Viande bovine – Les volumes resteront limités en 2025.

Bovins de boucherie - L’activité commerciale de cette dernière semaine de l’année est réduite, avec des entreprises sans grands besoins avant les inventaires de fin d’année. La grande majorité des marchés ont été annulés pendant les fêtes, mais l’approvisionnement des abattoirs a été planifié pour remédier au ralentissement de l’activité du négoce (privé ou coopératif) également en congé. Les tarifs sont stables dans l’ensemble des catégories avec des abatteurs qui devront encore jongler en 2025, avec l’érosion du cheptel (même si la baisse diminue).

Réformes laitières – La demande des GMS est réduite entre les fêtes. Les industriels préparent la rentrée, mais ils savent très bien que les promotions de viande porcine seront très agressives vu les tarifs actuellement pratiqués. Les tarifs se maintiennent sans difficulté pour les vaches Prim’Holsteins et Normandes correctement finies, mais l’offre reste globalement de mauvaise qualité (beaucoup de vaches P2).

Jeunes bovins – Très peu d’activité pour cette dernière semaine de l’année. Début 2025 sera assez calme vers l’Italie, mais l’Allemagne reste avec des besoins avec une tendance positive. Le marché français devrait reprendre sur les mêmes bases qu’en fin d’année.

Avis d’expert :

Bovins de races à viande : La demande devrait être assez soutenue pour ce début d’année, pour le réapprovisionnement des magasins.

Bovins de races laitières : Après le gain de quelques centimes pendant les fêtes. Le niveau de l’offre sera plus en phase avec la demande pour permettre aux acheteurs de stabiliser ponctuellement les prix.

Jeunes bovins : Le niveau de l’offre devrait permettre de maintenir les prix.

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