Bovins maigres – Le commerce reste très fluide.

Bovins d’embouche et d’élevage – Les disponibilités en bétail maigre restent mesurées avec des tarifs toujours portés par la bonne tenue du prix de la viande. Les engraisseurs spécialisés restent demandeurs sur les bonnes femelles lourdes proches de la finition. La demande est également présente faute de disponibilité dans le bétail de second choix à finir plus tardivement sur l’automne ou l’hiver.

Broutards – L’offre tend à progresser, avec souvent une très bonne qualité sur les marchés ou les cadrans. La demande italienne est soutenue et environ 20 000 animaux par semaine prennent cette destination. Les volumes expédiés vers L’Espagne sont en repli au regard des tensions économiques sur les gros ateliers de productions. De nombreux acteurs cherchent à remettre en place de la production sur notre territoire pour assurer l’approvisionnement des outils industriels, avec des niveaux de prix de rachat en accord avec les coûts de production. L’activité export se poursuit sur l’Algérie, avec des échanges favorisés par la faiblesse de l’euro. Sur les marchés et les cadrans, les transactions sont assez fluides avec des tarifs qui se maintiennent à des niveaux élevés dans les bons lots de Charolais ou de Limousins avec peu d’écart entre les animaux vaccinés et les autres qui sont mis en place sur la France pour l’engraissement. Ces écarts de valorisation se retrouvent en revanche dans la marchandise moyenne ou légère non-vaccinée.  En femelles, les disponibilités demeurent insuffisantes pour satisfaire la demande avec des tarifs fermes dans la belle marchandise. De nombreuses femelles ordinaires sont encore dans les prairies.

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : La dynamique commerciale restera portée par la fermeté des prix de la viande.

Broutards : Le commerce restera fluide avec des tarifs stables dans les mâles ou femelles de qualité. 

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