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[Vidéo] bovins : hausse des cours en Italie et en Allemagne à l'approche des fêtes
[Tendances lait & viande] novembre 2023 conjoncture viande bovine - IDELE
Sommaire du numéro 355
VIANDES BOVINES :
L’offre globale en recul soutient les cours
A l’approche des fêtes de fin d’année, les marchés commencent à frémir, notamment pour les jeunes bovins et veaux de boucherie. Ces dernières semaines, les sorties dynamiques de jeunes bovins et génisses viande sont venues en partie compenser la baisse d’offre en vache. Si la décapitalisation ralentit depuis l’été, elle reste prononcée. L’offre globale en recul soutient les cours des bovins les mieux conformés tandis que ceux des bovins laitiers reculent dans le sillage des prix européens.
L’inflation a certes ralenti sur les dernières périodes mais les prix restent élevés et les consommateurs arbitrent toujours sur leurs dépenses alimentaires soit en diminuant leurs achats ou en optant pour des viandes au prix au kilo moins élevé.
Côté sanitaire, la part du territoire français en zone réglementée MHE continue de s’étendre, complexifiant le travail des éleveurs et acheteurs français pour les animaux destinés à l’export mais aussi à l’engraissement.
LAIT DE VACHE :
Des signaux de marché contrastés
La collecte de l’UE-27 a nettement marqué le pas en septembre. Conséquence de la chute de la collecte française, de l’arrêt de la croissance de la collecte allemande et du fléchissement de la collecte néerlandaise… Le prix du lait moins stimulant, conjugué à des conditions climatiques exceptionnellement chaudes et sèches, explique ce trou d’air.
En France, le commerce extérieur en produits laitiers s’améliore, en volume comme en valeur, malgré le recul des fabrications. D’un côté, les exportations se rétablissent tandis que l’autre les importations reculent en lien avec le tassement de la demande intérieure touchée par l’inflation.
Le marché de la poudre laitière se redresse cet automne. Les cours sont tirés par de bons exports en Europe et en Nouvelle-Zélande, tandis qu’aux États-Unis ils découlent de la baisse des fabrications. La poursuite ou non de l’embellie dépendra de la demande, qui montre déjà des signaux de faiblesse.
VIANDE OVINE :
Prix agressifs des agneaux océaniens
En 2023, les agneaux de Nouvelle-Zélande et d’Australie ont vu leurs prix baisser nettement jusqu’à septembre, pour se stabiliser puis repartir très légèrement à la hausse.
La viande agneau australien, la moins chère, concurrence directement la viande néozélandaise sur les marchés européens et britannique, alors que les fêtes de fin d’année arrivent à grands pas.
LAIT DE CHÈVRE ET VIANDE :
Les faibles disponibilités de viande de chevreaux ne soutiennent pas les cours
L’allongement des lactations se répercute sur les effectifs de chevreaux engraissés et par voie de conséquence sur les abattages. Dans le même temps, les cotations de chevreaux entrée abattoir, stables depuis Pâques, n’ont pas encore amorcé leur hausse saisonnière.
Les expéditions françaises de viande caprine sont faibles en volume, mais mieux valorisées grâce à une nette hausse des prix à l’export.
Rendez-vous :
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