Bovins maigres – Le manque de marchandise est criant.

Bovins d’embouche et d’élevage – Les prairies souffrent du manque d’eau, ce qui renforce les sorties par endroits. L’activité commerciale reste soutenue par le marché de la viande, même si ce dernier est un peu moins animé que ces dernières semaines. Les gros engraisseurs ont des besoins permanents de rotation pour assurer l’approvisionnement des abattoirs dans les mois à venir. Le commerce reste fluide sur les marchés, avec des niveaux de prix toujours très élevés, même s’ils se stabilisent dans les bonnes Charolaises, Limousines ou Blondes d’Aquitaine avec du gabarit et du poids. Les engraisseurs sont un peu plus prudents dans le bétail de second choix ou long à finir avec quelques inquiétudes sur la tenue des herbages s’il ne pleut pas.

Broutards – Les volumes mis à la vente ne progressent pas, mais les engraisseurs italiens se montrent un peu moins avides de marchandise face au recul des ventes et à des ateliers qui peinent à se vider à cette période de l’année. Le niveau très élevé des prix est également en question, même si aucun retrait n’est actuellement observé. Les opérateurs qui mettent en place sur le marché intérieur restent actifs, pour maintenir le potentiel de production et compenser le manque futur de vaches pour les industriels. Le commerce reste très fluide avec des niveaux de prix toujours élevés pour les broutards ou les taurillons Charolais, Limousins ou Blonds d’Aquitaine. Dans les femelles, les transactions restent fluides avec des tarifs fermes pour les bonnes Charolaises ou Limousines expédiées sur l’Italie et l’Espagne ou gardées sur la France.

 

Avis d’expert :

Bovins maigres +18 mois : Les fortes chaleurs vont perturber le flux commercial.    

Broutards : Le recul de la demande italienne (forte chaleur), le commerce sera un peu moins dynamique avec un plafonnement des prix.     

 

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