Vers une stabilité de la production de pêches et nectarines

Les prévisions du ministère font état d’une production de 236.200 tonnes, similaire à celle de 2024 et 7% au-dessus de la moyenne quinquennale. Le verger tend à se rétracter alors que le taux d’approvisionnement dépasse à peine les 50%.

D’après les prévisions établies 1er mai par le service statistique du ministère de l’Agriculture, la production nationale de pêches, nectarines, brugnons et pavies s’élèverait à 236.200 tonnes en 2025, soit un niveau équivalant à celui de 2024. Comparativement à la période 2020-2024, ce niveau de production acterait une hausse de 7%.

Les tendances dans les trois bassins de production

En Occitanie, qui représente 45% de la production nationale, la récolte est attendu en baisse de 4%, la hausse des rendements attendus (+3%) ne compensant pas la baisse des surfaces (-8%). En Provence-Alpes-Côte d’Azur (34% de la production nationale), la production serait supérieure de 8% à celle de 2024 et de 19% à la moyenne quinquennale, sous l’effet du renouvellement important des vergers, les jeunes plantations entrant en production. Enfin dans la Vallée du Rhône, (16% de la production nationale), la production est attendue en baisse de 6%.

Un verger qui rapetisse

Les statistiques du ministère de l’Agriculture font état d’une contraction du verger de 8% sur un an et de 5% par rapport à la moyenne quinquennale 2020-2024. Sur 5 ans, la surface du verger recule de 13% en Auvergne-Rhône-Alpes, 9% en Occitanie et 2% en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Selon FranceAgriMer et Interfel, le taux d’auto-approvisionnement en pêche et nectarines s’établissait à 54% sur la période 2019-2021.