Tendances de juin 2018 : la conjoncture des marchés lait et viande

Tous les mois, la conjoncture des marchés lait et viande pour les espèces bovine, ovine et caprine au plan français, européen et mondial. Tendances analyse chaque mois les variations de prix aux différents stades, de la production à la distribution; examine les évolutions de production, de commerce extérieur, intra-communautaire et international, ainsi que de consommation.

Au sommaire du numéro de ce mois-ci :

Viande Bovine

Jeunes bovins

  • France, marché très encombré

La viande française a du mal à se placer sur les marchés grec et italien. Ceci provoque un encombrement du marché hexagonal du JB que les flux croissants vers l'Allemagne ne parviennent pas à enrayer.

  • Europe, équilibre difficile sur le marché italien

Malgré la reprise confirmée de la consommation, le marché italien est encombré par une production en hausse significative et des viandes polonaises compétitives. A l'inverse, le ralentissement des sorties soutient les prix en Allemagne.

 

 

Femelles

  • France, toujours beaucoup de réformes allaitantes

Alors que l'afflux de réformes laitières s'estompe, les nombreux abattages de femelles allaitantes limitent la hausse saisonnière des cours, qui restent inférieurs à ceux de 2017.

  • Europe, les prix des laitières continuent de s'apprécier

Malgré des dynamiques d'abattage de réformes différentes en Europe, les cours des vaches demeurent globalement soutenus. 

 

 

Maigre

  • Marché tendu et naissances tardives

 Malgré des dynamiques d'abattage de réformes différentes en Europe, les cours des vaches demeurent globalement soutenus.

 

 

Veau de boucherie

  •  Des évolutions contrastées

Les évolutions sont relativement contrastées entre les Pays-Bas et la France. La baisse saisonnière des cotations des veaux gras français est bel et bien engagée alors que les abattages de l'Hexagone sont en retrait en avril. Du côté néerlandais, le marché plutôt fluide a stoppé la baisse saisonnière des cours.

 

 

Veaux nourrissons

  • Stabilisation de la cotation

Après une très forte hausse depuis début 2018, les cotations des veaux nourrissons laitiers semblent avoir atteint un plafond, bien supérieur à celui des années précédentes.

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Lait de vache

  • Collecte laitière : croissance ralentie

La croissance de la production laitière est ralentie dans la plupart des pays membres de l'UE-28, en premier lieu en France, de même que dans les autres grands bassins laitiers exportateurs. Le faible afflux de lait au pic saisonnier de production devrait induire une nouvelle remontée du prix du lait dans les prochains mois.

  • Marchés des produits laitiers : embellie prochaine sur celui des protéines laitières

Le ralentissement de la croissance laitière en Europe et aux Etats-Unis tend davantage le marché du beurre, en manque de disponibilités, et sort du marasme celui des protéines laitières. De plus la fermeté de la croissance économique mondiale dynamise les échanges internationaux de produits laitiers.

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Viande ovine

  • France : moindre pression sur les cours

La baisse des abattages et la chute de la pression à l'import soutiennent la cotation de l'agneau français.

  • UE et monde : la cotation britannique reste historiquement élevée

La baisse des abattages et la chute de la pression à l'import soutiennent la cotation de l'agneau français.

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Lait de chèvre

  • Le prix du lait de chèvre toujours e progression... en moyenne

A 737 €/1 000 litres au 1er trimestre 2018, le prix du lait de chèvre payé aux éleveurs a continué à croître, uniquement grâce à l'amélioration de la composition du lait collecté. En effet, le prix de base a été stable voire en légère baisse. L'inflation a repris sur les consommations intermédiaires, surtout avec la hausse du prix de l'énergie.

  • Collecte dynamique et importations contenues

Redynamisée depuis l'été dernier, la collecte de lait de chèvre a enchainé un neuvième mois consécutif de hausse des volumes d'une année sur l'autre. En parallèle, les opérateurs de l'aval ont réduit leurs importations ces deux derniers mois et semblent très attentifs à la maîtrise des stocks de produits de report.

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