Centre-Val-de-Loire : des Rendez-vous Tech & Bio sur les légumes et grandes cultures

Les Rendez-vous Tech & Bio Grandes cultures et légumes ont eu lieu fin mai dans le Cher. L’occasion d’échanger sur les techniques de production alternatives.

Les rendez-vous Tech & Bio 2022 ont débuté fin mai par une journée consacrée aux grandes cultures et aux légumes à Rechignon-Rians, dans le Cher. Agriculteurs bio, conventionnels et professionnels du monde agricole, de la région Centre-Val de Loire et au-delà, étaient conviés lors de cette journée d’échanges autour des techniques alternatives de production. Sept pôles thématiques étaient proposés : biodiversité, changement climatique, gestion des sols, légumes, machinisme, osez la bio et systèmes. Le pôle Légumes a accueilli plusieurs présentations destinées aux producteurs de la part des conseillers légumes des Chambres d’agriculture de la région Centre-Val de Loire.

La relance du cornichon

L’opportunité de se lancer dans la production de fruits rouges ou de cornichon était ainsi au programme. Sophie Bediou, agricultrice dans le Cher, a ainsi témoigné avoir débuté avec son mari la culture du cornichon il y a deux ans, sur 2 500 m² dans un premier temps, puis 0,5 ha et 0,8 ha cette année. Accompagnée techniquement par la société Reitzel et la Chambre d’agriculture du Loir-et-Cher, la productrice considère la gestion de la main-d’œuvre comme étant le point-clé et la principale difficulté de la culture.

Anny Gény, de la Chambre d’agriculture du Loir-et-Cher et Guillaume Ruet, de la coopérative Axereal, ont présenté la production d’asperge verte du département. Huit producteurs du Loir-et-Cher, dont deux en bio, produisent chaque année une centaine de tonnes d’asperge verte commercialisée sous la marque Chambord, créée il y a près de vingt ans.

L’oignon en agriculture de conservation

Laurent Lejars, de la Chambre d’agriculture du Loiret, a présenté le projet Agrognon, qui vise le développement de l’agriculture de conservation en production d’oignon dans le Loiret, afin de favoriser le stockage du carbone et d’augmenter la résilience des systèmes de production. Une dizaine d’agriculteurs du Loiret sont partenaires du projet et testent depuis trois ans la production d’oignon en agriculture de conservation.