Bovins viande – Hausse dans les femelles et baisse en JB.
Bovins de boucherie – L’activité commerciale dans le bétail vivant reste intimement liée aux disponibilités dans les campagnes. Ces dernières sont insuffisantes dans le secteur allaitant, avec des éleveurs qui par endroits commencent à sortir leurs animaux. Les femelles de qualité bouchère restent demandées à la veille des concours de Pâques qui vont débuter d’ici une quinzaine de jours. Les transactions sont fluides, avec des tarifs qui restent soutenus dans les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine lourdes, les Parthenaises ou les Limousines de qualité bouchère. Les Charolaises de gamme intermédiaire sont recherchées et voient leurs tarifs de nouveau progresser à la grande satisfaction des éleveurs.
Réformes laitières – Les disponibilités restent insuffisantes pour couvrir la demande, alors que l’appel aux viandes étrangères se complique face à des tarifs également très élevés en Allemagne, en Pologne ou en Irlande avec des vaches O à plus de 5€ (record pour l’Irlande à 5,75€). Les industriels sont obligés de renchérir en permanence leurs offres de prix pour assurer des volumes à leurs outils de transformation. Les prix se rapprochent doucement des 5€ alors qu’il n’était que de 4,10€ l’an passé dans les bonnes vaches Holsteins P + /O. Les Normandes et les Montbéliardes bénéficient également de plus-values. Les taureaux de réformes sont activement demandés, faute de disponibilité en minerai maigre dans les abattoirs.
Jeunes bovins – Le carême orthodoxe impacte légèrement le commerce, sur un marché où l’offre globale est un peu plus étoffée. En Espagne le niveau très élevé des prix a stoppé les expéditions vers l’Algérie, avec un risque de répercussions baissières sur les prix. Le carême est également un frein pour les expéditions sur la Grèce. Le marché italien se tend, également avec des reports de vente de nos voisins européens. Les abatteurs français, qui ont subi une progression ininterrompue des prix depuis de début de l’année, cherchent à faire tomber la surchauffe du marché en appliquant quelques baisses.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : Le commerce restera très fluide avec des tarifs qui resteront très attractifs.
Bovins de races laitières : Le prix des réformes laitières, vont-ils, continués à croitre sans réaction des industriels ?
Jeunes bovins : Les marchés à l’export se tendent, avec des abatteurs français qui vont faire pression sur les pris.