Viande bovine – Réformes laitières : L’écart de prix entre la France et l’import s’amoindrit

Bovins de boucherie – Les conditions climatiques sont idéales pour les coupes d’ensilage ou d’enrubanné, mais également pour les implantations des cultures de printemps. Les éleveurs sont moins disponibles pour vendre leurs animaux. Cela permet de tenir les cours dans les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine Parthenaises ou Limousins de qualité bouchère, malgré une demande peu soutenue à Paris et les grandes métropoles. La boucherie traditionnelle et les rayons à la coupe des GMS restent fortement touchés par le recul du pouvoir d’achat. Cela est d’autant plus marqué en fin de mois, avec des familles qui consomment toujours de la viande, mais elles ont réorienté leurs achats. Les industriels ont réduit leurs activités pour désengorger leurs frigos, avec de belles promotions à la clé dans les magasins. Dans le domaine des Charolaises, Aubracs et des croisées de choix secondaires, l’offre est suffisante pour satisfaire la demande, avec des tarifs qui peinent à se maintenir. Les abatteurs maintiennent la pression sur les allaitantes bas de gamme.

Réformes laitières – Les abatteurs profitent du calendrier de 5 semaines écourtées sur un mois et demi pour accentuer la pression sur les prix, afin de raccourcir l’écart avec nos voisins européens et reprendre des parts de marchés sur la RHF dans le catégoriel. Cette tendance baissière reste présente même si elle est amoindrie par le recul saisonnier de l’offre (travaux de printemps). Le commerce est calme avec de nouvelles moins-values dans l’ensemble des vaches Prim’Holsteins, Normandes ou Montbéliardes. Les taureaux suivent également cette tendance.

Jeunes bovins – Le marché reste fortement impacté par la faiblesse des prix allemands et polonais. Les tarifs se replient légèrement en Italie. Nos exportations en direction de nos clients traditionnels souffrent, et les opportunités hors UE sont rares. Le climat est pesant avec des tarifs qui restent à la baisse sur le marché intérieur.

Avis d’expert :

Bovins de races allaitantes : Le commerce restera très calme dans le secteur allaitant.   

Bovins de races laitières : Les industriels vont encore profiter du pont du 8 mai pour maintenir la pression sur les prix.     

Jeunes bovins : Les tarifs resteront sous pression, même si elle est mesurée.

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