Viande bovine – La faiblesse de l’offre permet une stabilisation des prix.

Bovins de boucherie – Les abatteurs observent toujours un manque de tonicité des parties arrière, avec des stocks qui gonflent. La consommation estivale est ciblée sur les faux-filets et côtes de bœuf, les autres pièces à griller (bavettes, onglets …). Les ventes de viande hachée rebondissent avec une consommation boostée par les touristes étrangers qui sont plus nombreux sur notre territoire.

L’ambiance commerciale est assez calme sur les marchés. Les tarifs ont très peu évolué dans les animaux haut de gamme, pour les Blondes d'Aquitaine lourdes, les bonnes femelles Charolaises ou les Limousines de qualité bouchère, avec des ventes peu soutenues pour le week-end du chassé-croisé entre juilletistes et aoûtiens. L’écoulement reste assez régulier dans les bonnes Charolaises pour le sud du pays.  Les niveaux de prix se stabilisent dans les vaches croisées, Rouges des Prés, Salers, Aubracs et une partie importante des Charolaises correctement finies. Dans les réformes allaitantes d’entrée de gamme, l’offre est mesurée, mais la tendance est lourde, avec des tarifs entraînés par la baisse du prix des laitières.  

Réformes laitières – L’offre est à la baisse avec un creux des ramassages sur la première quinzaine d’août où de nombreux négociants vont prendre leurs congés. Néanmoins, la proportion de jeunes bovins qui reste sur le territoire comble ce déficit. Les industriels maintiennent la pression même si elle est moins marquée qu’en début d’été. Le décalage reste important avec les viandes allemandes même si ces dernières se sont stabilisées. Les cours tendent à se stabiliser dans les bonnes vaches, Prim’Holsteins, Normandes et Montbéliardes lourdes et bien finies. Les vaches maigres ou sans viande (P-) restent pénalisées. La demande est normale et les prix sont stables en taureaux.

Jeunes bovins – L’activité commerciale reste pénalisée par la pression des autres pays de l’UE chez nos clients traditionnels. En Italie, même si on ne parle plus de canicule, les températures restent suffisamment élevées pour être un frein à la consommation. Avec une activité export très concurrentielle, les tarifs français restent baissiers et loin des coûts de production.  

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : La demande sera plus régulière pour les zones de villégiature.

Bovins de races laitières : La tendance sera ponctuellement à la stabilité face à la faiblesse de l’offre.  

Jeunes bovins : Le commerce restera compliqué et sous la pression des autres pays de l’UE.

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