Cochon de Bretagne veut monter en gamme

Engrais : la crise au Moyen-Orient pourrait déclencher une forte hausse des prix et bouleverser la production agricole

Les lacs volcaniques d'Auvergne placés sous haute surveillance

[TÉMOIGNAGE] « Les vaches mangent de tout si on leur apprend » : comment ces éleveurs maximisent le pâturage en contrôlant l’embroussaillement

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Les prairies souffrent du manque d&rsquo;eau, ce qui renforce les sorties par endroits. L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste soutenue par le march&eacute; de la viande, m&ecirc;me si ce dernier est un peu moins anim&eacute; que ces derni&egrave;res semaines. Les gros engraisseurs ont des besoins permanents de rotation pour assurer l&rsquo;approvisionnement des abattoirs dans les mois &agrave; venir. Le commerce reste fluide sur les march&eacute;s, avec des niveaux de prix toujours tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s, m&ecirc;me s&rsquo;ils se stabilisent dans les bonnes Charolaises, Limousines ou Blondes d&rsquo;Aquitaine avec du gabarit et du poids. Les engraisseurs sont un peu plus prudents dans le b&eacute;tail de second choix ou long &agrave; finir avec quelques inqui&eacute;tudes sur la tenue des herbages s&rsquo;il ne pleut pas.Broutards &ndash; Les volumes mis &agrave; la vente ne progressent pas, mais les engraisseurs italiens se montrent un peu moins avides de marchandise face au recul des ventes et &agrave; des ateliers qui peinent &agrave; se vider &agrave; cette p&eacute;riode de l&rsquo;ann&eacute;e. Le niveau tr&egrave;s &eacute;lev&eacute; des prix est &eacute;galement en question, m&ecirc;me si aucun retrait n&rsquo;est actuellement observ&eacute;. Les op&eacute;rateurs qui mettent en place sur le march&eacute; int&eacute;rieur restent actifs, pour maintenir le potentiel de production et compenser le manque futur de vaches pour les industriels. Le commerce reste tr&egrave;s fluide avec des niveaux de prix toujours &eacute;lev&eacute;s pour les broutards ou les taurillons Charolais, Limousins ou Blonds d&rsquo;Aquitaine. Dans les femelles, les transactions restent fluides avec des tarifs fermes pour les bonnes Charolaises ou Limousines exp&eacute;di&eacute;es sur l&rsquo;Italie et l&rsquo;Espagne ou gard&eacute;es sur la France.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/2/3/4/0/7430432-1-fre-FR/fa196953c8fc-Brout-Charolais-export.jpg" alt="" height="307" width="600" /></figure>

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Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Les fortes chaleurs vont perturber le flux commercial.&nbsp; &nbsp;&nbsp;Broutards&nbsp;: Le recul de la demande italienne (forte chaleur), le commerce sera un peu moins dynamique avec un plafonnement des prix. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – Le manque de marchandise est criant.

Bovins de boucherie &ndash; Depuis une semaine, la consommation de viande rouge est frapp&eacute;e par le coup de chaleur qui accentue la baisse saisonni&egrave;re des ventes engendr&eacute;e par la fin de l&rsquo;ann&eacute;e scolaire. Les ventes dans les GMS sont en nette baisse avec une fin de mois souvent compliqu&eacute;e pour les m&eacute;nages qui anticipent d&eacute;j&agrave; les vacances d&rsquo;&eacute;t&eacute;. L&rsquo;activit&eacute; au niveau des abattoirs ne red&eacute;marrera qu&rsquo;avec le lancement de la saison estivale (mi-juillet).Malgr&eacute; cette tension dans le secteur aval, l&rsquo;animation commerciale du march&eacute; en vif, reste tr&egrave;s convenable, face &agrave; des volumes toujours limit&eacute;s. Les &eacute;leveurs sont dans les foins et le d&eacute;but des moissons. La s&eacute;cheresse tend en revanche &agrave; accentuer les sorties d&rsquo;herbages sur les r&eacute;gions touch&eacute;es.Sur les march&eacute;s, malgr&eacute; une r&eacute;duction de la demande de la part de la boucherie traditionnelle qui g&egrave;re ses stocks en fonction du d&eacute;part en vacances de la client&egrave;le des villes, les tarifs se maintiennent &agrave; des niveaux &eacute;lev&eacute;s dans les femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine, Parthenaises, Limousines, Aubrac ou Charolaises de qualit&eacute; bouch&egrave;re. Le march&eacute; semble plus &eacute;quilibr&eacute; que ces derni&egrave;res semaines dans les Charolaises et les r&eacute;formes allaitantes R de conformation avec des tarifs qui se stabilisent.&nbsp; 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/3/2/4/0/7430423-1-fre-FR/92bcf35ca2b7-V-Charolaises.jpg" alt="" height="317" width="600" /></figure>

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R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Le recul de l&rsquo;offre correspond &agrave; une demande peu soutenue des industriels. Le minerai est moins demand&eacute;, car le report des ventes des cantines vers les familles confronte ces derni&egrave;res aux prix pratiqu&eacute;s dans les GMS (en augmentation depuis les derni&egrave;res hausses accept&eacute;es en mai). Les pi&egrave;ces nobles pour la production de brochettes devraient &ecirc;tre mieux demand&eacute;es sur d&eacute;but juillet. Les industriels maintiennent leurs positions de bloquer les prix en dessous de la barre psychologique des 6&euro; (m&ecirc;me si elle est parfois atteinte). La tendance est &agrave; la stabilisation des prix pour la grande majorit&eacute; des vaches prim&rsquo;Holsteins, Normandes, Abondances ou Montb&eacute;liardes.&nbsp; 
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Jeunes bovins &ndash; Les volumes sont assez modestes dans les races &agrave; viande, mais s&rsquo;ils correspondent &agrave; un march&eacute; &agrave; l&rsquo;export plus tendu, comme tous les ans &agrave; cette p&eacute;riode. Les abatteurs italiens et grecs ont moins de besoins face aux fortes chaleurs, et dans l&rsquo;attente du lancement de la saison estivale. La demande allemande reste stable avec des prix fran&ccedil;ais tr&egrave;s comp&eacute;titifs sur ce march&eacute; en fort d&eacute;ficit. Le march&eacute; int&eacute;rieur est stable, avec des industriels qui peuvent compter sur les avants de JB pour compenser le manque de vaches et par la m&ecirc;me occasion de contenir les prix.&nbsp; 
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Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races &agrave; viande&nbsp;: Les sorties vont se renforcer avec la s&eacute;cheresse et le coup de chaleur, pour une demande qui va se tasser. Les tarifs seront stables dans les femelles de race &agrave; viande.&nbsp;&nbsp;Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Face au recul de la consommation, et &agrave; des sorties renforc&eacute;es par la s&eacute;cheresse, les abatteurs seront facilement couverts et vont stabiliser les prix, mais une l&eacute;g&egrave;re pression n&rsquo;est pas exclue.Jeunes bovins&nbsp;: Le march&eacute; sera &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre avec des abatteurs qui vont maintenir leurs tarifs.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

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