<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoBaisse.png" alt=""/> </td> <td>Petite baisse si les moissons de soja aux USA bénéficient de conditions normales</td> </tr><tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoBaisse.png" alt=""/> </td> <td>Affaissement possible en 2022 si les moissons de soja sont bonnes en Amérique du Sud</td> </tr> </table>…</div>

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Après trois exercices dans le rouge, les céréaliers au bord de la rupture

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-65 euros/tonne : c’est le différentiel entre le prix de vente prévisionnel du blé tendre récolté cet été et son coût de production, selon l’Observatoire Arvalis-Unigrains. Et selon la FNSEA et cinq organisations représentant les grandes cultures (AGPB, AGPM, CGB, FOP, UNPT), la moisson 2025 est la troisième consécutive à générer un revenu courant avant impôt par actif négatif. « Les grandes cultures sont désormais engagées dans une trajectoire de quasi-faillite nationale » déplorent-elles dans un communiqué commun.<h2>Deux exigences immédiates</h2>Les organisations réclament l’activation de la réserve de crise européenne ainsi que le retrait des engrais des produits soumis au <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/taxe-carbone-aux-frontieres-des-pays-europeens-s-inquietent-pour-le-prix-des-engrais" target="_blank">Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières</a> (MACF). Ce dernier, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier prochain, va renchérir significativement le prix des engrais azotés, l’Union européenne ayant décidé d’appliquer aux produits importés (acier, aluminium, ciment, électricité, hydrogène et engrais) une taxe carbone équivalente à celle qu’elle impose à ses homologues intra-européens. Une échéance qui « porte l’urgence à son comble » pour les céréaliers. « Sans suspension immédiate par la Commission européenne, la taxe fera exploser le coût des fertilisants, avec un impact estimé à 500 M€ pour les grandes cultures et des trésoreries déjà exsangues ne pourront encaisser le choc, dénoncent-ils. Il n’existe plus aucun amortisseur. Sans décision rapide, les arrêts de production en grandes cultures seront inévitables et la perte de capacité agricole pour le pays, irréversible ».<h2>« Changer de cap »</h2>La ministre de l’Agriculture Annie Genevard, qui a reçu mardi les représentants des producteurs, a abondé dans le sens de leurs revendications, Elle leur a indiqué vouloir demander l’activation de la réserve de crise européenne pour les grandes cultures et a évoqué un dispositif d’allégements de charges, sans oublier de plaider leur cause sur l’exclusion des engrais du MACF. « Ces engagements ne suffiront que s’ils s’inscrivent dans un changement clair de cap » ont toutefois nuancé les céréaliers. « La responsabilité de la crise actuelle dépasse le seul ministère de l’agriculture : elle relève de l’ensemble des politiques publiques qui impactent les exploitations de grandes cultures, de la régulation commerciale européenne aux règles environnementales, en passant par la fiscalité et le soutien aux facteurs de production ».Les céréaliers devraient faire entendre leurs voix le 18 décembre à Bruxelles où doivent converger les agriculteurs, à l’appel des principaux syndicats agricoles européens. A la veille d’un Conseil de l’Union européenne, qui pourrait acter <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-j-30-d-une-putative-ratification-les-filieres-agricoles-montent-au-creneau-contre-l-accord-ue-mercosur" target="_blank">la ratification de l’accord UE-Mercosur</a>, les éleveurs risquent également d’être nombreux.

Les producteurs de céréales et d’oléagineux réclament sans délai l’activation de la réserve de crise européenne ainsi que le retrait des engrais du Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF). Avant une refonte des politiques publiques entourant leurs productions.

« Inédite » : c’est ainsi que qualifie les ministères de l’Agriculture et des PME et du commerce, la charte d’engagement signée en amont de la campagne des négociations commerciales qui s’ouvrent ce 1er décembre et pour trois mois, soit jusqu’au 28 février. « Elle est la preuve que des échanges constructifs et un dialogue nourri permettent de converger vers la mise en œuvre de pratiques responsables au service de relations commerciales équilibrées », se félicitent les pouvoirs publics, qui avaient appelé de leurs vœux une telle initiative, en revendiquant la « dynamique ».<aside class="read-also">
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Le premier des trois axes de la charte consiste à poser un ensemble « de principes de dialogue, de prise en compte des contraintes professionnelles et de prévention des différends » en vue de favoriser un « climat apaisé ». Le deuxième axe consacre un traitement différencié pour les PME afin de tenir compte de leurs moindres capacités internes requises pour négocier durant trois mois. La conclusion des négociations les concernant est ainsi escomptée le 15 janvier.<aside class="read-also">
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Le troisième axe vise à promouvoir les démarches de transparence de l’origine des produits et à renforcer les mises en avant, dans les rayons, des fruits et légumes frais, de saison. « Je compte sur tous les acteurs pour sa pleine application sur le terrain » a déclaré dans un communiqué la ministre de l’Agriculture Annie Genevard. De son côté, Serge Papin, ministre des PME et du commerce, évoque un « tournant décisif » en amont de la période des négociations commerciales.

Engageant les fédérations et associations de coopératives agricoles, de fournisseurs et de distributeurs, la charte réserve un traitement différencié aux PME et vise à promouvoir les démarches de transparence de l’origine des produits et à renforcer les mises en avant, dans les rayons, des fruits et légumes frais, de saison. Une initiative saluée par le gouvernement.

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Mercredi 06/10/2021

Colza : des bilans mondiaux extrêmement tendus pour 2021/22

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Tendance prix
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