Bovin de boucherie – Stabilité des prix

Bovins de boucherie – L’ambiance commerciale est assez calme sur les marchés. Les tarifs ont très peu évolué dans les animaux haut de gamme pour les Blondes d'Aquitaine lourdes, les bonnes femelles Charolaises ou les Limousines de qualité bouchère, avec des ventes peu soutenues pour le week-end du chassé-croisé entre juilletistes et aoûtiens. L’écoulement reste assez régulier dans les bonnes Charolaises pour le sud du pays.  Dans les réformes allaitantes d’entrée de gamme, l’offre tend à progresser avec la sécheresse. La tendance est lourde, mais les abatteurs maintiennent leur niveau de prix dans les vaches croisées, Rouges des Prés, Salers, Aubracs et une partie importante des Charolaises. Avec la sécheresse, les animaux légers ou en manque de finition sont plus nombreux et viennent encombrer les abattoirs d’une gamme de marchandises dont ils n’ont pas vraiment besoin en cette saison. 

Réformes laitières – L’offre et la demande sont à l’équilibre. Les cours sont stables dans les bonnes vaches, Frisonnes, Normandes et Montbéliardes lourdes et bien finies. Les vaches maigres ou sans viande (P-) demeurent pénalisées. La demande est normale et les prix stables en taureaux..

Jeunes bovins – L’activité commerciale reste pénalisée par la canicule sur l’Italie alors que la demande progresse sur l’Allemagne. L’activité export reste très concurrentielle, avec des tarifs français peu compétitifs face à une demande qui se recentre de plus en plus sur la France pour compenser le manque de vaches dans les années à venir. Les JO 2024 formeront un pic de la demande pour cette production, avec les mises en place qui devront être à la hauteur. 

Bovins races allaitantes : Les sorties d’animaux en manque de finition vont s’accroître et pénaliser le commerce     

Bovins races laitières : Les tarifs ne devraient pas évoluer dans les bonnes laitières

Jeunes bovins : La vente restera calme avec des tarifs juste maintenus

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