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Après l’Allemagne, la Hongrie et la Slovaquie touchées par la fièvre aphteuse
La résurgence de la maladie, inédite au sein de l’Union européenne depuis 2011 et depuis 2001 en France, mobilise l’Anses, laboratoire de référence de l’UE et apte à ce titre à réaliser des tests de diagnostic de première intention sept jours sur sept.
Maladie virale très contagieuse, susceptible d’affecter tous les mammifères bi-ongulés (bovins, ovins, caprins et porcins), mais non transmissible à l’homme, la fièvre aphteuse a fait sa réapparition en Europe au début de l’année, alors qu’au sein de l’Union européenne, le dernier cas connu remontait à 2011, en Hongrie et précédemment au Royaume-Uni en 2007. La France est quant à elle indemne du virus depuis 2001, date de sa dernière introduction ponctuelle dans le pays.
« La situation est susceptible d’évoluer rapidement »
Après un premier cas détecté en Allemagne le 9 janvier dernier sur des buffles d’Asie, la Hongrie a rapporté un foyer, sans relation avec le cas détecté en Allemagne, dans un élevage de vaches laitières situé non loin de la frontière slovaque. Le 20 mars, la Slovaquie a rapporté trois foyers dans trois élevages laitiers. Le virus identifié est similaire à celui rapporté en Hongrie. Deux nouveaux foyers ont été signalés le 26 mars, un en Hongrie et un en Slovaquie, et un autre le 30 mars en Slovaquie. Les élevages concernés totalisent 6566 bovins en Slovaquie et 4446 en Hongrie, rapporte l’Anses, qui indique que « la situation est susceptible d’évoluer rapidement ».
L’Anses sur le qui-vive
En tant que laboratoire de référence de l’Union européenne, l’Anses est chargée de confirmer le diagnostic virologique établi par les laboratoires nationaux de référence des pays atteints. Elle participe à la caractérisation des souches à l’origine de l’épizootie, ce qui permet notamment de fournir des informations précieuses sur le choix de la souche vaccinale à utiliser (test de concordance vaccinale).
Par ailleurs, dans son rôle de laboratoire national de référence, l’Anses anime un réseau de quatre laboratoires potentiellement mobilisables en cas de crise en France, pour réaliser des tests de diagnostic de première intention sept jours sur sept. Enfin, le personnel de l’Anses est également mobilisable vingt-quatre heures sur vingt-quatre en appui au diagnostic clinique et virologique d’urgence de cette infection.