Les 17ᵉ Rencontres Comifer-Gemas

Perspectives Agricoles : Que sont le Comifer et le Gemas ?

Giovanni Caria : Le Gemas, Groupement d’études Méthodologiques pour l’Analyse des Sols, est une association de 18 laboratoires français qui contribuent aux travaux de normalisation et à la fiabilité des résultats d’analyse agronomique. Notre but est de promouvoir l’analyse de terre, outil indispensable à une fertilisation raisonnée. 
Jacques Fourmanoir : Le Comifer, Comité français d’étude et de développement de la fertilisation raisonnée, compte un peu plus de 200 membres, dont le Gemas. Il travaille depuis 45 ans pour produire et diffuser les connaissances agronomiques autour de la fertilisation des sols et la nutrition des cultures.  De nombreuses publications (vidéos, …) sont disponibles gratuitement sur notre site internet rénové : comifer.asso.fr.

PA : Pourquoi venir aux 17e Rencontres ?

GC : Les connaissances évoluent très vite. Tous les deux ans, ces rencontres de haut niveau permettent aux congressistes de découvrir l’exploitation des résultats d’analyse en recherche, les nouvelles méthodes, etc. Ces journées contribuent à la veille méthodologique, technologique et réglementaire de nos adhérents.
JF : Pour tous les métiers qui s’intéressent à la fertilisation, qui est un des leviers techniques permettant de répondre aux enjeux de souveraineté alimentaire, ces rencontres constituent un moment privilégié. Elles permettent de s’informer et de se former, de découvrir les innovations avec 28 interventions, 60 posters et des stands. Les pauses sont l’occasion d’échanges riches et constructifs entre acteurs du monde agricole, de la recherche et du développement. Ces rencontres sont accessibles à tous les publics.

PA : Quels seront les sujets phares cette année ?  

JF : Trois grands axes se dégagent. Tout d’abord la fertilisation et son évolution dans le cadre de la décarbonation, puis le pilotage de l’azote avec, notamment, le nouvel outil de pilotage que constitue le pilotage intégral. Enfin, la fertilisation ne se résume pas à l’azote et intègre aussi la fertilité des sols.

PA : Quelles retombées peuvent en attendre les participants ?

GC : Mieux comprendre les analyses et leurs interprétations, c’est aussi donner goût pour les analyses de sol afin de suivre l’évolution de la santé du sol et de son patrimoine. 
JF : Nous constatons l’appétit des participants pour les nouvelles connaissances. Tous les métiers sont présents et le programme donne des temps pour les échanges, ce qui permet à chacun de se projeter dans le futur. Le fait que Metz nous accueille nous rapproche aussi d’autres pays de l’UE. Nous attendons une dizaine de nationalités.