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Bovins maigres – Les prix ne cessent de grimper.
Bovins d’embouche et d’élevage – Les disponibilités sur les marchés sont peu abondantes à l’approche de la saison d’herbage. Les acheteurs sont nombreux sur les marchés et dans les campagnes, ce qui renforce la demande. Les gros opérateurs cherchent à faire le plein afin de pouvoir servir les abattoirs dans les mois à venir, mais les animaux achetés (3/4 viande) prennent souvent la direction des abattoirs. La valorisation des animaux est très convenable avec des tarifs élevés et calés sur ceux pratiqués pour la boucherie. La vente est plus active dans le bétail convenable à herbager dans quelques semaines. Les vaches Prim’Holsteins, Normandes ou Montbéliardes sont demandées pour la mise à l’herbe dans les régions renommées pour leurs herbages, comme la Normandie.
Broutards – L’activité commerciale ne ralentit pas faute d’offre suffisante sur le marché. Les marchés export sont très avides de nos animaux, ce qui renchérit d’autant ceux mis en place sur le marché intérieur. L’envolée des prix se poursuit, ce qui accentue d’autant les risques pris par les engraisseurs. Le commerce est dynamique avec des tarifs qui restent très rémunérateurs pour les éleveurs dans l’ensemble des catégories de marchandises, qu’elles soient préparées pour l’export (vaccinées) ou mises en place sur la France. En femelles, la demande italienne, espagnole et française est supérieure aux disponibilités sur le marché. Les tarifs se maintiennent à des niveaux élevés pour les bonnes Charolaises ou Limousines notamment si elles sont vaccinées. Les tarifs sont fermes dans les ordinaires.
Avis d’expert :
Bovins maigres +18 mois : La fermeté des prix de la viande et le manque de marchandise restera favorable au bétail maigre.
Broutards : La tendance restera positive même si les gros opérateurs Italiens demande une stabilisation des prix