Bovins viande – Progression des prix en toutes catégories d’animaux.

Bovins de boucherie – les professionnels de la viande observent avec une certaine impuissance une diminution très significative de l’offre, alors que la demande se montre plus régulière et anticipée pour le retour des vacances de la région parisienne dans les femelles bouchères. De nombreuses actions de promotion ont été mises en place dans les GMS pour le salon de l’agriculture, avec des produits plus d’entrée de gamme. Les transactions sont actives sur les marchés et surtout dans les livraisons directes, avec des abattoirs qui cherchent à se couvrir par le prix. Cela se traduit par des hausses pour les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Aubrac, Limousines ou Charolaises de qualité bouchère. La faiblesse de l’offre permet également une très bonne tenue des prix dans les allaitantes R et O de conformation.

Réformes laitières – Certains industriels ont réduit leurs activités pour s’adapter aux faibles volumes disponibles. Fournir leur client est aujourd’hui une préoccupation, mais l’ajustement des prix l’est tout autant. La demande en viande transformée (steak haché…) est plus forte avec un retour de vacances qui se conjugue avec un début de mois. Le relèvement des prix est significatif dans les réformes Holsteins, Normandes ou Montbéliardes, avec un tri surtout moins sévère dans la moyenne marchandise. Les taureaux de réformes bénéficient du déficit de minerai maigre, pour être réévalués.

Jeunes bovins – L’animation commerciale reste active sur l’ensemble des pays de l’UE, avec une offre qui reste limitée. Les tarifs sont soutenus dans les Charolais, Limousins ou les Blonds d’Aquitaine lourds. Les ventes de JB halal pour le début du ramadan (28 février) se renforcent notamment sur l’Allemagne et l’Algérie. Les acteurs sont soucieux pour les approvisionnements de Pâques vers l’Italie. Le début du carême orthodoxe (3 mars au 19 avril) aura peu d’impact sur le marché.

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : Le manque de vaches restera très favorable à la production. 

Bovins de races laitières : La faiblesse de l’offre restera impactante pour les industriels, avec une concurrence qui entraîne des prix à la hausse. 

Jeunes bovins : L’entrée en carême et la fin des contrats avec la Turquie auront un impact pour stabiliser les prix français, dans une conjoncture européenne toujours très porteuse. 

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