<p>Dans le Grand Poitiers, la gestion de l'eau est un d&eacute;fi majeur. Fredy Poirier souligne les probl&egrave;mes li&eacute;s &agrave; la qualit&eacute; et &agrave; la quantit&eacute; d'eau, notamment la pr&eacute;sence de nitrates et de pesticides. Les CUMA et autres collectifs agricoles jouent un r&ocirc;le crucial dans la diffusion des bonnes pratiques et l'adoption de nouvelles technologies pour pr&eacute;server la qualit&eacute; de l'eau tout en assurant la viabilit&eacute; des exploitations agricoles.&nbsp;Travailler avec des collectifs permet de faciliter le partage d'informations et la recherche de solutions collectives, explique Fredy Poirier. Le d&eacute;bat au sein des collectifs est essentiel pour progresser et trouver des solutions optimales.</p><p>&nbsp;</p><figure  style="text-align: center;">
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    <figcaption>Enjeux environnementaux et innovations agricoles : l&#039;importance des collectifs agricoles</figcaption>
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<p>Le Grand Poitiers a mis en place plusieurs initiatives en collaboration avec la FDCUMA de la Vienne pour promouvoir des pratiques agricoles durables, telles que la mise &agrave; disposition d'outils de d&eacute;sherbage et de gestion des couverts v&eacute;g&eacute;taux. De plus, des journ&eacute;es de sensibilisation sont organis&eacute;es pour renforcer les liens entre les agriculteurs, les &eacute;tablissements d'enseignement agricole et les organismes para-agricoles, favorisant ainsi l'adoption de nouvelles pratiques et technologies.</p><p>L'interview avec Fredy Poirier met en lumi&egrave;re l'engagement du Grand Poitiers &agrave; surmonter les d&eacute;fis environnementaux gr&acirc;ce &agrave; une collaboration &eacute;troite avec les CUMA et autres collectifs agricoles. Ces initiatives contribuent &agrave; cr&eacute;er un avenir agricole durable dans la r&eacute;gion, conciliant production et pr&eacute;servation de l'environnement.</p>


Fredy Poirier, Vice-président chargé de l’Agriculture, de l’Alimentation, du Développement rural et de la GEMAPI chez Grand Poitiers, partage sa vision sur les défis environnementaux et l'importance des collectifs agricoles, notamment les CUMA.

Les collectifs agricoles contribuent à relever les défis environnementaux et à promouvoir des pratiques agricoles durables

<p><em>&laquo; On a toujours eu l&rsquo;habitude de travailler en &eacute;quipe &raquo;</em>, tranche d&rsquo;office Fr&eacute;d&eacute;ric Blanchonnet. Son exploitation est install&eacute;e depuis 1997 &agrave; la limite entre le Puy-de-D&ocirc;me et l&rsquo;Allier, &agrave; Marcillat-en-Combrailles. En 2018, il s&rsquo;est associ&eacute; en GAEC et avec son associ&eacute; : ils &eacute;l&egrave;vent ensemble des bovins allaitant (des blondes d&rsquo;Aquitaine), avec un total de 80 m&egrave;res, ainsi que de la culture de vente sur 140 hectares : c&eacute;r&eacute;ales, colza, et ma&iuml;s. Quand, en 2018, un m&eacute;thaniseur s&rsquo;installe pr&egrave;s de chez lui, l&rsquo;id&eacute;e d&rsquo;en installer un pour son exploitation commence &agrave; germer. <em>&laquo; Mais le projet est n&eacute; dans l&rsquo;optique d&rsquo;une mise en commun &raquo;</em> avec les &eacute;leveurs voisins, explique-t-il. <em>&laquo; On a gard&eacute; cet esprit d&rsquo;&eacute;quipe qu&rsquo;on avait d&eacute;j&agrave;, notamment lors des chantiers d&rsquo;ensilage &raquo;</em>. Plusieurs visites d&rsquo;unit&eacute;s dans l&rsquo;Est de la France et en Auvergne les confortent dans le projet et ils s&rsquo;entourent du bureau d&rsquo;&eacute;tudes Bio-Valo pour les aider &agrave; le faire &eacute;merger.</p><p>Aujourd&rsquo;hui, six fermes sont associ&eacute;es au projet et mettent en commun leurs effluents d&rsquo;&eacute;levage. En tout, la structure rassemble 12 &eacute;leveurs et un salari&eacute; exclusivement d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;unit&eacute; de m&eacute;thanisation. Les exploitations repr&eacute;sentent 1500 hectares, sur lesquels il y a 1000 vaches allaitantes, un peu d&rsquo;&eacute;levage de porc, et un peu de volailles. Les six fermes associ&eacute;es au projet sont &agrave; &eacute;galit&eacute; au capital, et chacune s&rsquo;est engag&eacute;e &agrave; apporter un certain tonnage d&rsquo;effluents et/ou de mati&egrave;res v&eacute;g&eacute;tales.</p><p>&nbsp;</p><h2>Trente tonnes par jour dans le proc&eacute;d&eacute;</h2><p>R&eacute;sultat : l&rsquo;unit&eacute; est autonome en mati&egrave;res, il n&rsquo;y a pas besoin d&rsquo;intrants suppl&eacute;mentaires de fournisseurs externes pour la faire fonctionner. La mise en commun des effluents et des mati&egrave;res v&eacute;g&eacute;tales appara&icirc;t ici comme un atout majeur pour le projet.</p><p>Tous les jours, les &eacute;leveurs associ&eacute;s apportent environ trente tonnes de mati&egrave;res dans le proc&eacute;d&eacute;. Leur fumier &eacute;tant saisonnier, ils le stockent pour en avoir &agrave; disposition de mani&egrave;re r&eacute;guli&egrave;re. A la sortie, il y a d&rsquo;une part, le gaz (biom&eacute;thane) inject&eacute; dans le r&eacute;seau par une conduite de gaz apr&egrave;s contr&ocirc;le par GRDF, et d&rsquo;autre part, il y a le digestat solide et liquide qui sont &eacute;pandus sur les cultures des fermes des associ&eacute;s.&nbsp; C&ocirc;t&eacute; chiffre d&rsquo;affaires, il est conforme &agrave; ce qui &eacute;tait pr&eacute;vu, <em>&laquo; et on est r&eacute;guliers dans la production de biom&eacute;thane &raquo;</em>. Cette unit&eacute; permet d&rsquo;&eacute;conomiser des frais li&eacute;s aux engrais et de valoriser les effluents des fermes des associ&eacute;s.</p><p>Ces unit&eacute;s de m&eacute;thanisation en collectifs, l&rsquo;Association des Agriculteurs M&eacute;thaniseurs de France (AAMF) estime qu&rsquo;elles concernent 48 % de ses 600 adh&eacute;rents. Ces chiffres ne sont donc pas parfaitement repr&eacute;sentatifs de toutes les unit&eacute;s de France, car environ la moiti&eacute; des exploitants d&rsquo;unit&eacute;s sont adh&eacute;rents &agrave; l&rsquo;AAMF.<br>Selon Garance Ronot, du bureau d&rsquo;&eacute;tudes Bio-Valo accompagnant les &eacute;leveurs et agriculteurs dans des projets de m&eacute;thanisation, <em>&laquo; se lancer &agrave; plusieurs permet de diluer le risque financier li&eacute; &agrave; un investissement de d&eacute;part important. &raquo;</em>.</p><p>


        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/0/6/2/1/6221260-1-fre-FR/47f0be39cd46-methanisation-2-adobestock-mecnarowski-jpg" alt="Adobe Stock - Martin Mecnarowski" height="800" width="1200" /></figure>

<br><em>Cr&eacute;dit photo : Adobe Stock - Martin Mecnarowski</em></p><p>&nbsp;</p><h2>&laquo; Pr&eacute;f&eacute;rer un petit chez soi plut&ocirc;t qu&rsquo;un grand chez les autres &raquo;</h2><p>Christophe Mathiaud, lui, a fait le choix inverse. Install&eacute; &agrave; Vallon-en-Sully (Allier) depuis 1999, associ&eacute; avec son fr&egrave;re et sa m&egrave;re en GAEC (structure familiale), leur unit&eacute; de m&eacute;thanisation d&eacute;velopp&eacute;e en collaboration avec Bio-Valo n&rsquo;est pas collective, et les mati&egrave;res incorpor&eacute;es ne proviennent que de leur ferme. <em>&laquo; Notre philosophie, c&rsquo;est de pr&eacute;f&eacute;rer monter un petit chez soi plut&ocirc;t qu&rsquo;un grand chez les autres &raquo;</em>, expose-t-il. <em>&laquo; On a toujours construit les choses ensemble, on se sent plus fort &agrave; deux, il n&rsquo;y a pas d&rsquo;investisseur et on ne d&eacute;pend que de nous. &raquo;</em></p><p>La m&eacute;thanisation, ils y pensaient depuis 2019. A ce moment-l&agrave;, ils ont &eacute;t&eacute; approch&eacute;s par Engie pour devenir apporteurs de mati&egrave;re au sein d&rsquo;une unit&eacute; proche de chez eux. Les d&eacute;marches du projet prennent beaucoup de temps, donc cette collaboration n&rsquo;aboutit pas, mais l&rsquo;id&eacute;e est rest&eacute;e : <em>&laquo; pourquoi ne pas le faire nous-m&ecirc;mes ? &raquo;</em> Aujourd&rsquo;hui, l&rsquo;unit&eacute; de m&eacute;thanisation de Christophe Mathiaud et de son fr&egrave;re est autonome en intrants ; avec 400 tonnes de fumier de volaille par an, 5 tonnes de fumier bovin par jour, et une culture interm&eacute;diaire sem&eacute;e au mois de septembre en compl&eacute;ment. <em>&laquo; On a dimensionn&eacute; le m&eacute;thaniseur en fonction de nos parcelles et cultures [l&rsquo;exploitation fait 536 hectares en tout, ndlr], donc des intrants qu&rsquo;on pouvait y mettre &raquo;</em>, pr&eacute;cise-t-il. Un salari&eacute; est charg&eacute; de s&rsquo;occuper de l&rsquo;unit&eacute;, m&ecirc;me s&rsquo;il a d&rsquo;autres t&acirc;ches sur la ferme, et l&rsquo;exploitation a r&eacute;duit d&rsquo;un tiers l&rsquo;utilisation d&rsquo;engrais chimiques.</p><p>Pour l&rsquo;agriculteur, cette unit&eacute; qui est uniquement d&eacute;pendante des mati&egrave;res venant de son exploitation lui permet de <em>&laquo; tout ma&icirc;triser lui-m&ecirc;me : il n&rsquo;y a pas d&rsquo;histoire d&rsquo;&eacute;quitabilit&eacute;, de quantit&eacute; ou de qualit&eacute; de mati&egrave;re apport&eacute;e par untel&hellip; On prend les directives, on g&egrave;re les probl&egrave;mes nous-m&ecirc;mes &raquo;</em>.</p><p>Toujours selon l&rsquo;AAMF, ce mod&egrave;le individuel est un <em>&laquo; sch&eacute;ma assez classique pour les petites cog&eacute;n&eacute;rations &raquo;</em>, il repr&eacute;sente 52 % des 600 adh&eacute;rents produisant du biogaz. Du c&ocirc;t&eacute; de Bio-Valo, Garance Ronot indique qu&rsquo;elle informe les porteurs de projets qui envisagent de se lancer en solo : <em>&laquo; Nous leur pr&eacute;cisons bien que s&rsquo;ils ne prennent pas un salari&eacute; d&eacute;di&eacute; pour l&rsquo;unit&eacute;, c&rsquo;est un gros investissement en temps. Entre le chargement des intrants, la gestion des alertes et la maintenance en plus de la gestion habituelle de leur ferme &agrave; c&ocirc;t&eacute;, il faut bien avoir conscience de la charge de travail que cela repr&eacute;sente &raquo;</em>.</p><p>Dans les deux cas, ferme autonome ou groupement d&rsquo;exploitations, la m&eacute;thanisation agricole tisse du lien entre les agriculteurs d&rsquo;un m&ecirc;me territoire et la notion de collectif reste toujours pr&eacute;sente. Elle constitue un des moyens pour les &eacute;leveurs de r&eacute;duire la production de gaz &agrave; effet de serre de leur exploitation. La transition &eacute;nerg&eacute;tique sera d&rsquo;ailleurs largement mise en lumi&egrave;re lors du Sommet de l&rsquo;&Eacute;levage, avec un hall presque enti&egrave;rement d&eacute;di&eacute; &agrave; cette th&eacute;matique.</p><p>&nbsp;</p>


La méthanisation gagne du terrain en France. Au 31 mars 2024, le pays comptait 1749 installations, selon le ministère de l’Agriculture. Parmi elles, alors que certains éleveurs choisissent de s’associer pour optimiser le tonnage d’intrants, d’autres préfèrent se lancer en solo dans l’aventure. Retours d’expérience, au nord de l’Auvergne, dans l’Allier, alors que le sujet sera particulièrement abordé lors du Sommet de l’élevage de Clermont-Ferrand, du 1er au 4 octobre prochains.

Pour se lancer dans la méthanisation, l’union fait la force ? Éléments de réponse, avant le Sommet de l’élevage

<p>Les temp&eacute;ratures exc&eacute;dentaires du d&eacute;but de campagne suivies de temp&eacute;ratures proches des normales, accompagn&eacute;es de pluies fr&eacute;quentes et g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;es &agrave; l&rsquo;ensemble du territoire, ont favoris&eacute; une production d&rsquo;herbe qui atteint des niveaux in&eacute;dits sur les 30 derni&egrave;res ann&eacute;es. Tel est le constat dress&eacute; par le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture en date du 20 juin.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/1/4/0/6220419-1-fre-FR/378628d526df-courbeherbe-png" alt="Evolution de la production des prairies permanentes (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)" height="832" width="2018" /><figcaption>Evolution de la production des prairies permanentes (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)</figcaption></figure>

</div>
<p>Depuis le d&eacute;but de la campagne, la pousse cumul&eacute;e atteint 68 % de la production attendue sur une ann&eacute;e normale, soit le niveau d&rsquo;une production normale de mi-juillet. Autre bonne nouvelle&nbsp;: l&rsquo;humidit&eacute; des sols de surface devrait permettre de conserver cette avance de production dans les prochaines semaines.</p><h2>Une pousse exc&eacute;dentaire quasiment partout</h2><p>La pousse de l&rsquo;herbe est exc&eacute;dentaire sur la quasi-totalit&eacute; de l&rsquo;hexagone sauf au pied des Pyr&eacute;n&eacute;es. Elle est sup&eacute;rieure &agrave; la normale dans 95 % des r&eacute;gions fourrag&egrave;res. Dans le quart Nord-Est, la pousse cumul&eacute;e d&eacute;passe fr&eacute;quemment la normale de plus de 30 %.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/1/4/0/6220416-1-fre-FR/7ae17a312a81-herberegions-png" alt="Indicateur de rendement des prairies permanentes par r&eacute;gion fourrag&egrave;re au 20 juin 2024 (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)" height="810" width="1924" /><figcaption>Indicateur de rendement des prairies permanentes par r&eacute;gion fourrag&egrave;re au 20 juin 2024 (Source : INRAE, M&eacute;t&eacute;o-France &ndash; Agreste)</figcaption></figure>

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<p>Les estimations sont issues du mod&egrave;le de simulation (STICS-Prairies) associant M&eacute;t&eacute;o-France, l&rsquo;INRAE et le service statistique du minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, calculant les quantit&eacute;s de mati&egrave;re s&egrave;che cumul&eacute;e par hectare sur un pas de temps journalier et sur un total de 209 r&eacute;gions fourrag&egrave;res couvrant la quasi-totalit&eacute; du territoire m&eacute;tropolitain.</p>


Au 20 juin, la pousse cumulée des prairies permanentes en France métropolitaine est supérieure de 18% à la moyenne observée sur la période de référence 1989-2018. Depuis le début de la campagne, la pousse cumulée atteint 68% de la production attendue sur une année normale.

En juin, la pousse d’herbe toujours nettement excédentaire

<p>Si l&rsquo;agriculture a occup&eacute; le devant de la sc&egrave;ne entre le 18 janvier, avec le d&eacute;but du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/malaise-agricole-les-mesures-d-urgence-de-gabriel-attal" target="_blank">blocage de l&rsquo;autoroute A64 &agrave; Carbonne</a> (Haute-Garonne) et le 24 f&eacute;vrier, avec la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/sia-2024-pour-l-ouverture-un-debat-improvise-et-le-soulevement-de-terriens" target="_blank">mouvement&eacute;e inauguration pr&eacute;sidentielle</a> du Salon de l&rsquo;agriculture, elle est nettement en retrait dans la campagne &eacute;lectorale express d&eacute;clench&eacute;e par l&rsquo;annonce de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dissolution-le-projet-de-loi-d-orientation-agricole-en-jachere" target="_blank">la dissolution de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale</a> le 9 juin dernier, au soir des r&eacute;sultats des &eacute;lections europ&eacute;ennes, d&eacute;savouant la majorit&eacute; pr&eacute;sidentielle.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/elections-europeennes-2024-quelles-etaient-pour-l-agriculture-les-propositions-des-candidats" target="_blank" title="">Elections europ&eacute;ennes 2024 : quelles &eacute;taient, pour l'agriculture, les propositions des candidats ?</a>
</aside>
<p>Trois principales forces politiques vont tenter de rallier les suffrages des &eacute;lecteurs, &agrave; savoir Ensemble pour la R&eacute;publique (Renaissance, Mouvement d&eacute;mocrate, Horizons, UDI, Parti radical), le Nouveau Front populaire (LFI, PS, Place publique, Les Ecologistes) et le Rassemblement national (RN). Du fait de l&rsquo;imbroglio g&eacute;n&eacute;r&eacute; par le ralliement des R&eacute;publicains au RN, il n&rsquo;y a pas de programme agricole et (de programme tout court) pour les candidats se revendiquant de LR.</p><h2>Ensemble pour la R&eacute;publique (majorit&eacute; pr&eacute;sidentielle)</h2><p>- PLOA&nbsp;: lors du sa conf&eacute;rence de presse du 12 juin, le pr&eacute;sident de la R&eacute;publique a dit vouloir mener &agrave; bien <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-loi-d-orientation-agricole-l-essentiel-du-texte-adopte-a-l-assemblee-nationale" target="_blank">le projet de loi d&rsquo;orientation agricole</a> (PLOA), adopt&eacute; le 28 mai &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale et qui, sans sa dissolution, aurai d&ucirc; &ecirc;tre examin&eacute; par le S&eacute;nat &agrave; partir du 24 juin. Figuraient aussi &agrave; l&rsquo;agenda l&eacute;gislatif deux autres projets de loi, l&rsquo;un concernant &laquo;&nbsp;Egalim 4&nbsp;&raquo; et l&rsquo;autre visant &agrave; r&eacute;viser deux textes d&rsquo;Egalim 1, &agrave; savoir le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/conseil-strategique-phyto-696-pour-s-entendre-dire-de-decaler-les-semis-de-ble-de-3-semaines" target="_blank">Conseil strat&eacute;gique phytosanitaire</a> et la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-exemption-partielle-de-la-separation-de-la-vente-et-conseil-des-produits-phytos" target="_blank">s&eacute;paration de la vente et conseil des produits phytosanitaires</a>, le tout &eacute;tant cens&eacute; parachever, avec le projet de loi de finances 2025, les 70 engagements pots-crise du gouvernement. Pour autant, ces trois projets de loi en jach&egrave;re ne figurent pas express&eacute;ment dans le projet&nbsp;Ensemble pour la R&eacute;publique</p><p>- revalorisation des retraites&nbsp;: toutes les pensions liquid&eacute;es &agrave; compter du 1er janvier 2026 prendront en compte les 25 meilleures ann&eacute;es de revenus de la carri&egrave;re des agriculteurs, ce qui repr&eacute;sentera &laquo;&nbsp;<em>un gain de 100 &euro; par mois pour pr&egrave;s de la moiti&eacute; des futurs retrait&eacute;s agricoles&nbsp;</em>&raquo;</p><p>- prix r&eacute;mun&eacute;rateurs&nbsp;: la majorit&eacute; actuelle instaurera des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-prix-planchers-d-emmanuel-macron-ne-convainquent-pas-l-ecosysteme-agricole" target="_blank">prix planchers</a> par fili&egrave;re &agrave; partir de 2025, destin&eacute; &agrave; favoriser &laquo;&nbsp;<em>une alimentation de qualit&eacute; pay&eacute;e au juste prix&nbsp;</em>&raquo;</p><p>- pesticides&nbsp;: apr&egrave;s avoir r&eacute;duit l&rsquo;usage des plus dangereux &laquo;&nbsp;de 98 % depuis 2017&nbsp;&raquo;, l&rsquo;objectif d&rsquo;une baisse d&rsquo;usage de 50% des pesticides d&rsquo;ici &agrave; 2030 est r&eacute;it&eacute;r&eacute;.</p><h2>Nouveau Front populaire</h2><p>- annuler le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/decryptage-le-ceta-tout-ce-que-vous-n-avez-jamais-voulu-savoir" target="_blank">Ceta</a>, l&rsquo;accord &eacute;conomique et commercial global entre le Canada et l&rsquo;UE, renoncer &agrave; l&rsquo;accord du Mercosur et prot&eacute;ger nos agriculteurs de la concurrence d&eacute;loyale</p><p>- interdire <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-tomate-francaise-voit-rouge" target="_blank">l&rsquo;importation de toute production agricole</a> ne respectant pas nos normes sociales et environnementales</p><p>- lutter contre l&rsquo;accaparement des terres et permettre &agrave; chaque agriculteur qui souhaite s&rsquo;installer d&rsquo;acc&eacute;der &agrave; une exploitation pour pr&eacute;server <a href="file:///Portage%20foncier%20/%20Terre%20de%20liens%20re%CC%81clame%20des%20garde-fous%20et%201,4%20milliard%20d%E2%80%99euros%20par%20an" target="_blank">le mod&egrave;le agricole familial</a></p><p>- obtenir la fili&egrave;re du <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dossier-le-plafond-de-vert-de-l-agriculture-bio" target="_blank" title="">bio</a> et l&rsquo;agro&eacute;cologie, encourager la conversion en bio des exploitations en reprenant leur dette dans une caisse nationale et garantir un d&eacute;bouch&eacute; aux produits bio dans la restauration collective</p><p>- r&eacute;tablir le plan Ecophyto, interdire le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-glyphosate-officiellement-reapprouve-jusqu-au-15-decembre-2033" target="_blank">glyphosate</a> et les n&eacute;onicotino&iuml;des avec accompagnement financier des paysans concern&eacute;s</p><p>- engager les n&eacute;gociations commerciales en garantissant un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/prix-planchers-une-coalition-conf-cr-et-modef" target="_blank">prix plancher</a> et r&eacute;mun&eacute;rateur aux agriculteurs et en taxant les superprofits des agro-industriels et de la grande distribution</p><p>- adopter un moratoire sur les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/plan-eau-le-contre-plan-de-la-confederation-paysanne" target="_blank">m&eacute;ga-bassines</a></p><p>- mettre en place des r&egrave;gles pr&eacute;cises de partage de l&rsquo;eau sur l&rsquo;ensemble des activit&eacute;s</p><p>- proposer une r&eacute;forme de la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bruxelles-valide-le-programme-strategique-national-de-la-france">Politique agricole commune</a></p><p>- sortir des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/greenpeace-denonce-les-fermes-usines-sur-fond-de-ploa-et-de-directive-ied">fermes-usines</a>, am&eacute;liorer le <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bien-etre-animal-les-5-lignes-directrices-et-les-5-niveaux-de-classement-de-l-anses">bien-&ecirc;tre animal</a> et interdire l&rsquo;&eacute;levage en cages d&rsquo;ici la fin de mandature</p><p>- d&eacute;fendre les zones agricoles, naturelles et les zones humides, doubler et am&eacute;liorer la protection des aires maritimes prot&eacute;g&eacute;es</p><p>- prot&eacute;ger la for&ecirc;t en garantissant la diversit&eacute; des essences, avec une fili&egrave;re sylvicole respectueuse de la biodiversit&eacute; et des sols, garantissant les qualifications et les emplois des forestiers</p><h2>Rassemblement national</h2><p>- renforcer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/francisation-1-etablissement-sur-3-en-anomalie" target="_blank">les contr&ocirc;les des importations</a> pour mettre fin &agrave; la vente de produits &eacute;trangers ne respectant pas les normes fran&ccedil;aises</p><p>- garantir des prix r&eacute;mun&eacute;rateurs pour les agriculteurs</p><p>- g&eacute;n&eacute;raliser l<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/etiquetage-de-l-origine-les-viandes-transformees-aussi" target="_blank">&rsquo;&eacute;tiquetage</a> sur l&rsquo;origine et la qualit&eacute; des produits alimentaires</p><p>- lancer un grand plan &laquo; Manger fran&ccedil;ais &raquo; obligeant les <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-a-la-cantine-1-commune-sur-5-respecte-la-loi-2-sur-3-invoquent-le-surcout" target="_blank">cantines</a> &agrave; utiliser 80 % de produits agricoles fran&ccedil;ais &agrave; l&rsquo;horizon 2027</p><p>- r&eacute;duire <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/politiques-agricoles-et-decarbonation-les-critiques-et-recommandations-du-haut-conseil-pour-le-climat" target="_blank" title="">l&rsquo;empreinte carbone de la France</a> en soutenant les relocalisations industrielles et en favorisant les acteurs locaux dans la commande publique (<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/egalim-7-cles-pour-reussir-l-approvisionnement-local-des-cantines-scolaires" target="_blank">circuits courts</a>, priorit&eacute; nationale, pr&eacute;f&eacute;rence europ&eacute;enne...)</p>


Alors que les enjeux agricoles et environnementaux ne polarisent pas vraiment les scrutins des 30 juin et 7 juillet, les projets des trois principales forces en présence font dans la sobriété, voire l’impasse du côté des Républicains en proie au schisme. Revue, exhaustive pour le coup, des programmes officiels des trois blocs politiques.

Législatives 2024 : les simili-programmes agricoles et agro-environnementaux

<p>Surtout, ne vous fiez pas au nom de bapt&ecirc;me du Gaec fond&eacute; en 2015 &agrave; l&rsquo;installation d&rsquo;Antoine Calmejane avec son p&egrave;re, Guy, et son oncle, Francis, qui ont r&eacute;uni &agrave; Vaurs de Saint-Mamet leurs &eacute;levages laitiers&nbsp;: avec 1 020 kg de mati&egrave;re utile (MU), 13 108 kilos de lait &agrave; 43,9 de TB et 33,9 de TP, produits en 2023 par le troupeau prim&rsquo;holstein color&eacute; de quelques vaches brunes, le Gaec Calamity s&rsquo;est hiss&eacute; tout en haut du palmar&egrave;s national des producteurs de lait de la revue PLM, dont il &eacute;tait d&eacute;j&agrave; m&eacute;daill&eacute; de bronze en 2022. Un classement certes appr&eacute;ci&eacute; mais qui n&rsquo;est pas le moteur des deux associ&eacute;s (Guy ayant fait valoir fin 2023 ses droits &agrave; la retraite, tout en restant tr&egrave;s actif sur l&rsquo;exploitation)&nbsp;: &ldquo;Notre objectif&nbsp; est d&rsquo;avoir des animaux efficaces et un retour sur investissement&rdquo;, souligne Antoine Calmejane, qui recevait jeudi 20 juin des mains des responsables Delaval un prix r&eacute;compensant ces performances.<br><strong>Des holstein &agrave; haut potentiel</strong><br>Chaque d&eacute;cision est raisonn&eacute;e en termes &eacute;conomiques et de marge g&eacute;n&eacute;r&eacute;e, sans rien laisser au hasard&nbsp;: g&eacute;n&eacute;tique, alimentation, technique, bien-&ecirc;tre animal et humain, le tout avec les apports de la robotique. Ici, quantit&eacute; se conjugue avec qualit&eacute; et efficience. Depuis 2018, la production a ainsi augment&eacute; de 100 000 litres en moyenne chaque ann&eacute;e pour atteindre 1,3 million de litres.<br>Gr&acirc;ce &agrave; un travail de s&eacute;lection rigoureux conduit de longue date et bas&eacute; sur le tandem sant&eacute; et efficacit&eacute;, le troupeau de 110 laiti&egrave;res affiche des index g&eacute;nomiques parmi les meilleurs de l&rsquo;Hexagone, dans le Top 100 prim&rsquo;holstein tricolore en terme d&rsquo;Isu (140). &ldquo;On a de tr&egrave;s bonnes souches et des animaux qui pourraient aller en concours&rdquo;, avance Antoine Calmejane qui, avec ses associ&eacute;s, s&rsquo;est volontairement tenu &agrave; l&rsquo;&eacute;cart des rings pour des raisons sanitaires. C&rsquo;est cette double pr&eacute;occupation (niveau g&eacute;n&eacute;tique et statut sanitaire) qui a motiv&eacute; un renouvellement op&eacute;r&eacute; 100 % en interne. Au Gaec Calamity, dont les associ&eacute;s ont recours &agrave; la g&eacute;nomique depuis une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es, aucun animal n&rsquo;est achet&eacute;. &ldquo;&Ccedil;a nous a p&eacute;nalis&eacute;s au d&eacute;but de la mise en route des robots&rdquo;, convient Antoine, mais depuis, les choses sont rentr&eacute;es dans l&rsquo;ordre.<br>Trois ans apr&egrave;s son installation et la cr&eacute;ation du Gaec, la construction d&rsquo;une nouvelle stabulation de 100 places couverte en panneaux photovolta&iuml;ques, comme les autres b&acirc;timents de l&rsquo;exploitation, s&rsquo;est accompagn&eacute;e de l&rsquo;installation de deux robots de traite, chacun de deux stalles en circuit libre, par l&rsquo;entreprise familiale Soubrier-Besse, concessionnaire local de la marque Delaval. Une soci&eacute;t&eacute; sanfloraine chez qui Antoine a &eacute;t&eacute; technicien robot pendant une dizaine d&rsquo;ann&eacute;es.<br>Initialement, le maintien du p&acirc;turage &eacute;tait pr&eacute;vu mais la pr&eacute;sence massive de tiques dans les parcelles a eu raison du projet. Aujourd&rsquo;hui, la moyenne est &agrave; trois traites quotidiennes. Quant au robot repousse-fourrage, il soulage le travail des &eacute;leveurs et g&eacute;n&egrave;re un pr&eacute;cieux gain de temps&nbsp;: &ldquo;Avant, on distribuait le soir et on repoussait six fois dans la journ&eacute;e, aujourd&rsquo;hui, avec le robot, c&rsquo;est l&rsquo;inverse, on distribue le matin et lui repousse six fois dans la nuit&rdquo;, pr&eacute;cise Antoine, sachant que la distribution se fait via une Cuma &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;une dessileuse automotrice conduite par un salari&eacute;.<br><strong>Ration optimis&eacute;e</strong><br>Autres leviers activ&eacute;s par le Gaec&nbsp;: la qualit&eacute; des fourrages et l&rsquo;alimentation. La ration des laiti&egrave;res est constitu&eacute;e de 25 kg d&rsquo;ensilage d&rsquo;herbe, autant d&rsquo;ensilage de ma&iuml;s (+ un peu de ma&iuml;s &eacute;pi), d&rsquo;un kilo de foin de luzerne, d&rsquo;un correcteur azot&eacute; (2 kg) et de prot&eacute;ines (4 kg). Avec fait notable, du ma&iuml;s (33 ha dont la moiti&eacute; en irrigu&eacute;) dont la valeur &eacute;nerg&eacute;tique d&eacute;passe 1 UF (1,02 UF), &ldquo;ce qui permet d&rsquo;avoir de belles performances&rdquo;. Les &eacute;leveurs prennent soin d&rsquo;adapter la ration lors des &eacute;pisodes de chaleur en y ajoutant des boosters d&rsquo;immunit&eacute; permettant aux animaux de mieux r&eacute;cup&eacute;rer de ces coups de chaud, ainsi que des tampons, du potassium et des vitamines. La toiture isol&eacute;e et les brasseurs d&rsquo;air de 7 m&egrave;tres d&rsquo;envergure compl&egrave;tent ce dispositif anti stress thermique. &ldquo;On sait qu&rsquo;&agrave; partir de 72 de THI (index croisant temp&eacute;rature et taux d&rsquo;humidit&eacute;), il faut &ecirc;tre vigilant&rdquo;, indique l&rsquo;&eacute;leveur, dont la stabu est &eacute;quip&eacute;e d&rsquo;un capteur. Et les efforts d&eacute;passent la seule adaptation aux conditions de stress thermique puisque depuis deux ans, l&rsquo;&eacute;t&eacute; est la p&eacute;riode o&ugrave; le Gaec saint-mam&eacute;tois produit le plus de lait livr&eacute; &agrave; Volcalis.<br>&ldquo;Ce niveau de production et productivit&eacute; nous a permis de faire vivre trois personnes sur 115 ha en Ch&acirc;taigneraie. C&rsquo;est aussi la preuve que sur une structure per&ccedil;ue comme tr&egrave;s intensive, on arrive tr&egrave;s bien &agrave; vivre, sachant que notre production et notre nombre de vaches ramen&eacute;s &agrave; l&rsquo;UTH nous positionnent parmi les tr&egrave;s petites fermes du d&eacute;partement&rdquo;, conclut Antoine Calmejane.<br>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>


Le Gaec de Saint-Mamet figure cette année tout en haut du palmarès PLM mais au-delà des critères de productivité, chaque décision est guidée par un objectif de rentabilité.

Gaec Calamity : productivité et efficacité

<p>Apr&egrave;s huit campagnes de suivi (2015) et &agrave; deux campagnes de l&rsquo;&eacute;ch&eacute;ance finale (2025), les enseignements du programme exp&eacute;rimental Syppre (Syst&egrave;mes de production performants et respectueux de l'environnement) laissent perplexes quant aux ambitions assign&eacute;es &agrave; la transition &eacute;cologique. Pour rappel, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-systemes-culturaux-innovants-syppre-toujours-en-quete-du-graal">les plateformes Syppre</a>, d&eacute;ploy&eacute;es par Arvalis, l&rsquo;ITB et Terres Inovia dans cinq r&eacute;gions et syst&egrave;mes agricoles distincts (B&eacute;arn, Berry, Champagne, Lauragais et Picardie), explorent tous les leviers agronomiques possibles (diversification, rotation, choix vari&eacute;tal, travail du sol, biocontr&ocirc;le...) pour r&eacute;duire les IFT (Indices de fr&eacute;quence de traitement) de 50%, conform&eacute;ment aux objectifs inscrits dans Ecophyto, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-attendant-ecophyto-2030">ancienne</a> et <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/ecophyto-2030-ou-le-pari-du-pass-anti-impasses">nouvelle version</a>,&nbsp;et en comparaison et en comparaison d&rsquo;un t&eacute;moin repr&eacute;sentatif du syst&egrave;me existant optimis&eacute;.&nbsp;Le recours au glyphosate par exemple n&rsquo;est sollicit&eacute; &laquo;&nbsp;<em>qu&rsquo;en dernier recours</em>&nbsp;&raquo;.&nbsp;Syppre ne se cantonne pas &agrave; l&rsquo;analyse des IFT :&nbsp;les syst&egrave;mes innovants sont aussi jug&eacute;s sur leur performance &eacute;conomique et sur leur productivit&eacute;.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/2/6/8/6218623-1-fre-FR/d6bac33ee051-graph-png" alt="Evolution des IFT des syst&egrave;mes innovants et de l&rsquo;itin&eacute;raire t&eacute;moin (Source : Syppre)" height="496" width="1168" /><figcaption>Evolution des IFT des syst&egrave;mes innovants et de l&rsquo;itin&eacute;raire t&eacute;moin (Source : Syppre)</figcaption></figure>

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<h2>IFT&nbsp;: entre -25% et +18%</h2><h3>- B&eacute;arn&nbsp;: entre -17% et -60%</h3><p>Dans les terres noires humif&egrave;res du B&eacute;arn, o&ugrave; se pratique la monoculture de ma&iuml;s sous mulch, Syppre repose sur 6 syst&egrave;mes culturaux innovants, dont deux en monoculture mais moyennant l&rsquo;introduction de couverts et de Cive et quatre en rotation de deux ou trois ans, avec soja et/ou bl&eacute; tendre. Les derni&egrave;res analyses de la plateforme concernent deux syst&egrave;mes innovants en particulier, et prometteurs : une rotation en 2 ans Cive (avoine)-ma&iuml;s-couvert-soja en semis direct et une rotation en 3 ans colza-soja-ma&iuml;s. Sur la p&eacute;riode 2018-2021, l&rsquo;IFT du premier est r&eacute;duit de 28% par rapport au t&eacute;moin (-60% en 2022 et -2% en 2023). L&rsquo;IFT du second est r&eacute;duit de 47% en 2022 et de 17% en 2023.</p><h3>- Berry&nbsp;: -25% en 2022</h3><p>Dans les sols argilo-calcaire du Berry (Indre), Syppre repose sur une rotation de 8 ans introduisant, aux c&ocirc;t&eacute;s du triptyque colza, bl&eacute; tendre et orge d&rsquo;hiver, du millet, du tournesol, du pois d&rsquo;hiver, de la lentille, du bl&eacute; dur et des couverts interculture. R&eacute;sultats&nbsp;: &agrave; l&rsquo;exception de 2019, quasi neutre, l&rsquo;IFT Syppre est ressorti syst&eacute;matiquement inf&eacute;rieur &agrave; l&rsquo;IFT t&eacute;moin, s&rsquo;&eacute;tablissant &agrave; -25% en 2022.</p><h3>- Champagne&nbsp;: -9% en 2022</h3><p>Dans les terres de craie de la Marne, Syppre repose sur une rotation de 10 ans contre 5 ans pour le t&eacute;moin (bl&eacute; tendre, orge de printemps, betterave, bl&eacute; tendre, colza). Outre les couverts interculture, sont introduits colza, pois (hiver et printemps) et chanvre. R&eacute;sultats&nbsp;: sup&eacute;rieur &agrave; l&rsquo;IFT t&eacute;moin entre 2017 et 2021, l&rsquo;IFT Syppre ressort &agrave; -9% en 2022.</p><h3>- Lauragais&nbsp;: +18% en 2022</h3><p>Dans les coteaux argilo-calcaire du Lauragais (Haute-Garonne), Syppre repose sur une rotation de 8 ans introduisant, aux c&ocirc;t&eacute;s des deux cultures dominantes que sont le bl&eacute; dur et le tournesol, du bl&eacute; tendre, du pois chiche, du pois d&rsquo;hiver, du sorgho et du colza, en plus de couverts interculture, parfois au nombre de deux entre bl&eacute; dur et tournesol. R&eacute;sultats&nbsp;: entre 2017 et 2022, l&rsquo;IFT Syppre est ressorti syst&eacute;matiquement sup&eacute;rieur &agrave; l&rsquo;IFT t&eacute;moin, s&rsquo;&eacute;tablissant &agrave; +18% en 2022.</p><h3>- Picardie&nbsp;: -21% en 2022</h3><p>Dans les limons profonds de Picardie, Syppre repose sur une rotation allong&eacute;e &agrave; 9 ans par l&rsquo;introduction de pois d&rsquo;hiver, de ma&iuml;s, d&rsquo;orge de printemps et de couverts d&rsquo;interculture, compl&eacute;tant betterave, bl&eacute; tendre, pomme de terre, colza ou flageolet. R&eacute;sultats&nbsp;: entre 2017 et 2022, l&rsquo;IFT Syppre est ressorti syst&eacute;matiquement inf&eacute;rieur &agrave; l&rsquo;IFT t&eacute;moin, s&rsquo;&eacute;tablissant &agrave; -21% en 2022.</p><h2>L&rsquo;EBE presque syst&eacute;matiquement d&eacute;grad&eacute;</h2><h3>- B&eacute;arn&nbsp;: -9% &agrave; +50%</h3><p>La plateforme du B&eacute;arn est l&rsquo;une des rares &agrave; voir la performance de certaines de ses modalit&eacute;s progresser. Pour ce qui est de la rotation en 2 ans Cive-ma&iuml;s-couvert-soja en semis direct, tous les voyants sont au vert sur toute la p&eacute;riode exp&eacute;rimentale, avec une moyenne 2018-2021 de +20% pour la marge directe avec aides (+10% en 2022 et +30% en 2023) et une moyenne 2018-2021 de +32% pour l&rsquo;EBE par UTH familial (+13% en 2022 et +50% en 2023. En revanche, en ce qui concerne la rotation en 3 ans colza-soja-ma&iuml;s, les performances &eacute;conomiques sont d&eacute;grad&eacute;es (par rapport au t&eacute;moin), pointant &agrave; -9% (2022) et -56% (2023) pour la marge directe avec aides et &agrave; -9% (2022) et -80% (2023) pour l&rsquo;EBE par UTH familial.</p><h3>- Berry&nbsp;: -22% sur la p&eacute;riode 2017-2023</h3><p>Si les ann&eacute;es &agrave; &eacute;t&eacute; humide (2017, 2021, 2023) sont favorables aux cultures de printemps et donc &agrave; Syppre comparativement au t&eacute;moin, en moyenne pluriannuelle, la marge du syst&egrave;me innovant reste inf&eacute;rieure &agrave; celle du t&eacute;moin et plus variable, traduisant un manque de robustesse. Sur la p&eacute;riode 2017-2023, la marge directe avec aides de Syppre pointe &agrave; -22% par rapport au t&eacute;moin et EBE par UTH familial &agrave; -22%.</p><h3>- Champagne&nbsp;: -46% en 2023</h3><p>Entre 2017 et 2022, les deux indicateurs &eacute;conomiques (marge directe avec aides et EBE par UTH familial) ressortent syst&eacute;matiquement en n&eacute;gatif par rapport au t&eacute;moin, dans des fourchettes comprises entre -18% et -78% pour le premier, -20% et -91% pour le second. Pour la campagne 2023, l&rsquo;EBE par UTH familial de Syppre est en retrait de 46% par rapport au t&eacute;moin. Les cultures de diversification, et essentiellement le pois, conduisent &agrave; une d&eacute;gradation importante des performances &eacute;conomiques. La plateforme champenoise subit des d&eacute;g&acirc;ts d&rsquo;oiseaux tr&egrave;s cons&eacute;quents, ainsi que des probl&egrave;mes de bact&eacute;riose, conduisant &agrave; un abandon quasiment syst&eacute;matique du pois ces derni&egrave;res ann&eacute;es. En 2023, le pois, le colza et le chanvre (remplac&eacute; tardivement par des betteraves) du syst&egrave;me innovant ont &eacute;t&eacute; compl&egrave;tement d&eacute;truits, limitant fortement l&rsquo;acquisition de connaissance sur la plateforme pour cette campagne et la campagne &agrave; venir. En 2019, le chanvre a remplac&eacute; le tournesol, sujet &agrave; de nombreux d&eacute;g&acirc;ts lui aussi.</p><h3>- Lauragais&nbsp;: -33% en 2021</h3><p>Entre 2017 et 2022, les deux indicateurs &eacute;conomiques (marge directe avec aides et EBE par UTH familial) ressortent syst&eacute;matiquement en n&eacute;gatif par rapport au t&eacute;moin, dans des fourchettes comprises entre -18% et -51% pour le premier, -18% et -51% pour le second. En 2021 (dernier chiffre connu), l&rsquo;EBE par UTH familial de Syppre est en retrait de 33% par rapport au t&eacute;moin. La baisse des performances &eacute;conomiques est attribu&eacute;e &agrave; la r&eacute;duction de la part du bl&eacute; dur dans l&rsquo;assolement, la moindre r&eacute;mun&eacute;ration des cultures de diversification et &agrave; l&rsquo;augmentation des charges op&eacute;rationnelles due aux cultures interm&eacute;diaires avec semences certifi&eacute;es.</p><h3>- Picardie&nbsp;: -41% sur la p&eacute;riode 2017-2023</h3><p>Si les performances du syst&egrave;me innovant sont tr&egrave;s bonnes en termes de r&eacute;duction de l&rsquo;usage des intrants et des impacts environnementaux, les r&eacute;sultats &eacute;conomiques et de productivit&eacute; sont inf&eacute;rieurs dans le syst&egrave;me innovant depuis le d&eacute;but de l&rsquo;essai, notamment en raison des tr&egrave;s bonnes performances &eacute;conomiques du syst&egrave;me t&eacute;moin (surface plus importante de cultures &agrave; haute valeur ajout&eacute;e dans l&rsquo;assolement t&eacute;moin ; bonne maitrise technique de ces cultures). Sur la p&eacute;riode 2017-2023, la marge directe avec aides de Syppre pointe &agrave; -21% par rapport au t&eacute;moin.</p>


L’allongement des rotations avec la diversification comme corollaire ne garantit pas toujours une réduction des IFT qui, le cas échéant, demeure nettement inférieure à la cible de -50% inscrite dans la stratégie Ecophyto 2030. Au plan économique, les performances sont quasi systématiquement dégradées.

8 ans après, les systèmes innovants Syppre toujours face au mur des IFT... et de l’EBE

<h2>L&rsquo;arbre et la haie</h2><p>Fran&ccedil;ois Tessari, enseignant au CFPPA, a pr&eacute;sent&eacute; ce projet de plantations fruiti&egrave;res, comportant notamment des noisetiers, sur la zone de cultures mara&icirc;ch&egrave;res et ses abords, proche du gymnase. La culture du noisetier est en cours d&rsquo;implantation en Creuse, notamment sous l&rsquo;&eacute;gide de la Chambre d&rsquo;agriculture et du Syndicat Mixte Est Creuse D&eacute;veloppement.<br>Au Lyc&eacute;e agricole, il s&rsquo;agit d&rsquo;&laquo;&nbsp;un projet d&rsquo;am&eacute;nagement qui fait support p&eacute;dagogique, &agrave; phaser sur plusieurs ann&eacute;es, &agrave; mener &agrave; son terme afin d&rsquo;obtenir sa pleine coh&eacute;rence fonctionnelle.&nbsp;&raquo;<br>En pr&eacute;ambule, Fran&ccedil;ois Tessari a pr&eacute;cis&eacute; que &laquo;&nbsp;l&rsquo;arbre et son cort&egrave;ge &eacute;difiant les haies, et par extension le maillage bocager qu&rsquo;ils g&eacute;n&egrave;rent, sont la composante la plus capitale des paysages champ&ecirc;tres fonctionnels. La haie, corridor de v&eacute;g&eacute;tation vari&eacute;e (surtout ligneuse), encadrant des espaces ouverts, est d&rsquo;un int&eacute;r&ecirc;t agronomique qui se r&eacute;v&egrave;le aujourd&rsquo;hui indispensable&nbsp;!&nbsp;&raquo;<br>Il a rappel&eacute; les principales fonctions des ligneux dans le paysage rural&nbsp;: &laquo;&nbsp;r&eacute;gulation du r&eacute;gime hydrique du milieu, maintien de la biodiversit&eacute; et am&eacute;lioration des conditions de vie en g&eacute;n&eacute;ral, harmonie paysag&egrave;re contribuant &agrave; la d&eacute;finition de l&rsquo;identit&eacute; locale, diversification des productions locales, bois, fruits&hellip;&nbsp;&raquo;<br>Il consid&egrave;re qu&rsquo;actuellement, les fonctions &eacute;cologiques, donc agronomiques, du bocage, ne sont plus remplies en Limousin compte tenu de l&rsquo;&eacute;tat tr&egrave;s alt&eacute;r&eacute; des haies et, plus globalement du r&eacute;seau bocager. En effet, il met en cause l&rsquo;&laquo;&nbsp;entretien&nbsp;&raquo; &agrave; l&rsquo;&eacute;pareuse, jusqu&rsquo;&agrave; &eacute;limination compl&egrave;te de la haie, aboutissant &agrave; la destruction de ce capital.<br>Fran&ccedil;ois Tessari montre aussi l&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t de l&rsquo;arbre dans le paysage rural avec notamment ses apports de nutriments, des explications empreintes de bon sens qui ont retenu toute l&rsquo;attention du public. Il a termin&eacute; son intervention avec un diaporama d&eacute;taill&eacute; pr&eacute;sentant le projet novateur de plantations arbor&eacute;es sur le site du lyc&eacute;e.<br>Entre deux averses, une visite sur le terrain, anim&eacute;e par St&eacute;phane Quinio, technicien cyn&eacute;g&eacute;tique &agrave; la F&eacute;d&eacute;ration des chasseurs de la Creuse et Fr&eacute;d&eacute;ric Delbaere, enseignant au Lyc&eacute;e agricole, a permis aux participants de d&eacute;couvrir la nouvelle plantation d&rsquo;une haie aux essences vari&eacute;es, en parall&egrave;le au gymnase.</p><h2>Un &laquo;&nbsp;Livre du centenaire&nbsp;&raquo;</h2><p>Lors de l&rsquo;assembl&eacute;e g&eacute;n&eacute;rale, le pr&eacute;sident, Lo&iuml;c Sapin Trouffy, a pr&eacute;sent&eacute; l&rsquo;activit&eacute; de l&rsquo;ann&eacute;e soulignant la participation de l&rsquo;Amicale aux Conseils d&rsquo;administration de l&rsquo;EPL, ainsi qu&rsquo;&agrave; de nombreuses manifestations se d&eacute;roulant au lyc&eacute;e. Il a rappel&eacute; les manifestations qui seront organis&eacute;es sur l&rsquo;ann&eacute;e scolaire 2024-2025 pour f&ecirc;ter le centenaire de l&rsquo;&Eacute;cole d&rsquo;Agriculture Defumade, un rendez-vous &agrave; ne pas manquer pour les anciens &eacute;l&egrave;ves.<br>Denis Nicolas a comment&eacute; la r&eacute;alisation du &laquo;&nbsp;Livre du centenaire&nbsp;&raquo;, qui a mobilis&eacute; beaucoup d&rsquo;&eacute;nergie de l&rsquo;&eacute;quipe du Comr&eacute;dac. Guy Desloges tr&eacute;sorier a pr&eacute;sent&eacute; les comptes 2023. Olivier Tourand, pr&eacute;sident du conseil d&rsquo;administration a fait un point sur la situation de l&rsquo;&eacute;tablissement.<br>Les membres de l&rsquo;amicale ont d&eacute;pos&eacute; une gerbe au pied de la st&egrave;le d&rsquo;Alphonse Defumade et des anciens &eacute;l&egrave;ves morts pour la France. La soir&eacute;e r&eacute;unissant 85 convives s&rsquo;est poursuivie dans une ambiance tr&egrave;s festive.</p>


Samedi 1er juin, l’Amicale des anciens élèves du lycée agricole d’Ahun, CDFAA et CFPPA, a tenu son assemblée générale. Une occasion pour présenter le projet d’agroforesterie en cours sur le site de l’ancien jardin.

L’agroforesterie aux Rencontres Defumade

<p>La&nbsp;<strong>m&eacute;t&eacute;o</strong>&nbsp;de ces derniers mois a &eacute;t&eacute; pour le moins perturb&eacute;e, non sans causer d'ailleurs quelques d&eacute;sagr&eacute;ments &agrave; l'heure des&nbsp;<strong>semis de printemps</strong>, des&nbsp;<strong>ensilages</strong>&nbsp;et maintenant des&nbsp;<strong>fenaisons</strong>. Le temps promet d'&ecirc;tre encore particuli&egrave;rement instable cette semaine avec des alternances entre pluie et soleil. Ce d&eacute;sordre n'est ni l'&oelig;uvre de M&eacute;dard, ni de Barnab&eacute; et encore moins de la lune mais d'une&nbsp;<strong>perturbation des masses d'air</strong>&nbsp;&agrave; l'&eacute;chelle synoptique<sup>(1)</sup>&nbsp;sur l'Atlantique nord. Le&nbsp;<strong>d&eacute;r&egrave;glement climatique</strong>&nbsp;n'est bien s&ucirc;r pas &eacute;tranger &agrave; ce ph&eacute;nom&egrave;ne comme &agrave; d'autres dans le monde dont les effets pourraient toucher jusqu'&agrave; l'Europe. Explications avec Emmanuel Buisson, Docteur en&nbsp;<strong>physique de l&rsquo;atmosph&egrave;re</strong>&nbsp;et directeur Recherche et Innovation &agrave;&nbsp;<strong>Weather Measures</strong>&nbsp;et&nbsp;<strong>Weenat</strong>.</p><p>&nbsp;</p><h2>L'anticyclone des A&ccedil;ores a oubli&eacute; l'Europe</h2><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>L&#039;abondance de pluies et le manque d&#039;ensoleillement de ces derni&egrave;res semaines r&eacute;sultent d&#039;une position tr&egrave;s basse de l&#039;anticyclone des A&ccedil;ores qui, habituellement, prot&egrave;ge le continent europ&eacute;en des d&eacute;pressions.&nbsp;</p>
</aside>
<p><br>L'abondance de&nbsp;<strong>pluies</strong>&nbsp;et le&nbsp;<strong>manque d'ensoleillement</strong>&nbsp;de ces derni&egrave;res semaines r&eacute;sultent d'une position tr&egrave;s basse de l'<strong>anticyclone des A&ccedil;ores</strong>&nbsp;qui, habituellement, prot&egrave;ge le continent europ&eacute;en des d&eacute;pressions.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Il agit comme un gros coussin de masses d'air. Sa position va permettre aux anticyclones du Groenland et de Sib&eacute;rie de descendre en hiver et d'apporter de l'air froid mais de repousser la pluie qui vient de l'Atlantique nord &raquo;</em>&nbsp;explique Emmanuel Buisson. C'est notamment ce qui s'est produit en 2022 et 2023, deux ann&eacute;es tr&egrave;s s&egrave;ches. Depuis novembre 2023 en revanche, les conditions se sont modifi&eacute;es.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;L'anticyclone des A&ccedil;ores nous a un peu oubli&eacute;s. Les anticyclones du Groenland et de Sib&eacute;rie ne sont pas descendus. Ils sont rest&eacute;s assez haut ouvrant la fen&ecirc;tre aux d&eacute;pressions c&ocirc;t&eacute; ouest. &raquo;</em>&nbsp;La situation s'est ensuite &eacute;largie puisque d&egrave;s le mois de mai, les d&eacute;pressions ont continu&eacute; de descendre et de s'&eacute;tendre sur le pays. Le pourtour m&eacute;diterran&eacute;en tr&egrave;s sec jusqu'alors b&eacute;n&eacute;ficie d&eacute;sormais de pluies.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Les derniers relev&eacute;s du BRGM donnent de tr&egrave;s bons niveaux des nappes phr&eacute;atiques en France sauf, encore, sur l'ouest du golfe du lion. &raquo;</em></p><h2><br>El Ni&ntilde;o a-t-il un effet ?</h2><div class="citation">
    <span>"En 2023, El Ni&ntilde;o succ&eacute;dait &agrave; trois ann&eacute;es de La Ni&ntilde;a (un ph&eacute;nom&egrave;ne observ&eacute; seulement trois fois depuis le d&eacute;but des relev&eacute;s m&eacute;t&eacute;o) et l&agrave;, en moins d&#039;un an, il va encore lui laisser la place."</span>
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<p>Le ph&eacute;nom&egrave;ne climatique&nbsp;<strong>El Ni&ntilde;o</strong>, dans le Pacifique Sud, influence le&nbsp;<strong>climat plan&eacute;taire</strong>. Il se caract&eacute;rise par des temp&eacute;ratures anormalement &eacute;lev&eacute;es de l'eau dans la partie est de l'oc&eacute;an. Le thermom&egrave;tre rentre alors en &eacute;bullition ; les&nbsp;<strong>canicules</strong>&nbsp;se multiplient dans le monde.&nbsp;<em>&laquo; Nous savons qu'il y a des effets sur le climat europ&eacute;en mais sans pouvoir les identifier clairement. &raquo;</em>&nbsp;Au cours de l'&eacute;t&eacute; 2024, son pendant,&nbsp;<strong>La Ni&ntilde;a</strong>&nbsp;(temp&eacute;ratures tr&egrave;s basses de l'eau de l'oc&eacute;an) va s'installer.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;C'est un ph&eacute;nom&egrave;ne in&eacute;dit. En 2023, El Ni&ntilde;o succ&eacute;dait &agrave; trois ann&eacute;es de La Ni&ntilde;a (un ph&eacute;nom&egrave;ne observ&eacute; seulement trois fois depuis le d&eacute;but des relev&eacute;s m&eacute;t&eacute;o) et l&agrave;, en moins d'un an, il va encore lui laisser la place. C'est clairement la marque du d&eacute;r&egrave;glement climatique. &raquo;</em>&nbsp;En 40 ans, la&nbsp;<strong>temp&eacute;rature moyenne mondiale</strong>&nbsp;a augment&eacute; de 1,5&deg;C. Dans les 20 prochaines ann&eacute;es, elle devrait s'&eacute;lever encore d'autant. Les cons&eacute;quences sont nombreuses notamment au niveau des&nbsp;<strong>masses d'air&nbsp;</strong>qui soumises &agrave; des &eacute;carts de plus en plus importants, &eacute;voluent d&eacute;sormais &agrave; une vitesse vertigineuse et deviennent instables.&nbsp;</p><div class="citation">
    <span>"Tout bouge tr&egrave;s vite c&#039;est pour cette raison que les pr&eacute;visions m&eacute;t&eacute;o, au-del&agrave; de trois &agrave; cinq jours, perdent consid&eacute;rablement en fiabilit&eacute;."</span>
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<p>&nbsp;</p><h2>Un mois de juin particulier</h2><p><br>Le mois de&nbsp;<strong>juin</strong>&nbsp;est en passe de se terminer et sans surprise il sera en termes de temp&eacute;ratures en de &ccedil;a de la normale trentennale.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Il est moins mauvais que juin 2016 o&ugrave; la luminosit&eacute; avait fait cruellement d&eacute;faut au moment des stades ph&eacute;nologiques les plus importants sur les c&eacute;r&eacute;ales. &raquo;</em>&nbsp;Il n'est pas toutefois sans avoir occasionn&eacute; une&nbsp;<strong>pression maladie&nbsp;</strong>importante (lire aussi&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/agriculture-massif-central/forte-pression-des-maladies-et-durcissement-des-seuils-limites-de-mycotoxine"><strong>Forte pression des maladies et durcissement des seuils limites de mycotoxine</strong></a>). Emmanuel Buisson met en garde &eacute;galement sur le&nbsp;<strong>d&eacute;veloppement racinaire</strong>&nbsp;des&nbsp;<strong>cultures de printemps</strong>&nbsp;qui n'ont pas eu &agrave; aller chercher l'eau en profondeur.&nbsp;<em>&laquo;&nbsp;Si les pr&eacute;visions de M&eacute;t&eacute;o France pour l'&eacute;t&eacute; se confirment (&agrave; savoir chaud voire caniculaire au sud de la Loire) ces cultures risquent de p&acirc;tir parce que leurs racines auront &eacute;t&eacute; d&eacute;velopp&eacute;es en surface du fait de l'abondance d'humidit&eacute; au semis. Elles n'iront pas chercher l'eau pr&eacute;sente en profondeur. &raquo;</em>&nbsp;Cette campagne s'annonce-t-elle similaire &agrave; celle de 2016 ? La r&eacute;ponse apr&egrave;s les moissons.</p><p><em>1. L&rsquo;&eacute;chelle synoptique est la dimension des ph&eacute;nom&egrave;nes m&eacute;t&eacute;orologiques ou oc&eacute;anographiques qui s'&eacute;tendent sur une vaste portion de la surface de la plan&egrave;te Terre.</em></p><p>Lire aussi -&gt;&nbsp;<a href="https://www.reussir.fr/agriculture-massif-central/mauvaise-meteo-lapiculture-fait-grise-mine"><strong>Mauvaise m&eacute;t&eacute;o&nbsp;: l&rsquo;apiculture fait grise mine</strong></a></p>


Malgré une climatologie à haut risque ce printemps, l'équipe agronomie de la Chambre d'agriculture estime que les températures fraîches ont limité la contamination des épis par la fusariose, mais la pression des maladies du feuillage reste très élevée.

Météo estivale : juillet orageux, août caniculaire

<p>Am&eacute;liorer les connaissances sur les niveaux de pollution de l&rsquo;air et les odeurs dans l&rsquo;enceinte et autour d&rsquo;unit&eacute;s de m&eacute;thanisation, caract&eacute;riser et objectiver les &eacute;ventuels d&eacute;sagr&eacute;ments et craintes&nbsp;: tel est l&rsquo;objet de l&rsquo;&eacute;tude AQAMETHA (Am&eacute;lioration de la Qualit&eacute; de l&rsquo;Air pour la M&Eacute;THAnisation). Financ&eacute; par l&rsquo;Agence de l&rsquo;environnement (Ademe) avec la contribution de GRDF, AQAMETHA regroupe les Associations Agr&eacute;&eacute;es de Surveillance de la Qualit&eacute; de l&rsquo;Air (ASSQA) des r&eacute;gions Hauts-de-France, Grand-Est, Auvergne Rh&ocirc;ne-Alpes, Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire et Normandie, f&eacute;d&eacute;r&eacute;es par&nbsp;Atmo France&nbsp;et le cabinet d&rsquo;expertise en analyse olfactive environnementale Osmanthe.</p><p>Le projet&nbsp;b&eacute;n&eacute;ficie &eacute;galement de la caution des milieux acad&eacute;miques (IMT Nord Europe et l&rsquo;Universit&eacute; du Littoral-C&ocirc;te-d&rsquo;Opale), professionnels (Ademe, Gaz r&eacute;seau distribution France, Centre technique national du biogaz et de la m&eacute;thanisation) et associatif (France nature environnement).</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/methanisation-la-fin-du-contrat-aide-un-veritable-big-bang" target="_blank" title="">M&eacute;thanisation&nbsp;: &laquo;&nbsp;La fin du contrat aid&eacute;, un v&eacute;ritable Big Bang&nbsp;&raquo;</a>
</aside>
<p>In&eacute;dite, l&rsquo;&eacute;tude a port&eacute; sur 12 unit&eacute;s de m&eacute;thanisation, dont la moiti&eacute; expertis&eacute;e en 2022 et l&rsquo;autre moiti&eacute; en 2023. Le rapport complet d&rsquo;analyse sera publi&eacute; mi-2025 mais Atmo France vient d&rsquo;en d&eacute;voiler les premiers r&eacute;sultats.</p><h2>Bilan des analyses olfactives</h2><p>La campagne olfactive a suivi la m&eacute;thodologie du &laquo; langage des Nez &raquo;. Ce r&eacute;f&eacute;rentiel permet de d&eacute;crire l&rsquo;ambiance olfactive &agrave; partir de mol&eacute;cules odorantes (appel&eacute;es r&eacute;f&eacute;rents ou notes odorantes) organis&eacute;es selon leur dominance (notes ph&eacute;nol&eacute;es, soufr&eacute;es, etc.). &nbsp;L'analyse de la dispersion des odeurs r&eacute;v&egrave;le qu'&agrave; proximit&eacute; des installations (entre 0 et 230 m&egrave;tres), l'intensit&eacute; des odeurs diminue rapidement d'une forte &agrave; moyenne intensit&eacute;. Au-del&agrave; de 230 m&egrave;tres, la diminution de l'intensit&eacute; odorante varie en fonction de l'installation : elle passe &agrave; une faible intensit&eacute; entre 230 m&egrave;tres et 2300 m&egrave;tres de la source.</p><p>Les secteurs les plus odorants sont les stockages d&rsquo;intrants solides, en particulier en pr&eacute;sence de mati&egrave;res animales (fumier&hellip;), et les tr&eacute;mies en ext&eacute;rieur permettant l&rsquo;alimentation du digesteur. Plus g&eacute;n&eacute;ralement, les ph&eacute;nom&egrave;nes de fermentation et de d&eacute;gradations organiques sont le plus souvent associ&eacute;s aux intensit&eacute;s odorantes les plus &eacute;lev&eacute;es.</p><h2>Bilan des analyses d&rsquo;ammoniac</h2><p>Les valeurs obtenues durant la p&eacute;riode mesur&eacute;e (4 semaines) sont inf&eacute;rieures &agrave; la valeur toxicologique de r&eacute;f&eacute;rence de l&rsquo;Anses&nbsp; (500 &micro;g/m3 sur 1 an). La concentration moyenne, mesur&eacute;e sur l&rsquo;ensemble des unit&eacute;s en limite de propri&eacute;t&eacute; sur les 4 semaines est de 12,5 &micro;g/m3, avec une concentration maximale observ&eacute;e sur une semaine de 78 &micro;g/m3 sur un site. Pour les premi&egrave;res habitations, la concentration moyenne, mesur&eacute;e sur l&rsquo;ensemble des unit&eacute;s sur la p&eacute;riode, est de 3,8 &micro;g/m3, avec une concentration maximale observ&eacute;e sur une semaine de 25 &micro;g/m3 sur un site.</p><h2>Bilan des analyses d&rsquo;hydrog&egrave;ne sulfur&eacute;</h2><p>Les valeurs obtenues durant la p&eacute;riode mesur&eacute;e de 4 semaines sont inf&eacute;rieures &agrave; la valeur guide sanitaire de l&rsquo;Organisation mondiale de la sant&eacute; (150 &micro;g/m3 sur 24 heures).&nbsp;La concentration moyenne, mesur&eacute;e sur l&rsquo;ensemble des unit&eacute;s en limite de propri&eacute;t&eacute; sur les 4 semaines est de 1 &micro;g/m3, avec une concentration maximale observ&eacute;e sur une semaine de 5 &micro;g/m3 sur un site.&nbsp;Pour les premi&egrave;res habitations, la concentration moyenne, mesur&eacute;e sur l&rsquo;ensemble des unit&eacute;s sur la p&eacute;riode, est de 0,4 &micro;g/m3, avec une concentration maximale observ&eacute;e sur une semaine de 2 &micro;g/m3 sur un site.</p>


Selon l’étude AQAMETHA, la présence olfactive, significative près des sources, diminue rapidement avec la distance, tout comme les concentrations en ammoniac et en hydrogène sulfuré, qui se situent en-dessous des valeurs toxicologiques de référence de l’Anses et des valeurs guides de l’OMS.

Odeurs, polluants atmosphériques : une étude dédouane la méthanisation

<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-vin-bio-resiste-doublement-a-la-crise" target="_blank">Le vin bio r&eacute;siste doublement &agrave; la crise</a></h2><p>Alors que les fili&egrave;res bio, toutes productions confondues, et viticole, conventionnel et bio confondus, sont &agrave; la peine, le vin bio a vu en 2023 les surfaces, le nombre de producteurs et son march&eacute; progresser. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-vin-bio-resiste-doublement-a-la-crise" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/0/2/4/6214208-1-fre-FR/8b88abb35b42-vigne-jpg" alt="En 2023, les vignes bio ont progress&eacute; de 1,6% en surface, le nombre de producteur de 2,5% et le march&eacute; du vin de 9,2% en valeur (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1250" width="2002" /><figcaption>En 2023, les vignes bio ont progress&eacute; de 1,6% en surface, le nombre de producteur de 2,5% et le march&eacute; du vin de 9,2% en valeur (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-biologique-en-2023-2-de-sau-2-de-producteurs" target="_blank">L&rsquo;agriculture biologique en 2023&nbsp;: -2% de SAU, +2% de producteurs</a></h2><p>Le taux de SAU en <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-bio-et-conventionnelle" target="_blank" title="">agriculture biologique</a>&nbsp;s&rsquo;&eacute;tablit &agrave; 10,36% contre 10,50% en 2022 mais le solde entre entrants et sortants demeure positif. Tout comme le taux d&rsquo;importation, le march&eacute; alimentaire bio est rest&eacute; stable en 2023, la hausse des prix compensant la baisse des volumes. Si la vente directe progresse, la consommation hors domicile ne d&eacute;colle toujours pas. Les principaux indicateurs du panorama 2023 de l&rsquo;Agence bio. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agriculture-biologique-en-2023-2-de-sau-2-de-producteurs" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/3/9/4/6194930-1-fre-FR/51eab8d2c552-chiffres-jpg" alt="Avec +8,7% de ventes et +5% de fermes la pratiquant, la vente directe est le circuit le plus dynamique (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1208" width="1992" /><figcaption>Avec +8,7% de ventes et +5% de fermes la pratiquant, la vente directe est le circuit le plus dynamique (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-biologique-et-conventionnelle" target="_blank">Biodiversit&eacute;, climat, sant&eacute; des sols, sant&eacute; humaine&nbsp;: quelles diff&eacute;rences entre agriculture biologique et conventionnelle&nbsp;?</a></h2><p>C&rsquo;est l&rsquo;objet de la nouvelle &eacute;tude de l&rsquo;ITAB, r&eacute;alis&eacute;e avec l&rsquo;appui de chercheurs INRAE, ISARA, INSERM, passant au crible pr&egrave;s de 800 articles scientifiques, r&eacute;actualisant, &agrave; l&rsquo;exclusion du bien-&ecirc;tre animal et de la cr&eacute;ation d&rsquo;emplois, l&rsquo;&eacute;tude originelle de 2016 sur la quantification des externalit&eacute;s de l&rsquo;agriculture biologique. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biodiversite-climat-sante-des-sols-sante-humaine-quelles-differences-entre-agriculture-biologique-et-conventionnelle" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/3/9/4/6194933-1-fre-FR/aab538aa3e75-itab-jpg" alt="Portant sur la biodiversit&eacute;, le climat, la sant&eacute; des sols et la sant&eacute; humaine, l&rsquo;&eacute;tude ne traite pas des impacts sur le bien-&ecirc;tre animal et la cr&eacute;ation d&rsquo;emploi dont les b&eacute;n&eacute;fices avaient &eacute;t&eacute; document&eacute;s dans l&rsquo;&eacute;tude de 2016 (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1180" width="1878" /><figcaption>Portant sur la biodiversit&eacute;, le climat, la sant&eacute; des sols et la sant&eacute; humaine, l&rsquo;&eacute;tude ne traite pas des impacts sur le bien-&ecirc;tre animal et la cr&eacute;ation d&rsquo;emploi dont les b&eacute;n&eacute;fices avaient &eacute;t&eacute; document&eacute;s dans l&rsquo;&eacute;tude de 2016 (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-decroissance-c-est-pour-la-bio" target="_blank">La d&eacute;croissance, c&rsquo;est pour la bio</a></h2><p>[Edito] Les surfaces certifi&eacute;es en bio ont recul&eacute; de 2% en 2023 et celles en conversion de 30%, rendant moribond l&rsquo;objectif d&rsquo;un taux de SAU bio &agrave; 18% en 2027. La Fnab attend un &laquo;&nbsp;sursaut&nbsp;&raquo;, programme (non &eacute;lectoral) &agrave; l&rsquo;appui. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-decroissance-c-est-pour-la-bio" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/3/2/0/5/6195023-1-fre-FR/d25504925029-edito-jpg" alt="En 2023, la SAU bio a baiss&eacute; de 2% mais le nombre de fermes bio a augment&eacute; de 2% (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1216" width="2002" /><figcaption>En 2023, la SAU bio a baiss&eacute; de 2% mais le nombre de fermes bio a augment&eacute; de 2% (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-la-baisse-des-surfaces-en-ab-la-fnab-reclame-un-sursaut" target="_blank">Face &agrave; la baisse des surfaces en AB, la Fnab r&eacute;clame un &laquo;&nbsp;sursaut&nbsp;&raquo;</a></h2><p>Apr&egrave;s l&rsquo;annonce, par l&rsquo;Agence bio, d&rsquo;un recul de 2% de la SAU bio en 2023, la Fnab r&eacute;clame un rel&egrave;vement de l&rsquo;&eacute;cor&eacute;gime AB &agrave; 145&euro;/ha, le fl&eacute;chage &agrave; 100% des PSE vers les fermes bio, la conversion en AB, &agrave; terme, des aires d&rsquo;alimentation de captage ou encore un programme op&eacute;rationnel pour le lait bio. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/face-a-la-baisse-des-surfaces-en-ab-la-fnab-reclame-un-sursaut">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/3/9/4/6194936-1-fre-FR/9e4e94ed7a68-ambi-jpg" alt="La Fnab attend enfin l&rsquo;ouverture d&rsquo;un programme op&eacute;rationnel pour le lait bio d&egrave;s 2025 (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1200" width="1984" /><figcaption>La Fnab attend enfin l&rsquo;ouverture d&rsquo;un programme op&eacute;rationnel pour le lait bio d&egrave;s 2025 (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-programme-ambition-bio-2027-ou-la-lueur-de-reponses-structurelles" target="_blank">Le Programme ambition bio 2027 ou la lueur de r&eacute;ponses structurelles</a></h2><p>Le PAB 2027 met l&rsquo;accent sur la structuration des fili&egrave;res et la stimulation de la demande en produits bio et sera d&eacute;clin&eacute; dans les R&eacute;gions. Il sera aiguillonn&eacute; par toute une batterie de nouveaux indicateurs amont-aval, et par deux &eacute;tudes portant sur les externalit&eacute;s de la bio et ses perspectives &agrave; l&rsquo;horizon 2040. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/le-programme-ambition-bio-2027-ou-la-lueur-de-reponses-structurelles" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/6/9/4/6194965-1-fre-FR/40837917c1ef-sia-jpg" alt="Pr&eacute;sent&eacute; au SIA 2024, le Programme ambition bio, d&eacute;clin&eacute; en 3 axes et 26 actions, fait la part belle &agrave; la structuration des fili&egrave;res et &agrave; la stimulation de la demande (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)" height="1138" width="1998" /><figcaption>Pr&eacute;sent&eacute; au SIA 2024, le Programme ambition bio, d&eacute;clin&eacute; en 3 axes et 26 actions, fait la part belle &agrave; la structuration des fili&egrave;res et &agrave; la stimulation de la demande (Cr&eacute;dit photo : R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bio-les-4-chiffres-critiques-du-barometre-de-la-consommation-et-de-la-perception" target="_blank">Bio&nbsp;: les quatre chiffres critiques du barom&egrave;tre de la consommation et de la perception</a></h2><p>Le 21<sup>&egrave;me</sup> barom&egrave;tre de l&rsquo;Agence bio pointe une d&eacute;gradation de l&rsquo;image prix, un recul des pr&eacute;occupations sant&eacute; et environnement, le reflux de la pratique de la cuisine et des doutes persistants la v&eacute;racit&eacute; du bio. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bio-les-4-chiffres-critiques-du-barometre-de-la-consommation-et-de-la-perception" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/9/0/5/6195091-1-fre-FR/8dcffa1c18ca-metro-jpg" alt="En 2024, l&rsquo;Agence bio a r&eacute;activ&eacute; sa campagne #Bio R&eacute;flexe et r&eacute;alis&eacute; un tour de France en bus, &agrave; la rencontre des consommateurs (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1266" width="1996" /><figcaption>En 2024, l&rsquo;Agence bio a r&eacute;activ&eacute; sa campagne #Bio R&eacute;flexe et r&eacute;alis&eacute; un tour de France en bus, &agrave; la rencontre des consommateurs (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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<h2><a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-la-coop-bio-uni-vert-gard-les-valeurs-sauvent-en-partie-la-valeur" target="_blank">A la coop bio Uni-Vert (Gard), les valeurs sauvent (en partie) la valeur</a></h2><p>Sp&eacute;cialis&eacute;e en fruits et l&eacute;gumes, la coop&eacute;rative bio r&eacute;siste &agrave; la crise de la bio et installe des jeunes, en misant sur la technicit&eacute; mais aussi sur les valeurs coop&eacute;ratives telle que l&rsquo;apport total, et &eacute;thiques, avec le label Bio Equitable en France. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/a-la-coop-bio-uni-vert-gard-les-valeurs-sauvent-en-partie-la-valeur" target="_blank">Lire l&rsquo;article</a>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/6/9/4/6194968-1-fre-FR/1d2177ec4ea6-univert-jpg" alt="Bertrand Feraut (&agrave; Gauche) et Nordine Arfaoui, respectivement pr&eacute;sident et directeur d&rsquo;Uni-Vert, au medFEL 2024 &agrave; Perpignan (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales) (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)" height="1146" width="1984" /><figcaption>Bertrand Feraut (&agrave; Gauche) et Nordine Arfaoui, respectivement pr&eacute;sident et directeur d&rsquo;Uni-Vert, au medFEL 2024 &agrave; Perpignan (Pyr&eacute;n&eacute;es-Orientales) (Cr&eacute;dit photo&nbsp;: R. Lecocq)</figcaption></figure>

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En 2023, les surfaces certifiées ont reculé de 2% et ramené le taux de SAU bio à 10,36% contre 10,50% en 2022. Le chiffre marque un premier accroc dans l’histoire de la bio, habituée ces dernières années à des taux de croissance à deux chiffres, avant que la crise inflationniste, la faiblesse de la commande publique ou encore la profusion-confusion de labels ne viennent saper la dynamique, ce à quoi il faut ajouter la communication lilliputienne. Mais la bio reste un vecteur d’attractivité du métier pour 4 candidats sur 10. Et le nombre de fermes bio continue d’augmenter et la souveraineté de progresser.

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