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Conjoncture - Il faut toujours séduire les consommateurs
Les éleveurs restent ouverts pour faire découvrir leurs métiers pendant les vacances auprès d’une population qu’il faut toujours séduire.
Conjoncture – Le premier week-end estival dédié aux départs en vacances n’a pas été un frein à la consommation, avec des conditions climatiques enfin favorables à la sortie des barbecues. Les zones touristiques se chargent progressivement, avec une clientèle qui reste certes attentive au budget « vacances », mais qui peut également se faire plaisir, que ce soit dans les restaurants ou les bonnes boucheries.
La qualité de la viande française est reconnue par la majorité des consommateurs, qui aiment traverser la France en admirant les paysages et les vaches dans les champs à la grande joie des enfants. Il est important de créer ou de maintenir le lien, avec les jeunes générations urbaines qui seront les consommateurs de demain, même si plus de 60 % des viandes consommées sont transformées. Les amateurs de côtes de bœuf ou d’une bonne pièce grillée restent présents, mais les occasions sont plus espacées. Mais qu’est-ce que c’est bon !
Les vacances sont également un moment où de nombreux éleveurs ouvrent leurs fermes pour faire découvrir des métiers accrochés à des traditions ancestrales, mais également où l’on rencontre très souvent des éleveurs à la pointe des dernières technologiques. Les deux ne sont pas incompatibles. Séduire, toujours séduire, pour maintenir ce lien qui unit les Français à la terre. Plaider pour la qualité et casser les fausses informations ou la désinformation véhiculée par des personnes ou des associations, qui ont pour seul but : l’abolition de la consommation de produits carnés.
La décheptelisation de la France est déjà très inquiétante, pour accepter les arguments de ces détracteurs. La pratique de l’élevage reste le gage de la diversité de nos paysages. Les surfaces enherbées sont des capteurs importants de CO2. Néanmoins, le déficit structurel de la production, maintient des flux d’importation, même si ces derniers sont à la baisse au regard des tarifs très élevés pratiqués chez nos voisins européens. L’épée de Damoclès sur les accords commerciaux avec le Mercosur reste active, avec de moins en moins de Pays pour si opposer.
Le produire et consommer Français, devrait être au cœur des préoccupations, mais dans le trouble géopolitique du moment, que pèse vraiment l’agriculteur ?