[VIDEO] Magasin de producteurs - Ma Product'Yon Locale, déjà  cinq ans

Météo : quelles sont les prévisions pour juin 2025 ? La chronique de Nicolas Le Friant, expert météo

Fin de l’exemption douanière sur les produits ukrainiens : une absence de nouvel accord qui ne satisfait ni l’Europe agricole ni l’Ukraine

Trop de cadmium dans les engrais, les sols, les céréales et le corps de Français

Bovins de boucherie - Le march&eacute; de la viande tend vers une stabilisation sur le march&eacute; fran&ccedil;ais, m&ecirc;me si les hausses sont encore observ&eacute;es face &agrave; l&rsquo;inertie du commerce. Les industriels suivent de tr&egrave;s pr&egrave;s ce qui se passe chez nos voisins europ&eacute;ens, o&ugrave; les &eacute;carts de prix se sont estomp&eacute;s apr&egrave;s le r&eacute;ajustement des prix fran&ccedil;ais.L&rsquo;animation commerciale du march&eacute; est marqu&eacute;e par un meilleur &eacute;quilibre entre l&rsquo;offre et la demande en cette p&eacute;riode transitoire entre la fin de l&rsquo;ann&eacute;e scolaire et le d&eacute;but des vacances d&rsquo;&eacute;t&eacute;. Les industriels n&rsquo;ont pas de gros besoins pour ne pas surcharger les frigos.Sur les march&eacute;s, les transactions restent r&eacute;guli&egrave;res dans les femelles de cheville, face &agrave; des volumes disponibles limit&eacute;s et des bouchers qui ont adapt&eacute; leur travail vers plus de produits &eacute;labor&eacute;s (marinades, effiloch&eacute;s, brochettes&hellip;) pour s&eacute;duire une client&egrave;le souvent tr&egrave;s fid&egrave;le, mais qui &eacute;volue. Les tarifs se maintiennent sans difficult&eacute; dans les Blondes d&rsquo;Aquitaine, les Limousines ou les Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Les disponibilit&eacute;s en provenance des herbagers et des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s tendent &agrave; progresser sur le mois de juin, ce qui permet de faire l&rsquo;appoint dans les abattoirs en cette p&eacute;riode de soudure. Le commerce est fluide avec des tarifs qui restent fermes dans les Charolaises R et l&rsquo;ensemble des femelles allaitantes de choix secondaire.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/6/2/7/2/7352726-1-fre-FR/7bf22f488e21-V-Charolaises-.jpg" alt="" height="317" width="600" /></figure>

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R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Avec une nouvelle semaine &eacute;court&eacute;e par le f&eacute;ri&eacute; de la Pentec&ocirc;te, l&rsquo;offre et la demande sont plus en ad&eacute;quation avec des besoins qui va s&rsquo;amoindrit avec la fermeture progressive des livraisons dans les cantines et restaurants scolaires dans les prochaines semaines. Les disponibilit&eacute;s en laiti&egrave;res dans les campagnes sont un peu plus fournies, notamment dans les r&eacute;gions touch&eacute;es par la s&eacute;cheresse.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/3/2/7/2/7352723-1-fre-FR/d75ecad67b64-1-V-Holsteins.jpg" alt="" height="324" width="600" /></figure>

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Les abatteurs ont stabilis&eacute; les prix des vaches Holsteins &agrave; la porte des 6&euro;. Les Normandes et les Montb&eacute;liardes b&eacute;n&eacute;ficient toujours d&rsquo;une belle valorisation, m&ecirc;me cette derni&egrave;re tend &eacute;galement vers la stabilisation. La demande reste pr&eacute;sente dans les taureaux.Jeunes bovins &ndash; Les abatteurs sont dans une position de lente progression des prix sur un march&eacute; int&eacute;rieur assez fluide, mais avec une consommation qui se contracte &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e et des exportations qui peinent &agrave; d&eacute;coller notamment sur l&rsquo;Italie.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/9/2/7/2/7352729-1-fre-FR/5bc36b68328d-Jeunes-Bovins.jpg" alt="" height="333" width="600" /></figure>

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Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Le commerce restera tr&egrave;s fluide avec des tarifs qui devraient se stabiliser face &agrave; une demande de fin de mois moins en retrait.&nbsp; &nbsp; &nbsp;&nbsp;Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Les industriels vont avoir du mal &agrave; maintenir les prix avec des volumes qui vont &ecirc;tre amoindris par les travaux de fenaison.&nbsp;&nbsp;Jeunes bovins&nbsp;: La tendance positive va poursuivre avec un prix fran&ccedil;ais en d&eacute;calage par rapport &agrave; nos voisins europ&eacute;ens.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins viande – Tendance à la stabilisation des prix dans les femelles.

Il y a des &eacute;leveurs qui gagnent des prix pour leurs vaches. Et d&rsquo;autres, qui r&eacute;coltent des m&eacute;dailles pour leurs glaces. Finalement, c&rsquo;est &agrave; peu pr&egrave;s la m&ecirc;me chose&nbsp;: c&rsquo;est une reconnaissance de leur travail quotidien, qui a de quoi les rendre fiers.&nbsp;En novembre dernier, St&eacute;phanie, Eddy, et H&eacute;l&egrave;ne Christin, les trois associ&eacute;s du Gaec Le petit ranch, situ&eacute; aux Herbiers (Vend&eacute;e), ont obtenu cette reconnaissance : l&rsquo;une des glaces qu&rsquo;ils fabriquent avec le lait de leur ferme, sous <a href="https://www.invitationalaferme.fr/" target="_blank" title="">la marque Invitation &agrave; la ferme</a>, a re&ccedil;u une m&eacute;daille d&rsquo;or au Concours international des produits laitiers de Lyon.<h2>&laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait le bon moment&nbsp;&raquo;</h2>&laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait notre troisi&egrave;me ann&eacute;e de production de glaces et je crois que cette m&eacute;daille n&rsquo;est pas arriv&eacute;e par hasard&nbsp;: c&rsquo;est le r&eacute;sultat de notre travail et de nos constantes am&eacute;liorations de recettes &raquo;, se f&eacute;licite Eddy Christin, celui des trois associ&eacute;s qui est le plus impliqu&eacute; dans la transformation du lait. Pour la saison estivale 2025, la quatri&egrave;me depuis la cr&eacute;ation de l&rsquo;atelier, les pots de glace &laquo;&nbsp;caramel au beurre sal&eacute;&nbsp;&raquo; de la ferme arborent donc fi&egrave;rement le petit macaron dor&eacute; gagn&eacute; l&rsquo;an dernier. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/1/5/9/7349512-1-fre-FR/c5c8902d0312-Eddy.jpg" alt="Eddy Christin est d&eacute;sormais &eacute;leveur et glacier : il transforme son lait brut, tel qu&rsquo;il arrive de la traite et apr&egrave;s pasteurisation, en glaces fermi&egrave;res (Cr&eacute;dit photo : Catherine Perrot)" height="2066" width="2142" /><figcaption>Eddy Christin est d&eacute;sormais &eacute;leveur et glacier : il transforme son lait brut, tel qu&rsquo;il arrive de la traite et apr&egrave;s pasteurisation, en glaces fermi&egrave;res (Cr&eacute;dit photo : Catherine Perrot)</figcaption></figure>

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Le Gaec Le petit ranch, rebaptis&eacute; &laquo;&nbsp;ferme C&oelig;ur de Vend&eacute;e&nbsp;&raquo; pour sa communication commerciale, n&rsquo;a pas toujours fabriqu&eacute; des glaces. Jusqu&rsquo;en 2020, le Gaec produisait du lait et des lapins de chair en circuits longs classiques. Fr&egrave;re et s&oelig;ur, Eddy et H&eacute;l&egrave;ne, sont la quatri&egrave;me g&eacute;n&eacute;ration d&rsquo;&eacute;leveurs sur le site. Ils sont associ&eacute;s &agrave; St&eacute;phanie, l&rsquo;&eacute;pouse d&rsquo;Eddy, depuis 2013.Avant 2020, l&rsquo;exploitation avait d&eacute;j&agrave; connu pas mal d&rsquo;&eacute;volutions, avec des hauts et des bas&nbsp;: l&rsquo;arriv&eacute;e des TCS (techniques de conservation des sols), la crise laiti&egrave;re de 2015 qui a failli la mettre &agrave; terre, des soucis de sant&eacute; divers et vari&eacute;s, et la conversion en bio de l&rsquo;atelier laitier en 2018.<h2>Une conversion en bio d&eacute;j&agrave; m&ucirc;rement r&eacute;fl&eacute;chie</h2>Cette conversion n&rsquo;&eacute;tait pas dict&eacute;e par une opportunit&eacute; commerciale, mais elle &eacute;tait issue d&rsquo;une r&eacute;flexion technique, &eacute;conomique et m&ecirc;me presque &laquo;&nbsp;philosophique&nbsp;&raquo; sur le m&eacute;tier, le bien-&ecirc;tre animal et celui des &eacute;leveurs. &laquo;&nbsp;Je crois que nous &eacute;tions arriv&eacute;s au bout de notre syst&egrave;me &raquo;, raconte Eddy Christin.&nbsp;Ce passage au bio s&rsquo;est accompagn&eacute; d&rsquo;une diminution des effectifs du troupeau et de la production laiti&egrave;re, de l&rsquo;arr&ecirc;t du ma&iuml;s et de la recherche d&rsquo;autonomie. Restait toutefois l&rsquo;atelier lapins, difficile &agrave; convertir au bio, qui prenait place dans un b&acirc;timent amiant&eacute; n&eacute;cessitant des r&eacute;novations, et qui, en plus, commen&ccedil;ait &agrave; s&eacute;rieusement fatiguer les articulations des &eacute;leveurs.<h2>Valoriser le lait, reconvertir le b&acirc;timent lapins</h2>L&rsquo;ann&eacute;e 2020 et la crise du coronavirus, constitue l&rsquo;occasion d&rsquo;une nouvelle r&eacute;flexion de la part des associ&eacute;s. &laquo;&nbsp;Nous sommes tomb&eacute;s sur un article de journal qui parlait du r&eacute;seau Invitation &agrave; la ferme&nbsp;&raquo;, raconte Eddy. &laquo;&nbsp;Nous nous sommes dit que &ccedil;a pouvait &ecirc;tre une bonne occasion de valoriser notre lait bio et de reconvertir notre b&acirc;timent lapins &raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;Nous avons pris contact avec eux et r&eacute;alis&eacute; plusieurs visites de ferme. On a choisi les glaces, en se disant qu&rsquo;il y avait d&eacute;j&agrave; pas mal de coll&egrave;gues sur le march&eacute; des yaourts et des fromages et puis les glaces fermi&egrave;res, &ccedil;a ne court pas les rues&nbsp;! &raquo; poursuit Eddy. Comme c&rsquo;est le cas pour chaque nouvelle ferme, la candidature du Gaec a &eacute;t&eacute; soumise &agrave; approbation du r&eacute;seau&nbsp;: &laquo;&nbsp;On v&eacute;rifie notamment qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas de concurrence entre membres du r&eacute;seau, l&rsquo;objectif est de travailler en bonne intelligence&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/1/5/9/7349515-1-fre-FR/3ec7b0bd5878-Glaces.jpg" alt="Dans les magasins o&ugrave; ils sont pr&eacute;sents (en Vend&eacute;e, dans le Choletais, et dans le nord des Deux-S&egrave;vres), les glaces de la ferme C&oelig;ur de Vend&eacute;e repr&eacute;sentent 10 &agrave; 12 % du total des glaces vendues en pot Cr&eacute;dit photo : Gaec Le petit ranch)" height="1424" width="2396" /><figcaption>Dans les magasins o&ugrave; ils sont pr&eacute;sents (en Vend&eacute;e, dans le Choletais, et dans le nord des Deux-S&egrave;vres), les glaces de la ferme C&oelig;ur de Vend&eacute;e repr&eacute;sentent 10 &agrave; 12 % du total des glaces vendues en pot Cr&eacute;dit photo : Gaec Le petit ranch)</figcaption></figure>

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Leur candidature accept&eacute;e, le Gaec Le petit ranch est donc devenu associ&eacute; de la SAS Invitation &agrave; la ferme. Et pour d&eacute;buter dans le m&eacute;tier de glacier, c&rsquo;est peu dire que les associ&eacute;s ont b&eacute;n&eacute;fici&eacute; de la force et de l&rsquo;exp&eacute;rience du r&eacute;seau&nbsp;: &laquo;&nbsp;Monter des dossiers, apprendre les process et les recettes, respecter les r&egrave;gles d&rsquo;hygi&egrave;ne et s&eacute;curit&eacute;, g&eacute;rer les approvisionnements, acheter les machines, d&eacute;velopper des techniques commerciales&hellip; Nous avons appris tout cela gr&acirc;ce au r&eacute;seau&nbsp;&raquo;, assure Eddy. &laquo;&nbsp;Tout seuls, on n&rsquo;aurait sans doute pas saut&eacute; le pas&nbsp;&raquo;.&laquo;&nbsp;Je pense que le r&eacute;seau nous a fait gagner deux &agrave; trois ans&nbsp;&raquo;. Et de fait, tout est all&eacute; assez vite&nbsp;: les derniers lapins sont sortis du b&acirc;timent en d&eacute;cembre 2020, et les premi&egrave;res glaces, fabriqu&eacute;es dans un b&acirc;timent totalement r&eacute;habilit&eacute; et aux normes sanitaires, sont sorties au printemps 2022.<h2>De nouveaux m&eacute;tiers passions</h2>&laquo; Eleveur, c&rsquo;est un m&eacute;tier passion, glacier, c&rsquo;est un m&eacute;tier passion&nbsp;&raquo;, s&rsquo;enthousiasme Eddy qui adore sa nouvelle activit&eacute;&nbsp;: &laquo;&nbsp;On &eacute;l&egrave;ve, on transforme, on vend. On se sent acteurs de notre production.&nbsp;Evidemment c&rsquo;est du boulot, puisque toutes les op&eacute;rations sont manuelles&nbsp;&raquo;, poursuit l&rsquo;&eacute;leveur-glacier qui reconnait travailler souvent 70 heures par semaine en saison (1). L&rsquo;activit&eacute; glaces a d&eacute;j&agrave; engendr&eacute; une cr&eacute;ation d&rsquo;emploi sur la ferme et sans doute bient&ocirc;t une deuxi&egrave;me. &laquo;&nbsp;Les glaces, c&rsquo;est mon dada, mais faudrait pas y laisser notre peau&nbsp;&raquo;.Si H&eacute;l&egrave;ne est rest&eacute;e &agrave; la production laiti&egrave;re, St&eacute;phanie, quant &agrave; elle, a pris en charge toute la partie commerciale. Et elle aussi adore son nouveau m&eacute;tier et ne compte pas non plus ses heures. Elle livre &agrave; ce jour une centaine de magasins, auxquels s&rsquo;ajoutent plusieurs sites touristiques vend&eacute;ens.&nbsp;&laquo;&nbsp; Le succ&egrave;s a &eacute;t&eacute; au rendez-vous d&egrave;s le d&eacute;but. La premi&egrave;re ann&eacute;e, on avait pr&eacute;vu 15 000 pots et on en a vendu 22&nbsp;000&hellip; Pour notre quatri&egrave;me ann&eacute;e de production, on sera encore en croissance. On nous demande, on est attendus. D&eacute;sormais, on a notre place en rayon&nbsp;: une &eacute;tude Kantar a d&eacute;montr&eacute; que dans les magasins dans lesquels nous sommes pr&eacute;sents, nous repr&eacute;sentons 10 &agrave; 12 % des ventes de glaces en pot &raquo;.<h2>Une glace qui a une histoire, du sens</h2>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est un produit plaisir qui marche bien. Nous travaillons avec notre lait entier, de la cr&egrave;me, c&rsquo;est une glace qui a une histoire, du sens. Nous sommes les gens de l&rsquo;autre c&ocirc;t&eacute; du pot&nbsp;&raquo;, analyse Eddy. &laquo;&nbsp;Quand on ne faisait que du lait en circuit long, on se sentait frustr&eacute;s de n&rsquo;avoir comme reconnaissance que la fiche de paye du lait. On ne savait pas o&ugrave; allait notre lait&nbsp;&raquo;.&nbsp;&laquo;&nbsp;Aujourd&rsquo;hui, on rencontre d&rsquo;autres gens que le chauffeur du camion de lait. On a des retours clients&nbsp;&raquo;, se f&eacute;licitent St&eacute;phanie et Eddy. Ces retours clients sont bien r&eacute;els&nbsp;: ils se font la plupart du temps en magasin. La philosophie du r&eacute;seau est en effet de permettre des rencontres entre &eacute;leveurs et consommateurs&nbsp;: St&eacute;phanie et Eddy r&eacute;alisent ainsi, &agrave; eux deux, 60 &agrave; 70 jours par an d&rsquo;animations en rayons, auxquelles s&rsquo;ajoute une traite ouverte chaque premier mercredi du mois (2).Le r&eacute;seau Invitation &agrave; la ferme compte aujourd&rsquo;hui 42 fermes, tous bio et actionnaires, et tous aussi impliqu&eacute;s que les Christin. &laquo;&nbsp;Il faut avoir le sens du collectif. Dans ce r&eacute;seau, il y a une bonne coh&eacute;sion, les &eacute;leveurs sont acteurs. Il n&rsquo;y a pas de hi&eacute;rarchie, on est tous engag&eacute;s dans les commissions, et on se retrouve r&eacute;guli&egrave;rement pour travailler ensemble, progresser ensemble. Nous veillons &agrave; ce qu&rsquo;il n&rsquo;y ait pas de concurrence entre nous, on ne va jamais dans les m&ecirc;mes magasins, mais nous avons encore de la place pour de nouveaux &eacute;leveurs qui voudraient transformer, dans les zones o&ugrave; ne nous sommes pas encore pr&eacute;sents&nbsp;&raquo;.&nbsp;(1)&nbsp;La saison de fabrication des pots de glace s&rsquo;&eacute;tend de mars au 15 ao&ucirc;t. Apr&egrave;s une petite pause, Eddy reprend la fabrication en septembre pour fournir des buches glac&eacute;es pour les f&ecirc;tes de fin d&rsquo;ann&eacute;e(2) Recevoir r&eacute;guli&egrave;rement des consommateurs &agrave; la ferme fait partie de l&rsquo;engagement au sein du r&eacute;seau

[Reportage] Aux Herbiers (Vendée), les trois associés du Gaec Le petit ranch se sont lancés, il y a quatre ans, dans la transformation d’une partie de leur lait bio en glaces fermières. Le réseau Invitation à la ferme les a accompagnés dans cette aventure professionnelle, grâce à laquelle ils trouvent un sens nouveau à leur métier de producteurs laitiers.

Gestion de l'exploitation

Installation et transmission

Transitions

Innovation

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