Compte tenu de la situation sanitaire concernant la Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC), le conseil d’administration de la Société d’Agriculture de l’Allier, réuni jeudi 20 novembre, a pris la décision d’annuler l’édition 2025 du concours de Moulins qui devait rassembler près de 600 animaux provenant de toute la France les 26, 27 et 28 novembre.Dans un article de nos confrères de l'Allier Agricole, Richard Moine, président du GDS de l’Allier, et Christophe Jardoux, président de la Chambre d’agriculture ont salué conjointement « le sens des responsabilités de l’équipe organisatrice du concours et des éleveurs sélectionneurs (...) <div class="citation">
 "La décision d’annuler ce concours est douloureuse pour les organisateurs et nous les assurons de tout notre soutien pour envisager les solutions à mettre en œuvre pour faire face aux frais engagés et assurer la pérennité de cette manifestation phare pour la race Charolaise»."
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Enfin, ils soulignent que chaque éleveur doit faire preuve de « responsabilité individuelle et collective notamment sur la circulation des animaux sur des marchés avec retour en ferme pour ne pas faire peser de menace inutile sur nos cheptels ».De son côté, Sébastien Cluzel, président du Herd Book Charolais ne partage pas cet avis. Dans un communiqué de presse publié sur le réseau social de l'association, il écrit sa « profonde incompréhension » face à cette décision et dit : <div class="citation">
 "ne pas cautionner cette annulation ». "
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Il regrette d'autant plus cette décision que « les services de l'État autorisent ce type de rassemblement, sous réserve du respect des mesures sanitaires en vigueur ».Le Herd Book Charolais annonce d'ores et déjà que pour remédier au manque à gagner par l'absence du concours, il ouvrira prochainement sur son site internet une vitrine digitale pour mettre en avant les animaux disponibles à la vente et la mise en relation directe entre éleveur. <h4> </h4>

Le concours national Charolais qui devait se tenir cette semaine à Moulins a été annulé.

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Le Herd-Book Salers, organisateur de l'événement, l'a annoncé lundi soir à 20 heures sur ses réseaux : le national Salers est annulé. La manifestation devait se tenir du 26 au 28 septembre, à Issoire dans le Puy-de-Dôme. Plus de 500 animaux d'exceptions et une centaine d'élevages étaient attendus. La décision d'annuler l'événement, suite à la découverte d'un cas de DNC dans le Rhône, en fin de semaine dernière (lire en page 3) n'a pas été facile à prendre. « Nous mesurons l’ampleur de cette décision et la déception qu’elle suscite » précise le communiqué presse du Herd-Book. Contacté au lendemain de l'annonce, Frédéric Canal, président du Herd-Book revient sur ce choix qui a été voté à l'unanimité. <div class="citation">
 "La zone de surveillance est aux portes du Puy-de-Dôme. Le risque d'évolution est présent. Maintenir le national, c'était prendre le risque de bloquer des animaux mais aussi de mettre en danger la génétique Salers et le monde de l'élevage en général."
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À cette heure, le Herd-Book Salers n'envisage pas de report du concours. Cette annulation bien qu'il s'agisse « d'une sage décision (...) soutenue par les éleveurs et nos partenaires » entraîne des frais incompressibles pour les organisateurs. Le montage des infrastructures nécessaires au concours avait débuté. Malgré tout, Frédéric Canal le répète : « je préfère préserver la race et les éleveurs. Peut-être dans trois semaines on se dira qu'on aurait pu maintenir la manifestation. Je préfère regretter une annulation qu'une explosion des cas de DNC suite à l'événement ».Dans une publication sur les réseaux sociaux, le maire de la ville d'Issoire, Bertrand Barraud a témoigné comprendre cette décision malgré la déception. <div class="citation">
 "Dans mon métier de vétérinaire, je sais combien les éleveurs sont attachés à leurs animaux. Aujourd’hui, leur priorité est de les protéger, pour éviter le pire, comme les abattages douloureux qui ont déjà touché certaines fermes. "
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La nouvelle est tombée lundi soir alors que les rumeurs enflaient. Le concours national Salers qui devait se tenir ce week-end à Issoire est annulé. Derrière cette décision des organisateurs, le principe de précaution face à la DNC qui se rapproche.

Le concours national Salers est annulé en raison de la DNC

Après Vichy en 2003 et Moulins en 2023, c’est à Garnat-sur-Engièvre que s’est déroulée l’assemblée générale nationale de l’Association des Jeunes Éleveurs Charolais (AJEC), rendez-vous majeur pour les jeunes éleveurs passionnés de la race charolaise. Organisé par l’AJEC 03, et son président Romain Clame, l’évènement a regroupé le temps d’un week-end de nombreux jeunes éleveurs venus de toute la France. Moment clé de l’association, ce congrès annuel est un moment de partage et d’échanges privilégiés autour de leur race favorite. Une assemblée qui s’est tenue en présence notamment de Damien Thomas et Sébastien Cluzel, respectivement présidents de l’AJEC nationale et du Herd Book Charolais (HBC) qui, tour à tour, sont revenus sur les faits marquants de l’année écoulée.« 2024 et le début de cette année sont encourageants d’un point de vue commercial. En effet, le prix de vente de nos animaux atteint des niveaux records, récompensant enfin les investissements humains, techniques et financiers engagés au sein de nos exploitations. En revanche, la situation sanitaire, qui a fait de nombreux dégâts, vient malheureusement ternir cette embellie », résumait Romain Clame, président de l’AJEC 03.« Nous avons traversé une année 2024 marquée par de nombreux défis, entre autres climatiques, avec des périodes pluvieuses à répétition. Cependant, il est encourageant de voir enfin une tendance positive concernant le marché des broutards et de la viande », indiquait Damien Thomas, qui s’est par ailleurs montré ravi de la collaboration avec le Herd Book Charolais.Une transition toute faite, puisque Sébastien Cluzel, président du HBC, se félicitait de la stabilité du nombre d’adhérents dans le contexte actuel. « Le renouvellement des générations est un axe de travail prioritaire. La stabilité des inscriptions est le fruit de la prospection de nos équipes. Il faut battre la campagne pour attirer les jeunes et créer une émulation. »Cette assemblée a également marqué un tournant pour l’association avec le départ d’Amandine Conte-Micaud, Damien Thomas, Pierre François-Jubert et Célestin Deboux. « Une page se tourne pour une partie de notre équipe, rattrapée par la barrière de l’âge », expliquait Damien Thomas, qui passera donc le relais à Théo Chezeau, son successeur élu à la présidence de l’AJEC nationale lors du conseil d’administration. À l’heure des récompenses, le trophée d’adhérent de l’année a été décerné à Vincent Lapendery (AJEC 42), tandis que Valentin Moginot obtenait le premier prix dans la catégorie des moins de 50 vaches et le GAEC Micaud dans celle des plus de 50 vaches. <h2>TABLE RONDE : « La Charolaise d’hier et celle de demain »</h2>La Charolaise est-elle toujours dans le coup ? Saura-t-elle séduire les futurs éleveurs ? Quels sont les enjeux de demain ? Autant de questions auxquelles ont tenté de répondre les participants de cette table ronde.En clôture de cette assemblée, une table ronde ayant pour thématique l’avenir de la race s’est tenue avec la participation de Denis Brugière, directeur du Herd Book Charolais, François Chaintron, directeur de Sicarev Coop, David Girardon, responsable des achats chez Socopa et Philippe Manry, directeur de Sanders Nutrition Animale.Des intervenants qui ont ainsi pu apporter leur point de vue sur l’avenir et les défis que la race charolaise devra relever au cours des prochaines années. Première race bovine allaitante en France, la race charolaise, leader en productivité numérique et robuste en performance, a su s’adapter au fil des décennies, notamment de par sa morphologie.« L’enjeu de demain sera de conserver la diversité d’une race robuste qui correspond à tous les segments de marché. Pour ce faire, il faudra une sélection orientée vers une performance durable », expliquait Denis Brugière, directeur du Herd Book Charolais.Une pérennité qui passera par l’optimisation de la performance des troupeaux, au sein desquels l’équilibre des animaux demeure essentiel. Les meilleurs animaux étant ceux qui favorisent les facilités d’élevage, la rentabilité, la rusticité, l’adaptation et l’efficience alimentaire.<h3>L’effet de volume en faveur de la race</h3>« Le premier atout de la Charolaise est son volume. C’est une race formidable grâce à son potentiel de croissance, reconnu de tous », soulignaient François Chaintron, directeur de Sicarev Coop et David Girardon, responsable des achats chez Socopa.Vous l’aurez compris, la race charolaise a certainement encore de beaux jours devant elle, à condition de s’adapter en permanence aux exigences économiques, environnementales et sociales, imposées par une société en constante évolution. <h2>Nouveau bureau de l'AJEC nationale</h2>Président : Théo Chezeau (18)Vice-président : Anthony Lemasson (18)Secrétaire : Mathilde Buteau (18)Secrétaire adjoint : Lilian Bonnabry (63)Trésorière : Marie-Caroline Gacon (42)Trésorière adjointe : Louanne Touillon (58)Communication : Mathilde Marié (18)Sponsors : Geoffrey Froidurot (21)Responsables taureaux : Raphaël Arrivé (85) et Nicolas Metrop (71)

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Mardi 25/11/2025

Les organisateurs du concours national Charolais de Moulins annulent l'évènnement

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