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Viande bovine – Les Charolaises sont touchées par la baisse des prix
Bovins de boucherie – L’activité commerciale dans les races à viande montre quelques signes de faiblesse, car cette période de l’année n’est pas très propice au commerce de la viande. Les nombreuses campagnes promotionnelles sur les pièces nobles sont là pour désengorger les frigos. Les stocks se sont résorbés, mais la dynamique n’est pas favorable, surtout que nous passons doucement dans un climat hivernal (plus propice aux viandes à bouillir). La modestie de l’offre permet un maintien des prix pour les Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Limousines ou Charolaises lourdes de qualité bouchère. Les engraisseurs spécialisés qui ont des coûts de production élevés au niveau des prix d’achat dans le maigre et de l’alimentation ne pourront supporter une dégradation des prix, au risque d’affaiblir une nouvelle fois cette activité. Les échanges sont en revanche plus compliqués avec des tarifs qui se replient dans la grande majorité des vaches Charolaises ou croisées R de conformation. L’entrée de gamme est fortement impactée par la dégradation du prix des laitières.
Réformes laitières – La demande des industriels est largement couverte par les disponibilités du moment. Les stocks sur pied dans les fermes sont abondants après la tempête et les inondations dans le Nord. Les industriels maintiennent la pression sur les prix pour réduire les écarts de valorisation avec nos voisins européens, chez qui la baisse tend à s’amoindrir. Les prix se sont stabilisés en Pologne et la diminution des tarifs s’atténue en Allemagne. Ceux des vaches Prim’Holsteins, Normandes ou Montbéliardes ont reculé de 0,10€/kg pour la troisième semaine consécutive. Les vaches sans viande restent très pénalisées. La demande est peu soutenue dans les taureaux, car les besoins en minerai maigre sont limités.
Jeunes bovins – L’activité commerciale est complexe, sur un marché européen où les tarifs se raffermissent en Italie et où la demande tend à progresser en Allemagne en prévision des fêtes de fin d’année. Le marché français est soutenu par la demande dans le halal, alors que les ventes en magasins sont confrontées à un recul comme dans les femelles. Le commerce est assez calme avec des tarifs qui se maintiennent.
Bovins de races à viande : L’équilibre offre/demande permet de tenir les prix dans les bonnes femelles de qualité bouchère, mais la baisse va se poursuivre dans les animaux R de conformation.
Bovins de races laitières : La baisse va se renforcée avant que l’offre se tasse sur décembre.
Jeunes bovins : Le commerce sera calme avec des tarifs juste maintenus.