1 -&nbsp;<h1 style="display:inline !important"><a href="http://www.agri85.fr/V4/fnsea-xavier-beulin-est-decede-actualite-numero-10638.php" target="_blank">FNSEA - Xavier Beulin est d&eacute;c&eacute;d&eacute;</a></h1> 2 -&nbsp;<h1 style="display:inline !important"><a href="http://www.agri85.fr/V4/la-vendee-au-salon-international-de-l-agriculture-et-au-sima-actualite-numero-10641.php" target="_blank">La Vend&eacute;e au Salon international de l'Agriculture et au Sima</a></h1> 3 - &nbsp;&nbsp;<h1 style="display:inline !important"><a href="http://www.agri85.fr/V4/video-fdsea-de-la-vendee-brice-guyau-reelu-president-actualite-numero-10604.php" target="_blank">VIDEO&nbsp;-&nbsp;FDSEA de la Vend&eacute;e : Brice Guyau, r&eacute;&eacute;lu pr&eacute;sident</a></h1>

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Moisson 2025 : le cauchemar des agriculteurs

Le Mercosur, l’aloyau déloyal et la ligne Maginot du patriotisme alimentaire

Les cours du blé s’écroulent sous les 190 €/t

&laquo;&nbsp;+ 30 % d&rsquo;apprenants d&rsquo;ici 2030&nbsp;&raquo;&nbsp;:&nbsp; l&rsquo;objectif est inscrit dans la derni&egrave;re Loi d&rsquo;orientation agricole et il est retranscrit dans les tablettes de cette rentr&eacute;e 2025 du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et de la Souverainet&eacute; alimentaire. Les centres de formations agricoles l&rsquo;ont bien not&eacute;. En revanche, cette nouvelle ann&eacute;e ne sera pas vraiment un tremplin. Apr&egrave;s une belle progression des effectifs dans les classes (+7 % en cinq ans, au niveau national) surtout en fili&egrave;res de productions, la courbe amorce une d&eacute;c&eacute;l&eacute;ration, palpable dans les &eacute;tablissements yonnais : moins d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves et d&rsquo;&eacute;tudiants au lyc&eacute;e des &Eacute;tabli&egrave;res (790 &agrave; cette rentr&eacute;e, contre 810 en 2024), m&ecirc;me chose au lyc&eacute;e Nature (340 contre 365 en 2024). &laquo;&nbsp;On conna&icirc;t aujourd&rsquo;hui la baisse d&eacute;mographique d&eacute;j&agrave; ressentie dans les autres niveaux scolaires, commente Flora Djenadi, directrice des &Eacute;tabli&egrave;res. Il faut aussi se rappeler que les rentr&eacute;es pr&eacute;c&eacute;dentes ont enregistr&eacute; des inscriptions record, ajoute la cheffe d&rsquo;&eacute;tablissement. En 2025 on revient &agrave; une certaine normalit&eacute;&nbsp;&raquo;. Ce premier constat n&rsquo;est toutefois pas encore g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;. Au lyc&eacute;e Lu&ccedil;on-P&eacute;tr&eacute;, en pleine refonte de son externat (jusqu&rsquo;&agrave; fin 2026) &laquo;&nbsp;l&rsquo;effectif est en l&eacute;g&egrave;re progression avec 300 jeunes (290 en 2024)&nbsp;&raquo;, annonce son proviseur Lionel Gonzales, jugeant qu&rsquo;il s&rsquo;agit d&rsquo;une &laquo;&nbsp;bonne rentr&eacute;e avec des &eacute;quipes au complet&nbsp;&raquo;. Chez son voisin de Bel-Air (Fontenay-le-Comte) le nombre d&rsquo;&eacute;l&egrave;ves se maintient autour de 280, comme l&rsquo;an dernier. &nbsp;Apprentissage toujours attractifDans les MFR agricoles, Olivier Gaboriau, en charge du d&eacute;veloppement et de l&rsquo;animation du r&eacute;seau, note &laquo;&nbsp;une petite augmentation sur tous les niveaux, autant en formation scolaire qu&rsquo;en apprentissage &raquo;. Les fili&egrave;res en alternance ou tr&egrave;s professionnalisantes seraient ainsi toujours aussi attractives. Au Centre de formation d&rsquo;apprentis (CFA) Nature, la rentr&eacute;e 2025 confirme cette dynamique d&eacute;j&agrave; existante&nbsp;: &laquo;&nbsp;440 apprenants, soit une trentaine d&rsquo;apprentis en plus, principalement en BTS &raquo;, compte Ivan Moreau son directeur. Devenu trop &eacute;troit au fil des progressions de ses effectifs, le CFA Nature va d&rsquo;ailleurs s&rsquo;agrandir. Le chantier, dessin&eacute; depuis quatre ans, devrait d&eacute;marrer en 2026. Sur ce m&ecirc;me site yonnais, le Centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA) accueillera une vingtaine d&rsquo;adultes suppl&eacute;mentaires, soit 82 personnes en formation (60 en 2024), r&eacute;sultat &laquo;&nbsp;d&rsquo;un recrutement plus soutenu et peut-&ecirc;tre d&rsquo;une hausse du ch&ocirc;mage&nbsp;&raquo;, identifie Ivan Moreau. Dans le r&eacute;seau des MFR, l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t croissant des familles contraint les structures &agrave; repenser leur organisation, d&rsquo;autant plus que &laquo;&nbsp;la baisse des aides publiques (notamment de la R&eacute;gion) invite &agrave; limiter les gros investissements&nbsp;&raquo;, glisse Olivier Gaboriau. Certaines ont choisi de limiter leurs effectifs, comme &agrave; la MFR de Pouzauges qui ne conserve qu&rsquo;une classe de Seconde malgr&eacute; les demandes &agrave; la hausse, tandis qu&rsquo;&agrave; Venansault, une classe suppl&eacute;mentaire a &eacute;t&eacute; ouverte. &nbsp;Bachelor AgroLa Loi d&rsquo;orientation agricole donne d&rsquo;autres perspectives aux &eacute;tablissements de formation, celle d&rsquo;un nouveau dipl&ocirc;me bac +3, &laquo;&nbsp;le bachelor agro&nbsp;&raquo; qu&rsquo;il reste &agrave; &laquo;&nbsp;pr&eacute;figurer&nbsp;&raquo;, dit le minist&egrave;re. Cette ambition occupera les &eacute;quipes p&eacute;dagogiques des lyc&eacute;es agricoles vend&eacute;ens qui proposent d&eacute;j&agrave; une Licence professionnelle. Les MFR veulent aussi d&eacute;ployer davantage de dipl&ocirc;mes de l&rsquo;enseignement sup&eacute;rieur. Le 6 d&eacute;cembre, l&rsquo;Ireo des Herbiers (sp&eacute;cialis&eacute; dans le post-bac) accueillera un rendez-vous sp&eacute;cifique. L&rsquo;orientation est &eacute;galement remise au centre des pr&eacute;occupations du lyc&eacute;e des &Eacute;tabli&egrave;res. &laquo;&nbsp;Nos jeunes ont besoin de perspectives&nbsp;&raquo;, justifie Flora Djenadi en annon&ccedil;ant une semaine d&eacute;di&eacute;e et &agrave; destination de tous les &eacute;l&egrave;ves et &eacute;tudiants du Groupe. Plusieurs refontes, notamment des BTS, ont rythm&eacute; les derni&egrave;res rentr&eacute;es laissant place &agrave; pr&eacute;sent &agrave; une certaine pause dans les ouvertures de cursus. Au lyc&eacute;e Bel Air, l&rsquo;arriv&eacute;e d&rsquo;une nouvelle proviseure&nbsp; accompagne la cr&eacute;ation d&rsquo;un CAP Services aux personnes et vente en espace rural (Sapver) qui affiche complet avec seize &eacute;l&egrave;ves.Ce jeudi 4 septembre, pour marquer cette rentr&eacute;e 2025, la directrice Draaf Pays de la Loire, Annick Baille, a rencontr&eacute; les &eacute;l&egrave;ves et &eacute;quipes p&eacute;dagogiques de la MFR de Puy-Sec, &agrave; Saint-Martin-de-Fraigneau o&ugrave; des travaux importants vont transformer l&rsquo;internat vieillissant. Ce tour de campagne est ensuite pass&eacute; par le lyc&eacute;e Nature de La Roche-sur-Yon.

Les classes agricoles n’avaient jamais été aussi remplies. Mais la démographie décroissante devrait ralentir ce bon rythme. Les jeunes générations sont moins nombreuses.

Des formations toujours attractives

La sonnerie de la rentr&eacute;e scolaire a retenti&hellip; Les &eacute;tablissements sont en ordre de marche, &eacute;galement dans les formations agricoles. Au lyc&eacute;e Briac&eacute;, ce sont les 4e, 3e, secondes g&eacute;n&eacute;rales et professionnelles, les CAP premi&egrave;re ann&eacute;e et les BTS premi&egrave;re ann&eacute;e qui ont ouvert les grilles les premiers, avant tous leurs autres camarades, re&ccedil;us par un message de rentr&eacute;e de Marie-Pascale Pinatel. &laquo;&nbsp;Cette ann&eacute;e, nous accueillons 839 jeunes, dont 736 en formation initiale et 84 apprentis, r&eacute;partis sur nos deux sites. Parmi eux, 376 ont choisi l&rsquo;internat. Notre offre de formation reste stable, &agrave; l&rsquo;exception de la seconde Conduite et gestion de l&rsquo;entreprise viti-vinicole, gel&eacute;e faute de candidats. Un constat contrastant avec l&rsquo;excellente qualit&eacute; des vendanges 2025, qui, nous l&rsquo;esp&eacute;rons, contribuera &agrave; renforcer l&rsquo;attractivit&eacute; de cette fili&egrave;re l&rsquo;an prochain. Sur le plan p&eacute;dagogique, nous poursuivons le quart d&rsquo;heure de lecture trois fois par semaine et d&eacute;ployons un plan de formation au num&eacute;rique pour nos enseignants, avec un focus particulier sur l&rsquo;int&eacute;gration de l&rsquo;intelligence artificielle dans les usages &raquo;. &Agrave; peine les cartables pos&eacute;s en classe, l&rsquo;&eacute;quipe p&eacute;dagogique regarde d&eacute;j&agrave; la prochaine rentr&eacute;e. &laquo;&nbsp;Nous pr&eacute;parons d&eacute;j&agrave; l&rsquo;avenir avec plusieurs projets majeurs&nbsp;: l&rsquo;ouverture en 2026 d&rsquo;un BTS Acse au Landreau, la cr&eacute;ation d&rsquo;une &eacute;cole de production d&eacute;di&eacute;e &agrave; la maintenance des petits mat&eacute;riels de jardin, la r&eacute;novation du ch&acirc;teau pour accueillir, d&egrave;s septembre 2026, un p&ocirc;le d&rsquo;enseignement sup&eacute;rieur avec quatre BTS propos&eacute;s.&nbsp;&raquo;&nbsp;Les MFR, un mod&egrave;le qui pla&icirc;tLes &eacute;l&egrave;ves des Maisons familiales rurales (MFR) ont aussi investi les couloirs de leur &eacute;tablissement. Hubert Hougnon, directeur d&eacute;partemental des MFR de Loire-Atlantique, note que les effectifs dans les fili&egrave;res agricoles connaissent une l&eacute;g&egrave;re hausse, de +3 %, avec des classes de 4e et 3e qui affichent de bon taux de remplissage. &laquo;&nbsp;On voit des jeunes de 4e et 3e arriv&eacute;s avec des projets en agriculture. L&rsquo;augmentation est de 45 % du nombre de 4e dans l&rsquo;enseignement agricole dans les MFR du d&eacute;partement. C&rsquo;est int&eacute;ressant car on peut prendre le temps de bien construire leur parcours d&rsquo;orientation. Nous comptons 41 % d&rsquo;apprentis contre 48 % en 2024 et 59 % en scolaire contre 52 % en 2024. On ne pousse pas forc&eacute;ment les secondes vers l&rsquo;apprentissage, ils sont encore jeunes. Mais arriv&eacute;s en BTS, l&rsquo;apprentissage prend le pas.&nbsp;&raquo; Le Bac pro TCVA (Technicien conseil vente en alimentation), rattach&eacute; au minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, a presque doubl&eacute; ses effectifs &agrave; cette rentr&eacute;e &agrave; Ch&acirc;teaubriant. Le responsable souligne aussi une tendance depuis le Covid. &laquo;&nbsp;Des jeunes arrivent de r&eacute;gion parisienne et recherchent le mod&egrave;le MFR. Dans nos maisons, quand les classes arrivent &agrave; 24 &eacute;l&egrave;ves, on consid&egrave;re que c&rsquo;est un gros groupe&hellip; Ce qui n&rsquo;est pas le cas ailleurs&nbsp;! On a le temps de s&rsquo;occuper de chaque jeune. On sent que les familles recherchent des structures plus petites.&nbsp;&raquo;

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