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 <figcaption>Comment r&eacute;ussir un sur-semis de l&eacute;gumineuses en prairies install&eacute;es ? - ARVALIS-infos.fr</figcaption>
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Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS sur <a href="http://www.youtube.com/">http://www.youtube.com/</a>

En partenariat avec Semences de France, ARVALIS – Institut du végétal  teste sur sa ferme de Saint-Hilaire-en-Woëvre, dans la Meuse, différentes méthodes de sur-semis de légumineuses en prairies installées. Didier Deleau, ingénieur régional ARVALIS, nous explique les grands principes.

Prairies : réussir un sur-semis de légumineuses

Prix des terres agricoles : valeur et évolution par département

Bovins maigres – Envolée des prix des broutards.

Bovins viande – Les prix flambent.

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 <figcaption>Comment g&eacute;rer la fertilisation azot&eacute;e des prairies multi-esp&egrave;ces ?</figcaption>
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Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS-Institut du v&eacute;g&eacute;tal sur <a href="http://www.youtube.com/">http://www.youtube.com/</a>

A la faveur de leur adaptation au changement climatique et à la production de protéines, les prairies multi-espèces ont pris une grande importance ces dernières années. Pour autant, il manquait de références sur la conduite de ces mélanges complexes, en particulier sur la fertilisation azotée, afin de concilier production, équilibre graminées-légumineuses et qualité. Pour y pallier, ARVALIS a mené de 2017 à 2020 un essai à Jeu-Les-Bois (36), près de Châteauroux.

[Vidéo]Comment gérer la fertilisation azotée des prairies multi-espèces ?

Perspectives Agricoles : La combinaison de techniques appara&icirc;t comme la seule m&eacute;thode pour g&eacute;rer durablement les adventices. Comment identifier les combinaisons les plus efficaces ? Benjamin Perriot : C&rsquo;est toute la question du projet COMBHERPIC, lanc&eacute; en janvier 2023. Ce projet est financ&eacute; par le plan ECOPHYTO et l&rsquo;OFB, avec le soutien du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture et du CASDAR. La difficult&eacute; est d&rsquo;identifier les meilleurs leviers de lutte : il y a tant de pistes &agrave; explorer qu&rsquo;il est impossible de les tester toutes par l'exp&eacute;rimentation. Nous avions besoin d&rsquo;un outil qui permette de pr&eacute;dire ce que donne la combinaison de diff&eacute;rents leviers en mati&egrave;re de gestion des adventices. Nous nous sommes appuy&eacute;s sur la d&eacute;marche dite des DAG (pour Direct Acyclic Graph), gr&acirc;ce &agrave; laquelle nous avons &eacute;labor&eacute; un sch&eacute;ma qui d&eacute;crit la gestion des adventices via un r&eacute;seau de bulles et de fl&egrave;ches, incluant toutes les grandes cultures, y compris celles qui ne sont pas dans le giron d&rsquo;Arvalis. Pour ce projet, nous avons r&eacute;uni les experts fran&ccedil;ais de la flore adventice, &agrave; commencer par ceux de l&rsquo;Inrae de Dijon, de l&rsquo;Acta et des instituts techniques, ainsi qu&rsquo;Agroscope pour la suisse. Cette mise en commun d&rsquo;expertises nous a souvent donn&eacute; l&rsquo;occasion d&rsquo;harmoniser nos discours sur les conseils agronomiques, ce qui n&rsquo;est pas rien. Nous avons notamment r&eacute;ussi &agrave; nous mettre d&rsquo;accord sur les b&eacute;n&eacute;fices d&rsquo;une technique de gestion &agrave; l&rsquo;interculture comme le faux-semis, qui fait largement d&eacute;bat au sein du conseil agricole. PA : COMBHERPIC doit-il d&eacute;boucher sur quelque chose de concret ? David Pasquier : &Agrave; la fin du projet, pr&eacute;vue pour d&eacute;cembre 2025, nous pourrons imaginer de nouveaux itin&eacute;raires techniques de gestion des adventices, et voir comment ils se comportent, avant m&ecirc;me leur mise en place, en fonction d&rsquo;un contexte p&eacute;doclimatique et floristique donn&eacute;. Cet outil, actuellement en phase de validation, permettra &agrave; partir d&rsquo;un sc&eacute;nario de base, de pr&eacute;dire une variable de sortie d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t. On pourrait par exemple pr&eacute;dire l&rsquo;efficacit&eacute; du d&eacute;sherbage d&rsquo;un syst&egrave;me test&eacute; dans un contexte de r&eacute;duction des quantit&eacute;s d&rsquo;herbicides utilis&eacute;es tout en pr&eacute;servant la culture, la parcelle et les conditions de travail de l&rsquo;agriculteur. En plus de d&eacute;terminer l&rsquo;effet d&rsquo;un syst&egrave;me de culture avant sa mise en place, l&rsquo;outil sera capable &agrave; terme de diagnostiquer les meilleures combinaisons agronomiques permettant d&rsquo;arriver &agrave; un objectif fix&eacute; : quelle combinaison de leviers peut-on mobiliser pour minimiser l&rsquo;impact des adventices sur le rendement, en agriculture biologique par exemple. PA : Quel est le public vis&eacute; par cet outil ? Benjamin Perriot : L&rsquo;outil sera pr&eacute;cieux pour des chercheurs explorant des essais syst&egrave;mes. Mais &agrave; l&rsquo;issue de COMBHERPIC, ce ne sera qu&rsquo;un prototype. Nous avons pr&eacute;vu de le d&eacute;velopper sous la forme d&rsquo;un outil utilisable par les conseillers et animateurs de groupes agricoles dans le cadre du projet GRAMICOMBI, phase qui commencera en 2026. C&rsquo;est un un bon outil pour discuter et &eacute;clairer sur la pertinence d&rsquo;une technique : il permet de voir rapidement si une id&eacute;e est bonne ou pas. L&rsquo;outil sera alors mis &agrave; disposition sur le site du RMT GAFAD. 2026, ce n&rsquo;est pas si loin !

La recherche appliquée se concentre sur l’identification de combinaisons de leviers d’intérêt pour lutter contre les adventices présentes en grandes cultures. Deux experts d’Arvalis s'y attellent avec le projet COMBHERPIC, afin de créer un outil d’aide à la décision utilisable à l’échelle du système de culture.

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Prairies : réussir un sur-semis de légumineuses