InVivo lance son site de vente en ligne

Le groupe InVivo lance la plateforme Aladin.farm, un site de e-commerce pour les agriculteurs adhérents des 201 coopératives du groupe. Objectif : accompagner les coopératives dans la digitalisation.

Entre le conseil et la vente, l'union des coopératives InVivo a tranché : ce sera la vente. « Les biens et services sont le moteur du modèle économique des coopératives », a affirmé Thierry Blandinières, directeur général d'InVivo, lors d'une conférence de presse le 17 décembre, à la veille de la convention annuelle du groupe. Preuve supplémentaire du positionnement des coopératives en faveur de la vente des biens et services : le lancement par InVivo de la plateforme de vente en ligne Aladin.farm.

Construite en partenariat avec neuf coopératives pilotes (Agora, EMC2, Groupe Dauphinoise, Maïsadour, NatUp, Noriap, Océalia, Unéal et Val de Gascogne), elle s'adresse à l'ensemble des agriculteurs adhérents des 201 coopératives InVivo. Si pour l'instant, la plateforme propose surtout des intrants (engrais, semences, produits phytos) et quelques services (Smag et Be Api), l'objectif est de couvrir « 100% des besoins des agriculteurs en matière de conduite de leurs fermes ou élevages », indique-t-on chez InVivo.

« Pour 2020, l'objectif est de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires et une couverture territoriale de 100 000 agriculteurs », a indiqué Thierry Blandinières. « Ce n'est pas juste un site de e-commerce mais une plateforme collaborative qui accompagne les coopératives dans leur digitalisation », fait savoir Stéphane Marcel, directeur d'InVivo Digital Factory.

La digitalisation est d'ailleurs l'une des orientations stratégiques du groupe InVivo à horizon 2030. Pour Thierry Blandinières, « les nouvelles technologies vont rendre possible ce qui nous parait aujourd'hui impossible. L'agriculture de demain ne sera pas 100% bio. Il faut inventer une nouvelle agriculture qui garantit zéro résidus de pesticides et une meilleure traçabilité ».

Le groupe InVivo a réalisé un chiffre d'affaires de 5,2 milliards d'euros au 30 juin 2019. Ses fonds propres atteignent 1,1 milliards d'euros, « une situation très positive », s'est félicité Thierry Blandinières, grâce notamment à la plus-value de la cession de Neovia, sa branche alimentation animale. Une situation confortable pour l'entreprise qui s'engage à accompagner les producteurs vers « une troisième voie de l'agriculture », répondant aux exigences qualitatives des consommateurs et s'engageant dans la lutte contre le réchauffement climatique.