Le soutien de Julien Denormandie au corps enseignant agricole
A l’occasion de la rentrée 2020, le ministre de l’Agriculture a adressé aux enseignants et enseignantes agricoles un message de soutien et rappelé les défis et les opportunités de la formation agricole.
En cette rentrée 2020 si particulière, marquée par la crise sanitaire, le ministre de l’Agriculture Julien Denormandie a tenu à adresser un message d’encouragement à la communauté éducative de l’enseignement agricole. « Votre mobilisation a été exemplaire », leur déclare-t-il dans une vidéo publiée le 31 août. « Très bonne rentrée à toutes et tous et […] un grand merci pour votre action au quotidien, au bénéfice des apprenants et au bénéfice de la construction de l'avenir de notre pays », dit-t-il.
Cette semaine, ce sont quelques 138 300 élèves et 35 600 étudiants qui effectuent leur rentrée dans les 823 établissements publics et privés que compte l’enseignement général, technique et supérieur agricole français.
Une voie d’insertion professionnelle
« Alors qu'on estime à près d'1,8 million le nombre de jeunes sans diplôme, sans travail et sans qualification dans notre pays, l'enseignement agricole, majoritairement professionnel, offre une palette de cursus et de diplômes incroyable », poursuit le ministre de l’Agriculture.
Les chiffres de l’insertion professionnelle témoignent des débouchés qu’offre le secteur : trois ans après l’obtention de leur diplôme, 82% des bac pro et 90% des BTS ont un emploi. Et pour les jeunes issus des écoles d’enseignement supérieur, le taux d’insertion professionnel monte à 93% un an après l’obtention du diplôme.
L’enseignement agricole est également « un élément essentiel de la transition vers un modèle plus agroécologique », estime le ministre. Le Plan gouvernemental « Enseigner à produire autrement » vise ainsi à « rendre les jeunes acteurs de la transition agroécologique ». La prise en compte du bien-être animal est également un axe majeur de ce plan.
La formation agricole figure ainsi au carrefour de plusieurs défis : économiques et écologiques, mais aussi défi démographiques, puisque la moitié des agriculteurs partira à la retraite d’ici dix ans.