Bovins maigres – L’offre reste insuffisante pour les besoins.

Bovins d’embouche et d’élevage – Les disponibilités sur les marchés sont peu abondantes, mais les trombes d’eau, qui se sont encore abattues sur les régions d’herbage, freinent l’ardeur des acheteurs. Les gros engraisseurs sont également plus mesurés dans leurs achats, face au repli de la demande des abattoirs pour cette fin de mois. Leurs rotations sont un peu moins fluides, ce qui permet une stabilisation des prix dans les animaux d’embouche et pour les herbagères lourdes. La vente reste fluide dans les vaches Prim’Holsteins, Normandes ou Montbéliardes.

Broutards – L’offre saisonnière reste limitée et ne permet pas de satisfaire les besoins des nombreux acheteurs que ce soit pour l’export ou sur la France. C’est dans ces conditions que les expéditions vers Israël ont été rouvertes. Du côté espagnol, l’offre ne couvre pas les besoins dans les broutards lourds (expédiés en carcasse) vers l’Algérie. Cela libère beaucoup de place dans les ateliers d’engraissement.  À l’approche de la saison d’herbage, les éleveurs ne sont pas pressés de vendre tant que la tendance reste porteuse. Toutes les races bénéficient de cette bonne tenue commerciale et de la fermeté des prix. Cette tendance positive bénéficie également dans les animaux de second choix avec du poids. Seuls les sujets légers de moindre conformation restent triés.  Dans les femelles, la demande italienne, espagnole et française est ferme et les tarifs sont soutenus notamment pour les animaux préparés pour l’export.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : Le mauvais temps qui perdure va freiner la demande. 

Broutards : Les transactions resteront très fluides avec des volumes toujours étriqués dans les animaux préparés pour l’export ou à mettre en place sur la France.     

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