Bovins viande – Légère pression sur les laitières et les JB

Bovins de boucherie - Le niveau de la consommation ne décolle pas. L’image de produit cher est un boulet que traîne la viande bovine depuis de nombreuses années, et l’inflation de ces derniers mois n’arrange pas les choses pour des budgets comprimés des ménages. Les abattoirs peinent à écouler les faux-filets et les côtes de bœuf, alors que le flux commercial est assez régulier pour la saison dans les viandes hachées ou transformées. La pression des viandes d’importation n’est plus un argument, car les prix chez nos voisins européens sont souvent plus élevés qu’en France.

Sur les marchés où les abatteurs ne font que de l’appoint. La demande est précise dans les bonnes femelles bouchères, avec la fermeture saisonnière des boucheries des grandes métropoles pour les vacances. Néanmoins, l’offre globale sur les marchés ou dans les abattoirs est assez modeste et permet un maintien des prix dans les Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Aubracs ainsi d’ailleurs que pour les très bonnes Limousines de qualité bouchère. Les tarifs se maintiennent dans les vaches Charolaises U et R de conformation.

 

Réformes laitières – L’offre saisonnière est faible face à la décroissance permanente du cheptel français. Les abatteurs n’ont pas de gros besoins, mais ils peinent à mettre la pression sur les prix, notamment dans les bonnes laitières. Les tarifs pratiqués ne montrent pas d’évolution particulière pour les bonnes vaches, Prim’Holsteins, Montbéliardes et Normandes. Le tri est plus sensible pour les mauvaises vaches manquant de viande (P-1). La demande est calme avec des cours stables dans les taureaux.

 

Jeunes bovins – L’animation commerciale pâtit toujours du décalage entre l’offre et la demande. Les températures élevées sur l’Italie ou la Grèce limitent les commandes. Les abatteurs observent également un recul des ventes halal, pendant les vacances. Les tarifs subissent une légère pression sur la France, alors que l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne ou la Pologne sont stables.

 

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : Les tarifs devraient peu évoluer dans les bonnes femelles de race à viande

Bovins de races laitières : Les industriels vont chercher à maintenir la pression si les volumes le permettent.      

Jeunes bovins : Les abatteurs vont demander de la baisse.

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