Bovins viande – Stabilisation des prix en laitières

Bovins de boucherie – Au niveau commercial, les professionnels observent depuis une semaine une diminution de la demande, alors qu’une tendance baissière dans les disponibilités se profile à court terme. Cette situation est également celle des autres pays de l’UE où les cours des laitières sont repartis à la hausse. Les vaches allemandes et hollandaises approchent des 3,80€ et les Polonaises sont déjà à 4 €. Dans le commerce du vivant sur les marchés ou en livraison directe en abattoir, l'activité commerciale est assez calme pour les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Aubrac ou Limousines en attendant le réapprovisionnement des boucheries pour la fin des vacances d’hiver. Dans les Charolaises, l’offre est suffisante pour la demande, ce qui contribue à un maintien des prix, notamment dans le milieu de gamme (R).

Réformes laitières – Les industriels qui ont réduit leurs activités pour s’adapter aux volumes disponibles maintiennent leurs positions pour cette semaine, tout en se préparant à une nouvelle tension sur les prix avec un niveau d’activité de leurs unités de transformation qui va se renforcer pour servir leurs clients (cantines) au retour des vacances. Le relèvement des prix de nos voisins européens va-t-il rendre nos produits moins sensibles à l’import dans un contexte de déficit de production qui ne devrait pas s’arranger à l’approche des JO ? Les tarifs se maintiennent sans trop de difficulté dans les réformes Holsteins, Normandes ou Montbéliardes, avec un tri surtout moins sévère dans la moyenne marchandise. Peu de changement pour le moment dans les taureaux de réformes face à une offre suffisante de minerai maigre.   

Jeunes bovins – L’animation commerciale reste convenable sur l’ensemble des pays de l’UE, avec une offre qui reste limitée. Les tarifs se maintiennent dans les Charolais, Limousins ou les Blonds d’Aquitaine lourds. Les ventes de JB halal pour le début du ramadan (10 mars) se renforcent notamment sur l’Allemagne et l’Algérie. Les acteurs attendent par la suite la période favorable de Pâques pour des expéditions vers l’Italie. Le début du carême orthodoxe (18 mars au 4 mai) aura peu d’impact sur le marché.

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : La demande restera mesurée avec des abatteurs qui ont des stocks de pièce nobles. 

Bovins de races laitières : La demande sera plus régulière pour la fin des vacances, mais les industriels vont peser pour limiter la hausse des cours.

Jeunes bovins : L’activité commerciale sera plus soutenue sur le mois de mars avec le ramadan et l’approche de Pâques

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