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Bovins viande – Les jeunes bovins sont à la baisse.
Bovins de boucherie – Sur les marchés, l'activité commerciale est très calme, même si les cotations font apparaître une relative stabilité des prix dans les bonnes femelles de qualité bouchère qui subissent un très net repli de la demande pour Paris et les grandes métropoles avec le début des vacances. La boucherie traditionnelle et les rayons à la découpe dans les magasins ont enregistré un repli des ventes ces dernières semaines. Les animaux prêts à l’abattage sont repoussés, ce qui engendre un plafonnement des prix dans le domaine des femelles haut de gamme. C’est notamment le cas pour les Parthenaises, Aubracs ou les Blondes d’Aquitaine. Une tension est également observée dans les bonnes génisses et jeunes vaches Charolaises avec une lente reprise des commandes pour les zones de villégiature. La demande d'une grande partie des acheteurs reste ciblée sur les vaches R avec de l'entrée de gamme dont les arrières partent pour les barquettes dans les rayons libre-service des GMS et les avants pour le minerai. Mais ces gammes de marchandise sont impactées par la dégradation du prix des jeunes bovins. Ce sont souvent ces gammes qui sont mises en avant sous barquettes dans les rayons LS (libre-service) des magasins.
Réformes laitières – Les abatteurs font face à la réduction saisonnière de l’offre, mais leurs faibles besoins sont couverts. Les industriels maintiennent globalement leurs tarifs, même si certains annoncent de la baisse à leurs fournisseurs. La tendance est un peu plus lourde avec des prix stables dans les bonnes vaches, Holsteins, Normandes ou Montbéliardes. Le tri se montre en revanche plus marqué dans les vaches d’entrée de gamme en manque de poids ou trop maigres. Les taureaux de réformes se maintiennent.
Jeunes bovins – La tendance reste lourde sur un marché où l’offre est suffisante, et sans besoins de report sur le marché des femelles. Les expéditions sur l’Italie restent compliquées avec peu de besoins et un marché très concurrentiel avec nos voisins espagnols, allemands ou polonais. La canicule qui sévit actuellement en Grèce avec des températures qui oscille entre 35 et 40°C (voire plus par endroits) fait chuter nos expéditions. Nos exportations sont sérieusement ralenties, avec des commandes ciblées sur du catégoriel, ce qui laisse une large partie des carcasses à valoriser sur la France, notamment les avants. Les tarifs se dégradent dans les JB Charolais, Limousins ou Blonds d’Aquitaine, ce qui pose toujours la question de la rentabilité aux éleveurs qui subissent dans le même temps des prix très élevés dans les broutards.
Avis d’expert :
Bovins de races à viande : Le début des vacances devrait relancer les commandes pour les zones de villégiature, mais l’offre restera suffisante dans les Charolaises.
Bovins de races laitières : Le marché sera à l’équilibre avec des tarifs stables.
Jeunes bovins : Les volumes resteront suffisants pour les besoins du marché. Le commerce sera encore très calme.