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- Bovins viande – Le déficit de marchandise reste très préoccupant pour les industriels.
Bovins viande – Le déficit de marchandise reste très préoccupant pour les industriels.
Bovins de boucherie - Sur les marchés et dans les abattoirs, l’offre saisonnière est en repli avec des conditions climatiques favorables à la pousse de l’herbe. Les températures actuelles sont idéales pour les vaches qui apprécient un thermomètre entre 5 et 15°C. Les éleveurs ne se précipitent pas pour vendre, face à des conditions de marché très porteuses. Sur les marchés, l’équilibre offre/demande permet une facile reconduction des prix dans les bonnes femelles Parthenaises, Blondes d’Aquitaine ou Limousines de qualité bouchère. La modestie de l’offre permet de tenir une tendance haussière des prix dans les Charolaises U de conformation. Dans le bétail de choix secondaire, la période de soudure avant les sorties d’animaux d’herbage limite les sorties. Le commerce est actif avec des hausses qui perdurent dans l’ensemble des animaux R de conformation.
Réformes laitières – Les industriels restent dans une position inconfortable, entre des négociations avec le secteur aval qui peinent à acter la hausse permanente du prix de la viande hachée et des disponibilités peu toujours peu abondantes dans les campagnes. Les transactions restent actives avec des tarifs qui ne cessent de battre des records dans les Holsteins, Normandes et les Montbéliardes. Nos concurrents européens sont dans la même position avec des écarts de valorisation qui se réduisent.
Jeunes bovins – L’activité commerciale reste soutenue par la position des prix français sur le marché européen. Le marché allemand reste déficitaire avec des plus-values significatives sur les JB R. La France reste dans une orientation positive, mais maîtrisée des prix. Le marché italien est stable avec des niveaux de prix rémunérateurs, mais qui doivent être mis en corrélation avec ceux des broutards.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : Le recul de la consommation pour la fin du mois va réduire la demande. Les tarifs resteront attractifs.
Bovins de races laitières : Les industriels vont chercher à stabiliser les prix s’ils le peuvent.
Jeunes bovins : Le commerce restera très fluide sur un marché européen porteur.