Veaux – La hausse se précise.
Veaux d’engraissement et d’élevage – Même si les intégrateurs adaptent leurs mises en place des vacances de Pâques, le niveau de l’offre et la concurrence de la demande espagnole, permettent une bonne animation du marché. L’Espagne qui souffre du manque de disponibilité de broutards, mise de plus en plus sur le veau pour assurer ses débouchés. La France développe également la production de jeune bovin à partir de veaux croisés. Les intégrateurs, qui ne souffrent pas de rentabilité de la production du veau de boucherie, ont plus de marge pour faire face à cette concurrence, même si les tarifs actuels sont 50 à 80€ au-dessus de l’an passé. La tendance est positive sur l’ensemble des marchés, quelle que soit la catégorie de veaux recherchée.
Veaux de boucherie – L’activité commerciale reste très favorable, avec un marché qui subit la loi de l’offre et de la demande. Celle-ci est favorable à la production, alors que la progression des prix l’est moins pour la vente dans les magasins ou les boucheries. La RHF travaille avec de l’import, mais les tarifs sont également à la hausse. Le commerce se porte plutôt bien avec un marché plus fluide et des tarifs qui restent fermes.
Avis d’expert :
Veaux : Le commerce restera fluide, même si les intégrateurs vont œuvrer pour stabiliser les prix
Veaux de boucherie : Le commerce restera fluide avec des tarifs très intéressant pour les intégrateurs.