Les chèvres recyclent les sapins de Noël

Une fois dépouillés de leurs décorations, les sapins de Noël peuvent compléter utilement la ration des chèvres.

La presse régionale fait écho de nombreuses initiatives d’éleveurs ou de collectivités qui recyclent les sapins de Noël grâce à l’appétit des chèvres. Friandes des épines du résineux, les chèvres ont vite fait de ne laisser que le tronc et les branches au roi des forêts. Dans l’auge ou l’aire paillée, les Nordmanns ou les épicéas sont les bienvenus mais il faut éviter les thuyas qui peuvent être toxiques. Les éleveurs insistent aussi pour que les sapins collectés soient naturels et exempts de tous flocages ou neige carbonique.

Une éleveuse de la Creuse note que ces sapins sont une gourmandise pour les chèvres, un complément à la ration. La résine peut parfumer le lait mais, l’an dernier, elle n’a senti aucune vraie différence dans la fabrication des fromages.

Certains prêtent aux conifères un rôle vermifuge en plus de son apport en vitamines et oligo-éléments. Le squelette du sapin peut ensuite servir pour alimenter la cheminée ou le four à pain ou être broyé et servir de litière.

À Bergerac, dans l'Indre, en Seine-Saint-Denis, aux Sables-d’Olonne, en Corse, en Savoie ou Haute-Savoie, dans la Creuse, à Marmande, dans la Sarthe, en Haute-Saône, dans l’Oise, dans la Loire ou à Saint-Malo, les appels aux dons se multiplient et ces opérations de communications rencontrent un véritable succès. Au point que nombre d’éleveurs sont obligés d’en refuser. Le 1,3 million de caprins français ne peut pas ingérer les 6,1 millions de sapins vendus chaque année…