raquo;, poursuit la jeune femme.<h2>Tout en vente directe</h2>Celle-ci commercialise la viande en direct depuis la ferme un week-end par mois et depuis les casiers en libre-service de la M&egrave;re Ducarouge &agrave; Bully. En plus des morceaux en caissettes et des steaks hach&eacute;s, elle fait transformer par un traiteur une partie de la viande en p&acirc;t&eacute;s et saucisses et un prestataire &agrave; Brindas pr&eacute;pare de la blanquette et des tripes, en attendant d&rsquo;avoir son atelier de transformation &agrave; la ferme. &laquo; La viande aubrac est assez recherch&eacute;e car il y a encore peu d&rsquo;&eacute;leveurs dans le d&eacute;partement, elle a beaucoup de go&ucirc;t et est tr&egrave;s tendre &raquo;, souligne Aur&eacute;lie, qui adh&egrave;re &agrave; l&rsquo;association des &eacute;leveurs aubracs du Rh&ocirc;ne et de la Loire.Cette commercialisation en circuits courts fait partie de ce qu&rsquo;Aur&eacute;lie aime le plus dans son m&eacute;tier. &laquo; J&rsquo;ai toujours eu la passion pour les animaux et ma&icirc;triser son produit de la naissance &agrave; la mort est int&eacute;ressant. De plus, voir les consommateurs et avoir leurs retours sur mes produits me r&eacute;confortent, d&rsquo;autant plus quand les gens sont contents et reviennent ! Avec d&rsquo;autres producteurs des environs qui font de la vente directe, on essaie de travailler ensemble et de proposer nos produits les uns chez les autres : &oelig;ufs, miel, fromage de ch&egrave;vre&hellip; Les gens appr&eacute;cient de venir &agrave; la ferme et on peut ainsi leur montrer que l&rsquo;on n&rsquo;a rien &agrave; cacher. &raquo;<h2>Des &eacute;changes essentiels</h2>La communication sur le m&eacute;tier est en effet un autre aspect cher &agrave; Aur&eacute;lie qui a particip&eacute; pour la 2e fois &agrave; l&rsquo;op&eacute;ration De ferme en ferme&reg;. &laquo; Le dernier week-end de septembre, on a re&ccedil;u 800 personnes sur deux jours. Les visiteurs sont pour la plupart des novices de l&rsquo;agriculture. Ils posent plein de questions, on peut m&ecirc;me aborder des sujets un peu tabous sans souci. Les enfants voient les animaux, leurs parents ach&egrave;tent des produits de la ferme, c&rsquo;est vraiment une belle opportunit&eacute; d&rsquo;&eacute;changes avec le consommateur et aussi avec d&rsquo;autres agriculteurs &raquo;, note la jeune femme.Si les relations avec le voisinage se passent bien, elle rencontre en revanche quelques soucis pour circuler avec son tracteur et avec certains promeneurs. &laquo; R&eacute;cemment, une personne est rentr&eacute;e dans une parcelle o&ugrave; il y avait les taureaux pour ramasser des champignons ! J&rsquo;en ai vu d&rsquo;autres qui pique-niquent dans nos pr&eacute;s, des chiens qui courent apr&egrave;s les vaches. J&rsquo;essaie de faire de la p&eacute;dagogie mais la crise sanitaire a accentu&eacute; le ph&eacute;nom&egrave;ne. J&rsquo;ai d&ucirc; mettre des panneaux d&rsquo;interdiction&hellip; &raquo;.Aur&eacute;lie reste philosophe : &laquo; on a les avantages et les inconv&eacute;nients d&rsquo;&ecirc;tre proches de la ville ! &raquo;&nbsp;&nbsp;

Aurélie Colcombet s’est installée en 2020 en élevage aubrac à Lentilly, à la suite de son papa. Une passion familiale qu’elle perpétue dans un secteur périurbain.

Portrait : L’aubrac son amour

Dans un commerce tr&egrave;s calme au niveau des ventes en magasin, les abatteurs font le grand &eacute;cart avec de tr&egrave;s faibles disponibilit&eacute;s dans les &eacute;levages. Ils ne peuvent se rabattre sur l&rsquo;importation, car dans ce domaine l&rsquo;offre est &eacute;galement atone et les tarifs &eacute;lev&eacute;s. Les transactions restent fluides sur les march&eacute;s avec des tarifs attractifs pour les &eacute;leveurs. Les agneaux n&rsquo;ont jamais &eacute;t&eacute; aussi bien valoris&eacute;s &agrave; cette saison de l&rsquo;ann&eacute;e.&nbsp; Cette bonne tenue du march&eacute; devrait perdurer jusqu&rsquo;aux f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e, m&ecirc;me si les abatteurs attendent un peu plus de volumes dans les Lacaunes dans les semaines &agrave; venir. En brebis, le commerce est plus calme, mais les tarifs restent &agrave; des niveaux convenables dans les bonnes brebis.&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Le manque d&rsquo;agneaux sur le march&eacute; Fran&ccedil;ais devrait confirmer la bonne tenue du commerce. &nbsp;&nbsp;

[Ovins : analyse commerciale sem 42-2021]

Ovins : L’offre reste juste suffisante dans les agneaux

Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; L&rsquo;animation sur le march&eacute; du petit veau reste douloureuse avec toujours trop de v&ecirc;lage pour les besoins de mise en place dans les ateliers d&rsquo;engraissement fran&ccedil;ais. Pr&egrave;s de la moiti&eacute; des veaux n&eacute;s en France est dirig&eacute;e vers l&rsquo;Espagne. Les frais pour la r&eacute;alisation des PCR et le travail fastidieux (prise de sang, analyse, recherche et traitement des cas positifs) sont &eacute;normes et sont in&eacute;vitablement impact&eacute;s sur les petits veaux. M&ecirc;me si les tarifs se maintiennent, les transactions demeurent s&eacute;lectives dans les Holsteins ou Normands avec une qualit&eacute; souvent tr&egrave;s commune. Les veaux de moindre conformation ne sont plus ramass&eacute;s, faute de d&eacute;bouch&eacute;s et de valeur commerciale. Les gros veaux laitiers, Montb&eacute;liards ou crois&eacute;s &agrave; destination de l&rsquo;Espagne se maintiennent. La d&eacute;pression commerciale reste marqu&eacute;e dans les taupes, gris, Blanc bleus ou jaunes de moyenne conformation. Les veaux U de conformation se maintiennent. Les Limousins restent sous la pression des engraisseurs.Veaux de boucherie - Les disponibilit&eacute;s sont ma&icirc;tris&eacute;es par les int&eacute;grateurs ce qui permet une meilleure tenue les prix dans des veaux standards. Le commerce est &eacute;galement plus r&eacute;gulier dans les veaux de qualit&eacute;.&nbsp;Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement&nbsp;: Les tarifs resteront bas m&ecirc;me avec des volumes toujours exc&eacute;dentairesVeaux de boucherie &ndash; La d&eacute;tente devrait se poursuivre

[Veaux : analyse commerciale sem 42-2021]

Veaux : Les tarifs sont indécents

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash;&nbsp;Les volumes restent mesur&eacute;s avec des &eacute;leveurs qui continuent de profiter de conditions climatiques convenables pour garder les animaux dans les prairies. Le commerce reste actif et anim&eacute; par les engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s qui ont de gros besoins de rotation face &agrave; la demande des abattoirs dans la viande. Ils comblent souvent le d&eacute;ficit de l&rsquo;offre chez les &eacute;leveurs. Le commerce est souvent tr&egrave;s fluide sur les march&eacute;s pour des tarifs qui restent tr&egrave;s fermes que ce soit dans les animaux lourds &agrave; finition rapide ou dans le cheptel convenable plus l&eacute;ger &agrave; prolonger sur l&rsquo;hiver. La demande est r&eacute;serv&eacute;e dans le b&eacute;tail de moindre conformation, mais la modestie de l&rsquo;offre limite la pression sur les prix.Broutards &ndash;&nbsp;Alors que les offres saisonni&egrave;res sont en progression, le commerce reste assez fluide dans un contexte haussier du prix de la viande. La demande export est soutenue et les mises en place sur le territoire sont souvent assur&eacute;es par des structures adoss&eacute;es &agrave; des abattoirs qui veulent assurer leurs approvisionnements.&nbsp; La demande est cibl&eacute;e sur les bons m&acirc;les Charolais ou Limousins U de conformation et de plus de 350kg. La vaccination de ces animaux n&rsquo;est plus un frein, car l&rsquo;Italie accepte des animaux avec PCR, mais elle reste importante pour les autres d&eacute;bouch&eacute;s et une s&eacute;curit&eacute; pour l&rsquo;avenir. Dans les plus l&eacute;gers, la demande pour la repousse et l&rsquo;engraissement est &eacute;galement suivie pour la belle marchandise, mais la non-vaccination est un frein sur certains march&eacute;s de l&rsquo;Ouest qui ne peuvent profiter de la concurrence export. La moyenne marchandise non vaccin&eacute;e est plus nombreuse et a de plus en plus de mal &agrave; trouver preneur sans d&eacute;bouch&eacute; sur le march&eacute; espagnol. Dans les femelles, l&rsquo;ambiance commerciale reste favorable face &agrave; une offre mesur&eacute;e qui couvre juste les besoins exprim&eacute;s que ce soit sur l&rsquo;Italie ou la France.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: La demande restera soutenue dans le bon maigre avec des tarifs qui resteront cal&eacute;s sur le prix de la viande. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Broutards&nbsp;: La progression saisonni&egrave;re de l&rsquo;offre devrait permettre une meilleure couverture des besoins dans un commerce qui restera fluide mais o&ugrave; les tarifs vont se stabiliser. &nbsp;

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