La collecte nationale des <a href="https://www.banquealimentaire.org/" target="_blank">Banques alimentaires</a> est un acte citoyen comme l’a rappelé le président des Banques alimentaires, alors même que le nombre de bénéficiaires de l’aide alimentaire est passé de 1,9 millions en 2019 a 2,4 millions en 2024. Parmi ces bénéficiaires 71% de femmes, et 1 personne du 4 en milieu rural. <h2>La FNCuma Partenaire</h2>En tant qu’<a href="https://www.cuma.fr/la-fncuma-et-la-federation-des-banques-alimentaires-signent-un-partenariat/" target="_blank">organisation partenaire</a>, Marine Boyer, présidente de la FNCuma s’est exprimée devant le parterre du CESE (Conseil économique social et environnemental) pour donner à voir l’<a href="https://www.cuma.fr/un-prix-pour-les-cuma-avec-les-banques-alimentaires/" target="_blank">engagement des Cuma auprès des banques alimentaires</a> pour mettre en œuvre au quotidien des actions de solidarité durable entre agricultrices, agriculteurs, acteurs de la ruralité et banques alimentaires.Le réseau Cuma souhaite que ces actions se multiplient. <h2>Collecte 2025</h2>Les gilets orange seront dans les magasins le 28, 29 et 30 novembre 2025, chacune et chacun peut donner, « il n’y a pas de petit don ».Rendez vous aussi sur ce site <a href="https://monpaniersolidaire.banquealimentaire.org/" target="_blank">Mon panier solidaire pour participer en ligne</a>

La FNCuma participait ce jour au CESE au lancement de la collecte alimentaire 2025.

Lancement de la campagne des Banques alimentaires 2025

Et les tracteurs de l’année 2026 sont…

Bovins maigres : L’afflux de broutards fait baisser les prix

Prolongation du glyphosate : la justice européenne donne raison aux ONG sur une "erreur de droit" de Bruxelles

<h2>La maîtrise de l’herbe, un levier pour optimiser la performance économique des exploitations</h2>Une gestion rigoureuse de l’herbe est essentielle pour assurer l’entretien et la pérennité des prairies. En adaptant les pratiques de pâturage et de récolte à la dynamique de pousse, on maintient la qualité des surfaces en herbe tout en optimisant leur productivité. Cette approche permet de couvrir une grande partie des besoins alimentaires du troupeau, renforçant ainsi l’autonomie fourragère de l’exploitation. C’est cette autonomie qui permet de limiter les achats extérieurs de fourrages et de concentrés, tout en sécurisant les performances technico-économiques de l’élevage. <h2>Des conseillers au plus près du terrain pour adapter les pratiques grâce aux données locales</h2>Les conseillers du service Élevage de la Chambre d’agriculture sont régulièrement présents sur le terrain pour observer l’état des prairies et accompagner les éleveurs dans leurs pratiques. Les relevés d’herbe (hauteur, stades des graminées, plantes bio-indicatrices…) réalisés sur un réseau de fermes permettent de suivre la dynamique de pousse et d’ajuster les pratiques de pâturage et de récolte. Ces données alimentent un conseil technique précis, adapté aux conditions locales.En parallèle, ils interviennent également en suivi individuel sur les exploitations (rations, conduite du troupeau, stratégie fourragère…) et participent à l’animation de groupes d’éleveurs, favorisant ainsi le partage d’expériences et l’adaptation collective aux réalités du terrain.Tout au long de la saison, ils rédigent également l’Info Prairie, un bulletin technique dont l’objectif est de vous accompagner dans vos pratiques en vous apportant des repères concrets sur la gestion de l’herbe pour optimiser vos interventions, en les adaptant à l’année en cours. Pour le recevoir gratuitement, vous pouvez demander votre inscription par téléphone au 04 70 48 42 42.L’Info Prairie combine des conseils techniques avec des observations hebdomadaires issues du terrain. Il s’adresse à tous les systèmes d’exploitation, en tenant compte de leur diversité : il n’existe pas de modèle unique, chaque éleveur adapte ses pratiques selon ses objectifs.Des mesures de hauteur d’herbe sont réalisées à l’aide d’un herbomètre électronique sur huit fermes de référence, réparties sur tout le département. Ces données permettent de suivre la dynamique de pousse et d’identifier les périodes clés pour intervenir.Cette année, la météo a été plus favorable à la récolte de l’herbe. Cependant, sur les parcelles suivies, la production reste inférieure à la moyenne 2008-2024. Alors que la courbe de croissance moyenne suit une forme de dôme régulier, elle présente cette année une forme plus pointue : le pic de pousse printanier est atteint mais non durable. Une forte hétérogénéité a également été observée à l’échelle du département.Plusieurs facteurs peuvent l’expliquer : les fortes pluies de l’an dernier, qui ont pu "stresser" la végétation, ou encore la dégradation de certaines prairies par le piétinement et le tassement.Cependant, à certains endroits, le printemps a été relativement avare en précipitations, ce qui, combiné à l’action du vent, a contribué à assécher les sols et former une croûte sur la terre. Les pratiques de gestion des prairies doivent s’adapter pour sécuriser la production fourragère.La mise en place d’un pâturage tournant simplifié peut être un levier efficace pour dynamiser la pousse de l’herbe et optimiser son exploitation. Faire tourner les animaux sur les parcelles tous les 3 à 5 jours (temps de séjour : durée indicative à ajuster selon le chargement instantané et la vitesse de repousse) permet d’offrir à chaque passage une herbe de meilleure qualité, de limiter le gaspillage, dont les refus, et améliore la flore sur le long terme. Avec quatre à cinq paddocks, il est parfois possible, selon les conditions de l’année, de débrayer une parcelle pour constituer un stock supplémentaire. Ces pratiques permettent ainsi de mieux valoriser les ressources prairiales, en sécurisant l’alimentation du troupeau face aux variations climatiques.Dans cette logique d’optimisation des ressources, les pratiques de fauche jouent également un rôle clé.Chaque semaine, des analyses de fourrages sont réalisées pour permettre aux éleveurs de connaître précisément la valeur alimentaire de leurs fourrages (énergie, protéines, fibres…), afin de concevoir des rations adaptées aux besoins de leurs animaux et ainsi optimiser leurs performances.Toutes les semaines, des données météorologiques locales (températures, précipitations) sont relevées et intégrées à leurs suivis techniques. Ces informations leur permettent d’anticiper les périodes clés pour les travaux de fauche ou de pâturage, et de mieux comprendre les dynamiques de pousse.Toutes ces données, fourrages et météo, sont classées et archivées pour constituer un référentiel départemental. Cela leur permet de suivre, année après année, l’évolution des caractéristiques des fourrages dans le département. Grâce à cet historique, les conseillers adaptent leurs recommandations aux réalités locales. <h2>Un savoir-faire technique et économique au service de la gestion des fourrages</h2>À la <a href="https://allier.chambres-agriculture.fr/" target="_blank">Chambre d’agriculture</a>, l’équipe Élevage est composée de six conseillers spécialisés. Chacun d’eux met ses compétences au service des éleveurs pour les accompagner notamment dans la gestion des prairies et le renforcement de leur autonomie fourragère. Grâce à la diversité de leurs missions (suivi de l’alimentation, suivi technico-économique, animation de groupes techniques, collecte de données terrain, accompagnement individuel ou collectif), ils développent une expertise fine des pratiques fourragères du territoire.Cette diversité d’interventions leur permet de croiser les expériences, d’identifier les leviers techniques les plus efficaces et de proposer des conseils adaptés à chaque système d’élevage.En restant proches du terrain, ils gardent une vision claire et à jour de l’évolution des prairies et des pratiques fourragères locales. Ce lien direct avec les agriculteurs est essentiel pour faire évoluer les pratiques, valoriser les ressources disponibles sur chaque exploitation et répondre concrètement aux enjeux d’autonomie et de performances économiques. <h2>Des accompagnements « à la carte » adaptés à vos besoins</h2>La<a href="https://allier.chambres-agriculture.fr/" target="_blank"> Chambre d’agriculture de l’Allier</a> propose une gamme de services personnalisés pour accompagner les éleveurs dans la gestion des fourrages et de l’alimentation animale.Cela va d’un appui ponctuel sur la ration de base à un suivi global sur un an, voire un accompagnement approfondi sur deux ans, avec trois visites annuelles permettant d’analyser l’ensemble du système d’exploitation (prairies, alimentation, gestion des stocks, performances, cohérence technico-économique).Ils interviennent également dans la mise en place du pâturage tournant, afin d’optimiser l’utilisation des prairies et de sécuriser l’alimentation du troupeau.Ils réalisent ces prestations en suivi individuel ou en collectif, via des groupes d’échange ou des formations. Ils restent souples pour adapter leurs interventions aux attentes spécifiques de chaque éleveur.C’est en partageant les expériences, en échangeant entre professionnels et en avançant ensemble que les pratiques progressent vers plus de rentabilité.

Mieux gérer l’herbe, c’est gagner en autonomie. Grâce à un appui technique de terrain et des données locales, les éleveurs optimisent leurs fourrages et sécurisent l’alimentation de leur troupeau.

Fourrages et nutrition : l’expertise des conseillers au service du revenu des agriculteurs

Nourrir les Hommes : c’est la fonction première de l’agriculture. Comment y parvenir à une époque où les tensions géopolitiques se multiplient, où les dépenses en armement explosent, où les rendements plafonnent, où le changement climatique et ses effets s’annoncent dévastateurs ? C’est la série de questions auxquelles Sébastien Abis, directeur du Club Demeter, s’est attelé dans l’<a href="https://www.iris-france.org/produit/le-demeter-2025/" target="_blank" title="">édition 2025</a> du Déméter.<h2>Une équation démographique et climatique complexe</h2> L’équation est d’autant plus complexe que la population mondiale progressera de 2 milliards d’individus d’ici à 2050, pour atteindre 9,7 milliards. Pire, en 2050, près d’un tiers de la population mondiale vivra dans des régions à stress climatique intense. Pour les auteurs du Demeter, ces nouvelles âmes seront autant de bouches à nourrir, mais aussi autant d’intelligence pour effectuer les transitions qui limiteront la faim des générations à venir. « L’état du monde peut paraître effrayant mais il y a des solutions pour mieux produire, partager les productions alimentaires, entamer des transitions et sortir du tout pétrole », explique le directeur du Club Demeter. En Europe, la fête est finie. « La PAC nous a mis dans un confort alimentaire à nul autre pareil. L’Europe a eu tendance à faire l’autruche, à faire travailler les autres pour elle et à ne pas voir son effacement du top marché. Elle prend aujourd’hui conscience que sa division est son plus grand challenge. Dans ce maelström de changements stratégiques, nos démocraties européennes sont indéniablement bousculées ». Face à ce changement rapide, l’Europe doit retrouver force, agilité et résilience. Et se rappeler qu’elle conserve des atouts, comme son agriculture, laquelle représente 15 % des emplois dans les états membres, 1000 milliards de chiffre d’affaires au sein de l’UE et 70 milliards d’excédent commercial par an. « La réalité des faits, c’est qu’on n’a jamais autant échangé qu’en 2024 et que le changement climatique accentue les interdépendances », rappelle Sébastien Abis.<h2>L’adaptation, un impératif pour l’avenir</h2> « Pour sauver la planète, des ajustements sévères sont nécessaires dès maintenant si l’on vise la soutenabilité à long terme. Nous devons poursuivre les efforts d’atténuation mais définitivement nous placer dans une gestion de l’inévitable : l’adaptation », développe Sébastien Abis. On lira ainsi avec intérêt dans le Déméter 2025 l’article de Christian Huygue, ex-directeur scientifique Agriculture de l’Inrae titré « La France agricole d’ici 2050 : escale sur l’innovation. » Pour le chercheur, tous les éléments existent pour adapter une agriculture productive et qui restaure l’environnement, à condition de se saisir des innovations déjà disponibles, comme les variétés résistantes, les semences biotisées, le relay croping, les innovations technologiques ou l’intelligence artificielle. « Compte-tenu de ces innovations et de l’investissement de la recherche (…), il est clair que nous disposons de toutes les possibilités pour aborder, si nous le décidons, avec sérénité les décennies à venir », conclut-il. Paradoxalement, le monde comme il va ne désespère pas les auteurs du Demeter 2025. Pire, il aiguise leur enthousiasme. Revivifiant !

Les puissances du monde et la guerre à nos portes font trembler l’Europe. En 2050, 3 milliards d’hommes vivront dans des régions arides. Dès lors, comment nourrir le monde ? En élaborant des politiques cohérentes et en ne refusant pas les innovations disponibles.

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Lundi 24/11/2025

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