Biosécurité en bovin : Les GDS déploient des outils d’accompagnement

Un guide et des formations sont accessibles à tous. Certains GDS proposent des audits.

GDS France a sorti en janvier 2022 un guide des bonnes pratiques de biosécurité en élevage bovin. Une grille d’autodiagnostic, éditée par GDS France, permet à l’éleveur d’évaluer de manière autonome, ou avec un conseiller lors d’un audit ou d’une formation à la biosécurité, son niveau de biosécurité, les points maîtrisés et ceux à améliorer.

En Bretagne, dès 2019, dans la foulée des audits mis en place pour les élevages de porcs et de volailles soumis à une obligation réglementaire, Innoval a proposé à ses adhérents un audit biosécurité en élevage bovin, face au risque économique lié à l’accroissement de la taille des troupeaux. Il est proposé sans surcoût au niveau de la cotisation. Déjà, plus de 1 800 élevages bovins ont été audités, essentiellement laitiers. Certains GDS proposent également des audits biosécurité.

Un Mooc pour se former en autonomie

Un Mooc a été créé par GDS France, le réseau des GDS, en partenariat avec la SNGTV. Cette formation gratuite en ligne se fait au rythme de l’internaute et dure trois heures. Elle peut être suivie de manière autonome ou dans le cadre d’une formation mixte comprenant une partie de mise en pratique en présentiel. « Pour l’heure, ce sont surtout des vétérinaires et des conseillers qui ont suivi cette formation. Onze éleveurs seulement ont suivi et validé le Mooc », expose Floriane Boucher. Des formations classiques sont également réalisées dans toute la France.

Les éleveurs qui ont eu un foyer de tuberculose ou en lien avec un foyer, doivent suivre une formation spécifique « tuberculose », gratuite, pour obtenir la requalification du troupeau. Le GDS du Nord a en projet une formation ciblée pour les fermes accueillant du public.

Le saviez-vous ?

Les GDS communiquent de plus en plus avec les conseillers bâtiments pour intégrer la biosécurité dans les projets bâtiments, pour que l’application des recommandations soit facile pour l’éleveur. Par exemple : intégrer la marche en avant et placer un box infirmerie à l’opposé du box de vêlage ; isoler les veaux des adultes ; créer une zone à l’écart pour les animaux destinés à quitter l’élevage.

Côté web

Pour trouver le guide des bonnes pratiques et les informations sur les formations, rendez-vous sur :

https://www.gdsfrance.org/biosecurite-en-elevage

https://biosecuritebovins.gdsfrance.org/courses