La viande de porc n&rsquo;&eacute;chappe pas &agrave; l&rsquo;inflation. Les cours du porc ont d&eacute;pass&eacute; le seuil in&eacute;dit des 2 &euro;/kg de carcasse au mois de septembre 2022. Ces prix ont apport&eacute; un nouveau souffle aux tr&eacute;soreries des &eacute;levages mises &agrave; mal par les hausses importantes des co&ucirc;ts des mati&egrave;res premi&egrave;res. Mais &agrave; cela s&rsquo;est ajout&eacute;e l&rsquo;envol&eacute;e des co&ucirc;ts de l&rsquo;&eacute;nergie et des mat&eacute;riaux de construction.<h3>DES CONSOMMATEURS TOUJOURS DEMANDEURS</h3>&laquo; La viande de porc, dite &ldquo; standard &rdquo;, est toujours aussi attractive pour les consommateurs &raquo;, t&eacute;moigne Philippe Chanteloube, directeur g&eacute;n&eacute;ral de Cirhyo. Dans un contexte d&rsquo;inflation g&eacute;n&eacute;ralis&eacute;e, les consommateurs se tournent vers les produits les moins chers et &laquo; le porc, malgr&eacute; son augmentation, reste une viande abordable &raquo;, ajoute-t-il. &nbsp;Dans ce contexte, les fili&egrave;res porcines plus qualitatives et donc plus on&eacute;reuses ont du mal &agrave; trouver des d&eacute;bouch&eacute;s. Elles enregistrent une baisse de 2 &agrave; 3 % au sein de Cirhyo.<div class="citation">
 "&laquo; L&rsquo;agriculture biologique, en particulier, a vu sa demande reculer drastiquement au point de devoir &ldquo; d&eacute;classer &rdquo; des porcs en production conventionnelle, faute d&rsquo;acheteurs &raquo;, note le directeur."
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La viande fran&ccedil;aise, identifiable pour le consommateur par le logo &laquo; Le Porc Fran&ccedil;ais &raquo;, est &eacute;galement en concurrence avec les&nbsp;viandes d&rsquo;importation, souvent moins ch&egrave;res. L&rsquo;importation de viande de porc a augment&eacute; de 1,2 % en 2022 et provient en majorit&eacute; d&rsquo;Espagne. &nbsp;&laquo; Il ne faut pas attendre que le cadran s&rsquo;effondre pour mener les enjeux &agrave; mener avec &ldquo; le Porc Fran&ccedil;ais &rdquo;. C&rsquo;est notre seule protection, il faut qu&rsquo;on r&eacute;agisse en fonction pour ralentir les importations. L&rsquo;intention des consommateurs est d&rsquo;acheter local, c&rsquo;est notre force ! Pour continuer &agrave; fournir aux consommateurs une viande de porc fran&ccedil;ais, il est urgent de pouvoir d&eacute;velopper la production en r&eacute;gion &raquo;, souligne-t-il<h3>LE VOLUME DE PRODUCTION DOIT AUGMENTER</h3>Alors que la production nationale a subi une diminution de plus de 5 % en un an, la production des &eacute;leveurs adh&eacute;rents &agrave; Cirhyo&nbsp;baisse moins fortement, &agrave; hauteur de 1,3 %. En cause notamment en France : un effet g&eacute;n&eacute;rationnel.<aside class="factbox">
 <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
 41 % des exploitations porcines ont au moins un exploitant de plus de 55 ans
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Ainsi, &laquo; d&eacute;velopper la production porcine pour Cirhyo, c&rsquo;est surtout arriver &agrave; combler les arr&ecirc;ts d&rsquo;&eacute;levage. Mais aujourd&rsquo;hui, monter un projet de cr&eacute;ation ou d&rsquo;agrandissement d&rsquo;&eacute;levage porcin est extr&ecirc;mement long, d&rsquo;un point de vue administratif. De plus, les populations locales y sont souvent r&eacute;ticentes et se confrontent au projet&hellip; Les consommateurs veulent plus de produits locaux, mais ont parfois du mal &agrave; accepter un &eacute;levage porcin &agrave; proximit&eacute; de chez eux. Ce qui provoque un r&eacute;el sentiment d&rsquo;injustice chez les &eacute;leveurs &raquo;, d&eacute;plore Philippe Chanteloube.Les r&eacute;gions couvertes par Cirhyo ont une faible densit&eacute; de porcs,&nbsp;comparativement au reste du pays.<div class="citation">
 "&laquo; Nous avons de v&eacute;ritables atouts : plaines c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res pour une alimentation locale des animaux, surfaces d&rsquo;&eacute;pandage importantes limitant la pression sur l&rsquo;environnement&hellip; &raquo;, insiste-t-il."
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&nbsp;<h3>DOSSIERS B&Acirc;TIMENTS : MAINTENIR LE CAP</h3>Du c&ocirc;t&eacute; des projets en b&acirc;timent, 2022 est une ann&eacute;e correcte au regard des ann&eacute;es post-covid. Les r&eacute;novations ont &eacute;t&eacute; limit&eacute;es mais 2023 semble plus propice avec 10 000 places &agrave; r&eacute;nover. Cependant, une pr&eacute;vision plus d&eacute;faitiste peut &eacute;galement &ecirc;tre attendue avec une baisse des constructions. En effet, l&rsquo;augmentation des co&ucirc;ts des mat&eacute;riaux et de construction, celle du taux d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t qui s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve aujourd&rsquo;hui &agrave; 4 % ou encore&nbsp;la t&acirc;che colossale qui consiste &agrave; monter et porter un dossier, freinent tout &eacute;lan.<h3>LA BIOS&Eacute;CURIT&Eacute; DOIT RESTER LA PRIORIT&Eacute;</h3>L&rsquo;assembl&eacute;e a ensuite souhait&eacute; aborder la fi&egrave;vre porcine africaine (PPA) &laquo; qui est aux portes de la France, avec des cas &agrave; l&rsquo;est de l&rsquo;Allemagne. Le laxisme sanitaire dont fait preuve l&rsquo;Italie actuellement nous inqui&egrave;te &eacute;galement &raquo;, explique Philippe Chanteloube. Une lueur d&rsquo;espoir plane malgr&eacute; tout gr&acirc;ce &agrave; une piste trouv&eacute;e par l&rsquo;ANSES sur un potentiel vaccin (&agrave; destination des sangliers). Des r&eacute;sultats, pour le moment prometteurs, mais qui doivent encore faire leurs preuves.<div class="citation">
 "&laquo; En attendant, la priorit&eacute; reste la bios&eacute;curit&eacute; &raquo;, conclut le directeur."
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L’assemblée générale de section de la coopérative porcine Cirhyo s’est tenu à Pouligny-Notre-Dame. L’occasion de faire le bilan sur la production porcine et son avenir dans le contexte actuel.

Faire face au contexte économique

La maitrise du risque &laquo;&nbsp;strongles&nbsp;&raquo; passe par la&nbsp;connaissance des cycles parasitaires, du statut immunitaire des animaux, des outils agronomiques et des antiparasitaires disponibles. Au printemps, avec la mise &agrave; l&rsquo;herbe des veaux notamment, il faut d&eacute;finir la strat&eacute;gie &agrave; adopter pour la p&eacute;riode de p&acirc;turage. Un ajustement pourra intervenir en &eacute;t&eacute; si un &eacute;pisode parasitaire clinique survient (strongylose pulmonaire par exemple) ou si des &eacute;v&egrave;nements impr&eacute;vus ont modifi&eacute; l&rsquo;exposition des animaux aux parasites.<h1 style="text-align:justify;">Les strongles digestifs des bovins, une influence fondamentale de l&rsquo;immunit&eacute; sur l&rsquo;&eacute;pid&eacute;miologie</h1>Si la liste des strongles des bovins est longue, deux parasites retiennent principalement l&rsquo;attention&nbsp;; Ostertagia ostertagi, strongle de la caillette est sans conteste le plus pathog&egrave;ne, devant Cooperia oncophora, strongle de l&rsquo;intestin gr&ecirc;le. Au printemps, la principale source de contamination est constitu&eacute;e des larves trans-hibernantes pr&eacute;sentes sur les parcelles, dont la survie a pu varier en fonction des &eacute;l&eacute;ments climatiques (hiver doux et humide). La charge parasitaire initiale est souvent faible et la contamination des p&acirc;tures va d&eacute;couler du niveau de recyclage des larves par les bovins, sachant qu&rsquo;un strongle pond jusqu&rsquo;&agrave; 4.000 &oelig;ufs par jour pendant 1 &agrave; 2 mois. Les veaux sont les principaux facteurs de multiplication, d&egrave;s 3 semaines apr&egrave;s la mise &agrave; l&rsquo;herbe, car ils n&rsquo;ont pas encore d&rsquo;immunit&eacute; vis-&agrave;-vis des strongles. A l&rsquo;inverse, sur un adulte correctement immunis&eacute;, seule une larve sur mille d&rsquo;Ostertagia ing&eacute;r&eacute;e deviendra un adulte excr&eacute;teur.Le veau pleinement multiplicateur vers l&rsquo;&acirc;ge de 3/4 moisLa p&eacute;riode de v&ecirc;lage va impacter la dynamique de contamination des animaux et des parcelles. Il faut attendre 3-4 mois pour que le veau allaitant acqui&egrave;re une capacit&eacute; d&rsquo;ingestion d&rsquo;herbe &laquo;&nbsp;suffisante&nbsp;&raquo; pour entra&icirc;ner une contamination, le lait &eacute;tant la base de l&rsquo;alimentation auparavant. Donc, tout veau &acirc;g&eacute; de 4 mois ou plus &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe pr&eacute;sentera un potentiel de recyclage des strongles maximal. Ces animaux vont pr&eacute;senter rapidement un niveau de contamination &eacute;lev&eacute; et, par contre, acqu&eacute;rir une immunit&eacute; importante au cours de leur 1re ann&eacute;e de p&acirc;turage. A l&rsquo;inverse, des veaux plus jeunes (n&eacute;s en fin d&rsquo;hiver) pr&eacute;sentent un potentiel de recyclage au printemps beaucoup plus faible et ne seront infest&eacute;s par les strongles de mani&egrave;re significative qu&rsquo;&agrave; l&rsquo;automne mais ne b&eacute;n&eacute;ficieront que d&rsquo;une immunit&eacute; en d&eacute;but d&rsquo;acquisition.Une gestion primordiale des strongles dans les deux 1res ann&eacute;es de vie des bovinsUn bovin perd du poids s&rsquo;il accueille plus de 20.000 parasites et est malade s&rsquo;il en accueille plus de 40.000 (diarrh&eacute;e, poil piqu&eacute;, amaigrissement&hellip;), sachant qu&rsquo;on peut trouver jusqu&rsquo;&agrave; 150.000 strongles sur un veau. Il faut &eacute;viter ces infestations massives car tout retard de croissance enregistr&eacute; ne sera jamais totalement compens&eacute; et les s&eacute;quelles, se traduisant par un moindre d&eacute;veloppement musculosquelettique, seront d&rsquo;autant plus importantes que les animaux sont jeunes. Mais le programme de lutte et de pr&eacute;vention contre les strongles sera aussi fonction des objectifs de croissance et de besoin d&rsquo;acquisition d&rsquo;immunit&eacute;. Une gestion diff&eacute;renci&eacute;e des animaux en fonction de leur avenir est possible&nbsp;; pour les animaux destin&eacute;s &agrave; l&rsquo;engraissement, on privil&eacute;giera la croissance, avec des traitements r&eacute;guliers, et pour les animaux &agrave; vis&eacute;e reproduction, on acceptera une contamination mod&eacute;r&eacute;e permettant la mise en place de l&rsquo;immunit&eacute;.Les outils pour son plan antiparasitaire&nbsp;: gestion des p&acirc;tures et antiparasitairesPlusieurs strat&eacute;gies de gestion des p&acirc;tures permettent de limiter les risques de contamination&nbsp;: la pr&eacute;vention en mettant les animaux dans un pr&eacute; pr&eacute;sum&eacute; sain (absence de bovins depuis plusieurs mois), l&rsquo;&eacute;vasion en changeant les animaux de parcelle avant 3 semaines, ou la dilution en baissant les chargements &agrave; l&rsquo;hectare (moins de 3 UGB/ha) ou en associant les esp&egrave;ces (chevaux, qui ne sont pas sensibles aux strongles des bovins).En mati&egrave;re d&rsquo;antiparasitaire, le choix doit int&eacute;grer plusieurs facteurs&nbsp;: action directe par son efficacit&eacute; imm&eacute;diate, mais aussi action indirecte li&eacute;e &agrave; la r&eacute;manence, avec son impact sur le recyclage parasitaire et la contamination des p&acirc;tures.Pratiquement, une utilisation pr&eacute;ventive des antiparasitaires &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe&hellip;L&rsquo;utilisation pr&eacute;ventive a pour but de retarder la contamination de la p&acirc;ture, donc des animaux, par destruction des larves ing&eacute;r&eacute;es et ainsi limiter le recyclage parasitaire. Cela n&eacute;cessite un traitement des veaux &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe ou dans les trois semaines maximums apr&egrave;s la mise &agrave; l&rsquo;herbe avec un anthelminthique ayant une r&eacute;manence (dur&eacute;e d&rsquo;action) suffisante comme les bolus ou les programmes endectocides et un passage des m&ecirc;mes animaux sur les m&ecirc;mes parcelles. La charge parasitaire des bovins sera alors limit&eacute;e en de&ccedil;&agrave; du seuil d&rsquo;implication zootechnique et suffisante pour l&rsquo;installation de l&rsquo;immunit&eacute;. Par contre, le traitement de fin de saison de p&acirc;ture devra &ecirc;tre inexistant ou limit&eacute; afin de ne pas entraver la mise en place de cette immunit&eacute;.&hellip; ou pr&eacute;ventive et curative en cours de saison&hellip;&nbsp; L&rsquo;utilisation pr&eacute;ventive et curative sera utilis&eacute;e en cours de saison de p&acirc;turage avec une action de destruction des parasites pr&eacute;sents et une pr&eacute;vention de contamination par la limitation du recyclage parasitaire gr&acirc;ce &agrave; la r&eacute;manence du m&eacute;dicament utilis&eacute; dans le cadre d&rsquo;un changement de p&acirc;ture. Cela peut &ecirc;tre le cas de veaux d&rsquo;automne apr&egrave;s leur sevrage ou de g&eacute;nisses de 2e ann&eacute;e lors de changement de cycle de p&acirc;turage au mois de juin (passage sur des prairies de fauche d&eacute;prim&eacute;es au printemps).&hellip; ou une intervention curative lors de mauvaise maitrise de la pr&eacute;vention Enfin, l&rsquo;intervention curative se r&eacute;alise lors d&rsquo;apparition de ph&eacute;nom&egrave;ne subclinique ou clinique de parasitisme lors de mauvaise maitrise de la pr&eacute;vention parasitaire car toute atteinte parasitaire visible est synonyme de pertes zootechniques. Les benzimidazoles peuvent &ecirc;tre indiqu&eacute;s &agrave; condition que ce soit &agrave; l&rsquo;entr&eacute;e en stabulation ou lors de passage sur une prairie saine (parcelle n&rsquo;ayant pas &eacute;t&eacute; p&acirc;tur&eacute;e depuis l&rsquo;automne pr&eacute;c&eacute;dant). Dans le cas contraire (bovins laiss&eacute;s sur la m&ecirc;me p&acirc;ture ou pass&eacute;s sur une parcelle non-saine), le recours &agrave; des anthelminthiques r&eacute;manents (macrolides) est n&eacute;cessaire.<h1 style="text-align:justify;">Un protocole de traitement diff&eacute;rent veau d&rsquo;automne / veau d&rsquo;hiver</h1>En 1re ann&eacute;e de p&acirc;ture, pour les veaux avec une capacit&eacute; de recyclage &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe (veaux de 4 mois et plus), il sera mis en place une approche pr&eacute;ventive au l&acirc;cher ou pr&eacute;ventive et curative lors du sevrage s&rsquo;il intervient dans les 3 mois apr&egrave;s cette mise &agrave; l&rsquo;herbe. Pour les veaux n&eacute;s en fin d&rsquo;hiver, un traitement curatif au sevrage est suffisant. En 2e ann&eacute;e de p&acirc;ture, les animaux n&eacute;s en fin d&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;sentent une immunit&eacute; en fin d&rsquo;acquisition (s&rsquo;il y a eu contact suffisant et pas d&rsquo;exc&egrave;s de traitement, notamment en fin de saison de p&acirc;ture). Un traitement pr&eacute;ventif avec une r&eacute;manence de moyenne dur&eacute;e (endectocides pour-on par exemple) sera suffisant. A l&rsquo;inverse, les bovins de d&eacute;but d&rsquo;ann&eacute;e ont une immunit&eacute; en d&eacute;but d&rsquo;acquisition, ils n&eacute;cessiteront une approche pr&eacute;ventive &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe (type bolus par exemple) ou pr&eacute;ventive &ndash; curative au mois de juin. La constitution de lots d&rsquo;&acirc;ge homog&egrave;ne, voire de sexe, facilite cette gestion.Une d&eacute;marche raisonn&eacute;e int&eacute;grant les outils agronomiques puis les traitements Les infestations parasitaires de p&acirc;turage n&eacute;cessitent d&rsquo;appr&eacute;hender la dynamique d&rsquo;infestation de l&rsquo;animal et de la p&acirc;ture en maitrisant les trois variables que sont l&rsquo;h&ocirc;te, le parasite et l&rsquo;environnement. Chaque situation est diff&eacute;rente et n&eacute;cessite une concertation avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, au moment du Bilan Sanitaire d&rsquo;Elevage par exemple. Ne pas traiter des animaux infest&eacute;s co&ucirc;te cher, mais traiter des animaux qui n&rsquo;en ont pas besoin tout autant&nbsp;! Vous &eacute;tablissez votre plan antiparasitaire annuel en int&eacute;grant dans la r&eacute;flexion l&rsquo;&acirc;ge des animaux, le chargement, les rotations de p&acirc;tures, la dur&eacute;e de p&acirc;turage, la compl&eacute;mentation, les traitements&hellip; Vous pouvez &eacute;galement vous appuyer sur le &laquo;&nbsp;kit strongles&nbsp;&raquo; de GDS Creuse et vous pouvez consulter&nbsp;le chapitre parasitisme dans le menu d&eacute;roulant de la &laquo;&nbsp;bo&icirc;te &agrave; outils bovins&nbsp;&raquo; sur notre site.Dr Boris BOUBET - GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr&nbsp;

Infestation en strongles au printemps : Le printemps représente une période stratégique de gestion des strongles digestifs, surtout dans les deux premières années de vie des bovins.

Gestion des strongles digestifs. L’équilibre entre croissance des animaux et mise en place de l’immunité

La mise &agrave; l&rsquo;herbe, c&rsquo;est pour tous les animaux, qu&rsquo;ils soient ou non en stabulation pendant la p&eacute;riode hivernale, une modification d&rsquo;environnement, un changement d&rsquo;alimentation avec des impacts importants, notamment chez les ruminants particuli&egrave;rement sensibles aux transitions alimentaires.Des parcelles pr&ecirc;tes &agrave; accueillir les animauxDurant l&rsquo;hiver, les intemp&eacute;ries ont pu causer des dommages aux installations. V&eacute;rifiez les cl&ocirc;tures et assurez-vous qu&rsquo;il n&rsquo;y a pas d&rsquo;obstacle les ayant endommag&eacute;es ou g&ecirc;nant la transmission du courant pour pr&eacute;venir la divagation des animaux. Et pour diminuer les risques de contamination entre troupeaux, installez des doubles cl&ocirc;tures ou mettez en place du p&acirc;turage altern&eacute;. Un inventaire des points d&rsquo;eau sera effectu&eacute; en veillant &agrave; fournir aux animaux une eau de qualit&eacute;, avec un d&eacute;bit suffisant. Elle doit &ecirc;tre accessible &agrave; tous, sans oublier les veaux, et les points d&rsquo;eau doivent &ecirc;tre propres et r&eacute;guli&egrave;rement nettoy&eacute;s. De l&rsquo;eau contamin&eacute;e au p&acirc;turage est un facteur de risque de transmission de la paratuberculose et souvent impliqu&eacute;e lors de cas de salmonellose ou de leptospirose.Des animaux pr&ecirc;ts &agrave; sortirLes mois d&rsquo;hiver ont pu mettre &agrave; mal les onglons des adultes. Un parage syst&eacute;matique est &agrave; effectuer sur tout bovin avec signe d&rsquo;alerte, il permet de v&eacute;rifier l&rsquo;absence de l&eacute;sion et de g&eacute;rer la pousse de la corne. Pour cela, vous pouvez prendre contact avec votre pareur aupr&egrave;s de Farago Creuse.Pour les veaux, le changement va &ecirc;tre le plus important. Ils vont passer d&rsquo;un statut quasi s&eacute;dentaire &agrave; une activit&eacute; musculaire importante d&rsquo;o&ugrave; la n&eacute;cessit&eacute; de compl&eacute;menter en s&eacute;l&eacute;nium afin de pr&eacute;venir la myopathie-dyspn&eacute;e ou &laquo;&nbsp;raide&nbsp;&raquo;. Plusieurs solutions s&rsquo;offrent &agrave; vous, que ce soit par voie orale ou injectable, consultez votre v&eacute;t&eacute;rinaire.Une gestion du parasitisme &agrave; d&eacute;finirLes veaux vont &ecirc;tre confront&eacute;s pour la premi&egrave;re fois &agrave; la strongylose. Bien que nous sortions de l&rsquo;hiver, les larves infestantes sont l&agrave;, en moyenne 300 par kg de mati&egrave;re s&egrave;che. Cette contamination peut varier&nbsp;selon le mode d&rsquo;exploitation de la parcelle &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e pr&eacute;c&eacute;dente, le type d&rsquo;animaux, la date de retrait de la parcelle, son chargement et le mode de d&eacute;parasitage. Le plus souvent, les veaux sont plac&eacute;s ann&eacute;e apr&egrave;s ann&eacute;e sur les m&ecirc;mes parcelles, souvent tr&egrave;s contamin&eacute;es en fin de saison et qui risquent de l&rsquo;&ecirc;tre encore au printemps si le gel n&rsquo;a pas suffisamment d&eacute;truit les larves infestantes. Agir t&ocirc;t est souhaitable pour ne pas risquer d&rsquo;atteindre rapidement des seuils critiques. Sur des veaux de plus de 4 mois, la pr&eacute;vention &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe est &agrave; privil&eacute;gier, au moyen de mol&eacute;cules r&eacute;manentes (avermectines) ou de bolus. Les protocoles sont &agrave; adapter en concertation avec votre v&eacute;t&eacute;rinaire, en prenant en compte la n&eacute;cessaire optimisation de l&rsquo;herbe pour assurer la croissance des animaux sans n&eacute;gliger la mise en place de l&rsquo;immunit&eacute;. On peut ainsi g&eacute;rer diff&eacute;remment les animaux destin&eacute;s &agrave; une commercialisation rapide des animaux destin&eacute;s &agrave; la reproduction. Nous reviendrons plus en d&eacute;tail sur cette gestion des strongles dans un prochain article.Une pr&eacute;vention de l&rsquo;ent&eacute;rotox&eacute;mieCons&eacute;quence d&rsquo;une transition alimentaire parfois d&eacute;faillante, l'ent&eacute;rotox&eacute;mie est due &agrave; la prolif&eacute;ration de germes ana&eacute;robies (clostridium). Elle se manifeste par une mort subite des animaux &laquo; empoisonn&eacute;s &raquo; par les toxines que ces microbes auront produites. Apr&egrave;s une tr&egrave;s courte p&eacute;riode de fi&egrave;vre et de sympt&ocirc;mes nerveux, la maladie tue g&eacute;n&eacute;ralement en moins de 24 heures. Sa pr&eacute;vention passe d&rsquo;abord par un respect de la transition alimentaire (cf. ci-dessous). On observe en ce moment des difficult&eacute;s d&rsquo;approvisionnement mais la vaccination syst&eacute;matique contre l'ent&eacute;rotox&eacute;mie reste recommand&eacute;e. La couverture vaccinale ne sera pas totale compte-tenu du grand nombre de clostridies impliqu&eacute;es mais c&rsquo;est une protection suppl&eacute;mentaire. La primovaccination (premi&egrave;re vaccination dans la vie d'un animal) peut se faire d&egrave;s la deuxi&egrave;me semaine de vie et n&eacute;cessite deux injections espac&eacute;es de 4 semaines environ.Une opposition entre fourrages conserv&eacute;s et herbePour b&eacute;n&eacute;ficier pleinement de l&rsquo;alimentation de haute qualit&eacute; et peu co&ucirc;teuse en &eacute;nergie qu&rsquo;est l&rsquo;herbe, cette transition est &agrave; pr&eacute;parer car elle peut &ecirc;tre &agrave; l'origine d'accidents. La digestion des aliments commence par une phase de fermentation dans la panse des ruminants. La flore microbienne responsable de ces fermentations se sp&eacute;cialise en fonction de la nature des aliments consomm&eacute;s (flore cellulolytique ou amylolytique). Plus la ration hivernale sera diff&eacute;rente de la composition de l&rsquo;herbe jeune et plus la transition sera n&eacute;cessaire et longue. Alors que la ration &agrave; base de fourrages conserv&eacute;s, est riche en mati&egrave;re s&egrave;che, &eacute;nergie et cellulose, pauvre en azote soluble, &agrave; l&rsquo;inverse, les caract&eacute;ristiques de l&rsquo;herbe jeune sont sa faible teneur en cellulose et amidon et sa grande richesse en eau, azote et sucres solubles.Une transition alimentaire &agrave; &eacute;taler sur 3 semainesTout cela n&rsquo;en fait pas un aliment parfait et justifie un r&eacute;&eacute;quilibrage par l&rsquo;apport de cellulose et amidon (foin ou paille &ndash; c&eacute;r&eacute;ales ou ensilage de ma&iuml;s). Un exc&egrave;s d&rsquo;azote soluble provoque une diarrh&eacute;e profuse, signe d&rsquo;un transit trop rapide, et est responsable de troubles de la reproduction (avortements pr&eacute;coces, infertilit&eacute;). Une bonne partie de la valeur nutritive de l&rsquo;herbe est alors perdue. La meilleure transition s&rsquo;effectue par une mise &agrave; l&rsquo;herbe progressive tout en laissant &agrave; disposition les aliments de la ration hivernale. Le probl&egrave;me se pose surtout pour les bovins allaitants et bovins d&rsquo;engraissement. La mise &agrave; disposition de foin ou de paille est &agrave; envisager, et ce, m&ecirc;me si les animaux en mangent peu. Quand c&rsquo;est possible, un apport quotidien de c&eacute;r&eacute;ales, en faible quantit&eacute;, assure une meilleure transition et corrige le d&eacute;s&eacute;quilibre de l&rsquo;herbe jeune, qui peut s&rsquo;av&eacute;rer pr&eacute;judiciable pour la reproduction. Vous pouvez vous rapprocher de la Chambre d&rsquo;Agriculture pour optimiser la gestion de l&rsquo;herbe, notamment en relation avec le cumul des temp&eacute;ratures depuis le d&eacute;but de l&rsquo;ann&eacute;e ou la hauteur de l&rsquo;herbe dans les parcelles.Un apport min&eacute;ral &agrave; ne pas oublierL'herbe jeune, surtout quand elle provient de prairies temporaires &agrave; flore peu vari&eacute;e ou dans le cas de prairies permanentes &agrave; flore d&eacute;grad&eacute;e, est souvent pauvre en certains min&eacute;raux importants : sodium, magn&eacute;sium. Vous maintiendrez un apport de sel pendant toute la p&eacute;riode estivale et une compl&eacute;mentation en magn&eacute;sium &agrave; la mise &agrave; l&rsquo;herbe ou en cas de repousse rapide, afin de pr&eacute;venir la t&eacute;tanie d&rsquo;herbage.Une d&eacute;sinfection des mat&eacute;riels en commun et des b&acirc;timents d&rsquo;&eacute;levageLa mise &agrave; l&rsquo;herbe, c&rsquo;est aussi l&rsquo;utilisation des b&eacute;taill&egrave;res qui peuvent &ecirc;tre partag&eacute;es entre plusieurs &eacute;leveurs, n&rsquo;oubliez pas de les nettoyer et les d&eacute;sinfecter entre chaque &eacute;levage. Il faut profiter de la p&eacute;riode estivale pour nettoyer consciencieusement les stabulations. S&rsquo;il y a eu des probl&egrave;mes pendant l&rsquo;hiver, une d&eacute;sinfection des b&acirc;timents s&rsquo;impose avec un produit adapt&eacute; &agrave; la probl&eacute;matique de l&rsquo;&eacute;levage. Compte-tenu de leur polyvalence (virus, mycobact&eacute;ries, oocystes), des produits comme le Prophyl S ou le Kenocox sont recommand&eacute;s. Votre v&eacute;t&eacute;rinaire, GDS Creuse et Farago Creuse pour vous accompagnerLa mise &agrave; l&rsquo;herbe est une p&eacute;riode charni&egrave;re &agrave; pr&eacute;parer. Des mesures de bios&eacute;curit&eacute; permettent de pr&eacute;venir la maladie plut&ocirc;t que de la traiter Si vous souhaitez profiter de conseils de professionnels pour les cl&ocirc;tures, le parage ou la d&eacute;sinfection, rapprochez-vous de votre technicien Farago Creuse qui vous accompagnera dans votre d&eacute;marche. Pour plus d&rsquo;informations, consultez votre v&eacute;t&eacute;rinaire ou contactez-nous &agrave; GDS Creuse.DMV Boris BOUBET &ndash; GDS Creuse &ndash; www.gdscreuse.fr

Réussir la mise à l’herbe : Le printemps est là, les beaux jours arrivent, vous n’aspirez qu’à une chose : mettre vos animaux à l’herbe. Réussir cette transition demande une préparation en amont et la vérification de quelques points.

La mise à l’herbe. Une période charnière qui se prépare

Dans la continuit&eacute; du mois de mars 2023 bien humide avec un exc&eacute;dent pluviom&eacute;trique de 43% &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle du pays, ce mois d&rsquo;avril fut &eacute;galement humide sur la presque totalit&eacute; de nos r&eacute;gions. En revanche, celles bordant la M&eacute;diterran&eacute;e n&rsquo;ont re&ccedil;u que tr&egrave;s peu de pr&eacute;cipitations, ce qui aggrave l&rsquo;&eacute;tat de s&eacute;cheresse, d&eacute;j&agrave; bien avanc&eacute;.Finalement, nous terminons ce mois d&rsquo;avril dans les normales, avec un exc&eacute;dent pluviom&eacute;trique assez marqu&eacute; en Bretagne, Normandie, Hauts de France et Champagne-Ardenne et autour des normales partout ailleurs.&nbsp;Les&nbsp;s&eacute;cheresses m&eacute;t&eacute;orologique, en surface, et agricole, de 0 &agrave; 40 cm dans le sol, sont d&eacute;finitivement enray&eacute;es sur pratiquement toutes les r&eacute;gions fran&ccedil;aises sauf pour le Languedoc-Roussillon, la Provence-Alpes-C&ocirc;te d&rsquo;Azur et la Corse. N&eacute;anmoins, la situation n&rsquo;est pas du tout r&eacute;gl&eacute;e plus en profondeur, notamment pour les nappes phr&eacute;atiques. La p&eacute;riode de recharge de ces eaux est termin&eacute;e. En effet, d&egrave;s le d&eacute;but avril, la v&eacute;g&eacute;tation est grandissante, stockant un maximum les pr&eacute;cipitations, et l&rsquo;&eacute;vapotranspiration s&rsquo;acc&eacute;l&egrave;re (il y a davantage d&rsquo;eaux qui s&rsquo;&eacute;vaporent que de pr&eacute;cipitations), ce qui emp&ecirc;che de plus en plus les eaux de pluie de s&rsquo;infiltrer tr&egrave;s loin dans l&rsquo;int&eacute;rieur des sols.<div class="citation">
 "Le climat m&eacute;diterran&eacute;en pourrait devenir un climat semi-aride voire aride "
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Les r&eacute;gions m&eacute;diterran&eacute;ennes accusent un d&eacute;ficit exceptionnel puisque nous relevons seulement 2,6 mm de pr&eacute;cipitations sur ce mois d&rsquo;avril &agrave; Perpignan, 3,6 mm &agrave; N&icirc;mes, 3,8 mm &agrave; Marseille et Montpellier ou encore 8 mm &agrave; Nice.Au cours des 12 derniers mois (de mai 2022 &agrave; avril 2023), nous n&rsquo;avons relev&eacute; que 195,4 mm de pr&eacute;cipitations &agrave; Perpignan, soit un d&eacute;ficit de 65%&nbsp;! Si cette tendance devait se maintenir dans le temps (afin d&rsquo;&eacute;tablir une norme climatique) alors le climat m&eacute;diterran&eacute;en pourrait devenir un climat semi-aride voire aride (200 &agrave; 400 mm de pr&eacute;cipitations par an en moyenne). Ce type de climat ou climat semi-d&eacute;sertique, encore appel&eacute; climat subd&eacute;sertique, est un climat caract&eacute;ris&eacute; par des pr&eacute;cipitations qui sont, certaines ann&eacute;es, insuffisantes pour y maintenir les cultures et o&ugrave; l'&eacute;vaporation exc&egrave;de souvent les pr&eacute;cipitations. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/9/9/8/5458996-1-fre-FR/17ad266c967f-carte-sols-png" alt="" height="818" width="1097" /><figcaption>Etat de l&rsquo;humidit&eacute; des sols au jeudi 27 avril 2023 (0 &agrave; 100 cm) Source : www.windy.com</figcaption></figure>

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Cette carte de la situation des sols se passe de commentaires car le sud-est du pays, et notamment, le Roussillon et la C&ocirc;te d&rsquo;Azur, connaissent une situation exceptionnelle &agrave; extr&ecirc;me&nbsp;! L'indice d'humidit&eacute; des sols affiche un record tr&egrave;s bas (p&eacute;riode 1959/2023) pour une fin avril sur l'H&eacute;rault, l'Aude et surtout sur les Pyr&eacute;n&eacute;es Orientales, o&ugrave; il est digne d'un mois d'ao&ucirc;t. Sur 9 des 13 d&eacute;partements concern&eacute;s, l'indice d'humidit&eacute; des sols est inf&eacute;rieur au premier d&eacute;cile, soit dans le top 10% des plus secs pour la p&eacute;riode, et souvent digne d'une fin juin (cf. carte ci-dessous). 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/9/9/9/8/5458999-1-fre-FR/bec6357ecc1b-carte-sols-po-jpg" alt="" height="2048" width="2048" /></figure>

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<h2 class="MsoNoSpacing">Quel temps fera-t-il cet &eacute;t&eacute; ?</h2>Dans ce contexte de r&eacute;chauffement climatique, la probabilit&eacute; d'avoir un &eacute;t&eacute; sec et chaud est plus importante qu'un &eacute;t&eacute; frais et humide. Les derni&egrave;res tendances climatiques pour l&rsquo;&eacute;t&eacute; 2023 font &eacute;tat d&rsquo;une plus grande probabilit&eacute; d&rsquo;observer des temp&eacute;ratures sup&eacute;rieures aux normales climatiques ce qui se traduira par une plus grande &eacute;vapotranspiration des v&eacute;g&eacute;taux. Ces m&ecirc;mes tendances, en corr&eacute;lation avec la mise en place du fameux ph&eacute;nom&egrave;ne climatique El Nino dans le Pacifique &eacute;quatorial, montrent &eacute;galement une probabilit&eacute; accrue d&rsquo;observer de nombreux &eacute;pisodes orageux. Ce qui aurait ainsi comme cons&eacute;quence d&rsquo;importantes fluctuations des temp&eacute;ratures. Nous pourrions, d&egrave;s lors, ne pas revivre cet &eacute;t&eacute; 2022 qui fut tr&egrave;s sec et surtout beaucoup trop souvent caniculaire. N&eacute;anmoins, selon le BRGM, le risque de s&eacute;cheresse sur les nappes phr&eacute;atiques est pour le moment fort &agrave; tr&egrave;s fort, &agrave; l&rsquo;exception de la Bretagne et de l&rsquo;ouest des Hauts de France. En r&eacute;sum&eacute;, la situation est plus pr&eacute;occupante qu&rsquo;en 2022&nbsp;! 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/0/0/9/5459002-1-fre-FR/ef6f90788efd-brgm-png" alt="" height="927" width="884" /></figure>

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<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><h2 class="MsoNoSpacing">Pr&eacute;visions pour les 10 prochains jours</h2>Apr&egrave;s le week-end du 1er mai qui s&rsquo;annonce tr&egrave;s instable, principalement sur l&rsquo;ouest et le sud du pays, &agrave; l&rsquo;exception des r&eacute;gions bordant le golfe du Lion et celles allant de la fronti&egrave;re belge au bassin parisien, nous retrouverons des conditions anticycloniques au cours de la semaine prochaine. En effet, un puisant anticyclone devait progresser de la mer de Norv&egrave;ge vers le sud de la mer du Nord et favorisera l&rsquo;arriv&eacute;e d&rsquo;une masse d&rsquo;air sec se g&eacute;n&eacute;ralisant &agrave; tout le pays &agrave; compter du mercredi 3 mai. Cette tendance pourrait r&eacute;sister jusqu&rsquo;au week-end du 8 mai, qui sera donc plus stable que celui du 1er mai. Les huit premiers jours du mois de mai s&rsquo;annoncent donc globalement secs, sous des temp&eacute;ratures maximales situ&eacute;es 2 &agrave; 3 degr&eacute;s au-dessus des normales climatiques alors que les valeurs minimales, quant &agrave; elles, seront voisines des moyennes saisonni&egrave;res.Pour la suite, la tendance est moins franche et nous pourrions passer sous des conditions m&eacute;t&eacute;orologiques instables avec donc des averses et des orages. Cette situation pourrait m&ecirc;me s&rsquo;inviter d&egrave;s le week-end du 8 mai selon certains mod&egrave;les m&eacute;t&eacute;orologiques&hellip;&agrave; suivre donc&nbsp;!</td></tr></tbody></table>

Grâce aux pluies du mois d’avril, la sécheresse des sols est définitivement enrayée sur pratiquement toutes les régions françaises, sauf sur le pourtour méditerranéen qui accuse un déficit exceptionnel de précipitations. En profondeur, le risque de sécheresse sur les nappes phréatiques demeure fort à très fort. Quelles sont les tendances climatiques pour cet été ? Le point avec Nicolas Le Friant, météorologue.

Sécheresse : vers un climat « semi-aride » dans le sud de la France ?

One Smart Spray ou l&rsquo;intelligence de la pr&eacute;cision&nbsp;: c&rsquo;est ainsi que la joint-venture Bosch BASF Smart Farming ont rebaptis&eacute; l&rsquo;ex-Smart Spraying Solution, la co-entrerprise adoptant par la m&ecirc;me occasion la m&ecirc;me d&eacute;nomination. La cr&eacute;ation de la joint-venture remonte &agrave; 2020. Bosch met &agrave; disposition ses capteurs connect&eacute;s capables de mesurer en continu diff&eacute;rentes variables agronomiques (stades ph&eacute;nologiques, &eacute;tat de nutrition, pathog&egrave;nes, infestations...) tandis que BASF fait valoir son intelligence agronomique, via sa solution digitale xarvio Field Manager.<h2>Dammann, 1er constructeur sur le rang</h2>La technologie One Smart Spray permet d&rsquo;appliquer, de jour comme de nuit, une bouillie herbicide cibl&eacute;e sur les seules adventices pr&eacute;sentes au stade pr&eacute;lev&eacute;e de la culture (&laquo;&nbsp;vert sur brun&nbsp;&raquo;) et/ou au stade post-lev&eacute;e (&laquo;&nbsp;vert sur vert&nbsp;&raquo;), avec &agrave; la cl&eacute; une &eacute;conomie de produit pouvant atteindre les 70%. Apr&egrave;s plusieurs ann&eacute;es de recherche et d&eacute;veloppement, la solution est d&eacute;sormais au catalogue d&rsquo;une premi&egrave;re marque, &agrave; savoir Dammann. En 2024, c&rsquo;est le&nbsp;Rogator de Fendt qui int&egrave;grera la technologie. En France, elle&nbsp;est d&eacute;velopp&eacute;e en partenariat avec Amazone.

Développée par Bosch et BASF Smart Farming, la solution de pulvérisation ultra-ciblée est depuis peu intégrée aux appareils de la marque Dammann, en attendant Fendt et Amazone.

Smart Spraying Solution devient One Smart Spray

Ovins - L&rsquo;activit&eacute; commerciale reste fortement influenc&eacute;e par la m&eacute;t&eacute;o, avec un week-end qui s&rsquo;annonce pluvieux dans la moiti&eacute; Nord du pays et couvert dans le Sud. La consommation est peu active avec en plus une fin de mois. Les disponibilit&eacute;s sur les march&eacute;s seront mesur&eacute;es, mais suffisantes avec les march&eacute;s perturb&eacute;s par les ponts de mai. Les tarifs se replient dans les agneaux. En brebis, la demande est moins soutenue, apr&egrave;s le ramadan, mais les tarifs restent convenables. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Le commerce restera tr&egrave;s calme avec un week-end du 8 mai pluvieux et peu favorable aux grillades <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Ovins – Moins de demandes sur la fin du mois.

Veaux d&rsquo;&eacute;levage et d&rsquo;engraissement &ndash; Les v&ecirc;lages sont de moins en moins nombreux, mais le nombre de veaux reste suffisant pour les besoins du march&eacute;. Les int&eacute;grateurs maintiennent leurs tarifs dans les gros veaux, au niveau du march&eacute; espagnol. Les tarifs sont stables dans l&rsquo;ensemble des veaux Holsteins, Normands de moyenne conformation. Le recul de l&rsquo;offre est favorable aux Abondances ou Montb&eacute;liards dans le Sud-Est, avec une demande export qui tient le march&eacute; dans les veaux lourds. Le recul de l&rsquo;offre facilite la vente dans les crois&eacute;s laitiers, jaunes ou Blanc bleus R de conformation. Les tarifs se maintiennent dans les veaux mieux conform&eacute;s. Les Blonds d&rsquo;Aquitaine, les Charolais et les Limousins sont stables.Veaux de boucherie &ndash;&nbsp;L&rsquo;animation commerciale reste tr&egrave;s convenable avec une offre en accord avec les besoins du march&eacute;. Les tarifs se maintiennent que ce soit sur le march&eacute; fran&ccedil;ais ou hollandais.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Veaux&nbsp;: Le commerce de d&eacute;but de semaine sera perturb&eacute; par le f&eacute;ri&eacute; du 8 mai. Les tarifs seront fermes. Veaux de boucherie&nbsp;: La demande sera plus r&eacute;guli&egrave;re avec l&rsquo;avancement des vacances et la reprise de deux zones sur trois. &nbsp;<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Veaux – L’offre s’amoindrit.

Bovins d&rsquo;embouche et d&rsquo;&eacute;levage &ndash; Malgr&eacute; la tension qui perdure sur le march&eacute; de la viande, l&rsquo;activit&eacute; commerciale reste tr&egrave;s convenable dans le secteur maigre, m&ecirc;me si les tarifs sont plus discut&eacute;s sur certaines gammes. Les gros engraisseurs ont un peu moins de besoins face aux flux moins soutenus en direction des abattoirs. Les sorties restent &eacute;toff&eacute;es, avec des ventes avant la mise &agrave; l&rsquo;herbe dans les r&eacute;gions plus tardives. Les tarifs tendent &agrave; plafonner dans les animaux haut de gamme ou dans les Blondes d&rsquo;Aquitaine. Les bonnes Charolaises ou Limousines se maintiennent, mais le tri est plus sensible avec de la baisse dans les allaitantes de milieux de gamme ou les laiti&egrave;res &agrave; herbager. Broutards &ndash; Les disponibilit&eacute;s sont un peu plus &eacute;toff&eacute;es que la semaine derni&egrave;re, mais la demande reste soutenue notamment sur le territoire national. &nbsp;La demande italienne est tr&egrave;s mesur&eacute;e, mais d&rsquo;autres d&eacute;bouch&eacute;s bien que plus modestes (Tunisie, Maroc, Espagne, pays de l&rsquo;Est&hellip;) prennent le relais. Les transactions sont r&eacute;guli&egrave;res que ce soit dans les Charolais, Limousins ou Blonds d&rsquo;Aquitaine pr&eacute;par&eacute;s pour l&rsquo;export avec des tarifs stables. Les tarifs se maintiennent &eacute;galement dans les m&acirc;les d&rsquo;automne plus l&eacute;gers. La tension est en revanche beaucoup plus sensible dans les crois&eacute;s lourds, qui souffre de l&rsquo;absence d&rsquo;activit&eacute; du march&eacute; alg&eacute;rien, mais des perspectives de r&eacute;ouvertures sont encourageantes. Dans les femelles, les disponibilit&eacute;s sont suffisantes dans les Charolaises et Limousines compatibles avec le march&eacute; italien, ce qui entra&icirc;ne un commerce assez calme avec des tarifs en baisse. La vente reste s&eacute;lective dans les femelles l&eacute;g&egrave;res ou de moyenne conformation. Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins maigres +18 mois&nbsp;: Le commerce sera plus calme avec des engraisseurs qui auront moins de besoins et qui vont peser sur les prix face au recul du prix de la viande. Broutards&nbsp;: Avec une nouvelle semaine &eacute;court&eacute;e, le commerce restera soutenu dans les bons broutards.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Bovins maigres – La demande reste soutenue dans les bons sujets.

Bovins de boucherie &ndash; Les conditions climatiques sont id&eacute;ales pour les coupes d&rsquo;ensilage ou d&rsquo;enrubann&eacute;, mais &eacute;galement pour les implantations des cultures de printemps. Les &eacute;leveurs sont moins disponibles pour vendre leurs animaux. Cela permet de tenir les cours dans les bonnes femelles Blondes d&rsquo;Aquitaine Parthenaises ou Limousins de qualit&eacute; bouch&egrave;re, malgr&eacute; une demande peu soutenue &agrave; Paris et les grandes m&eacute;tropoles. La boucherie traditionnelle et les rayons &agrave; la coupe des GMS restent fortement touch&eacute;s par le recul du pouvoir d&rsquo;achat. Cela est d&rsquo;autant plus marqu&eacute; en fin de mois, avec des familles qui consomment toujours de la viande, mais elles ont r&eacute;orient&eacute; leurs achats. Les industriels ont r&eacute;duit leurs activit&eacute;s pour d&eacute;sengorger leurs frigos, avec de belles promotions &agrave; la cl&eacute; dans les magasins. Dans le domaine des Charolaises, Aubracs et des crois&eacute;es de choix secondaires, l&rsquo;offre est suffisante pour satisfaire la demande, avec des tarifs qui peinent &agrave; se maintenir. Les abatteurs maintiennent la pression sur les allaitantes bas de gamme. R&eacute;formes laiti&egrave;res &ndash; Les abatteurs profitent du calendrier de 5 semaines &eacute;court&eacute;es sur un mois et demi pour accentuer la pression sur les prix, afin de raccourcir l&rsquo;&eacute;cart avec nos voisins europ&eacute;ens et reprendre des parts de march&eacute;s sur la RHF dans le cat&eacute;goriel. Cette tendance baissi&egrave;re reste pr&eacute;sente m&ecirc;me si elle est amoindrie par le recul saisonnier de l&rsquo;offre (travaux de printemps). Le commerce est calme avec de nouvelles moins-values dans l&rsquo;ensemble des vaches Prim&rsquo;Holsteins, Normandes ou Montb&eacute;liardes. Les taureaux suivent &eacute;galement cette tendance. Jeunes bovins &ndash; Le march&eacute; reste fortement impact&eacute; par la faiblesse des prix allemands et polonais. Les tarifs se replient l&eacute;g&egrave;rement en Italie. Nos exportations en direction de nos clients traditionnels souffrent, et les opportunit&eacute;s hors UE sont rares. Le climat est pesant avec des tarifs qui restent &agrave; la baisse sur le march&eacute; int&eacute;rieur.Avis d&rsquo;expert&nbsp;: Bovins de races allaitantes&nbsp;: Le commerce restera tr&egrave;s calme dans le secteur allaitant. &nbsp;&nbsp;Bovins de races laiti&egrave;res&nbsp;: Les industriels vont encore profiter du pont du 8 mai pour maintenir la pression sur les prix. &nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;Jeunes bovins&nbsp;: Les tarifs resteront sous pression, m&ecirc;me si elle est mesur&eacute;e. <a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Viande bovine – Réformes laitières : L’écart de prix entre la France et l’import s’amoindrit

Conjoncture - Le climat commercial reste pesant avec un manque flagrant de dynamisme &agrave; la vente dans les animaux de race &agrave; viande. La communication sur les viandes rac&eacute;es et les promotions dans les magasins sont pourtant tr&egrave;s pr&eacute;sentes, mais force est de constater que la demande des distributeurs, donc des abatteurs, se concentre sur l&rsquo;entr&eacute;e de gamme, avec l&rsquo;argument &laquo;&nbsp;prix&nbsp;&raquo; comme base de n&eacute;gociation. Le niveau des importations est tr&egrave;s pr&eacute;judiciable &agrave; l&rsquo;&eacute;coulement de nos viandes, avec des stocks qui restent importants dans les frigos des abattoirs. Plus de la moiti&eacute;, de la viande fran&ccedil;aise provient du cheptel laitier. Une tr&egrave;s large partie des avants de laiti&egrave;res et des allaitantes d&rsquo;entr&eacute;e de gamme est destin&eacute;e aux usines de transformation pour la production de viande hach&eacute;e. Aujourd&rsquo;hui, le nerf de la guerre reste le prix &agrave; la consommation, pour une client&egrave;le toujours tr&egrave;s attentive &agrave; son budget. Le prix moyen relev&eacute; par le RNM a l&eacute;g&egrave;rement recul&eacute; cette semaine &agrave; 15,60&euro;/kg apr&egrave;s avoir atteint un sommet &agrave; 15,79&euro;. &nbsp;Mais cette moyenne cache de tr&egrave;s gros &eacute;carts de valorisation avec des tarifs qui peuvent partir &agrave; 11&euro; dans les promotions pour atteindre plus de 20&euro; dans certains conditionnements.Les industriels, qui ont perdu une large part de la vente en direction de la RHD, mettent la pression sur le prix des r&eacute;formes laiti&egrave;res pour r&eacute;duire l&rsquo;&eacute;cart de prix qui perdure entre la France, l&rsquo;Allemagne ou les Pays-Bas. Ces diff&eacute;rences, qui &eacute;taient de 0,70&euro; il y a encore quelques semaines, ne sont plus que de 0,50&euro;, mais cela g&eacute;n&egrave;re encore une concurrence f&eacute;roce dans le cat&eacute;goriel.A moyen terme, la r&eacute;duction du cheptel hollandais et allemand va s&rsquo;accorder avec celui de la France, et &agrave; ce moment-l&agrave; ce seront les entreprises les plus solides qui pourront repartir &agrave; la charge, car la capacit&eacute; d&rsquo;abattage sera en complet d&eacute;saccord avec l&rsquo;offre disponible. &nbsp;&nbsp;Dans le domaine de l&rsquo;&eacute;levage, il est bien difficile de donner une orientation pour s&eacute;curiser les nouveaux entrants. Le rachat d&rsquo;une ferme avec un cheptel a augment&eacute; de 30% en deux ans. Le climat de tension avec la guerre en Ukraine et les enjeux g&eacute;opolitiques font que les march&eacute;s restent tr&egrave;s volatils. De plus, le retour du ph&eacute;nom&egrave;ne climatique El Ni&ntilde;o semble se confirmer, avec des cons&eacute;quences qui seront importantes, tant au niveau des productions c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res, que de l&rsquo;&eacute;levage avec une nouvelle s&eacute;cheresse qui se profile, et des temp&eacute;ratures d&eacute;j&agrave; tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;es (comme en Espagne). La gestion de l&rsquo;eau est d&eacute;j&agrave; au c&oelig;ur des d&eacute;bats. &nbsp;Du c&ocirc;t&eacute; des engraisseurs sp&eacute;cialis&eacute;s, l&rsquo;ambiance est plut&ocirc;t morose, car la conjugaison du tarif &eacute;lev&eacute; du b&eacute;tail maigre et des aliments sont incompatibles avec le recul des prix observ&eacute; ces derni&egrave;res semaines dans la viande notamment de Charolaises ou de crois&eacute;s. Or ce maillon est indispensable &agrave; l&rsquo;&eacute;quilibre du march&eacute;, notamment dans la p&eacute;riode creuse qui s&rsquo;annonce.Les herbagers vont pouvoir b&eacute;n&eacute;ficier d&rsquo;une herbe abondante apr&egrave;s la pluie de ces derni&egrave;res semaines, mais ils partent &eacute;galement sur des prix tr&egrave;s &eacute;lev&eacute;s dans le maigre.<a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a>

Les industriels, qui ont perdu une large part de la vente en direction de la RHD, mettent la pression sur le prix des réformes laitières pour réduire l’écart de prix qui perdure entre la France, l’Allemagne ou les Pays-Bas.

La concurrence à l’import reste forte

Ce qui, dans notre assiette, est bon pour notre sant&eacute; l&rsquo;est &eacute;galement pour notre environnement&nbsp;: c&rsquo;est ce qu&rsquo;affirmait en 2020 l&rsquo;Institut national de la sant&eacute; et de la recherche m&eacute;dicale (INSERM), sur la base d&rsquo;une &eacute;tude d&eacute;montrant que la bonne application des recommandations nutritionnelles r&eacute;duisait de 50% l&rsquo;impact sur l&rsquo;environnement, au prisme de trois crit&egrave;res (&eacute;missions de gaz &agrave; effet de serre, ressources utilis&eacute;es, occupation des sols). Les chercheurs &eacute;taient arriv&eacute;s &agrave; cette conclusion en comparant les recommandations du Programme national nutrition sant&eacute; (PNNS) de 2017 avec celles de 2001. Ces derni&egrave;res visaient, entre autres, &agrave; augmenter la consommation de fruits et l&eacute;gumes et &agrave; favoriser la consommation de produits laitiers pour le calcium. Celles de 2017, en accord avec la litt&eacute;rature scientifique actualis&eacute;e, soulignaient la n&eacute;cessit&eacute; d&rsquo;int&eacute;grer la dimension environnementale de l&rsquo;alimentation. Le PNSS recommandait (et recommande toujours), de diminuer sa consommation de viande rouge et de charcuterie, de produits sucr&eacute;s, un apport suffisant mais limit&eacute; de produits laitiers, une limitation des apports d&rsquo;alcool et d&rsquo;augmenter sa consommation d&rsquo;aliments d&rsquo;origine v&eacute;g&eacute;tale (fruits et l&eacute;gumes, l&eacute;gumineuses, produits c&eacute;r&eacute;aliers complets) et de favoriser les aliments issus de l&rsquo;agriculture biologique. En termes d&rsquo;impact sur la sant&eacute;, l&rsquo;application des recommandations nutritionnelles de 2017 s&rsquo;av&eacute;rait &eacute;galement plus performante que celles de 2001, en pr&eacute;venant 10% suppl&eacute;mentaires de morts pr&eacute;matur&eacute;es, principalement li&eacute;es &agrave; des maladies cardiovasculaires.<h2>Un impact notable, des marges de man&oelig;uvre</h2>Nos choix alimentaires ne sont pas climatiquement anodins. Selon le Commissariat g&eacute;n&eacute;ral au d&eacute;veloppement durable, l&rsquo;alimentation repr&eacute;sente 22% de l&rsquo;empreinte carbone (contre 30% pour le transport et 23% pour le logement). L&rsquo;empreinte se d&eacute;compose en 54% de produits int&eacute;rieurs et 46% de produits import&eacute;s, en 51% de produits transform&eacute;s, 26% de produits non transform&eacute;s, 14% de restauration hors foyer et 9% de cuisson et gestion des d&eacute;chets. Pas climatiquement anodins, nos choix alimentaires ne sont pas non plus nutritionnellement corrects. Selon Sant&eacute; publique France, 40% des hommes et 25% des femmes outrepassent la recommandation du PNNS s&rsquo;agissant de la consommation de viande (500g/semaine). Le ratio est de 70% et de 50% pour la charcuterie (150g/semaine). 60% des adultes n&rsquo;incluent pas de produits c&eacute;r&eacute;aliers complets et peu raffin&eacute;s dans leur alimentation. 85% ne satisfont pas la recommandation concernant les l&eacute;gumes secs et autant ne d&eacute;clarent aucune consommation de fruits &agrave; coque non sal&eacute;s quand le PNNS recommande d&rsquo;en consommer une petite poign&eacute;e tous les jours.<h2>2023, ann&eacute;e de bascule&nbsp;?</h2>Des marges de progr&egrave;s sont donc &agrave; port&eacute;e de fourchette. C&rsquo;est plut&ocirc;t heureux &agrave; l&rsquo;heure o&ugrave; le changement climatique ne je&ucirc;ne pas. Encore faut-il que nos comportements &eacute;voluent, ce sur quoi les politiques publiques se font d&eacute;sesp&eacute;r&eacute;ment les dents. L&rsquo;Etat ne l&acirc;che pas le morceau et s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; remettre le couvert. Le 1er juillet prochain sera instaur&eacute;e la <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vers-une-alimentation-climato-compatible" target="_blank">Strat&eacute;gie nationale de l&rsquo;alimentation, de la nutrition et du climat (SNANC)</a>, ce qui n&rsquo;est pas sans g&eacute;n&eacute;rer <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/strategie-alimentation-et-climat-les-reserves-de-la-profession" target="_blank">quelques crampes d&rsquo;estomac au sein de la profession</a>, friande de conservatisme. D&rsquo;ici &agrave; la fin de l&rsquo;ann&eacute;e, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pas-d-allegations-relatives-aux-pesticides-dans-le-futur-etiquetage-environnemental" target="_blank">l&rsquo;affichage environnemental devrait par ailleurs s&rsquo;inviter sur les produits alimentaires</a>, tandis que le Nutri-score verra son algorithme s&rsquo;affiner. Quant aux vins, ils vont perdre leur r&eacute;gime d&rsquo;exception qui les dispensait d&rsquo;afficher <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/vinitech-2022-j-365-pour-les-nouvelles-mentions-d-etiquetage-des-vins" target="_blank">la liste de leurs ingr&eacute;dients ainsi que leur valeur nutritionnelle</a>, obligation incombant &agrave; tous les produits alimentaires depuis 1979 en Europe. Plus que jamais, &agrave; voir et &agrave; manger.

[Edito] Le 1er juillet prochain sera instaurée la Stratégie nationale de l’alimentation, de la nutrition et du climat (SNANC), ce qui n’est pas sans générer quelques crampes d’estomac au sein de la profession, friande de conservatisme. Notre salut repose pourtant en partie sur cet accord mets-santé-climat.

Notre assiette, notre santé, notre climat

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