Bovins maigres – Recul des prix dans les broutards.
Bovins d’embouche et d’élevage – Les volumes sont un peu plus fournis et la demande se concentre sur les gros engraisseurs qui ont des besoins de rotation pour servir les abattoirs. Les tarifs se maintiennent à des niveaux élevés dans les Charolaises, Limousines, Aubracs ou Rouges des prés lourdes et proches de la finition. Les tarifs plafonnent sérieusement dans les Blondes d’Aquitaine face aux coûts des aliments. Face à la sécheresse qui prend de l’ampleur, les acheteurs sont beaucoup plus prudents dans le bétail plus commun qui est souvent rebasculé vers les abattoirs pour une valorisation dans la viande à des tarifs encore très attractifs. La vente est plus difficile dans les animaux, trop maigres.
Broutards – Le recul de la demande italienne a un impact négatif sur le marché. La faiblesse des ventes dans la viande en Italie avant le lancement de la saison estivale ne libère pas de place dans les ateliers. D’autre part, les engraisseurs de la plaine du Po sont fortement impactés par la sécheresse et des contraintes sur l’utilisation de l’eau. L’accroissement saisonnier de l’offre conforte les acheteurs désireux de faire baisser les prix. Une tension est ressentie sur les marchés ou les cadrans. Aucune catégorie n’est épargnée et l’ensemble des cotations de Charolais, Limousins, croisés ou Blonds d’Aquitaine est à la baisse. Les expéditions vers le marché espagnol ne se portent pas au mieux face à des engraisseurs soucieux des coûts de production, mais également de l’approvisionnement du marché en céréale. Dans les femelles, l’écart se creuse entre les laitonnes de qualité et vaccinées pour l’Italie où les tarifs se maintiennent et la marchandise commune ou légère.
Avis d’expert :
Broutards : L’activité de la semaine sera perturbée par le 14 juillet et les moissons avec très peu de marchandise sur les marchés.
Bovins maigres +18 mois : Le bon maigre lourd, va se maintenir et le tri sera plus sévère dans la marchandise plus commune.